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Basket Amical Premier accroc pour les Bleus
L'équipe de France a subi sa première défaite en préparation, dimanche à Strasbourg face à la Grèce (67-79), l'une des équipes favorites de l'Euro. Le sélectionneur Vincent Collet annoncera plus tard dans la soirée les douze joueurs retenus pour l'épreuve continentale.
Joeffrey Lauvergne et les Bleus ont connu face à la Grèce leur première défaite en préparation. (L'Equipe)









Premier gros test, et première défaite pour les Bleus. Le cinquième match de préparation pour l’Euro a été plus délicat face à l’un des favoris du prochain Euro (4-22 septembre en Slovénie), la Grèce (67-79). Si samedi, la Croatie avait explosé d’entrée devant la réussite française, cette fois, ce sont les Bleus qui ont vu leur adversaire s’envoler sans jamais les rattraper. Hormis sur le premier panier du match inscrit par Alexis Ajinca, la France a toujours couru derrière le score. Les deux paniers à trois points de Michael Bramos avaient déjà donné six points d’avances aux Grecs après quatre minutes de jeu. Et à ce moment du match, les Bleus avaient également perdu quatre ballons. Un total porté à sept à la pause. Signe que les Français ont su progressivement corriger leurs erreurs, pour conclure la première période en embuscade (40-45, 20e).

Liste annoncée dimanche soir

Mais le basculement n’a pas eu lieu, même si les Bleus sont revenus à un point (48-49, 24e). Juste après, les Grecs leur ont infligé un 9-0 et l’écart s’est porté à douze points après le tir primé de Skoulas au buzzer du troisième quart-temps. «On n’a pas été capables de perturber leur mécanique offensive, a expliqué Vincent Collet au micro de Sport +. Ils se sont mis dans le bon rythme et même quand on jouait juste, on n’y arrivait pas. On a marqué à l’intérieur mais on a plus de mal de l’autre côté. Mais c’est un match intéressant pour nous parce que c’est ce que l’on va devoir affronter pendant l’Euro.»

Le sélectionneur français a sûrement tiré des enseignements, alors qu’il doit annoncer sa sélection finale dans la soirée avant d’emmener son équipe à Antibes la semaine prochaine. «A nous de retenir ce qu’on a fait ce soir (dimanche) et de s’améliorer, a déclaré Nando De Colo, qui sera lui du voyage en Slovénie. C’est un match qui va nous servir, c’est une grosse équipe qu’on a joué ce soir.» Et une qu’ils pourraient retrouver lors des phases finales de l’Euro.
A.M.

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Tennis WTA Toronto Williams intouchable
Serena Williams n'a jamais été inquiétée. (Reuters)









Serena Williams a remporté le 54e titre de sa carrière dimanche à Toronto. Pour la 8e fois cette saison, l'Américaine a fini avec le trophée, aux dépens cette fois de Sorana Cirstea (6-2, 6-0). La Roumaine, tombeuse de Wozniacki, Jankovic, Kvitova et Li, n'a pas pu réaliser un nouvel exploit. En 1h05', la n°1 mondiale a bouclé sa démonstration de la semaine. Il n'y aura eu que la Polonaise Agnieszka Radwanska pour la bousculer un peu finalement lors de ce tournoi où la cadette des Williams n'a pas lâché un set. Cette saison, elle en est à 56 matches gagnés pour 3 défaites.

«Il y a beaucoup de pression et rien n'est jamais garanti alors je suis ravie de bien m'en sortir, a confié Serena Williams qui se méfiait de la Roumaine. Je savais que Sorana était capable de remporter de grands matches.» Alors qu'il lui était demandé si elle se serait déçue de ne pas remporter l'US Open, l'Américaine a lancé : «Je suis déjà déçue d'avoir perdu wimbledon. Et l'Open d'Australie. Je suis insatiable.» Cirstea, en larmes après la fin du match, a tout de même fait un peu d'humour au moment du discours de la remise de trophées : «Merci à mon équipe de ne pas partir en courant. Je sais que je ne suis pas facile».
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Nadal avec autorité...

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Athlé Championnats du Monde (Femmes) Robert-Michon : «Juste parfait»
Mélina Robert-Michon ne cachait pas son émotion, après avoir décroché la médaille d'argent au lancer du disque, dimanche aux Mondiaux de Moscou.
Il y a beaucoup d’émotions. Déjà j’ai du mal à en parler en français, alors en anglais (lors de la conférence de presse officielle dimanche soir)... J’avais dit au début de la saison que l’objectif après les Jeux Olympiques était de monter ici sur le podium. Je savais que j’en étais capable. Pas beaucoup n’y croyait. Mais j’ai fait tout ce qu’il fallait pour être au top. J’ai travaillé dur pour ça. J’ai l’impression d’être dix centimètres au-dessus du sol. Je ne sais plus où j’en suis. Je profite. C’est juste parfait. Maintenant j’ai hâte d’être avec mes proches.

Comment s’est déroulé votre concours ?
Je fais 62,53m au premier essai, puis 61,77m au deuxième. Et je commence à descendre au classement. Il y a alors une petite révolte intérieure. Je me dis que ça n’est pas possible. Je ne dois pas me laisser faire. Puis je réalise 65,18m et je sais que c’est un pas de fait. Mais je voulais rester concentrée. Des filles pouvaient revenir. Mais, étant deuxième, je lançais désormais en étant avant-dernière et je me sentais bien. Puis personne ne m’a dépassée. Et je me suis dit que c’était un truc de fou. Et, tant qu’à faire, pour être au top du top, j’ai voulu battre le record de France. Et je l’ai fait.

«J'ai l'impression d'être dix centimètres au-dessus du sol. Je ne sais plus où j'en suis. Je profite» C’est aussi une belle médaille pour le disque français.
Pour le disque et pour tous les lancers. On a tendance à dire que ce sont les parents pauvres de l’athlétisme français. C’est l’occasion de mettre un coup de projecteur, de montrer que nous sommes capables de faire quelque chose. Il faut s’accrocher, toujours croire en ses rêves. Moi, j’ai un parcours. Je suis là depuis un moment.

Vous obtenez en plus une médaille, après avoir fait une pause pour fonder une famille.
Mais ça a vraiment été un plus pour moi. J’étais lassée. Soit j’arrêtais, soit je coupais un peu. Dans ma tête, c’était vraiment une parenthèse. Je suis revenue avec de nouvelles ambitions. J’étais meilleure, plus sereine. La maternité, certaines, ça doit les gêner. Moi, ça m’a boosté à nouveau.

Savez-vous que vous êtes la première médaille française en disque depuis Micheline Ostermeyer et Jacquesline Mazeas en 1948 ?
C’est ce que tout le monde me dit depuis tout à l’heure. C’est un coup de boost. J’espère qu’on n’attendra pas si longtemps la prochaine fois.
Olivier PAQUEREAU, à Moscou

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Tennis ATP Cincinnati Federer «très motivé»
Roger Federer veut faire le plein de matches à Cincinnati pour oublier ses récentes déconvenues et préparer au mieux son US Open. Il se dit dans un très bon état d'esprit.
Roger Federer à la relance. (Reuters)









En conférence de presse avant le début du tournoi de Cincinnati, Roger Federer est revenu sur ses récents problèmes. Le 5e joueur mondial affirme avoir faim de victoires et être remis de ses problèmes de dos. Dans ce dernier Masters 1000 avant l'US Open et avec un titre à défendre pour éviter de descendre encore au classement, il n'aura pas la tâche facile dans une partie de tableau où figurent aussi Rafael Nadal et Andy Murray.

«Je suis de nouveau en forme et mentalement je suis très motivé et c'est important à ce moment de la saison, a-t-il confié. (...) J'ai vite oublié la défaite de Wimbledon, je me suis entraîné dur et j'avais hâte de jouer Hambourg et Gstaad sauf que finalement je n'ai pas pu vraiment en profiter à cause de mon dos.» Le but est donc clair : «Je veux remettre mon jeu et mon corps en place. Pour l'instant tout va bien. Je me sens mieux et j'ai le bon état d'esprit ce qui est la clé. Maintenant, si je pouvais gagner plus de matches ce serait bien. J'ai déjà gagné ici donc ça me laisse penser que je peux encore y faire quelque chose de bien. Mais ce sera comme dans tous les autres tournois où on a toujours un peu de mal au premier tour». Pour ce qui sera normalement son seul tournoi sur dur en vue de l'US Open, Federer - qui testera encore normalement sa nouvelle raquette - est dans une course contre la montre.
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Benneteau s'impose...

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Les Bleus en bronze à l'épée
Après la défaite des filles plus tôt dans la petite finale, les épéistes français ont apporté la deuxième médaille au clan tricolore dans ces Mondiaux de Budapest. Robeiri, Trevejo, Jérent et Blaszyck ont remporté le bronze aux dépens de la Pologne (45-35).
Ulrich Robeiri et les épéistes tricolores ont pris la médaille de bronze des Mondiaux de Budapest. (AFP)







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La délégation française tient sa deuxième médaille des Championnats du monde. Après l'argent décroché par les filles au fleuret samedi, les épéistes masculins se sont emparés du bronze, dimanche à Budapest. Ulrich Robeiri, Alexandre Blaszyck, Ivan Trevejo et Alexandre Blaszyck - non utilisé dans cette petite finale - ont dominé les Polonais 45 touches à 35. Après un début de rencontre serré, les Bleus ont creusé l'écart petit à petit. Du haut de ses 41 ans, Ivan Trevejo a conclu le 7e relais avec un avantage de sept touches, que sont parvenus à conserver, puis à améliorer, ses deux partenaires. «Je dirai que c'est quand même positif, a expliqué Trevejo. Pour moi, ce n'est pas seulement une médaille de bronze, mais c'est une médaille de bronze, tout court. Elle a la valeur de l'or.» Son coéquipier Daniel Jérent est sur le même registre : «Ça fait plaisir, on arrive à accrocher sur la fin une médaille aux championnats du monde, ce n'est pas la plus belle, mais c'est quand même une médaille.»

Les épéistes tricolores repartiront tout de même de Hongrie avec des regrets. Ils étaient effectivement venus pour récupérer le titre mondial, propriété française de 2005 à 2011 et abandonné l'an passé aux Américains. Vainqueurs de l'Ouzbékistan (45-30), de la Roumanie (45-32) puis de l'Italie (45-40), ils sont tombés en demie après un combat tactique contre l'Ukraine (17-15). Plus tôt ce dimanche, l'équipe de France féminine d'épée, également en lice pour la médaille de bronze, s'est inclinée face à la Roumanie (33-28).
Avec AFP

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Podium pour Belaubre...

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Athlé Championnats du Monde (Hommes) Mayer 4e, Eaton en or
À 21 ans, Kevin Mayer termine les épreuves du décathlon à la quatrième place. Auteur d'une deuxième journée extraordinaire, le Français a fini à seulement 66 points de la médaille de bronze. Champion olympique, Ashton Eaton a conquis l'or mondial.


Ashton Eaton a remporté le décathlon des Championnats du monde de Moscou dimanche. A l'issue du 1 500m, qu'il a couru en 4'29''80, l'Américain, champion olympique, s'est imposé avec un total de 8 809 points. Sur le podium, il devance l'Allemand Michael Schrader (8 670 pts) et le Canadien Damian Warner (8 512). Kevin Mayer, lui, a terminé à la quatrième place. Il a couru le 1 500m en 4'25''04. Avec un total de 8 446 points, il a fini à soixante-six unités de la médaille de bronze. Gaël Quérin, de son côté, s'est classé 25e (6 846 pts ; 4'18''58, meilleur chrono de la course).

Kevin Mayer, qui avouait avant le début de la compétition avoir «le podium en tête», n'a pas à rougir de sa quatrième place obtenue ce dimanche. «C'était complètement inespéré, a-t-il lâché. J’ai montré qu’un décathlon n’est jamais fini. Je me suis mis la pression mais j’ai su réagir. J’ai battu (ou égalé) tous mes records, sauf celui du 1 500m, et j’ai prouvé qu’il était possible de viser une médaille, après une première journée de m... Je n’ai aucun regret. J'ai battu mon record de France espoirs. Mais honnêtement, ça commence à m’énerver d’être toujours derrière Romain Barras et Alain Blondel (rires). Je vais aller les chercher l’année prochaine.»
O.P. à Moscou

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Athlé Championnats du Monde (Hommes) Bosse en finale du 800m
Deuxième de sa demie en 1'44''75, Pierre-Ambroise Bosse courra mardi la finale du 800m aux Championnats du monde à Moscou.


Il n'a que 21 ans mais, dans sa demi-finale, ça a été le ''Boss''. Pas même impressionné par l'enjeu, Pierre-Ambroise Bosse s'est brillamment qualifié pour la finale du 800m. Coincé au milieu des coureurs dans les premiers mètres, le jeune Français s'est ensuite montré à la cloche, en troisième position. Au sortir de ligne droite opposée, il était deuxième derrière l'Américain Brandon Johnson. Dans la dernière ligne droite, l'Ethiopien Mohammed Aman, le seul homme à avoir battu David Rudisha ces dernières années, a attaqué, est revenu sur les deux premiers. Mais Bosse n'a pas craqué et a tenu sa deuxième place, en 1'44''75. Aman l'a emporté (1'44''71) et c'est Johnson qui a dû attendre pour passer au temps (1'44''89).

«Mon côté mental est encore plus haut que d’habitude, a déclaré Pierre-Ambroise Bosse. Là, je n’en ai pas gardé sous le pied. J’ai été en surrégime pendant 750m. Je m’attendais à devoir mener cette course en 50-51 secondes au premier 400m, mais on est passé à plus de 52, comme quoi il ne faut jamais se faire de scénario. J’ai eu chaud. Heureusement que j’ai participé à ces courses en Diamond League pour m’adapter à toutes les situations. Quand je vois Aman revenir à ma hauteur, je pense à Bruno (Gajer son entraîneur, ndlr) qui, à côté de moi, à vélo, me dit toutes les secondes : «lâche-toi, les épaules, la foulée, un peu plus de fréquences». Toutes ces petites phrases qui faisaient mal quelque part. Ça ne s’arrêtait jamais, comme une mélodie.»

«Mardi (en finale), je ne vais pas me poser de questions. J'irai à l'instinct.»

«Je pensais surtout à battre Aman, a continué Pierre-Ambroise Bosse. Il est solide, le petit. Il est plus fort que moi, et je ne l’ai pas battu une seule fois pour l’instant. Voilà la réalité. Mais ce sera l’occasion de le faire mardi. Je ne vais pas me poser de questions. J’irai à l’instinct. Les compteurs seront remis à zéro. Il n’y aura pas David Rudisha (champion olympique, champion du monde, recordman du monde, blessé à un genou) alors tout est possible. On ne va pas se prendre la tête. C’est uniquement du bonus maintenant. Mais ne vous inquiétez pas, je vais aller chercher la meilleure place possible. Je serai à fond.»
O.P. à Moscou

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USPGA Dufner Majeur !
À 36 ans, l'Américain Jason Dufner remporte son tout premier Majeur. Il devance Jim Furyk de deux coups (-10 contre -8).
L'hymne à la joie façon Jason Dufner. (Reuters)









Ça donne quoi, en termes d'émotions, Jason Dufner qui remporte un tournoi du Grand Chelem ? Et bien juste après son dernier putt, il n'a pas esquissé le moindre sourire. Puis il serré les deux poings en guise de triomphe, mais il n'aurait jamais pu étouffer un papillon tellement la pression était faible. Puis il est tombé dans les bras de son grand pote Keegan Bradley, celui-là même qui l'avait battu en play-off de l'US PGA 2011, mais il n'a pas versé une larme. Son seul moment de folie, quand il a posé une main pleine de tendresse sur les fesses de madame. Ça fait peu pour un vainqueur d'US PGA, mais fallait-il attendre autre chose de la part du joueur le plus flegmatique de tous les temps ?

Le nouveau Ben Hogan

C'est donc le premier Majeur pour Dufner, son troisième tournoi sur le PGA Tour, et il est possible qu'il en envoie beaucoup d'autres s'il garde une telle qualité de frappe de balle. Ce dimanche, Duf' nous a offert une nouvelle démonstration presque inhumaine de grand jeu. Il est coutume d'assurer que c'est sur les greens que se gagnent les tournois, mais pour Jason Dufner, c'est plus dans l'esprit de la machine Ben Hogan : avec son driver et son jeu de fers, pour éviter toute mauvaise surprise.

27 trous sans bogey




Dimanche, il n'a pas commis un seul bogey jusqu'à ce qu'il puisse se le permettre, poussant sa série à 27 trous consécutifs sans une rature (entre le 8 du samedi et le 17 du dimanche). Surtout, il a manié son sandwedge comme un magicien, se posant trois fois au drapeau pour autant de birdies donnés (aux 5, 8 et 16). A-t-il connu quelques moments de fébrilité sur les greens, quand il s'est montré timide aux 10 et 11, puis court dans la ligne au 12 et 13 ? Peut-être, mais il a alors trouvé une astuce : se poser juste en bordure de green et utiliser son bois 3 en guise de putter. Au 14 et au 15, il a ainsi sorti un dosage parfait pour maintenir sa série de pars, et conclure par un 68 (-2) malgré deux bogeys aux 17 et 18, quand tout était presque joué.

Furyk, juste solide

Le tête à tête avec son partenaire de jeu Jim Furyk a été plus stressant que superbe, et aussi presque gâché par les hurlements imbéciles de quelques spectateurs bien lourdingues, juste au moment où les joueurs frappaient la balle. Furyk s'est montré une nouvelle fois très solide, mais « seulement » solide. Il a répondu aux coups de pression de son adversaire lorsque nécessaire : trois mètres rentrés au 7 pour sauver son par, quatre mètres pour birdie au 16 et rester à deux coups. Mais au 17, sa sortie de rough près du green est finalement resté dedans, pour un bogey fatal.


Du beau monde derrière

Les deux hommes ont été chouia taquinés par la brigade suédoise située juste devant eux. Henrik Stenson (3eme à -7) est resté en embuscade avant de souffrir au 14 : drive dans un divot, gratte dans le bunker et deux putts pour ruiner son rythme conquérant. Idem pour Jonas Blixt (4e à -6), dont le trois putts au 15 est venu signer la fin des espoirs.

Certains ont tenté de se joindre à la lutte finale, mais ils partaient de trop loin. Ainsi Jason Day, monté un temps à -6, avant de finir par trois bogeys (-3 final). Ainsi Scott Piercy, qui avait annoncé la veille vouloir chasser le 62, pour finalement ramener la meilleure carte du jour (65, -5 final).

D'autres en revanche ont démissionné très rapidement. C'est triste à dire, mais le putting de Lee Westwood ressemble à un gag. Après avoir tout vérolé vendredi sur les greens, il a recommencé hier : 1m raté au 2 et au 7, 40 centimètres (oui, quarante...) au 9 et encore 1m au 11. Un gâchis désolant pour celui qui a, une fois de plus, fini en tête des greens touchés en régulation.
Début de résurrection en revanche pour Rory McIlroy, juste victime d'un trou d'air d'une petite heure : 1m raté au 4 pour birdie, puis triple au 7 avec une balle dans l'eau et un double chip. Mais sa réaction derrière (par sur la journée, 8e à -3) prouve qu'il est revenu sur la bonne voie.

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Cyclisme T. Burgos Coup double pour Quintana
Nairo Quintana (Movistar) a profité de la dernière étape du Tour de Burgos pour lever les bras et s'adjuger le général. Il devance Arroyo et Nibali.
Nairo Quintana a remporté le Tour de Burgos. (L'Equipe)









Vainqueur dimanche de la cinquième et ultime étape du Tour de Burgos, Nairo Quintana en a profité pour s'adjuger le classement général, devant David Arroyo (+23'') et Vincenzo Nibali (+55''). Le dernier dauphin de Christopher Froome sur le Tour de France s'est donc adjugé l'étape la plus montagneuse, en pur grimpeur, et a délogé le Français Anthony Roux, en tête samedi. Lâché dans la première ascension de l'Alto Del Collado, le coureur de FDJ.fr, vainqueur samedi, a logiquement chuté au général et quitté le top 10, que le Colombien de la Movistar n'occupait pas au départ dimanche. Quatorzième, il a fait rouler les siens pour étirer le peloton, avant de terminer le travail dans la dernière difficulté de la journée : la montée de Lagunas de Neila.

Quitana fait exploser le tout à la flamme rouge

Après plusieurs attaques d'Andre Cardoso (Caja Rural-Seguros RGA) ou Paolo Tiralongo (Astana), Vincenzo Nibali (Astana) y est allé à son tour, suivi de très près par Quintana et Ivan Basso (Cannondale). David Arroyo (Caja Rural-Seguros RGA) a lui aussi fini par revenir avant d'attaquer et de prendre une dizaine de secondes d'avance sur le trio. Un écart trop faible et vite comblé par Quintana, qui a ensuite déposé ses adversaires au dernier kilomètre. Il s'est finalement imposé avec une vingtaine de secondes d'avance sur Arroyo et Basso, et une quarantaine sur Nibali. Il poursuit surtout son bel été alors que Nibali s'est rassuré à deux semaines du départ de la Vuelta.
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Hushovd se régale...

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Foot Ligue 1 Le résumé vidéo de la 1re journée
Monaco, Lyon et Marseille entament parfaitement leur saison avec des victoires franches, Paris n'a pu faire mieux qu'un match nul à Montpellier, Saint-Étienne et Lille obtiennent trois points précieux, retrouvez les temps forts de cette 1re journée de Ligue 1 en vidéo.


Cette première journée de Ligue 1 aura offert un joli spectacle avec 24 buts et seulement deux matches nuls. Les grosses écuries du championnat (Monaco, Lyon, Marseille, Lille, Saint-Étienne) ont chacune récolté les trois points synonymes de victoire, à l'exception notable de Paris qui n'a pu obtenir qu'un match nul à Montpellier (1-1). Certaines recrues comme Falcao (un but) et Payet (2 buts) se sont particulièrement illustrées.
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Gourvennec :«Des erreurs basiques»...