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Ferrari présente sa nouvelle F2008


L'écurie de Formule 1 Ferrari, championne du monde en 2007 dans les catégories pilotes et constructeurs a présenté sa nouvelle monoplace pour la saison 2008, nommée F2008, dimanche à son siège de Maranello. Il s'agit de la 54e version de la monoplace de la marque au cheval cabré, dont le nom de code est "659".

La principale nouveauté de la F2008 est la mise en place du système standard de contrôle électronique (SECU), dont toutes les monoplaces devront être équipées dès la saison prochaine. Parmi les autres éléments concernés par des changements au niveau du règlement figurent les boîtes de vitesses, qui devront être utilisées pendant quatre Grands Prix, ainsi que certains équipements de sécurité, en particulier les casques que portent les pilotes.

Plusieurs outils d'aide à la conduite ont été retirés, dont les systèmes de contrôle de traction et de démarrage électronique assisté. Toutes ces modifications se traduisent par une augmentation du poids de la nouvelle monoplace, même s'il est acquis que cette dernière présentera une physionomie différente lors du premier GP de la saison, le 16 mars en Australie (Melbourne). Le Finlandais Kimi Räikkönen, champion du monde en titre, qui effectuera ses premiers tours de piste avec la F2008 à partir de lundi sur le circuit de Fiorano, concède qu'il aura besoin d'un peu de temps pour s'adapter à sa nouvelle monoplace.

"Il y a de nombreuses innovations, en particulier l'abandon du système de contrôle de traction. Ce sera plus difficile par temps de pluie", a estimé le pilote finlandais. De son côté, le Brésilien Felipe Massa n'a pas caché son enthousiasme à propos de la nouvelle monoplace: "Je n'ai jamais eu de fils, mais, pour l'équipe, c'est comme la naissance d'un nouvel enfant", a-t-il déclaré. "C'est un jour très particulier. Désormais, nous devons travailler dur pour nous assurer que l'enfant grandisse et devienne aussi rapide que possible." Et Massa de conclure, prophétique: "Toute la saison 2008 va tourner autour de cet enfant. J'espère qu'il va nous donner les moyens de gagner."

[medol]

ah! j'allais faire un petit article sur la F2008!

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Envoyé par medol

ah! j'allais faire un petit article sur la F2008!

Merci...................... Mes excuses


McLaren-Mercedes dévoile la MP4-23


Lewis Hamilton, aux côtés de son nouveau co-équipier, Heikki Kovalainen, a hâte de conduire le nouveau bolide.

L'écurie McLaren-Mercedes a dévoilé lundi à Stuttgart la MP4-23, la monoplace qui doit lui permettre, selon son patron Ron Dennis, de conquérir les titres, pilote et constructeur, de champion du monde de Formule 1.

"Notre but ultime, c'est d'être compétitif pour les titres de pilote et de constructeur", a insisté Ron Dennis en dévoilant la nouvelle monoplace devant 700 employés de Mercedes et 400 invités présents au musée Mercedes-Benz de Stuttgart. "Tout le monde a travaillé d'arrache-pied depuis la fin de la saison 2007 pour que la voiture soit prête le plus rapidement possible et permettre à nos pilotes de la tester le plus longtemps possible avant le Grand Prix d'Australie" le 16 mars, a-t-il poursuivi.

Les deux pilotes de l'écurie britannique, Lewis Hamilton, vice-champion du monde 2007, et Heikki Kovalainen, successeur de Fernando Alonso, n'ont pas encore piloté la MP4-23. "Mon ingénieur m'a dit qu'il avait fallu 14.000 heures de travail pour qu'elle soit prête aujourd'hui. J'ai hâte de la conduire pour la première fois jeudi", a souligné Hamilton qui fêtait ses 23 ans lundi. Le programme d'essais de la nouvelle McLaren-Mercedes débute mercredi sur le circuit de Jerez (sud de l'Espagne). McLaren-Mercedes a précisé que la MP4-23 était "une évolution de la MP4-22".

"A ce titre, il n'y a pas de changements visuels significatifs dans la physionomie de la voiture, mais d'ici le Grand Prix d'Australie, il est prévu de modifier la plupart des surfaces aérodynamiques", a ajouté l'écurie qui avait été exclue du Championnat du monde des constructeurs 2007 après son implication dans l'affaire d'espionnage aux dépens de Ferrari.

[medol]

c'est pas grave !

[Stoner27]

Justine Henin en finale

Belga
Mis en ligne le 10/01/2008

Amortie et lob: le blog de Patrick Haumont

Justine Henin affrontera la Russe Svetlana Kuznetsova en finale du tournoi de tennis sur surface dure de Sydney, épreuve WTA dotée de 600.000 dollars.
Jeudi, Kuznetsova, 2e joueuse mondiale et 2e tête de série, s'est qualifée pour la finale en battant la Tchèque Nicole Vaidisova, 12e au classement WTA, 7-5, 7-6 (7/4) en 1 heure et 52 minutes.
Justine Henin, numéro 1 mondiale et 1e tête de série, avait auparavant battu en demi-finale la Serbe Ana Ivanovic, 4e mondiale et 4e tête de série, 6-2, 2-6, 6-4 au terme d'un duel de 2 heures et 1 minutes, signant sa 27e victoire d'affilée malgré 10 doubles fautes. La Belge est invaincue depuis son élimination en demi-finales de Wimbledon, par la Française Marion Bartoli, l'été dernier.
Ce sera la 18e confrontation entre Justine Henin et Svetlana Kuznetsova. La Wallonne mène 15-2 face à la Russe, qui s'était imposée en demi-finales à Berlin l'année passée (6-4, 5-7, 6-4) et en demi-finales à Doha en 2004 (6-2, 4-6, 6-3). Les deux joueuses se sont rencontrées pour la dernière fois en finale de l'US Open, où Henin l'avait facilement emporté 6-1, 6-3. Justine Henin disputera sa 56e finale et visera le 40e titre de sa carrière, le 3e à Sydney après ses victoires en 2004 et 2006. La championne olympique était absente l'année dernière à Sydney, où Kim Clijsters avait remporté le 34e et dernier titre de sa carrière. Henin avait renoncé à la tournée australienne l'année dernière en raison de ses problème privés.

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SKI ALPIN - COUPE DU MONDE
Daniel Albrecht: «J'ai donné cette victoire à Grange!»

Keystone
Daniel Albrecht regrette d'avoir trop assuré dans un passage périlleux de la descente. Auteur d'une belle manche de slalom, le Valaisan a toutefois dû s'avouer vaincu

Deuxième à 6 centièmes, Daniel Albrecht se console avec son dossard rouge de leader du super-combiné. Le Haut-Valaisan offre un douzième podium au ski suisse masculin. Ambitieux, celui qui talonne Benjamin Raich au général est convaincu d'avoir perdu 20 points...

Christian Maillard - 11/01/2008
Le Matin

Il joue avec le papier qu'il a enlevé de sa bouteille d'eau! Il le triture, le maltraite, le déchire. Daniel Albrecht ne le montre pas sur son visage, ne le dit pas franchement, mais, dans son for intérieur, il est «chaud bouillant», furax! Deuxième à 6 centièmes de Jean-Baptiste Grange, c'est en effet un résultat très frustrant pour un Haut-Valaisan devenu, avec ses bons temps, son excellent début de saison, très ambitieux. «Deuxième, c'est bien, mais quand tu es premier, c'est pour toujours, sourit le vainqueur du super-combiné de Beaver Creek, qui, depuis qu'il a connu la gloire, y a pris goût. A vrai dire, j'ai l'impression que j'ai donné cette victoire. Que j'ai perdu 20 points importants!» Le Suisse, désormais deuxième du général de la Coupe du monde à 164 points de Benjamin Raich, a forcément des vues sur le prestigieux globe de cristal. «La seule consolation de la journée est que j'ai pu défendre mon dossard rouge de leader du super-combiné.»
Descente raccourcie
Daniel Albrecht, qui adore courir sous pression, qui en a fait son alliée, regrette qu'on ait abaissé, le matin, le départ de la descente de 120 m en raison du vent. «Car j'adore le saut du Hundschopf!» C'est d'ailleurs à cet endroit, à la Tête de Chien, qu'il a en effet entendu la clameur du public à chaque fois qu'un coureur, comme Bode Miller, Daniel Défago ou Marc Berthod, flirtait, un peu plus bas, avec les filets du fameux virage du Bruckli renommé le Kernen S. «Du coup, j'ai décidé d'assurer dans ce passage délicat.» Inutile de chercher plus loin les 6 centièmes de perdus! Car au niveau du slalom, sur une piste déjà bien creusée, il s'est montré meilleur que Benjamin Raich et Bode Miller, par exemple. «Je savais que dans cette discipline, si je descends normalement, je suis sur le podium...»
Et s'il remettait ça ce matin?


Didier Cuche fait forte impression!
Une fois la ligne d'arrivée franchie, qu'il a fait virevolter ses skis, en consultant le tableau d'affichage, il s'est tout de même posé rapidement la question. Mais non, Didier Cuche avait pris sa décision la veille: il ne reviendrait pas en arrière, il ne disputerait pas le slalom. Avec de gros écarts creusés durant la descente, le Neuchâtelois aurait pu réussir une bonne opération comptable au général. «Mais, comme mon dos allait bien, que les médicaments font leur effet, je me suis dit que j'avais envie de le garder dans cet état jusqu'à dimanche!»
Impressionnant d'aisance le matin dans la descente, Kuke a marqué des points importants face à ses adversaires directs, notamment Marco Büchel (à 69 centièmes), Bode Miller (à 1'33'') et Michael Walchhofer (à 2'24''!). «Je suis un peu surpris des écarts, lâche-t-il, mais il manquait quelques descendeurs et puis, contrairement à d'autres, j'ai eu un peu de chance dans le passage-clé du Kernen S. J'ai eu de bonnes infos des coaches. en le négociant comme il le fallait, j'ai pris passablement de vitesse.»
Prudent, Didier Cuche ne veut toutefois pas mettre la charrue avant les boeufs. «Je suis en confiance, mais je n'oublie pas que ce n'était qu'un entraînement. Maintenant, tout reste à faire dimanche...» Eh oui, demain est un autre jour!
AUJOURD'HUI
Wengen. Coupe du monde messieurs. Slalom. Ordre des départs (9h45/12h30): 1 Raich (Aut). 2 Neureuther (All). 3 Mölgg (It). 4 Byggmark (Su). 5 Larsson (Su). 6 Matt (Aut). 7 Grange (Fr). 8 Kostelic (Cro). 9 Gini (S). 10 Berthod (S). 11 Lizeroux (Fr). 12 Rocca (It). 13 Palander (Fin). 14 Janyk (Can). 15 Herbst (Aut). 16. Ligety (EU). 17 Albrecht (S). 18 Deville (It). 19 Myhrer (Su). 20 Schönfelder (Aut). 21 Vajdic (Sln). 22 Cochran (EU). 23 Sasaki (Jap). 24 Thaler (It). 25 Minagawa (Jap). 26 Hanson (Su). 27 Koll (Aut). 28 Brolenius (Su). 29 Karlsen (No). 30 Lahdenperae (Su). 31 Miller (EU). Puis les autres Suisses: 42 Viletta. 62 Vogel. 64 Cuche. 73 coureurs en lice.
Données techniques: piste des «Männlichen», 194 m de dénivelé, 58 portes, traceurs: Eriksson (Su) en 1re manche, Zupanc (Sln) en 2e.
CLASSEMENTS
Wengen. Coupe du monde. Super-combiné messieurs
1. Grange (Fr) 2'20''61. 2. Albrecht (S) à 0''06. 3. Miller (EU) à 0''51. 4. Raich (Aut) à 0''55. 5. Ligety (EU) à 0''58. 6. Larsson (Su) à 0''63. 7. Kostelic (Cro) à 0''75. 8. Matt (Aut) à 1''01. 9. Zrncic-Dim (Cro) à 1''68. 10. Fill (It) à 2''27. 11. Eisath (It) à 2''42. 12. Olsson (Su) à 2''76. 13. Baumann (Aut) à 3''02. 14. Koll (Aut) à 3''31. 15. Lizeroux (Fr) à 3''47. 16. Jerman (Sln) à 3''57. 17. Byggmark (Su) à 3''96. 18. Gufler (It) à 4''07. 19. Paquin (Fr) à 4''25. 20. Clarey (Fr) à 4''65. 21. Sporn (Sln) à 5''05. 22. Happacher (It) à 5''33. 23. Perko (Sln) à 7''56. 24. Pittschieler (It) à 8''15.
Descente (piste Lauberhorn, 2968 m long, 688 m déniv.): 1. Cuche (S) 1'33''72. 2. Büchel (Lie) à 0''69. 3. Théaux (Fr) à 1''33. 4. Miller à 1''37. 5. Heel (It) à 1''42. 6. Nyman (EU) à 1''52. 7. Schönfelder (Aut) à 1''54. 8. Albrecht et Eisath à 1''59. 10. Innerhofer (It) à 1''78. 11. Maier (Aut) à 1''84. 12. Kostelic à 1''86. Puis: 14. Raich à 1''99. 19. Walchhofer (Aut) à 2''24. 22. Larsson à 2''46. 25. Ligety à 2''59. 27. Grange à 2''68. 30. Matt à 2''81. 46. Défago (S) à 5''38. 58 skieurs au départ, 48 classés. Notamment éliminés: Berthod (S) et Hoffmann (S).
Slalom (piste Jungfrau, 188 m déniv.): 1. Grange 44''21. 2. Ligety à 0''67. 3. Larsson à 0''85. 4. Matt à 0''88. 5. Albrecht à 1''15. 6. Raich à 1''24. 7. Koll à 1''55. 8. Lizeroux à 1''55. 9. Kostelic à 1''57. 10. Fill à 1''78. 11. Miller à 1''82. Notamment éliminés: Innerhofer, Schönfelder, Nyman, Heel et Théaux. N'ont notamment pas pris le départ: Défago, Cuche, Walchhofer, Büchel et Maier.
Coupe du monde
Général (18/41): 1. Raich (Aut) 690. 2. Albrecht (S) 526. 3. Cuche (S) 525. 4. Miller (EU) 466. 5. Mölgg (It) 408. 6. Ligety (EU) 380. 7. Palander (Fin) 360. 8. Grange (Fr) 356. 9. Walchhofer (Aut) 298. 10. Défago (S) 297. Puis: 21. Berthod 194. 31. Gini 149. 33. Hoffmann 138. 38. Zurbriggen 107. 49. T. Grünenfelder 84. 82. Viletta 28. 92. Hari 17. 101. Janka 13. 106. Hofer 12. 115. Züger 8. 130. Brand 2.
Combiné (2/5): 1. Albrecht (S) et Grange (Fr) 180. 3. Miller (EU) 110. 4. Ligety (EU) 77. 5. Larsson (Su) 64. 6. Bank (Tch) 60. 7. Raich (Aut) 50. 8. Zrncic-Dim (Cro) 49. 9. Myhre (No) 45. 10. Zurbriggen 40. Puis: 19. Défago 29. 33. Cuche 9.

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TENNIS - OPEN D'AUSTRALIE
Cap sur le 13e!

Keystone
Roger Federer a digéré le virus stomacal qui a perturbé sa préparation et devrait retrouver très vite le virus de la victoire

Roger Federer tentera, dès mardi, de se rapprocher encore un peu plus des 14 titres du Grand Chelem de Pete Sampras. Malgré une préparation raccourcie, le Bâlois reste le grand favori, surtout que le tirage au sort lui a été favorable. Contrairement à Stan Wawrinka

- 11/01/2008
Le Matin & agences

Roger Federer (No 1) n'est qu'à deux longueurs du record de titres en Grand Chelem de Pete Sampras (14). Auteur du triplé Melbourne-Wimbledon-New York lors des deux dernières saisons, le Bâlois pourrait bien se retrouver sur les talons de l'Américain au soir du 27 janvier à l'issue de l'Open d'Australie.
Comme lui-même et ses principaux adversaires l'ont affirmé, le maître du jeu ne devrait pas être handicapé par le manque de préparation dû à l'affection virale contractée le week-end dernier. De plus en plus affûté à l'entraînement, il sera prêt pour son entrée en lice (mardi sans doute) et fait évidemment figure de grand favori à sa propre succession.
Sacré l'an dernier sans avoir lâché le moindre set, Federer ne devrait guère souffrir au 1er tour. Il se mesurera au gaucher argentin Hartfield (ATP 106), qu'il a déjà battu au 1er tour d'une épreuve du Grand Chelem (7-5 7-6 6-2 à Roland-Garros en 2006). Les choses plus sérieuses devraient débuter dès le 2e tour, où il retrouverait le puissant Isner (ATP 108), qui lui avait ravi une manche lors du dernier US Open, ou le malicieux vétéran français Santoro (ATP 37).
Le Bâlois aura tout loisir de monter en puissance tout au long de la quinzaine, comme il sait si bien le faire. Il pourrait prendre ses marques dans l'optique d'une nouvelle finale idéale face à Nadal (No 2) au 3e tour face à un autre gaucher espagnol, Verdasco (No 25). Federer pourrait ensuite retrouver en 8es de finale son bourreau des JO d'Athènes Berdych (No 13) pour son premier véritable test, avant une éventuelle revanche de la finale 2007 face à Gonzalez (No 7). La logique voudrait que Djokovic (No 3) le défie en demi-finales.
Dur pour Stan
Deuxième Helvète admis directement dans le tableau principal du simple messieurs, Stanislas Wawrinka n'a pas été gâté par le tirage au sort: propulsé tête de série No 26 en raison des forfaits de dernière minute de Haas (ATP 12) et de Cañas (ATP 17), le Vaudois affrontera au 1er tour Benneteau (ATP 74), qui a écrasé le No 5 mondial Ferrer 6-4 6-0 cette semaine à Auckland. Finaliste à Doha samedi dernier, Wawrinka devra se montrer solide face à un joueur qui fut 16e de finaliste à Melbourne et quart de finaliste à Roland-Garros en 2006. En cas de succès, Stan se mesurerait au 2e tour à un autre Français, Gicquel (ATP 71), ou au représentant de Taïwan Lu (ATP 111). Son début de parcours s'annonce certes difficile, mais le champion junior de Roland-Garros 2003 a les moyens de s'offrir un défi alléchant face à Davydenko au 3e tour.
Un coup à jouer pour Schnyder
Patty Schnyder (No 15) a une nouvelle fois un beau coup à jouer au Melbourne Park. Demi-finaliste en 2004 et quart de finaliste en 2005 et en 2006, la Bâloise devrait passer sans encombre le 1er tour face à Osterloh (WTA 90). Elle pourrait retrouver au 3e tour Mauresmo (No 18), qu'elle a dominée à Gold Coast. La gauchère pourrait ensuite se mesurer en 8es de finale à Jankovic, gênée par une blessure à une cuisse, avant de défier éventuellement Serena Williams. A condition que ses nerfs ne la trahissent pas...


Stéphane Bohli proche du but
Stéphane Bohli pourrait bien figurer pour la première fois dans le tableau final d'un tournoi du Grand Chelem. Vainqueur de Simone Vagnozzi (It/ATP 274) hier, le Genevois disputait la nuit passée le 3e tour des qualifications de l'Open d'Australie.
Bohli (ATP 182), qui s'est imposé 6-1 5-7 6-4 face à Vagnozzi après avoir manqué une première balle de match dans le deuxième set, avait toutes ses chances au 3e et dernier tour: le finaliste du récent Challenger de Nouméa se mesurait à la tête de série No 22, le Grec Konstantinos Economidis (ATP 142).
Le Zurichois Michael Lammer a en revanche échoué au 2e tour, nettement battu (6-2 6-1) par la tête de série No 13 du tableau des qualifications, le Serbe Viktor Troicki (ATP 126).
Timea Bacsinszky (WTA 120), elle, peut également rêver du grand tableau. La Vaudoise, qui s'est imposée 6-1 4-6 6-4 face à la tenante du titre junior Anastasia Pavlyuchenkova (WTA 286), partira largement favorite au 3e tour face à la modeste Estonienne Margit Ruutel (WTA 196). Emmanuelle Gagliardi (WTA 131) a en revanche été sortie au 2e tour, battue 3-6 6-3 6-3 par Nuria Llagostera Vives (WTA 146).
EN SETS
Melbourne. Open d'Australie. Première épreuve du Grand Chelem (20,3 millions de francs/dur).
Qualifications, 2e tour.
Simple messieurs: Troicki (Ser/13) bat Lammer (S) 6-2 6-1. Bohli (S) bat Vagnozzi (It) 6-1 5-7 6-4. 3e tour: Bohli face à Economidis (Grè/22).
Simple dames: Bacsinszky (S/9) bat Pavlyuchenkova (Rus) 6-1 4-6 6-4. Llagostera Vives (Esp) bat Gagliardi (S/19) 3-6 6-3 6-3.
3e tour: Bacsinszky face à Ruutel (Est).

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Marion Jones condamnée à 6 mois de prison


7S7 mise à jour L'ex-sprinteuse américaine Marion Jones, déchue pour s'être dopée notamment lors des JO-2000 de Sydney, a été condamnée vendredi par la justice américaine à six mois de prison pour avoir menti sur l'usage de produits dopants.

Jones était sous la menace d'une peine de 10 ans de prison pour parjure. Il y a trois mois, l'ex-championne avait reconnu s'être dopée. Ces aveux lui avaient valu de perdre ses cinq médailles et d'être rayée des annales olympiques. Le ministère public avait indiqué jeudi qu'il se satisferait d'une peine de six mois de prison.

Le juge de l'affaire, non lié par ce réquisitoire, avait pour sa part fait savoir qu'il pourrait condamner l'athlète à une double peine. Le 5 octobre, la sprinteuse de 31 ans, déférée devant un tribunal de New York, avait reconnu s'être dopée à la THG (stéroïde de synthèse fabriqué par le laboratoire Balco) entre septembre 2000, date des Jeux de Sydney, et juillet 2001. "C'est avec une grande honte que (...) je vous dis que j'ai trahi votre confiance. Je quitte l'athlétisme que j'ai adoré profondément", avait-elle alors affirmé, en pleurs.

Dans la foulée, elle avait annoncé sa retraite et remis les cinq médailles de Sydney au Comité olympique américain, avant que la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) annule tous ses résultats postérieurs à septembre 2000 et que le Comité international olympique (CIO) la destitue officiellement des titres remportés à Sydney sans pour autant redistribuer ses médailles. (afp)

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Premier sacre en 2008 pour Justine Henin

Justine peut lever les bras au ciel et savourer sa victoire. Elle s'est encore une fois extirpée d'une situation compromise pour remporter ce 40e sacre.
Svetlana Kuznetsova a raté le coche, encore une fois. A 3-0 en sa faveur dans la 3e manche, la Russe avait le match en mains.
La Rochefortoise inscrit le tournoi de Sydney pour la 3e fois à son palmarès. Cap sur l'Open d'Australie à présent.

Justine Henin a remporté le tournoi de Sydney (WTA - 600.000 dollars) en venant à bout en finale de la Russe Svetlana Kuznetsova sur le score de 4-6 6-2 6-4. Invaincue depuis sa demi-finale à Wimbledon contre Bartoli, la numéro 1 mondiale a enlevé le 40e sacre de sa carrière après 2 heures et 18 minutes de jeu.

Henin fut menée 3-0 et balle de 4-0 dans la manche décisive, mais trouva les ressources pour renverser la vapeur. A 4-3 pour la Russe dans le dernier set, Henin dut également écarter deux balles de 5-3. La Belge serra le jeu en fin de partie pour s'adjuger son premier sacre de l'année 2008. La Rochfortoise n'a plus connu la défaite en tournoi depuis 28 rencontres et reste plus que jamais la bête noire de Kuznetsova. En 18 confrontations, la Russe ne s'est imposée qu'à deux reprises.

3e sacre à Sydney
C'est la troisième fois que la numéro un mondiale s'impose à Sydney. En 2004, elle avait battu la Française Amélie Mauresmo en finale, et 2006 l'Italienne Francesca Schiavone. Henin, impressionnante depuis plusieurs mois, n'a pourtant pas bien servi dans cette finale et a commis neuf doubles fautes. Elle a perdu son engagement à deux reprises dans le premier set, remporté par Kuznetsova en 42 minutes (6-4).

3e manche à l'arraché
La Belge se reprenait aussitôt et prenait le service de la Russe dès le début de la deuxième manche, qu'elle gagnait aisément 6-2. Mais Kuznetsova remettait la pression sur Henin dans le dernier set en lui prenant de nouveau son service. Henin devait lutter pour conserver son engagement suivant, mais elle élevait son niveau de jeu pour égaliser à 3-3. Elle devait encore sauver deux balles de break avant de finalement gagner la troisième manche 6-4.

Nakamura à Melbourne
La numéro un mondiale avait déjà connu des soucis au service en demi-finale pour battre la jeune Serbe Ana Ivanovic 6-2, 2-6, 6-4. Tête de série N.1 à l'Open d'Australie qui débute lundi, elle affrontera la Japonaise Aiko Nakamura au premier tour.

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Nicolas Anelka à Chelsea

L'attaquant français de Bolton Nicolas Anelka s'est engagé jusqu'en juin 2012 avec Chelsea, a annoncé vendredi la chaîne britannique Sky Sports. Bolton avait refusé une première offre de Chelsea, d'un montant de onze millions de livres (14,5 millions d'euros). L'accord se serait fait à 14 millions de livres, selon Sky Sports.

Cette signature intervient au moment où l'attaquant vedette de Chelsea, Didier Drogba, est parti à la Coupe d'Afrique des Nations avec la Côte d'Ivoire. Arrivé à la surprise générale à Bolton durant l'été 2006, Anelka avait prolongé de quatre ans son contrat en début de saison. Il a inscrit onze buts dans des conditions difficiles - il est souvent titularisé seul en pointe dans une équipe qui ne brille pas par sa distribution du jeu.

Anelka, qui est l'un des attaquants les plus talentueux de sa génération, voulait retrouver un grand club et jouer la Ligue des champions après des expériences ratées au Real Madrid et à Liverpool. Formé au Paris SG, le joueur est entré en conflit avec l'entraîneur de l'époque, Ricardo, et avait signé en 1997 à Arsenal où il était apparu au grand jour. Mais ne supportant pas l'intrusion des tabloïds dans sa vie privée, il avait quitté avec fracas le club londonien, rejoignant le Real Madrid en 1999.

Anelka n'avait passé qu'une saison en Espagne, ne jouant quasiment pas. Il entretenait des relations difficiles avec des cadres du groupe madrilène, comme Raul ou Fernando Morientes. Il y a néanmoins remporté la Ligue des champions 2000. La même année il était sacré champion d'Europe avec l'équipe de France. Il était ensuite retourné pour deux saisons mitigées au Paris SG, conclues sur un conflit ouvert avec l'entraîneur Luis Fernandez, avant d'être prêté six mois à Liverpool, dont l'entraîneur Gérard Houllier avait décidé de ne pas le conserver.

Son passage à Manchester City (juin 2002-janvier 2005) avait laissé de meilleurs souvenirs aux supporters. Il avait ensuite porté une saison et demie le maillot du club turc de Fenerbahçe.