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SKI ALPIN - COUPE DU MONDE
Didier Cuche: « Merci, Marco»

Keystone/Eddy Risch
Marco Büchel (à g.) et Didier Cuche, les deux amis, étaient tout heureux de se retrouver ensemble sur le podium.

Privé de succès par sa propre faute, le skieur des Bugnenets a rendu un hommage appuyé à un camarade d'équipe ému aux larmes

Laurent Guyot
Le Matin

«D'abord, j'aimerais dire merci Marco!» Dans l'aire d'arrivée, de nouveau baignée de soleil, Didier Cuche (34 ans) tape dans le dos de Marco Büchel. «Après ma blessure en 2005, c'est lui qui m'a encouragé. Qui s'est occupé de me remonter le moral. De me convaincre que je reviendrais plus fort qu'avant. Alors sa victoire, ici sur cette Streif, il l'a bien méritée.»


A 36 ans, le skieur du Liechtenstein repousse encore un peu plus son record de vainqueur le plus âgé du cirque blanc. Les séquences émotion se multiplient. Doris, l'épouse du héros du jour, essuie quelques larmes avant de se jeter dans les bras de son champion de mari. Hermann Maier, ressuscité à 35 ans grâce à sa 2e place, cache ses yeux brillants derrière des lunettes de soleil. Au même titre que Patrice Morisod, «le meilleur entraîneur du monde» selon ses pilotes Marco Büchel et Didier Cuche, qui peine à trouver ses mots. «Je réalise juste ce qu'ils viennent de faire. Et pour Marco, privé d'un succès dans la descente de Kitzbühel pour 5 centièmes en 2006, c'est une récompense fantastique.» De la joie à l'état pur que le vainqueur du jour a savouré sans limites. «Partager un autre podium avec Didier (n.d.l.r.: après celui de Val Gardena en décembre), c'est un vrai bonheur. Mais je dois dire encore mille mercis à Patrice Morisod sans qui je ne serais pas à ce niveau.»

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«Sa victoire, ici sur cette Streif, il (Marco Büchel) l'a bien méritée»
Didier Cuche
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Une erreur
Quelques minutes plus tard, Didier Cuche tenait le même discours à l'égard de l'entraîneur de Zinal avant de battre sa coulpe. «J'ai bien skié sur les parties supérieures et inférieures. Malheureusement, je me suis raté dans une porte située avant la partie plate du Lärchenschuss. A ce niveau, cela ne pardonne pas. La facture se paie cash. Mais je ne vais pas faire la fine bouche. Je monte tout de même sur le podium (7e de la saison pour un total de 30). Et à Kitzbühel, c'est toujours magique.»
MARCO BÜCHEL
Né le 4 novembre 1971, à Balzers (Liechtenstein), ce passionné de sports extrêmes mesure 186 cm pour 93 kilos. Marié à Doris, le médaillé d'argent du géant des Mondiaux 1999 de Vail vit à Triesenberg. Outre ses deux victoires en super-G (Kitzbühel 2008 et Garmisch 2003), le Liechtensteinois, également au bénéfice d'un passeport suisse, a gagné deux descentes (Val Gardena 2005 et Lake Louise 2006) et signé 12 autres podiums.
DIDIER CUCHE
Didier Cuche est né le 16 août 1974, à Saint-Imier. Il habite Les Bugnenets, sur la commune du Pâquier (NE). Boucher de formation, il mesure 176 cm pour 89 kg et adore l'Ovomaltine. Cadre de Swiss-Ski depuis 1993, il a effectué ses débuts en Coupe du monde lors de la descente de Bormio en décembre 1993. Vice-champion olympique de super-G en 1998 à Nagano, médaillé de bronze dans le géant des championnats du monde 2007 d'Åre et vainqueur de la Coupe du monde de descente 2006-2007, le Neuchâtelois comptabilise 7 victoires (3 descentes, 3 super-G, 1 géant) en Coupe du monde pour un total de 37 podiums.

Luc Alphand: «Cuche peut le faire»
Luc Alphand (n.d.l.r.: triple vainqueur de la descente), la Streif vous impressionne-t-elle toujours?
Et comment! Ce n'est pas un hasard si dans ce super-G disputé sur une piste difficile et dans des conditions délicates, trois anciens adversaires et amis se trouvent devant. Je suis très content pour eux.
Que pensez-vous de la course de Didier Cuche?
Il doit se sentir frustré. Il n'en finit pas de tourner autour de la victoire. Et, aujourd'hui, la chance ne s'est pas mise de son côté avec le brouillard dans le passage de la traverse. Mais il conforte sa première place en tête de la Coupe du monde de super-G et marque des points précieux pour le général.
Justement, le pensez-vous capable de gagner le grand globe de cristal?
Bien sûr! Personnellement, je l'ai gagné avec deux disciplines en 1997. Kjus n'était pas au mieux. Aamodt a fini en trombe. Alors Didier Cuche peut le faire. Raich n'est pas à l'abri d'un couac. Miller manque de constance. Chose certaine, le suspense risque bien de durer jusqu'aux finales. Mais j'aimerais tant qu'il gagne déjà la descente ici. Je lui souhaite du fond du coeur. Il la mérite, sa cabine!
CLASSEMENTS
Kitzbühel. Coupe du monde. Super-G messieurs
1. Büchel (Lie) 1'15''44. 2. Maier (Aut) à 0''16. 3. Scheiber (Aut) et Cuche (S) à 0''33. 5. Kucera (Can) à 0''43. 6. Dixon (Can) à 0''49. 7. Raich (Aut) à 0''59. 8. Innerhofer (It) à 0''65. 9. Fill (It) à 0''72. 10. Sullivan (EU) à 0''73. 11. Guay (Can) à 0''75. 12. Miller (EU) à 0''79. 13. Heel (It) à 0''96. 14. Staudacher (It) et Défago (S) à 1''06. 16. Gruber (Aut) à 1''10. 17. Lanzinger (Aut) et Girardi (It) à 1''11. 19. Bourque (Can) à 1''15. 20. Hoffmann (S) à 1''18. 21. Reichelt (Aut) à 1''26. 22. Kostelic (Cro) à 1''32. 23. Varettoni (It) à 1''39. 24. Berthod (S) à 1''46. 25. Albrecht (S) à 1''49. Puis: 33. Görgl (Aut) à 1''75. 34. Ligety (EU) à 1''78. 38. Hofer (S) à 1''91. 40. Brand (S) à 1''97. 47. Züger (S) à 2''45. 59 concurrents au départ, 51 classés.
Pas au départ: Grünenfelder (S). Eliminés: Hari (S), Jerman (Sln), Nyman (EU), Macartney (EU).
Données techniques: piste Streifalm, 2260 m, 526 m de dénivelé, 41 portes; traceur: Hans Flatscher (S).
Coupe du monde
Général (après 21 courses sur 41): 1. Raich (Aut) 726. 2. Cuche (S) 665. 3. Miller (EU) 633. 4. Albrecht (S) 572. 5. Grange (Fr) 456. 6. Ligety (EU) 440. 7. Mölgg (It) 432. 8. Palander (Fin) 360. 9. Walchhofer (Aut) 352. 10. Défago (S) 329. 11. Kucera (Can) 313. 12. Gruber (Aut) 305. 13. Matt (Aut) 280. 14. Büchel (Lie) 278. 15. Maier (Aut) 274. 16. Scheiber (Aut) 269. 17. Hudec (Can) 264. 18. Jerman (Sln) 263. 19. Reichelt (Aut) 262. 20. Svindal (Nor) 234. 21. Byggmark (Su) 230. 22. Guay (Can) 226. 23. Buder (Aut) 211. 24. Berthod (S) 208. 25. Neureuther (All) 199. Puis les autres Suisses: 31. Hoffmann (S) 171. 34. Gini 165. 47. Zurbriggen 107. 55. Grünenfelder 84. 84. Viletta 28. 99. Hari 17. 107. Janka 13. 111. Hofer 12. 120. Züger 8. 134. Brand 2.
Super-G (4/7): 1. Cuche (S) 244. 2. Raich (Aut) 197. 3. Scheiber (Aut) 176. 4. Büchel (Lie) 174. 5. Reichelt (Aut) 145. 6. Maier (Aut) 139. 7. Gruber (Aut) 125. 8. Guay (Can) 114. 9. Kucera (Can) 111. 10. Miller (EU) 109. Puis les autres Suisses: 12. Défago 106. 16. Hoffmann 77. 20. Albrecht 56. 27. Grünenfelder 36. 34. Zurbriggen 13. 40. Berthod 7. 47. Brand 2.
Nations (39/80): 1. Autriche 6902 (messieurs 3700 + dames 3202). 2. Italie 3529 (1892+1637). 3. Suisse 3441 (2381+1060). 4. Etats-Unis 3041 (1704+1337). 5. France 1939 (1189+750). 6. Suède 1831 (714+1117). 7. Canada 1764 (1159+605). 8. Allemagne 1377 (246+1131). 9. Finlande 959 (421+538). 10. Slovénie 718 (510+208).
Aujourd'hui
Coupe du monde messieurs. Descente. Ordre des départs (11 h 30): 1 Kucera (Can). 2 McCartney (EU). 3 Raich (Aut). 4 Scheiber (Aut). 5 Bottolier-Lasquin (Fr). 6 Staudacher (It). 7 Heel (It). 8 Sulzenbacher (It). 9 Gruber (Aut). 10 Osborne-Paradis (Can). 11 Maier (Aut). 12 Nyman (EU). 13 Hoffmann (S). 14 Défago (S). 15 Sullivan (EU). 16 Miller (EU). 17 Büchel (Lie). 18 Fill (It). 19 Cuche (S). 20 Walchhofer (Aut). 21 Guay (Can). 22 Jerman (Sln). 23 Théaux (Fr). 24 Grünenfelder (S). 25 Kröll (Aut). 26 Dalcin (Fr). 27 Streitberger (Aut). 28 Bertrand (Fr). 29 Clarey (Fr). 30 Albrecht (S). Puis les autres Suisses: 39 Züger. 40 Hofer. 46 Hari. 61 coureurs au départ.
Données techniques: Piste de la «Streif», 3312 m de long, 860 m dénivelé, 32 portes, traceur Helmut Schmalzl (It/FIS).

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TENNIS - OPEN D'AUSTRALIE
Nadal, si près, si... loin!

Keystone
Rafael Nadal, sorti vainqueur en trois sets face au Français Gilles Simon, en découdra avec un autre Français, Paul-Henri Mathieu, en huitièmes de finale.

Rafa se dit très satisfait, et pour longtemps, de son rôle de dauphin. Mais son entourage le dit inhabituellement nerveux...

Roger Jaunin - 19/01/2008
Le Matin

Un brin cachottier, Rafael Nadal? Sûrement... Le jeune homme, à coup sûr, n'est pas sot. Pas cancre non plus en mathématiques. Alors quoi? De l'intox? Une manière d'avancer caché... derrière son impressionnante musculature? Il y a quinze jours à peine, Musclor déclarait sans rire: «Non, je ne suis pas frustré d'être depuis plus de deux ans numéro deux mondial. Et je serai bien satisfait de le rester dix ans encore...». Lundi dernier, au sortir d'une rencontre pas franchement convaincante face à Victor Troicki, un qualifié qui lui avait posé moult problèmes, le jeune joueur de Majorque avait rallongé le délai. Repoussant jusqu'au... siècle prochain la date à laquelle il se proposait de libérer le matricule.
A cran, Rafael Nadal?
Interrogé sur de telles déclarations Roger Federer avait souri: «Ah bon, il a dit cela? Vous me l'apprenez, et je veux bien vous croire... Moi, bien sûr, cela m'arrange. Mais je doute qu'il le pense vraiment. Il sait très bien qu'après moi, ce sera lui le numéro un! Maintenant, s'il est d'accord d'attendre, cela ne me pose aucun problème!»
De nouveau questionné sur le même thème hier, Rafael Nadal s'est encore esquivé. «J'aimerais, disait-il, que l'on parle d'autre chose que de ce numéro un mondial qui paraît tant vous préoccuper. J'ai dit, redit, que ce n'était pas ma priorité, c'est vous qui en faites toute une histoire. Moi, ce qui m'importe, c'est de gagner des matches. C'est ce que je viens de faire (n.d.l.r.: face au Français Gilles Simon, en trois sets) et, pour l'heure, cela suffit largement à mon bonheur. Alors, si vous le voulez bien, parlons de ce match. D'habitude, je commence très fort les rencontres. Là, cela n'allait pas du tout, j'étais lourd, emprunté, et il m'a fallu du temps, beaucoup de temps avant de trouver mon rythme, mes coups... (Plus détendu.) Une fois le premier set en poche, c'est devenu plus facile.»


Dans l'entourage proche de Rafael Nadal, et derrière les déclarations toutes faites, l'inquiétude pointe. Toni, son oncle, son coach, aurait laissé entendre que son neveu était à cran. A un confrère espagnol, il a confié: Rafa n'est pas très bien dans son jeu, d'ailleurs il commet un nombre inhabituel de fautes. C'est un peu comme s'il avait la tête ailleurs, comme s'il regardait... trop loin.»

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«Moi, ce qui m'importe, c'est de gagner des matches»
Rafael Nadal
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A ce jour, la marge qui sépare Roger Federer de Rafael Nadal au classement est de 1400 points. Victorieux l'an dernier Federer doit en effacer 1000, et Nadal, quart de finaliste, 250. L'opération faite, le Bâlois ne disposera plus que de 650 points d'avance, le plus faible écart jamais enregistré entre les deux joueurs depuis trois ans. En clair, cela signifie que si Roger Federer «tombe» avant les quarts de finale et que Rafael Nadal remporte le tournoi, celui-ci deviendra le 24e numéro un mondial de l'histoire du tennis moderne.
Et c'est peut-être bien cette perspective qui le rend si... prudent.
EN SETS
Melbourne. Open d'Australie. Première épreuve du Grand Chelem (20,3 millions de francs/dur)
Simple messieurs, 3e tour: Nadal (Esp/2) bat Simon (Fr/28) 7-5 6-2 6-3. Davydenko (Rus/4) bat Gicquel (Fr) 6-3 6-2 6-3. Kohlschreiber (All/29) bat Roddick (EU/6) 6-4 3-6 7-6 (11/9) 6-7 (3/7) 8-6. Gasquet (Fr/8) bat Andreev (Rus/31) 6-3 6-2 4-6 6-4. Youzhny (Rus/14) bat Karlovic (Cro/20) 6-2 6-4 6-2. Mathieu (Fr/23) bat Koubek (Aut) 4-6 7-6 (7/4) 2-6 7-5 8-6. Nieminen (Fin/24) bat Fish (EU) 3-6 7-6 (7/4) 6-3 6-1. Tsonga (Fr) bat Garcia-Lopez (Esp) 6-3 6-4 6-2.
Ordre des 8es de finale du bas du tableau (demain): Gasquet - Tsonga, Youzhny - Davydenko, Kohlschreiber - Nieminen, Mathieu - Nadal.
Simple dames, 3e tour: Henin (photo) (Be/1) bat Schiavone (It/25) 7-5 6-4. Jankovic (Ser/3) bat Razzano (Fr/30) 6-2 4-6 6-1. Sharapova (Rus/5) bat Vesnina (Rus) 6-3 6-0. Williams (EU/7) bat Azarenka (Bié/26) 6-3 6-4. Dementieva (Rus/11) bat Peer (Isr/17) 6-2 6-0. Vaidisova (Tch/12) bat Sugiyama (Jap) 6- 3 6-4. Dellacqua (Aus) bat Mauresmo (Fr/18) 3-6 6-4 6- 4. Hsieh (Taï) bat Rezaï (Fr) 6-2 6-7 (3/7) 6-4.
Ordre des 8es de finale du haut du tableau (demain): Henin - Hsieh, Dementieva - Sharapova, Jankovic - Dellacqua, Vaidisova - Serena Williams.
Double dames, 2e tour: Williams/Williams (EU) battent Srebotnik/Sugiyama (Sln/Jap/2) 6-2 7-6 (7/2).

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Hamilton prolonge son contrat avec McLaren jusqu'en 2012

Le pilote britannique de Formule 1 Lewis Hamilton a prolongé le contrat que le lie à McLaren-Mercedes jusqu'en 2012, a annoncé vendredi l'écurie britannique.

Hamilton, qui a récemment dit son souhait de rester toute sa carrière avec McLaren-Mercedes, a terminé deuxième du championnat du monde des pilotes lors de la saison 2007, sa première en Formule 1.
Il a longtemps semblé en mesure d'être sacré mais des erreurs lui ont coûté le titre lors du dernier Grand Prix de la saison à Sao Paulo.
"Je suis dans la bonne équipe pour gagner des courses et concourir pour des titres aussi bien pour les championnats des pilotes que des constructeurs", s'est félicité Hamilton, 23 ans.

"Ce contrat va amener la durée de notre relation avec Lewis à un total de quinze années, ce qui, je le crois, est une des plus longues associations entre un sportif et une équipe dans l'histoire du sport, particulièrement du sport automobile", a de son côté commenté le patron de l'écurie Ron Dennis. Hamilton avait été repéré très jeune par Dennis et a vécu tout son apprentissage avec McLaren. "Il est clair que des conditions financières améliorées étaient entièrement méritées, et cela a fait partie des négociations amicales que nous avons eues avec Lewis", a ajouté Dennis.

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Hewitt à bout de souffle

Novak Djokovic a été sans pitié pour l'Australien.

7S7 mise à jour Le Serbe Novak Djokovic, tête de série N.3, s'est qualifié pour les quarts de finale de l'Open d'Australie en battant l'Australien Lleyton Hewitt (N.19) en trois sets 7-5, 6-3, 6-3, lundi à Melbourne.

Il rencontrera l'Espagnol David Ferrer (N.5), qui s'est imposé en trois sets 7-5, 3-6, 6-4, 6-1 face à son compatriote Juan Carlos Ferrero (N.22). Depuis l'élimination de l'Argentin David Nalbandian, c'est une
demi-finale entre Federer et Novak Djokovic qui est programmée dans le haut du tableau.

Hewitt fatigué
Le Serbe, soutenu par une grosse poignée de supporters vêtus du maillot de l'Etoile rouge de Belgrade presque aussi bruyants que la masse des 14.000 Australiens, a écarté Lleyton Hewitt 7-5 6-3 6-3 grâce à sa capacité à faire avancer la balle plus vite que son adversaire (20 coups gagnants du fond du court contre 10). "Il a fait quelques erreurs qui m'ont facilité la tâche, mais ce n'est pas étonnant car il avait fini son match précédent à 04h33" du matin et il était fatigué", a dit Djokovic, parlant de la rencontre entre Hewitt et Bagdhatis, terminée au milieu de la nuit de samedi à dimanche.

Le tableau féminin à l'affiche
Le N.3 mondial "ne veut pas parler d'une demi-finale contre Federer".
"J'ai d'abord à affronter David Ferrer qui m'a battu au Masters, qui est cinquième mondial et qui joue un tennis incroyable en ce moment", a coupé le Serbe. Les deux autres quarts de finale mettront aux prises mardi Rafael Nadal au Finlandais Jarkko Nieminen et le Russe Mikhaïl Youzhny au Français Jo-Wilfried Tsonga, le seul des huit derniers prétendants à n'être pas tête de série. Dans le tableau féminin, toutes les vedettes sont au rendez-vous, sauf Sveltana Kuznetsova.

Trois affiches s'annoncent somptueuses, Justine Henin contre Maria
Sharapova et Serena Williams contre Jelena Jankovic dans le haut du
tableau et Venus Williams contre Ana Ivanovic dans le bas. Le dernier match opposera une novice à ce niveau, la jeune Polonaise de 18 ans Agnieszka Radwanska, et une revenante, la Slovaque Daniela Hantuchova, qui n'était pas allée aussi loin en Grand Chelem depuis
2003. (7sur7)

Résultats de la 8e journée de l'Open d'Australie lundi:

. Simple messieurs (8e de finale):
James Blake (USA/N.12) bat Marin Cilic (Cro) 6-3, 6-4, 6-4
Roger Federer (Sui/N.1) bat Tomas Berdych (Tch/N.13) 6-4, 7-6 (9/7), 6-3
David Ferrer (Esp/N.5) bat Juan Carlos Ferrero (Esp/N.22) 7-5, 3-6, 6-4, 6-1
Novak Djokovic (Ser/N.3) bat Lleyton Hewitt (Aus/N.19) 7-5, 6-3, 6-3


Programme des quarts de finale:
Roger Federer (Sui/N.1) - James Blake (USA/N.12)(Esp/N.5)
Jo-Wilfried Tsonga (Fra) - Mikhail Youznhy (Rus/N.14)
Jarkko Nieminen (Fin/N.24) - Rafael Nadal (Esp/N.2)

Novak Djokovic (Ser/N.3)- David Ferrer (Esp/N.5)

. Simple dames (8e de finale):
Ana Ivanovic (Ser/N.4) bat Caroline Wozniacki (Dan) 6-1, 7-6 (7/2)
Agnieszka Radwanska (Pol/N.29) bat Nadia Petrova (Rus/N.14) 1-6, 7-5, 6-0
Venus Williams (USA/N.8) bat Marta Domachowska (Pol) 6-4, 6-4
Daniela Hantuchova (Svq/N.9) bat Maria Kirilenko (Rus/N.27) 1-6, 6-4, 6-4

Programme des quarts de finale:
Justine Henin (BEL/N.1) - Maria Sharapova (Rus/N.5)
Jelena Jankovic (Ser/N.3) - Serena Williams (USA/N.7)
Venus Williams (USA/N.8) - Ana Ivanovic (Ser/N.4)
Agnieszka Radwanska (Pol/N.29) - Daniela Hantuchova (Svq/N.9).

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VOILE - FRANCIS JOYON
Francis Joyon a «explosé» le record

Keystone
Avec brio, simplicité et discrétion, il trouve «le compromis entre la performance et la prudence». Pour un exploit hors normes

• Si vous avez manqué le début

Le Normand boucle le tour du monde en solitaire en 57 jours, 13 h 34' 6''. Soit 14 jours, 44' 27'' de moins qu'Ellen MacArthur!

Sur son multicoque «IDEC», Francis Joyon, 51 ans, a battu le record du tour du monde en solitaire à la voile en 57 jours, 13h34' 6'', soit 14 jours, 44' 27'' de mieux que le précédent record détenu par Ellen MacArthur.
Le Normand a franchi la ligne hier à minuit 39' 58'' (samedi 23 h 39' 58'' GMT). Malgré un gros problème au sommet de son mât faisant craindre un démâtage à n'importe quel instant depuis dix jours et l'ayant obligé à ralentir, le skipper atomise le précédent record détenu depuis février 2005 par l'Anglaise en 71 jours, 14 h 18' 33''.
Pluie de records
A l'époque, Ellen MacArthur avait dépossédé Francis Joyon du sien. En 57 jours routés, cet humble gaillard est venu à bout de trois océans étalés sur 26 000 milles grâce à un bateau de 30 mètres et 11 tonnes lancé sans énergie fossile, donc sans chauffage à bord
Depuis son départ de Brest, le 23 novembre, Joyon s'est mué en véritable «globe-sprinter», pied au plancher. Son premier temps de passage record tombait à l'équateur, première ligne droite avalée en 6jours, 16h58' contre 8 jours 18h20' pour Ellen Mac-Arthur.
Il ne cessa de battre les records, notamment celui de la traversée de l'océan Indien en 9jours, 12h3', puis celle du Pacifique en 10 jours, 14h30'.
Lancé à 500 milles de basse moyenne quotidienne, il passa le mythique Horn après seulement 35 jours de mer.
Deux moments de crainte
Le skipper relève seulement de sa voix douce deux moments d'inquiétude: «Une fois dans le Grand-Sud, je suis entré dans une nuit de tempête au milieu des glaces. Une autre, dans le pot au noir, j'ai découvert que je risquais un démâtage à tout instant.»
Alors, au 49e jour de course, «à l'heure où le bateau commence à fatiguer», le solitaire grimpe au sommet de son mât de 32 mètres en s'imaginant mal tomber à l'eau «parce qu'elle avait l'air un peu froide».
En cinq jours, il y monte quatre fois, réussit à «blinder le dévissage en cours», se blesse à la cheville, met le mal de côté. Puis l'infatigable remet les gaz en ménageant son trimaran «à 85% de ses possiblités à 48 heures de l'atterrissage en Bretagne».

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Sharapova extermine Henin

Henin a reconnu la supériorité de son adversaire en conférence de presse.
Justine Henin peut désormais se concentrer sur le tournoi d'Anvers, auquel elle participera en février.
Très démonstratif comme à son habitude, Youri Sharapov, le père de Maria, a fait éclater toute sa joie à l'issue de la rencontre.
Justine n'a rien pu faire face à la Russe. Henin ne remportera pas sa 33e victoire d'affilée.

L'ouragan Sharapova a dévasté Justine Henin en quart de finale de l'Open d'Australie. La Russe s'est imposée 6-4, 6-0 en agressant systématiquement la Belge. Henin, qui restait sur une série de 32 matchs sans défaite, n'est jamais parvenue à contrer la fougue de son adversaire, 5e mondiale. Maria Sharapova, finaliste l'an dernier, rencontrera Jelena Jankovic, victorieuse de Serena Williams, en demi-finale.

Revanche du Masters
La championne olympique n'avait en effet plus été battue depuis son élimination en demi-finales de Wimbledon face à la Française Marion Bartoli le 6 juillet dernier. Alors que le dernier affrontement entre Henin et Sharapova avait donné lieu à un palpitant thriller de 3h24 qui s'était conclu par la victoire de la Belge en finale des Masters en novembre à Madrid, le public de la Rod Laver Arena a eu droit à un match à sens unique.

Sharapova domine
Sharapova s'isolait en effet rapidement à 3-0 en début de match. Henin parvenait à recoller à 5-4 et écartait deux balles de set. Mais la Russe empochait la 1ère manche 6-4 en 1 heure et 1 minute. La domination de Sharapova se poursuivait, de manière encore plus nette, dans le second set, bouclé en 35 minutes par la Russe, qui n'eut besoin que d'une balle de match pour éliminer la numéro un mondiale. La poupée russe n'avait plus battu la Belge depuis la finale de l'US Open 2006. Henin mène désormais 6-3 dans ses confrontations directes face à Sharapova.

Jankovic en demi-finale
C'est la première fois depuis l'US Open 2005, et une défaite face à la Française Mary Pierce en 8e de finale, que Justine Henin n'atteint pas les demi-finales d'un tournoi du Grand Chelem. Maria Sharapova, finaliste l'année dernière à Melborne, affrontera en demi-finales la Serbe Jelena Jankovic (WTA 4/N.3), qui a éliminé plus tôt dans la journée la tenante du titre, l'Américaine Serena Williams (WTA 7/N.7) en deux sets 6-3, 6-4.

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TENNIS - OPEN D'AUSTRALIE
Federer aux abonnés absents

Keystone
Roger Federer n'a pas joué à sa vraie valeur, mais il s'est bien gardé de se chercher des excuses

Le numéro un mondial est tombé face à Novak Djokovic. Il ne disputera pas sa... onzième finale Grand Chelem de suite. Battu en trois sets, le Bâlois n'était visiblement pas lui-même hier. Conséquence sans doute de l'intoxication alimentaire contractée peu avant le début du tournoi. Et, de son propre aveu, son adversaire «a mérité» sa victoire

Roger Jaunin - 25/01/2008
Le Matin

Il fallait rayer le un et le deux! Miser sur le deux, presque à coup sûr, et abattre le joker: matricule trente-huit, à vous l'honneur! Vingt-quatre heures après Rafael Nadal, c'était hier au tour de Roger Federer de quitter, battu et abattu, le central de Melbourne Park. Même destin, même chagrin... à cette différence près que, si le premier avait été emporté par un véritable tsunami, le second, lui, conservera longtemps le goût amer d'une défaite... programmée (presque) par avance.
A Rafael Nadal l'implacable logique - celle qui veut que, sur une telle surface, il se retrouve impuissant face à un «terrifiant» Jo-Wilfried Tsonga -, à Roger Federer des tonnes de questions. La première qui vient à l'esprit est bien évidemment de savoir «qui» Novak Djokovic a-t-il battu pour se frayer un chemin vers ce qui sera dimanche sa deuxième finale de tournoi Grand Chelem?
Nerfs solides
Le jeune joueur serbe s'est bien gardé de répondre: «Je ne sais pas s'il (Federer) a mieux ou moins bien joué qu'à l'US Open, disait-il. Ce que je sais, c'est que moi j'ai fait un match solide et que, depuis, j'ai progressé.» Personne ne dira le contraire, beaucoup auront remarqué que ses nerfs qui l'avaient parfois trahi dans les moments importants, et notamment au cours de cette finale américaine où il aurait fort bien pu mener deux manches à zéro face à Federer, que ses nerfs, cette fois-ci, avaient parfaitement tenu le choc.
Roger Federer lui non plus ne dira rien, ou si peu, des dégâts qu'aurait pu provoquer dans son organisme l'intoxication alimentaire contractée dix jours avant le début du tournoi. Pas le genre de la maison... Tout juste reconnaîtra-t-il «avoir souffert de ne pas pouvoir jouer certains coups comme d'habitude». Peu en jambes, peu réactif, donc peu précis dans ses frappes, le numéro un mondial a fait, parfois, peine à voir. Restait l'orgueil, la bravoure, Roger Federer n'en manqua pas, c'est sûr!
Problème au service
Il n'est pas sûr, en revanche, que la rencontre n'aurait pas pu prendre une autre tournure si d'aventure le champion sortant était parvenu à conclure à cinq-trois, service à suivre, dans la première manche. «Avec des si...» disait-il, reconnaissant que depuis le début du tournoi il avait, et très étonnamment, éprouvé mille difficultés à s'adjuger les points «chauds».
«C'est quelque chose que je peine à comprendre, avouait Roger Federer. Curieusement, alors que j'ai passé passablement d'aces pendant cette quinzaine - 39 contre Tipsarevic, 13 contre Blake et 10 hier -, alors que j'ai un bon pourcentage de réussite sur mon premier service - jusqu'à 89% contre le même Tipsarevic, 72% hier -, je ne «sens» pas bien ce coup...»
L'explication vaut ce qu'elle vaut, elle ne diminue en rien les mérites de Novak Djokovic, auquel Roger Federer reconnaissait d'ailleurs hier «parfaitement le droit d'aller en finale».

[Norton]

Sports
RSS Rallye de Monte-Carlo: Loeb déjà devant, Sordo juste derrière

SPORT | Le 76e Rallye Monte-Carlo, 1re manche du Championnat du monde des rallyes, a débuté jeudi soir par un mini-festival des Citroën C4 sur les 45 premiers kilomètres chronométrés, Sébastien Loeb et Dani Sordo s'étant montrés les plus rapides dans les deux spéciales du Vercors.
Le Français Sébastien Loeb au volant de la Citroën C4, lors du Rallye Monte-Carlo, le 24 janvier 2008.

VALENCE (AFP) | 25 Janvier 2008 | 08h33


En rentrant au parc d'assistance de Valence, Loeb, quadruple champion du monde en titre, devançait Sordo de 12 secondes 7/10 et il avait déjà creusé un trou de 44 secondes sur le Finlandais Mikko Hirvonen (Ford Focus).
"Dans la première spéciale (Saint-Jean en Royans), c'était piégeux parce que la nuit venait de tomber après le passage de nos ouvreurs et la route avait gelé, donc j'ai préféré assurer dans cette partie-là", a raconté Loeb, devancé par Sordo dans cette ES1.
L'Alsacien a pris sa revanche dans l'ES2 (La Cime du Mas), où Sordo, à son tour, ne se sentait pas à l'aise. "Ce sont déjà des spéciales sur lesquelles on avait fait la différence l'an dernier. On a vraiment attaqué fort dans la deuxième", a ajouté Loeb, plutôt content de ses nouveaux pneus Pirelli.
Le plus malchanceux de la soirée a été Jari-Matti Latvala, sur l'autre Focus de pointe. Il a perdu 4 minutes à la suite d'une crevaison dans l'ES1, à cause d'un pistolet pneumatique récalcitrant. Quant au Belge François Duval, sur une Ford de chez Stobart, il a été privé d'ouvreur par une panne électrique, et donc privé d'infos sur les nombreuses plaques de glace et de neige.
Six spéciales (ES3 à ES8) sont prévues vendredi en Ardèche. Après une courte nuit, les concurrents partiront à sept heures du matin, dans l'ordre du classement général. Au menu de la 2e journée, 117 km chronométrés... et une pause tarte aux pommes à Antraigues.

[Norton]

Ouverture de saison pour Sébastien Buemi

AUTOMOBILISME | 18h02 Dans l'antichambre de la Formule 1, le duel se poursuit entre le Genevois Romain Grosjean et le Vaudois Sébastien Buemi. La première manche du championnat d'Asie de GP2 s'est disputée ce vendredi 25 janvier sur l'autodrome de Dubaï. Avec des fortunes diverses. Romain Grosjean a survolé les débats, Sébastien Buemi a dû batailler pour faire entrer sa voiture dans le top ten. Mais par le jeu du règlement, il aura demain une superbe occasion de prendre sa revanche.
ARC | Sébastien Buemi



F.W. | 25 Janvier 2008 | 18h02

L'équipe ART GP, avec laquelle Sébastien Buemi a débuté en GP2 l'an dernier, mais qui a signé avec Romain Grosjean pour 2008, a manifestement plus rapidement trouvé les bons réglages que le team Arden qu'a rejoint le Vaudois: dès le début des essais sur l'autodrome de Dubaï, Grosjean s'est maintenu au sommet des tabelles, alors que Buemi devait cravacher pour entrer in extremis dans le top ten.
La course "longue" du jour (une heure, avec arrêt au stand obligatoire) a confirmé ce schéma. Romain Grosjean s'est envolé dès le départ et n'a pas été rejoint, signant en prime le meilleur temps. Derrière, la bataille a été rude. Sébastien Buemi grapille trois places et finit septième. Mais le règlement lui offre une superbe chance de prednre sa revanche dès demain: pour pimenter la seconde manche, ou course "courte" (45 minutes), les huit premiers partent dans l'ordre inverse du classement. Voici donc l'espoir vaudois en première ligne. Croisons les doigts...

[Norton]

Sharapova remporte l'Open d'Australie


La Russe Maria Sharapova a remporté pour la première fois l'Open d'Australie en battant la Serbe Ana Ivanovic en deux sets 7-5, 6-3, samedi en finale à Melbourne.

C'est le troisième titre du Grand Chelem gagné par Sharapova, 20 ans, après Wimbledon en 2004 et l'US Open en 2006. L'année dernière elle avait été battue en finale par l'Américaine Serena Williams. La Russe, tête de série N.5, s'était ouvert la voie de la victoire finale en battant la N.1 mondiale Justine Henin en quart. Elle remporte le titre sans avoir concédé un seul set.

Grosses frappes
Les deux adversaires pratiquent le même genre de tennis, fondé sur un bon service et de grosses frappes de fond de court. Sharapova n'a pas été particulièrement à l'aise au service (54% de premières balles, 1 seul ace), mais Ivanovic n'a pas su en profiter à cause de trop nombreuses fautes directes (33 à 15). Sharapova, la première Russe à remporter l'Open d'Australie, a fait la différence avec son coup droit (10 gagnants à 5).

Blessure
Gênée par une blessure à l'épaule, Sharapova avait eu des résultats en dents de scie en 2007 et était sortie du Top 5 pour la première fois depuis trois ans. Elle a entamé son retour au premier plan au Masters en novembre à Madrid, où elle a opposé une superbe résistance à Henin en finale. "Le speaker a dit que j'avais été près de la victoire l'année dernière, mais ce n'est pas vrai car je n'avais gagné que trois jeux. Si on m'avait dit au milieu de l'année dernière que j'allais gagner ce tournoi, j'aurais dit que ce n'était même pas la peine d'y penser", a dit la gagnante en recevant son trophée.

Ivanovic
Ana Ivanovic (N.4), 20 ans également, participait à sa deuxième finale en Grand Chelem après celle de Roland-Garros perdue l'année dernière contre Henin. Avant la finale, elle était déjà assurée de prendre la deuxième place mondiale à la Russe Svetlana Kuznetsova.

Maria Sharapova reste au cinquième rang. La finale, d'un niveau assez moyen, peut-être à cause de la forte chaleur qui régnait samedi en début d'après-midi sur l'Etat de Victoria (35 degrés), n'a pas soulevé l'enthousiasme du public de la Rod Laver Arena. (afp/7sur7)