Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Les Français champions du monde des moins de 20 ans

© ap.
MISE À JOUR La France a remporté le Mondial 2013 des moins de 20 ans pour la première fois de son histoire en battant l'Uruguay 4 tirs au but à 1 (0-0 a.p.), samedi en finale, à Istanbul.
© epa. © ap.
Le gardien Alphonse Areola, auteur d'un très bon match, a été le héros des Français en arrêtant les deux premiers tirs au but uruguayens.

Les Bleuets, qui terminent avec la meilleure attaque du tournoi, ont finalement eu raison de l'Uruguay, meilleure défense de la compétition, pour remporter le dernier titre qui manquait au palmarès français.


La France est le sixième pays européen à remporter le Mondial des moins de 20 ans, le premier depuis l'Espagne en 1999. L'Amérique du Sud domine au palmarès avec 11 succès: six pour l'Argentine et cinq pour le Brésil.

• Lire aussi
  
• La France et l'Uruguay en quête d'un premier titre en U20

© reuters. © epa. © epa.
France-Uruguay: fiche technique
Mondial 2013 des moins de 20 ans - finale

Istanbul, Ali Sami Yen Arena
Spectateurs: 20.601
Temps: chaud
Pelouse: en mauvais état


Arbitre: Roberto Garcia (Mex)


Tirs au but réussis:
France: Pogba, Veretout, Ngando, Foulquier
Uruguay: Olaza

Tirs au but manqués:
Uruguay: Velazquez, De Arrascoeta


Avertissements:
France: Pogba (61e), Veretout (93e)
Uruguay: Velazquez (34e), Cristoforo (77e)



Les équipes:

France: Areola - Foulquier, Sarr, Zouma, Digne (Polomat, 115e) - Pogba (cap.), Kondogbia, Veretout - Thauvin, Sanogo, Bahebeck (Bosetti, 64e, Ngando, 112e)
Sélectionneur: Pierre Mankowski (Fra)

Uruguay: De Amores - Gimenez (Varela, 84e), Velazquez, Silva (cap.), Rodriguez (Olaza, 100e) - Pais, Cristoforo, Laxalt (De Arrascaeta, 71e), Acevedo - Lopez, Avenatti
Sélectionneur: Juan Verzeri (Uru).
© ap. © reuters.


© reuters.

[Norton]

Mon Ventoux
Ils ont monté le Ventoux. Il les a vaincus ou c'est eux qui l'ont maîtrisé. Mais tous gardent des souvenirs émus du sommet provencal. Quand il ne leur donne pas des idées.
Richard Virenque vainqueur au Ventoux en 2002 (L'Equipe)







JEAN-FRANCOIS BERNARD

«Le mythe du Ventoux, c'est déjà sa rareté. » Vainqueur du contre-la-montre en 1987
«Le mythe du Ventoux, c'est déjà sa rareté. Dimanche, c'est seulement la neuvième arrivée au sommet dans l'histoire du Tour. On n'y va pas par hasard. Il y a aussi la géographie, cette montagne plantée au milieu de la plaine. Le Ventoux, on le voit de loin, de très loin et on tourne autour. La pression a le temps de monter. Le mythe, c'est l'histoire : la première arrivée avec Charlie Gaul, le drame de la mort de Tom Simpson. Tout ça fait qu'on peut être impressionné avant même de le grimper. Beaucoup de coureurs racontent que l'atmosphère y est irrespirable. Je n'ai jamais ressenti de gêne particulière. Le jour où je gagne, il faisait très chaud. C'était étrange car la veille, une pluie glaciale tombait. J'ai le souvenir de la foule le long de la route. Comme le paysage est dégagé au sommet, il peut y avoir des rangées et des rangées de spectateurs. Je n'ose imaginer ce qui va nous attendre pour ce 14 juillet.»

RICHARD VIRENQUE

Vainqueur au sommet lors de la 14e étape du Tour de France 2002
«Le Ventoux est magique. C'est le Géant de Provence, je suis de là, donc d'aller le chercher était une des plus belles choses qui pouvait m'arriver. En 2002, je sortais d'un an de suspension, j'étais arrivé sur le Tour avec des hauts et des bas, c'était dur pour moi. Il y avait beaucoup de stress. On est arrivé au pied avec une longue échappée avec six ou sept minutes sur Armstrong, l'homme à battre. On était une douzaine dont peut-être six qui roulaient. Mais j'avais déjà gagné deux fois au sommet sur le Dauphiné, je le connaissais très bien et je me connaissais très bien. Botcharov, un grimpeur, qui ne collaborait pas dans l'échappée, m'a attaqué dès le début. Je me suis accroché malgré un vent défavorable et j'ai profité d'un coup d'adrénaline au moment où ma famille était au bord de la route pour revenir. J'étais dans l'euphorie, je l'ai anéanti. Avec l'aide du public, je suis arrivé avec trois minutes d'avance.»

CHRISTOPHE RIBLON




«Je l'ai monté une fois en 2009. J'étais échappé et je dois faire dans les quinze premiers (13e). C'est marrant que vous me parliez de ça parce que les copains se foutent un peu de moi. Je leur ai dit que si dimanche j'avais entre trois minutes et trois minutes trente d'avance au pied, on ne me rejoindrait pas. A voir... J'ai vraiment à coeur d'être à l'avant, surtout qu'il n'y a pas encore de Français qui a gagné une étape et que le faire au Ventoux le 14 juillet, ce serait exceptionnel. Ce serait LE gros truc. C'est une très belle montée, un peu comme une course de côte. C'est très long, très dur, il y a aussi le vent après le Chalet Reynard qui peut jouer les trouble-fête. Mais ce n'est pas pire que les vraies étapes de montagne, comme celle du Grand Bornand. Avant le Ventoux, le reste est long mais pas très difficile, surtout qu'ils annoncent vent portant du Nord. Donc ça devrait aller assez vite au pied, enfin façon de parler.»

TONY MARTIN

«Ce n'était pas un endroit pour moi.» Deuxième de l’étape arrivée au sommet en 2009
«Le Mont Ventoux, ce n’était pas un endroit pour moi. On sait que je suis spécialiste des contre-la-montre et que je suis un coureur puissant. Je crois que j’ai trop de kilos pour une montée comme celle-là qui a plusieurs passages assez compliqués mais on a déjà vu de grands gabarits faire de belles choses au Ventoux (le grand Eros Poli avait gagné à Carpentras après être passé seul en tête au Ventoux). L’ironie, c’est que cette montagne me rappelle de très bons souvenirs. En 2009, j’avais passé la journée à l’avant et je n’étais pas passé loin de la victoire. J’avais réussi à rivaliser avec un grimpeur (Juan Manuel Garate) jusqu’au sprint. Même sans la victoire, cela reste une des plus belles journées sur le Tour avec un public fou autour de moi.»


Et le néophyte ?

ANTHONY DELAPLACE (Sojasun) : « J'ai entendu beaucoup d'histoires autour de cette montée. Avec l'Alpe d'Huez, c'est le grand mythe actuel du Tour. On écoute les anciens, ceux qui l'ont déjà monté. Dans l'équipe, Alexis Vuillermoz a déjà fait des stages en VTT autour du Ventoux. Je sais que c'est un col assez atypique : il est hyper long (20,8 km), avec de gros pourcentages (8 km à plus de 9 %). Les six derniers kilomètres se font dans un paysage dégagé et exposé au vent. On m'a dit aussi que c'était un four, que c'était dur de respirer et de retrouver son second souffle. Malgré toutes ces histoires, je n'appréhende pas trop car il n'y a pas d'autre col avant. Si je suis moins bien ou si j'ai un jour sans, j'arriverai quand même en haut dans les délais.»
X.C. et A. T.-C. à Lyon

[Norton]

Athlé ChF (Hommes) Tamgho champion à 17,49m
Teddy Tamgho a remporté le titre de champion de France du triple saut avec un bond à 17,49m (vent : + 2,1 m/s), samedi à Paris. Yoann Rapinier (17,45m) l'accompagnera à Moscou.
Teddy Tamgho a enflammé Charléty. (L'Equipe)







Après son quatrième saut, Teddy Tamgho a explosé de joie, longé en courant la tribune du stade Charléty, laissé libre cours à son bonheur. Il avait alors réalisé 17,49m, sa meilleure marque de la saison - qui ne sera pas homologuée à cause d'un vent favorable de 2,1 m/s. Auparavant son concours avait été laborieux, avec deux essais mordus et un bond à 17,10m. Mais le recordman du monde en salle ne s'est pas découragé. Et, après le saut qui lui a offert le titre de champion de France, il a encore assuré, à 17,45m (vent : + 0,8 m/s).

«C'était un bon test et je pense l'avoir bien passé, a commenté Tamgho. Cela fait exactement deux ans que je me suis blessé. Il fallait marquer le coup. Je repars avec le sourire, et c'est le plus important. Il y avait une belle densité aujourd'hui. J'ai décroché un titre national dans un concours de niveau mondial. Cette saison, je n'étais pas pressé, malgré mes déboires. Je me suis bien réglé. Je n'ai pas hâte d'être aux Mondiaux (du 10 au 18 août). Il y a encore des réglages. Pour gagner, ça va être encore un peu juste. Mais je suis sur le bon chemin. Et ce n'est pas plus mal d'arriver à Moscou comme outsider.»

Il y avait un autre triple sauteur heureux samedi sur la piste de Charléty. Lors de sa dernière tentative, Yoann Rapinier a atterri à 17,45m, réalisant ainsi les minima pour les Championnats du monde. «Je ne m’attendais pas à faire quelque chose d’aussi bien, a-t-il dit. Je pensais d’abord à la place. Avec 17,45 m, je commence à arriver au niveau des meilleurs mondiaux. Le but est maintenant de sauter loin à Moscou.» En revanche Benjamin Compaoré a été plus en difficulté, ne sautant qu'à 16,57m. Lui n'a toujours pas son billet pour la Russie.
O. P., à Charléty

[Norton]

Athlé ChF (Femmes) Soumaré titrée sur 100m
Pour la troisième fois de sa carrière, Myriam Soumaré est championne de France du 100m. Samedi à Paris, elle s'est imposée en 11''30.
Myriam Soumaré n'est pas allée très vite mais ça a suffi pour l'or. (L'Equipe)







Myriam Soumaré (Pays de France Athlé) a remporté le 100m des Championnats de France samedi au stade Charléty à Paris, s'imposant en 11''30 (vent : + 1,3 m/s) devant Céline Distel-Bonnet (11''32) et Ayodele Ikuesan (11''34). L'ancienne championne d'Europe du 200m a dû s'arracher pour faire la différence dans les derniers mètres. Si elle a gagné à Charléty son troisième titre national sur la ligne droite (après 2009 et 2012), elle n'a, en revanche, toujours pas assuré les minima pour les Mondiaux de Moscou (du 10 au 18 août).

«Je suis très satisfaite de remporter le titre, a confié Soumaré. Mais je suis très déçue du chrono car c'est le même qu'en séries. J'ai appris tellement de choses techniques cette année que j'ai du mal à tout appliquer. Il faut que j'arrête de réfléchir pendant la course. Du coup, il va falloir faire la course aux minima dans les meetings. Cela va être plus stressant, moins fun. Mais, là, je vais me reconcentrer pour le 200m (dimanche).» Sur cette distance également, Myriam Soumaré n'a pas encore décroché sa qualification pour les Championnats du monde.
O. P., à Charléty

Article précédent
Intenable Billaud... Article suivant
Vicaut bat Lemaitre...

[Norton]

Foot Coupe du Monde 20 ans Les Bleuets champions du monde
Au bout du suspense et de la séance des tirs au but, la France d'Alphonse Aréola, qui a stoppé deux tentatives uruguayennes, devient la première équipe tricolore de sa catégorie à être sacrée championne du monde (0-0 ap, 4 tab à 1). Historique !




Quinze ans presque jour pour jour après le sacre de 98, la France chavire à nouveau dans l'ivresse des sommets mondiaux. Le 12 juillet 98 est la date mère de notre histoire nationale du ballon rond. Si le 13 juillet 2013 ne pourra sans doute pas rivaliser, ce samedi peut fonctionner comme le signe du rebond d'un football tricolore qui recherche son allant. A trois ans de l'Euro français, la victoire à l'arraché contre l'Uruguay dans une finale étouffante (0-0 ap., 4 tab à 1) est riche de promesses. Puisse par exemple la réussite de cette Génération 93 irradier le parcours des A vers le Mondial 2014. Présent à Istanbul, Didier Deschamps a vu Pogba (deux sélections), mais aussi les Thauvin, Digne et Aréola prendre une dimension nouvelle après un parcours quasi parfait.


Aréola décisif dans le jeu aussi

Pas flambants en phase de poules (une victoire, un nul, une défaite), les moins de 20 ans de Pierre Mankowski sont resté fidèles à une philosophie joueuse. Ce n'est pas le moindre des paradoxes de les voir finalement s'imposer au terme du seul match de la compétition où ils n'auront pas marqué. Comme annoncé, comme redouté, l'Uruguay s'est montré un adversaire coriace. Les Bleuets ont été plus d'une fois en danger, même si, à l'image de l'ensemble de leur parcours, ils ont terminé plus fort. Décisif dans la séance des tirs au but en bloquant les deux premières tentatives uruguayennes, Alphonse Aréola a fait des miracles face à Nicoals Lopez (21e) ou Avenatti (80e). Déjà décisif contre le Ghana (2-1), le Parisien aura été le Français de la finale.

Pogba bluffant, Thauvin contré




Les Bleuets ont pu aussi compter sur l'énorme abattage de Pogba, bien décidé à laisser son empreinte sur cette finale et plus encore sur la compétition dont il a été désigné meilleur joueur. Le capitaine tricolore, d'une aisance technique bluffante, a régné dans l'entre-jeu mais les attaquants français, bien pris par la tenaille uruguayenne (meilleure défense de la Coupe du monde), ont été trop isolés pour vraiment peser sur le match. Florian Thauvin, décisif en demi-finale (doublé contre le Ghana), a essayé ce qu'il pouvait par ses courses, ses accélérations et ses crochets mais il y avait toujours un pied sud-américain pour annihiler ses tentatives. Il aura donc fallu attendre les tirs au but, l'efficacité des tireurs français et celle de leur dernier rempart pour écoeurer les joueurs de la Celeste. - Rédaction
Article précédent
Baup ne confirme pas Chantôme... Article suivant
Pogba désigné meilleur joueur...

[Norton]

Foot Amical A 10, l'OM souffre face à Porto
A dix contre onze après l'expulsion de Jérémy Morel (39e), l'Olympique de Marseille a peiné (0-3) contre le FC Porto dans un match de préparation engagé, samedi soir à Sion (Suisse). Dimitri Payet est entré pour ses premières minutes olympiennes.
Dimitri Payet et l'OM se sont inclinés lourdement. (AFP)







Amical mais engagé entre deux écuries européennes, ce match de la 2e journée de la Valais Cup a largement tourné à l'avantage du FC Porto (3-0) qui a évolué à 11 contre 10 après l'expulsion de Jérémy Morel pour un mauvais geste sur un joueur à terre (39e). A ce moment du match, l'OM était déjà mené, malgré des situations favorables. Sur un tir de Kelvin renvoyé par la barre, Izmaïlov, à l'affût, a marqué de la tête (30e). Benoît Cheyrou a été tout près d'égaliser sur un centre de Gignac, remis par Jordan Ayew (44e). Le plus jeune frère Ayew avait eu plus tôt un autre ballon de but, mais sa frappe sans angle était enlevée sur la ligne par un défenseur (21e).

Superbe lucarne

La seconde période, qui a vu entrer Dimitri Payet pour le premier match de l'ancien Lillois sous ses nouvelles couleurs, a été plus difficile pour les Olympiens. Diawara s'est laissé surprendre par un bel appel de l'attaquant colombien Jackson Martinez dans l'espace. Le meilleur buteur de Porto la saison dernière n'a pas manqué l'occasion de doubler la mise (56e). Que dire de la frappe de l'Argentin Juan Iturbe qui peut prétendre au prix du plus beau but décerné lors de cette Valais Cup : un tir pied gauche qui a fini sa course dans la lucarne de Samba, vraiment superbe (76e).

Elie Baup : «Dommage car la première période avait été intéressante.» «Se retrouver à dix dans un match de préparation, ce n'est pas simple, a réagi Elie Baup au coup de sifflet final. Dommage car la première période avait été intéressante. Les joueurs arrivés depuis deux jours ont joué plus que prévu. Leur montée en puissance nous permettra d'arriver à davantage d'équilibre et de cohérence.»

Le onze de départ

OM : Samba - Fanni, Diawara, Mendes, Morel - Abdullah, Cheyrou - A. Ayew, Amalfitano, J. Ayew - Gignac
Remplaçants : Bracigliano, Abdallah, Santiago, Aloé, Ndoumbou, Payet, Abergel, Romao, Mango, Valbuena, Anani, Mandanda

[Norton]

Boxe WBA Super-légers Mbaye battu
Souleymane Mbaye n'est pas parvenu à réaliser l'exploit samedi à Monaco. Le Français de 38 ans a été dominé par le Russe Khabib Allakhverdiev.
Souleymane Mbaye n'a rien pu faire face à la puissance du Russe Khabib Allakhverdiev. (L'Equipe)







Le Français Souleymane Mbaye ne récupèrera pas la ceinture WBA des supers-légers, qu'il possédait en 2006-2007. Samedi à Monaco, le boxeur de Levallois s'est incliné face à Khabib Allakhverdiev, détenteur du titre depuis novembre dernier et son exploit face au Dominicain Joan Guzman. Grâce à ce succès acquis à la suite d'un arrêt de l'arbitre au 11e round, le Russe préserve son invincibilité en 19 combats professionnels.

«Battu par un grand champion»

Le public de la salle des Etoiles a eu droit, comme annoncé, à un duel déséquilibré. Mbaye s'est retrouvé au sol à la 8e reprise et a alors peu à peu laissé le puissant gaucher prendre l'initiative pour l'acculer dans les cordes. Jusqu'à cette attaque de trop, en fin de combat. «Je ne suis pas mécontent de ma performance car j'ai été battu par un grand champion», a réagi le Français au micro de beIN SPORT après le combat. S'il regrettera peut être l'intervention rapide de l'arbitre, l'essentiel était ailleurs. Du haut de ses 38 ans et dans une catégorie où il n'avait plus combattu depuis 2009, le papy a fait de la résistance.
Article suivant
Stieglitz garde son bien...

[Norton]

Basket Bleus Petro en renfort
Johan Petro rejoint le groupe des Bleus pour le prochain Euro. (L'Equipe)







Sélectionné avec l'équipe de France à 25 reprises, Johan Petro (27 ans) a été appelé dans le groupe des Bleus pour l’Euro slovène (4-22 septembre), afin de pallier les nombreux forfaits sur le poste de pivot. Le joueur des Atlanta Hawks rejoindra la sélection le 21 juillet prochain pour le début du stage de préparation. Les intérieurs Joakim Noah, Kevin Séraphin, Ian Mahinmi, Ali Traoré, Ludovic Vaty, Ronny Turiaf et Rudy Gobert ont déjà déclaré forfait.
Article suivant
Wilson de retour à Cholet...

[Norton]

Rugby Top 14 BO Traille laisse planer le doute
Damien Traille va vivre sa dixième saison au Biarritz Olympique. Ce sera aussi la dernière de son contrat et le joueur laisse entendre que cela pourrait également être la dernière de sa carrière.
Damien Traille pourrait arrêter sa carrière au terme de sa dernière année de contrat avec le BO. (EQ)







Dix ans ! Cela va faire dix ans que Damien Traille porte fièrement les couleurs du Biarritz Olympique. Dans un entretien accordé à la LNR, le joueur reconnaît qu'une telle fidélité à un club n'est plus si courante. «Aujourd'hui, c'est énorme je pense. Lorsqu'on voit comme le rugby a évolué, cela risque de devenir de plus en plus rare». Traille revient également sur la saison ratée du BO et l'évolution du rugby professionnel. «Contrairement aux années précédentes où on jouait le haut du tableau, ça fait quelque temps qu'on se bat pour revenir dans les barrages et même en H Cup. Le rugby a évolué et il faut suivre cette évolution (...) Le rugby a pris un tournant financier et il devient difficile de rivaliser. Biarritz n'a pas forcément les moyens de recruter des grands noms étrangers aussi allons nous nous baser sur la formation. On va jouer avec nos armes et être solidaires».

A 34 ans, Damien Traille évoque également une possible fin de carrière après sa dernière année de contrat avec le BO. «Je ne sais pas. On verra ce que dira le corps, mais ce n'est pas exclu. Avec l'âge, la récupération est plus difficile et les exercices d'avant-reprise aussi. Je ne suis pas fatigué dans la tête, mais il faut aussi savoir s'arrêter...»
B.L.

Article suivant
Brad Thorn ne veut pas arrêter...

[Norton]

Tour de France - 15e étape: le peloton à l'assaut du Ventoux


Les 181 coureurs du Tour de France ont pris dimanche vers 10h45 (08h45 GMT) le départ de la 15e étape du Tour de France, la plus longue de l'édition 2013 (242,5 km) qui les mènera au sommet du mythique Mont Ventoux. Une forte chaleur, entre 32 et 34 degrés, est attendue sur les 222 kilomètres de plaine qui mèneront le peloton au pied de l'ascension finale.
Les coureurs franchiront quatre difficultés dans cette portion: trois côtes classées en 4e catégorie (Km 20,5, KM 26,5, Km 44,5) puis la côte de Bourdeaux (3e catégorie, Km 143).
Les coureurs se dirigeront ensuite vers le Ventoux, abordé par Bédoin sur le versant sud. Dans cette bourgade entourée par les vignes commencent les 20,8 kilomètres d'ascension, d'une pente moyenne de 7,5 % (atteignant 10,6% par endroit) jusqu'à l'Observatoire à l'altitude de 1912 mètres.
Au Chalet Reynard (1435 m), il reste encore 6,5 kilomètres de montée dans un univers de pierres, minéral et lunaire, surchauffé en cas de canicule, dévasté par le vent quand le mistral souffle.
Les coureurs passeront devant la stèle commémorant le décès de Tom Simpson en 1967, située à 1500 mètres du sommet avant le passage au bien-nommé col des Tempêtes, en contre-bas de la ligne.
L'arrivée au Mont Ventoux est attendue vers 17h20/15h20 GMT (prévision à 37 km/h de moyenne).

sva/jgu