Toutes New sportives autres que la moto

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Gascoigne retrouvé dans un caniveau devant un hôtel londonien

Selon des témoins de la scène, Gascoigne, 46 ans, ressemblait à un vieil homme impotent. © photo news.
La descente aux enfers de Paul Gascoigne continue. L'ancienne star du football anglais a une fois encore été hospitalisée la nuit dernière après s'être effondrée devant un hôtel londonien. Un incident qui survient quatre jours après un autre écart de conduite, sous l'emprise de l'alcool, à l'encontre de son ex-femme et d'un contrôleur de train.
Paul Gascoigne ne veut pas mieux. L'ancien footballeur, demi-finaliste du mondial 1990 avec l'équipe d'Angleterre, a dû être emmené à l'hôpital dans la nuit de lundi à mardi après s'être effondré à la sortie du Royal National Hotel, proche du centre de Londres. Gazza, dans un état d'ivresse avancé, titubait avant de tomber, sous les yeux ébahis des passants qui ont immédiatement appelé les secours et police. Gascoigne, 46 ans, ressemblait à un vieil homme impotent selon des témoignages recueillis par le Daily Mail.

En attendant l'arrivée des secours, l'ancien enfant terrible du football anglais, deux bouteilles de Gin à la main, a tenté de persuader un passant d'appeler Sheryl, son ex-femme. "Il marchait avec une canne, nous pensions qu'il s'agissait d'un vieil homme handicapé. Il avait l'air si vieux et si mal", a expliqué un touriste australien dans les colonnes du Daily Mirror. D'autres témoins ont immédiatement partagé la nouvelle sur Twitter, demandant à ses amis de l'aider.

[Norton]

L'étrange pétage de plomb de Bogomolov: "Va te faire f*****"

© Capture d'écran. vidéo
Bien loin des courts sur gazon de Wimbledon, Alex Bogomolov a défrayé la chronique dernièrement lors du tournoi Challenger de Winnetka, dans l'Illinois. Opposé à l'Américain Bradley Klahn en demi-finales, le joueur russe a décidé d'arrêter la rencontre sur un coup de tête.

Alors qu'il pense avoir sauvé une balle de break, l'arbitre accorde le point à son adversaire et annonce le score de 1-3. Ecoeuré par cette décision qu'il estime injuste, le 81e joueur mondiale se dirige vers l'officiel pour lui serrer la main et jette l'éponge. Stupeur dans les gradins et incompréhension générale.

Bogolomov range ses raquettes, retire son polo et invite l'arbitre à "aller se faire f*****". On n'avait rarement - voire jamais - vu ça sur un terrain de tennis.

Mais quelle mouche a piqué le joueur moscovite?

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Tour de France Cavendish est-il coupable ?
Impliqué dans la chute de Tom Veelers, Mark Cavendish a estimé qu'il n'avait pas commis de faute. « C'est seulement une question de malchance », a commenté le vainqueur du jour Marcel Kittel.
Tom Veelers à terre. Sonné. (L'Equipe)







La chute de Tom Veelers au moment où les sprinteurs lançaient leur démarrage final, à plus de 60 km/h, a fait craindre le pire, mardi, lors de la 10e étape. Tombé à l’avant du peloton, le coéquipier de Marcel Kittel s’est relevé sans blessure grave, à part des égratignures, et surtout aucun coureur n’est tombé derrière lui. L’incident a néanmoins pointé la responsabilité de Mark Cavendish. Au moment où Veelers s’est relevé à 200 m de la ligne après la fin de son effort, le Britannique lui a fait perdre l’équilibre en voulant le déborder par la droite. Le coup d’épaule visible sur les images télé a-t-il été volontaire ?

Kittel et Sagan dédouanent Cavendish

Après s’être relevé, Tom Veelers a condamné le sprinteur d’Omega Pharma : « J’étais en train de reculer dans le peloton et tout à coup, je suis tombé. Je crois que ça se voit. Il me rentre carrément dedans. C’est au jury de décider de le disqualifier ou non. » Mis en accusation, Mark Cavendish s’est vite expliqué. Devant les journalistes puis sur Twitter : «Si c’est de ma faute, je suis désolé», a-t-il déclaré avant de préciser après le visionnage des images : « Je pense que je n’ai pas changé de ligne. En fait, je suis en train de dépasser Veelers et nos coudes se touchent quand il bouge. Dans tous les cas, j’espère qu’il va bien. »

Le classement validé




Vainqueur du jour, Marcel Kittel n’a pas attisé la polémique et lui aussi dédouané Mark Cavendish : « J’ai vu la vidéo. Ce qui s’est passé, leur collision, c’est juste une question de malchance, a estimé le sprinteur allemand. Cavendish a essayé de le passer et les deux guidons se sont touchés. Tom a perdu le contrôle. Je ne peux pas imaginer que ce soit volontaire. C’est le type d’incident qui peut arriver dans cette situation de course un peu folle. » Premier témoin de l’accident, Peter Sagan a résumé : « C’est tout simplement normal dans un sprint. » Du même avis, le jury a entériné le classement : 1. Kittel, 2. Greipel, 3. Cavendish.

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Lewandowski au Bayern en 2014, selon Rummenigge

© belga.
Karl-Heinz Rummenigge a assuré mardi être "absolument optimiste" quant à l'arrivée au Bayern Munich en 2014 de l'attaquant polonais Robert Lewandowski, que Dortmund refuse de lui vendre cet été.
© belga. © afp.
"Je suis convaincu que le joueur sera transféré au Bayern Munich l'année prochaine", a en effet assuré le président du directoire à Riva del Garda (Italie) où le club allemand, auteur du triplé championnat-Coupe-C1, effectue un stage d'avant-saison.

Rummenigge a précisé s'être entretenu avec le patron du vice-champion d'Allemagne, Hans-Joachim Watzke, lors de ses vacances. "Nous souhaitons tous les deux agir de façon raisonnable", a-t-il précisé.

L'attaquant polonais n'a pas fait mystère de son envie de quitter le club de la Ruhr. Mais le président de Dortmund y a mis son veto début juin. "Robert Lewandowski ne sera définitivement pas transféré au Bayern en 2013. C'est la décision finale", avait alors martelé le dirigeant.

Un départ de Lewandowski l'année prochaine sera néanmoins une très mauvaise opération financière pour le Borussia puisque l'avant-centre international, auteur de 36 buts pour sa 3-ème saison à Dortmund, ne sera plus sous contrat. Le Bayern ou d'autres grands clubs pourront alors le récupérer gratuitement.

Sa valeur estimée, en cas de transfert cet été, avoisinait les 25 millions d'euros.

Munich a déjà arraché l'une des autres pépites de son principal rival de ces dernières saisons, en acceptant de débourser 37 millions d'euros pour le jeune prodige allemand Mario Götze (21 ans).

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Froome chambre Cavendish

Cyclisme

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Le maillot jaune du Tour a plaisanté au sujet de Mark Cavendish, mercredi soir, après que celui-ci eût été aspergé d'urine.
Par Julien Caloz/LM.

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Image: Reuters
Chris Froome est un coureur toujours très poli en conférence de presse. Mais mercredi soir, après le contre-la-montre du Mont-Saint-Michel, il n'a pas pu s'empêcher de chambrer Mark Cavendish, aspergé d'urine par des spectateurs le long du tracé. Le maillot jaune a d'abord condamné le geste du public. "Ce genre de choses me laisse un mauvais goût en bouche", a-t-il dit. Avant de corriger: "En fait, je crois que c'est plutôt à Mark Cavendish que cela a laissé un mauvais goût en bouche." Chacun appréciera...

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Rogge se veut rassurant

Olympisme

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Le président du CIO a défendu l’impact positif des JO pour le pays hôte, songeant notamment au Brésil.

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Image: Keystone




Jacques Rogge, le bientôt ex-président du Comité international olympique, a défendu l’impact positif des JO pour le pays hôte, songeant notamment au Brésil. Le pays a été secoué en juin par une forte contestation sociale dénonçant entre autres les sommes engagées pour la Coupe du monde 2014 de football et les JO 2016.
«Nous devons expliquer très clairement au public que l’investissement fait pour les Jeux olympiques est un héritage durable pour la génération à venir», a estimé le Belge lors d’une conférence de presse téléphonique. «Les Jeux améliorent la société et cela doit être expliqué, parce qu’à première vue, la plupart des gens ne savent pas ce que sont ces dépenses.» «La construction d’une ligne de métro, l’amélioration d’un aéroport ou un port sont, insiste-t-il, des investissements qui vont servir à la communauté pendant très longtemps, et non pas juste pendant les quelques semaines des Jeux ou d’une Coupe du monde.»
Jacques Rogge, qui s’apprête à quitter en septembre la tête du CIO, pense que «la Coupe du monde sera un succès» compte tenu de la passion pour le ballon rond des Brésiliens et «sera un grand stimulant pour les Jeux olympiques».
Selon lui, les signaux sont plutôt au vert sur l’état d’avancement du chantier olympique, même si le CIO a plusieurs fois rappelé au comité d’organisation que le temps filait. «Nous avons pressé le comité d’organisation d’accélérer mais nous restons optimistes et nous n’avons absolument aucune inquiétude ou autre à propos de la qualité des Jeux», a encore souligné Jacques Rogge.

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Martin remporte le chrono

Cyclisme

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L'Allemand a dominé Froome de 12 secondes dans le contre-la-montre individuel de 33 km entre Avranches et Le Mont-Saint-Michel.
Mis à jour à 17h48 1 Commentaire

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Image: Keystone
Classements

100e Tour de France. 11e étape, Avranches - Le Mont-Saint-Michel, contre-la-montre sur 33 km: 1. Tony Martin (All/Omega Pharma) 36’29 (54,27 km/h). 2. Christopher Froome (GB) à 0’12. 3. Thomas De Gendt (Be) à 1’01. 4. Richie Porte (Aus) à 1’21. 5. Michal Kwiatkowski (Pol) à 1’31. 6. Svein Tuft (Can) à 1’35. 7. Sylvain Chavanel (Fr) à 1’37. 8. Jérémy Roy (Fr) à 1’43. 9. Tom Dumoulin (PB) à 1’45. 10. Jonathan Castroviejo (Esp) à 1’52. 11. Bauke Mollema (PB) à 2’05. 12. Andrew Talansky (EU) à 2’08. 13. Alejandro Valverde (Esp) à 2’12. 14. Lars Ytting Bak (Dan) à 2’15. 15. Alberto Contador (Esp), même temps. 16. Roman Kreuziger (Tch) à 2’18. 17. Peter Sagan (Slq), m.t. 18. Maciej Bodnar (Pol) à 2’21. 19. Jean-Christophe Péraud (Fr) à 2’22. 20. Michael Rogers (Aus) à 2’26. 21. Cadel Evans (Aus) à 2’30. 22. Laurens Ten Dam (PB) à 2’32. Puis: 40. Steve Morabito (S) à 2’57. 42. Rui Costa (Por) à 3’04. 56. Joaquim Rodriguez (Esp) à 3’29. 62. Daniel Martin (Irl) à 3’36. 105. Michael Albasini (S) à 4’30. 182 coureurs au départ et classés.
Classement général: 1. Froome (Sky) 42h29’24. 2. Valverde à 3’25. 3. Mollema à 3’37. 4. Contador à 3’54. 5. Kreuziger à 3’57. 6. Ten Dam à 4’10. 7. Kwiatkowski à 4’44. 8. Quintana à 5’18. 9. Costa à 5’37. 10. Péraud à 5’39. 11. Rodriguez à 5’48. 12. Jakob Fuglsang (Dan), m.t. 13. Daniel Martin à 5’52. 14. Evans à 6’54. 15. Mikel Nieve (Esp) à 8’04. 16. Rogers à 8’28. 17. Schleck à 8’32. 18. Daniel Moreno (Esp) à 9’34. 19. Maxime Monfort (Be) à 10’16. 20. Igor Anton (Esp) à 10’48. Puis: 30. Morabito à 19’59. 74. Albasini à 55’40.
Points: 1. Peter Sagan (Slq) 269 points. 2. André Greipel (All) 186. 3. Mark Cavendish (GB) 166. 4. Marcel Kittel (All) 132. 5. Alexander Kristoff (No) 131. 6. Michal Kwiatkowski (Pol) 101.
Montagne: 1. Pierre Rolland (Fr) 49 points. 2. Christopher Froome (GB) 33. 3. Richie Porte (Aus) 28. 4. Nairo Quintana (Col) 26. 5. Mikel Nieve (Esp) 21. 6. Alejandro Valverde (Esp) 20.
Equipes: 1. Movistar 126h47’47. 2. Saxo Bank à 4’34. 3. Belkin à 6’06. 4. AG2R La Mondiale à 11’53. 5. RadioShack à 16’03. 6. Euskaltel à 19’25.
Jeunes: 1. Michal Kwiatkowski (Pol) 42h34’08. 2. Nairo Quintana (Col) à 0’34. 3. Romain Bardet (Fr) à 6’53. 4. Andrew Talansky (EU) à 8’27. 5. Thibaut Pinot (Fr) à 31’43. 6. Tejay Van Garderen (EU) à 33’24.




Tony Martin (Omega Pharma) a remporté la 11e étape du Tour de France, un chrono de 33 km. Christopher Froome (Sky), 2e de l’étape, a renforcé son maillot jaune.
Tony Martin a apporté à l’Allemagne un quatrième succès depuis le départ de la Grande Boucle en Corse. Le champion du monde du contre-la-montre s’est imposé en 36’29 au Mont-Saint-Michel sur un parcours sans difficulté et donc propice aux rouleurs. Malgré les blessures subies lors d’une chute au début du Tour, Martin est parvenu à aller cueillir une victoire de prestige.
Il a devancé de 12’’ Christopher Froome, qui était encore en tête au deuxième temps intermédiaire avec 2’’ d’avance, mais qui a un peu faibli sur la fin. Il n’empêche que le Britannique a réalisé une excellente opération dans l’optique du classement général. Il compte en effet désormais 3’25 de réserve sur Alejandro Valverde (Esp) et 3’37 sur Bauke Mollema (PB).
Jeudi, la 12e étape entre Fougères et Tours (218 km) semble promise aux sprinters. Le tracé est plat.

[Norton]

Le FC Sion a besoin de temps pour se bâtir

10.07.2013 16:10 mise à jour à 16:34 Réagir
FC Sion. Une équipe en reconstruction du côté de Tourbillon. [JEAN-CHRISTOPHE BOTT - Keystone]


Eternel recommencement ou année de la raison: la situation du FC Sion au moment de reprendre du service fait indubitablement écho au passé récent. Le recrutement effectué par le président-directeur sportif Christian Constantin est alléchant. L'effectif a cependant besoin de temps pour devenir une équipe.
Même le FC Bâle, fort de ses millions, avait eu besoin de plusieurs années pour enfin décrocher, en 2001/02, le premier titre de son règne actuel. La seule question qui se pose alors est celle de la patience. Qualité ne faisant pas partie de la large panoplie de Christian Constantin.
Le président avait annoncé avec fracas que son FC Sion miserait dorénavant sur les jeunes. Promesse qu'à moitié tenue puisque le onze de base qui se dessine dans la tête de l'entraîneur Michel Decastel fait plutôt la part belle aux joueurs expérimentés recrutés cet été (Rüfli, Ferati, Modou, Yartey, Christofi, Herea). Les jeunes loups valaisans sont en nombre dans l'effectif, c'est un fait. Mais ils ne partent pas titulaires pour autant.
Mveng, la bonne impression

Le coach affirme pourtant sa fidélité à une ligne de conduite claire: les meilleurs joueront, un point c'est tout! Aux gamins tels Léo Lacroix, Benjamin Kolloli, Matteo Fedele, Birama Ndoye, Gaëtan Karlen ou Freddy Mveng de saisir leur chance. Ce dernier a laissé une très belle impression lors de la préparation et se profile, malgré ses 21 ans, comme le choix no 1 au poste de milieu récupérateur. Un poste qui réclame de l'expérience et qui, étrangement, est le seul secteur ne pouvant s'appuyer sur aucun joueur chevronné. Pour l'instant...
Il l'a assuré, et les employés du club l'ont confirmé, Christian Constantin est décidé à laisser à cette équipe le temps de grandir, de créer des automatismes, d'être compétitive. Les ambitions seront donc pour une fois un peu plus modestes du côté de Tourbillon. Pas question d'évoquer de course à l'Europe, encore moins de lutte pour le titre.
Du travail plein les bras pour Decastel

Michel Decastel devra trouver la formule magique pour intégrer les nouveaux arrivants. [JEAN-CHRISTOPHE BOTT - Keystone] Ayant repris la main sur un groupe qu'il avait aveuglément confié à Gennaro Gattuso la saison dernière, Constantin a assigné une mission bien définie à Michel Decastel: doter la première équipe de la même animation offensive que les M21 du club que le Neuchâtelois dirigeait alors avec succès.
Si le FC Sion déçoit par son jeu, Decastel sera tout naturellement dans son viseur. L'entraîneur ne manque pas de travail, comme l'a laissé entrevoir la campagne des matches amicaux.
Battu par Lausanne-Sport (1-0) et Wolfsburg (4-0), tenu en échec par Servette (0-0), Sion n'a marqué que lors de sa victoire 6-1 face à Locarno (Challenge League) - avec trois penalties! - et mardi soir contre l'OM (1-1) en toute fin de partie. Il faut dire que son nouveau stratège roumain Ovidiu Herea et son avant-centre Yannick Ndjeng sont très en retard dans leur préparation.
si/kg

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Lausanne-Sport: une équation à plusieurs inconnues

10.07.2013 15:25 mise à jour à 16:25 Réagir
Le groupe de la Pontaise a passablement été remanié. [JEAN-CHRISTOPHE BOTT - Keystone]


Avec un budget limité, le Lausanne-Sport, version 2013-14, ressemble à un grand chantier et représente une équation à plusieurs inconnues. Tous les secteurs de jeu - à commencer par le gardien- ont subi de profonds changements. Les choix effectués à la Pontaise incitent pour l'heure à la mesure.
Le LS en a marre de trembler à la fin de chaque saison. En 2012/13, son automne coloré lui avait laissé entrevoir la possibilité d'enfin s'éviter une lutte pour la survie dans l'élite, avant qu'un printemps calamiteux ne l'aspire vers les profondeurs du classement. L'analyse de Laurent Roussey est dès lors on ne peut plus logique: bâtir le LS version 2013/14 en s'appuyant sur les acquis du 1er tour tout en gommant les trop lourdes tares qui ont plombé le 2e tour.
Sans doute désireux de régénérer le groupe et de sortir le vestiaire de sa routine pour démarrer une nouvelle histoire, l'entraîneur français a d'abord pris trois décisions fortes en se séparant de trois artisans de la promotion en 2010/11: son portier Anthony Favre, sa plaque tournante au milieu David Marazzi et son avant-centre Jocelyn Roux.
Plusieurs inconnu(e)s

Prêté par Sion, Kevin Fickentscher gardera la cage vaudoise. [JEAN-CHRISTOPHE BOTT - Keystone] Il s'est ensuite trouvé en Kevin Fickentscher, prêté par Sion, un gardien en qui il a confiance. Le Vaudois sera la pierre angulaire d'un dispositif défensif qui avait offert à Roussey ses plus belles satisfactions (le LS avait la quatrième arrière-garde du pays jusqu'à la trêve hivernale avant de s'effondrer) et qui est donc celui qui a subi le moins de retouches.
L'animation offensive, orpheline de ses atouts les plus talentueux Guié Guié et Malonga (même si ce dernier pourrait revenir), a constitué le grand chantier de l'entraîneur. Néanmoins, avec un budget de 7,5 mio de francs, la marge de manoeuvre est plus que mince et les transferts ne peuvent être qu'autant de paris à l'issue inconnue.
Issue inconnue parce que l'on ne sait pas grand chose de certains des renforts: l'imposant milieu récupérateur slovène Miha Mevlja (Gorica) qui a impressionné son coach, le demi de couloir tunisien Wajdi Bouazzi (Espérance Tunis), l'attaquant israélien Ohad Kadusi (auteur de 14 buts dans son championnat 2012/13 avec l'Hapoel Akko) ainsi que le demi défensif camerounais Patrick Ekeng (qui faisait le banc en L2 au Mans).
Zambrella et Coly à la relance

Issue inconnue aussi parce que l'autre partie des recrues est composée de "tricards" en quête de rachat. A la baguette dans l'entrejeu, Roussey essayera ainsi de relancer un Fabrizio Zambrella qu'il avait déjà dirigé à Sion mais qui se trouvait dans une impasse en Valais après deux exercices fantômes. En pointe, pour concurrencer un Matt Moussilou qui coûte cher et que le club voulait vendre, Matar Coly bénéficiera d'une nouvelle chance en 1re division, après une expérience mitigée à Xamax et une manquée à YB.
Rien ne dit que les choix du LS seront payants. Rien n'indique le contraire non plus. Pile ou face à la Pontaise?

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Laaksonen s'incline face à Monaco

10.07.2013 17:42 mise à jour à 17:58 Réagir
Essayé pas pu pour Laaksonen face à Monaco. [Keystone]


Henri Laaksonen (ATP 216) n'a rien pu faire en huitièmes de finale du tournoi ATP de Bastad. Le Biennois s'est incliné face à l'Argentin Juan Monaco (ATP 20) 6-4 6-2 en 1h15.
Au lendemain de sa deuxième victoire sur le Circuit ATP, Laaksonen a essayé de saisir sa chance d'emblée contre un adversaire sur le papier intouchable. C'est lui ainsi qui a réalisé le premier break de la partie, pour mener 3-2 puis, dans la foulée, 4-2. Mais plus rien ensuite n'est allé dans le bon sens pour le Biennois issu des qualifications.
Il faut dire que Monaco, 29 ans et ex-no 10 mondial, est un client de taille sur terre battue, surface qui l'a vu remporter sept de ses huit titres en carrière, dont le tournoi de Düsseldorf en mai dernier juste avant Roland-Garros.
Des points...et des dollars

Laaksonen peut cependant quitter la Suède satisfait de lui-même. Son accession au 2e tour, après avoir sorti le Croate Antonio Veic (ATP 181), lui permet de marquer 20 points peut-être suffisants pour faire sa première apparition dans le top 200. Il empoche au passage un chèque de 7500 euros pour sa performance qui viendra s'ajouter à son total de 81'686 dollars gagnés depuis ses débuts.