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Re : Toutes New sportives autres que la moto
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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 12/08/2013, 10h43

Un premier majeur pour Jason Dufner

12.08.2013 Réagir
Jason Dufner a signé le plus retentissant succès de sa carrière. [Reuters]


Jason Dufner a touché le Graal. L'Américain de 36 ans a remporté son premier titre du Grand Chelem en enlevant l'USPGA à Rochester dans l'Etat de New York.
Dufner, deuxième à une longueur de son compatriote Jim Furyk après le troisième tour, a rendu une carte de 68 pour totaliser 270 coups, soit 10 sous le par. Il a devancé de deux coups Furyk, qui visait un deuxième titre lors d'un Majeur après l'US Open en 2003.
Un vainqueur placide

Malgré son fait d'armes, Dufner est resté fidèle à lui-même: placide et tout en retenue au moment de célébrer son triomphe, tout juste l'a-t-on vu étreindre un peu fougueusement son épouse Amanda.
"J'ai toujours rêver d'avoir un jour dans ma carrière l'occasion de me retrouver dans cette situation: avoir un putt pour gagner un Grand Chelem. Mais c'est difficile d'exprimer sa joie après un putt de 10 cm", a-t-il plaisanté.
Woods loin du compte

Dufner était en tête du tournoi à l'issue du deuxième vendredi après avoir rendu une carte record de 63 (7 sous le par), soit le meilleur score sur une journée en Grand Chelem. C'était le 24e joueur à réaliser cette performance. Il avait cependant dû céder à Jim Furyk la première place du classement après le troisième tour en ne rendant qu'une carte de 71.
Le no 1 mondial Tiger Woods a fini 40e, à 14 coups du vainqueur, avec un total de 284.


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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 12/08/2013, 10h44

Le 8e Suisse-Brésil de l'histoire, qui se déroulera mercredi à Bâle, s'annonce somptueux

12.08.2013 10:22 mise à jour à 10:38

Le 8e Suisse-Brésil de l'histoire, qui se déroulera mercredi à Bâle, s'annonce somptueux. Face au récent vainqueur de la Coupe des Confédérations, l'équipe nationale devra montrer si elle est capable de rivaliser avec l'une des meil-leures formations de la planète."Affronter le Brésil est un défi pour tous", explique Ottmar Hitzfeld. "Le Brésil, c'est magique pour tous les footballeurs".L'unique victoire suisse a été obtenue le 21.06.86 à Bâle (1-0).La Seleçao se présentera avec ses meil-leurs éléments mercredi au Parc St-Jacques, comme Thiago Silva, Fred ou encore les joyaux Oscar et Neymar.


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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 12/08/2013, 10h45

Monaco, Lyon et Marseille démarrent fort

© ap.
Monaco, Lyon et Marseille ont posé leur empreinte sur la Ligue 1 grâce à des succès probants dès la 1re journée alors que le champion parisien, tenu en échec à Montpellier (1-1), a eu du retard à l'allumage.
© afp. © reuters. © afp.
La première manche du duel à distance entre le PSG et Monaco, les deux super-puissances financières de la L1, a nettement tourné à l'avantage de l'ASM. Alors que les Parisiens sont apparus sans jus et encore loin de leur forme physique optimale à Montpellier, vendredi, le club du Rocher a fait une grosse impression à Bordeaux (2-0), samedi, et a confirmé qu'il serait un rival très sérieux pour le tenant du titre.

Au contraire des vedettes parisiennes, encore en rodage, les stars de la Principauté, à commencer par le "Tigre" Falcao, ont fait voler en éclats la défense girondine. Le Colombien a ouvert son compteur français d'entrée et prend déjà une petite longueur d'avance au classement des buteurs sur Zlatan Ibrahimovic, "seulement" passeur vendredi, et Edinson Cavani, qui s'est contenté d'un gros quart d'heure de jeu à La Mosson.

Mais il ne faudra pas sous-estimer Lyon, qui n'a pas autant d'argent que Paris et Monaco mais semble bien décidé à ne pas jouer les faire-valoir. Malgré le départ forcé de ses gros salaires, le président Jean-Michel Aulas peut toujours compter sur son centre de formation dont deux anciens membres émérites, Alexandre Lacazette (doublé) et Clément Grenier (passeur et buteur), ont martyrisé les malheureux Niçois, écrasés 4-0. Autre motif de satisfaction, Yoann Gourcuff, dont les émoluments (500.000 euros mensuels) constituent un boulet pour l'OL, est sorti de sa torpeur avec un magnifique coup franc et deux "caviars". Après trois années de souffrance à Lyon, l'ancien Bordelais pourrait être la bonne surprise de l'équipe de Rémi Garde, à moins que sa résurrection ne persuade un éventuel acquéreur, au grand soulagement d'Aulas.

Marseille a également réussi un festival à Guingamp avec notamment un doublé de sa recrue Dimitri Payet (3-1) et affiche déjà une belle forme.

Au rayon des premières, René Girard (Lille) et Philippe Montanier (Rennes) s'en sont bien sortis à domicile face à Lorient (1-0) et Reims (2-1). Le baptême du feu a en revanche mal tourné pour Fabrizio Ravanelli. "Penna Bianca" a eu beau se démener sur son banc de touche, Ajaccio n'a rien pu faire contre Saint-Etienne et Brandao (1-0), pourtant orphelins de Pierre-Emerick Aubameyang parti à Dortmund.

La fête a été belle aussi à La Beaujoire pour le retour des Canaris parmi l'élite après quatre ans de purgatoire en L2. Les Canaris ont facilement disposé de Bastia (2-0), gâchant les retrouvailles de Mickaël Landreau avec son club formateur.

Enfin, le match Valenciennes-Toulouse (3-0) a été le théâtre d'une grossière erreur d'arbitrage. A la 34e minute, le directeur de jeu, Stéphane Jochem a sifflé un penalty pour une faute de Yago sur Grégory Pujol et a adressé un carton rouge au défenseur toulousain. Mais après quelques minutes d'hésitation, l'officiel a changé d'avis et demandé à son coéquipier Spajic de quitter la pelouse. M. Jochem, qui dirigeait sa première rencontre en L1, a reconnu son erreur et va transmettre un rapport complémentaire à la commission de discipline de la Ligue de football professionnel.


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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 12/08/2013, 10h46

Philippe Gilbert: "Mon départ raté ne m'a pas coûté beaucoup de temps"

© afp.
Les chances de victoire de Philippe Gilbert au championnat de Belgique de cyclisme contre-la-montre, dimanche à Maldegem, ont probablement étaient revues à la baisse quand il s'est présenté en retard au départ. Mais après coup, le champion du monde a estimé que cette faute ne lui a certainement pas fait perdre le titre national.
"Cette erreur ne m'a pas fait perdre beaucoup de temps", a expliqué Gilbert. "Cela ne doit, en principe, pas arriver. L'écart à l'arrivée était conséquent (1:03). Kristof Vandewalle a toujours bien roulé contre le chrono et sur un parcours comme celui-ci, il faut indiscutablement lui accorder des chances de victoire. J'ai malgré tout réussi une bonne course. Après ma perte de temps au départ, je n'ai pas paniqué et je ne me suis pas laissé gagner par la nervosité. J'avais même de bonnes sensations et j'ai pu conserver constamment mon rythme. Je ne suis donc certainement pas déçu par ma prestation."


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"Affronter le Brésil, c'est magique"

12.08.2013 11:37 mise à jour à 11:43 Réagir
Pour Hitzfeld et les siens, ce Suisse-Brésil a déjà un parfum de Mondial 2014. [Laurent Gilliéron - Keystone]


Le 8e Suisse - Brésil de l'histoire, qui se déroulera mercredi au Parc Saint-Jacques, s'annonce somptueux. Qu'il oppose les deux derniers vainqueurs de l'Espagne en compétition officielle n'en est pas l'unique raison. Les joueurs à croix blanche se livreront sans doute sans retenue dans une rencontre de gala face au quintuple Champion du monde, récent vainqueur de la Coupe des Confédérations.
"Affronter le Brésil est un défi pour tous: les supporters, l'entraîneur et les joueurs. Nous recevons le pays du football, dont les joueurs évoluent dans le monde entier, explique Ottmar Hitzfeld. Le Brésil, c'est magique".
A Bâle, le Brésil se présentera avec ses meilleurs éléments de Thiago Silva au buteur Fred, en passant par les joyaux Oscar et Neymar.
Qui pour épauler Steve von Bergen?

Philippe Senderos devrait retrouver Von Bergen en défense centrale. [Georgios Kefalas - Keystone] Hitzfeld alignera lui aussi son équipe-type. A deux exceptions près: Johan Djourou, qui relève de blessure, est resté à Hambourg et Gökhan Inler, suspendu le 6 septembre contre l'Islande à Berne, sera sur le banc au coup d'envoi. Hitzfeld devra trancher entre Philippe Senderos, Timm Klose et le néophyte Fabian Schär pour épauler Steve Von Bergen en défense centrale. Au milieu, Blerim Dzemaili devrait relayer Inler.
En attaque, on voit mal comment Hitzfeld pourrait ne pas titulariser Haris Seferovic, buteur providentiel contre Chypre. Même s'il n'a pas repris la compétition avec la Real Sociedad, l'ex-Xamaxien possède désormais une longueur d'avance, ce que confirme le sélectionneur.
si/dbu

La Suisse espère refaire le coup de 1989

La première confrontation entre Suisses et Brésiliens s'est déroulée lors de la Coupe du monde 1950 à Sao Paolo où la Suisse avait obtenu le nul (2-2) sur un doublé de Jacky Fatton.

Le dernier match remonte au 15 novembre 2006 au Parc Saint-Jacques. La Suisse s'était inclinée 2-1. Lichtsteiner, Senderos, Barnetta, Inler et Dzemaili étaient déjà de la partie face à un adversaire qui avait trouvé l'ouverture par Luizao et Kaka, Maicon marquant ensuite contre son camp.

L'unique victoire de la Suisse fut obtenue le 21 juin 1989 à Bâle. Dirigés par Paul Wolfisberg et Uli Stielike, les Suisses s'étaient imposés 1-0 sur une réussite de Kubilay Türkyilmaz. Vingt-trois ans plus tard, y aura-t-il un nouveau "Kubi" sur cette même pelouse ?


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Ottmar Hitzfeld alignera son équipe type contre le Brésil mercredi à Bâle, à deux exceptions près

12.08.2013 10:13 mise à jour à 11:42

Comme Scolari, le sélectionneur alignera son équipe type. A deux exceptions près: Djourou (convalescent) est resté à Hambourg et Inler, suspendu le 06.09 contre l'Islande, sera remplaçant.Hitzfeld devra trancher entre Senderos, Klose et Schaer pour épauler Von Bergen en défense centrale. En ligne médiane, Dzemaili devrait relayer Inler.Enfin en attaque, on voit mal comment Hitzfeld pourrait ne pas titulariser Seferovic, le buteur providentiel contre Chypre en qualifications du Mondial 2014."Haris a quelque chose en plus", martèle l'entraîneur national depuis le match du 8 juin à Genève


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NOSTALGIE
Palmarès du championnat du monde de Formule 1

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Palmarès du championnat du monde de Formule 1
GénéralitésSportFormule 1Création1950Organisateur(s)Fédération internationale de l'automobilePériodicitéannuelParticipants12 écuries et 24 pilotesStatut des participantsprofessionnelSite web officielwww.fia.com
PalmarèsChampion pilote Sebastian Vettel (2012)Plus titré(s) Michael Schumacher (7 titres)

pour la compétition en cours voir :
Championnat du monde de Formule 1 2013

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Le palmarès du championnat du monde de Formule 1 recense les titres attribués depuis sa création, en 1950 pour les pilotes et en 1958 pour les constructeurs.
Au terme de la saison 2012, 32 pilotes et 14 constructeurs ont été sacrés champion du monde de F1, les tenants des titres respectifs étant Sebastian Vettel et Red Bull Racing. Le pilote le plus capé de l'histoire de la discipline est Michael Schumacher avec 7 titres ; chez les constructeurs, le record est tenu par la Scuderia Ferrari avec 16 titres.
Sommaire

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Palmarès des championnats par saison[modifier | modifier le wikicode]

ChampionnatVainqueurAutomobile/PneusDeuxièmeTroisièmeConstructeurMoteur1950 Giuseppe FarinaAlfa RomeoP Juan Manuel Fangio Luigi FagioliNon décerné1951 Juan Manuel FangioAlfa RomeoP Alberto Ascari José Froilán González1952 Alberto AscariFerrariP Giuseppe Farina Piero Taruffi1953 Alberto AscariFerrariP Juan Manuel Fangio Giuseppe Farina1954 Juan Manuel FangioMaserati / Mercedes-BenzP José Froilán González Mike Hawthorn1955 Juan Manuel FangioMercedes-BenzC Stirling Moss Eugenio Castellotti1956 Juan Manuel FangioFerrariE Stirling Moss Peter Collins1957 Juan Manuel FangioMaseratiP Stirling Moss Luigi Musso1958 M. HawthornFerrariE Stirling Moss Tony Brooks VanwallVanwall 2,5 L41959 Jack BrabhamCooper-ClimaxD Tony Brooks Stirling Moss CooperClimax 2,5 L41960 Jack BrabhamCooper-ClimaxD Bruce McLaren Stirling Moss CooperClimax 2,5 L41961 Phil HillFerrariDWolfgang von Trips Stirling Moss FerrariFerrari 1,5 V61962 Graham HillBRMD Jim Clark Bruce McLaren BRMBRM 1,5 V81963 Jim ClarkLotus-ClimaxD Graham Hill Richie Ginther LotusClimax 1,5 V81964 John SurteesFerrariD Graham Hill Jim Clark FerrariFerrari 1,5 V81965 Jim ClarkLotus-ClimaxD Graham Hill Jackie Stewart LotusClimax 1,5 V81966 Jack BrabhamBrabham-RepcoG John Surtees Jochen Rindt BrabhamRepco 3,0 V81967 Denny HulmeBrabham-RepcoG Jack Brabham Jim Clark BrabhamRepco 3,0 V81968 Graham HillLotus-FordF Jackie Stewart Denny Hulme LotusFord Cosworth 3,0 V81969 Jackie StewartMatra-FordD Jacky Ickx Bruce McLaren MatraFord Cosworth 3,0 V81970 Jochen Rindt (posthume)Lotus-FordF Jacky Ickx Clay Regazzoni LotusFord Cosworth 3,0 V81971 Jackie StewartTyrrell-FordG Ronnie Peterson François Cevert TyrrellFord Cosworth 3,0 V81972 Emerson FittipaldiLotus-FordF Jackie Stewart Denny Hulme LotusFord Cosworth 3,0 V81973 Jackie StewartTyrrell-FordG Emerson Fittipaldi Ronnie Peterson LotusFord Cosworth 3,0 V81974 Emerson FittipaldiMcLaren-FordG Clay Regazzoni Jody Scheckter McLarenFord Cosworth 3,0 V81975 Niki LaudaFerrariG Emerson Fittipaldi Carlos Reutemann FerrariFerrari 3,0 B121976 James HuntMcLaren-FordG Niki Lauda Jody Scheckter FerrariFerrari 3,0 B121977 Niki LaudaFerrariG Jody Scheckter Mario Andretti FerrariFerrari 3,0 B121978 Mario AndrettiLotus-FordG Ronnie Peterson Carlos Reutemann LotusFord Cosworth 3,0 V81979 Jody ScheckterFerrariM Gilles Villeneuve Alan Jones FerrariFerrari 3,0 B121980 Alan JonesWilliams-FordG Nelson Piquet Carlos Reutemann WilliamsFord Cosworth 3,0 V81981 Nelson PiquetBrabham-FordM
G Carlos Reutemann Alan Jones WilliamsFord Cosworth 3,0 V81982 Keke RosbergWilliams-FordG Didier Pironi John Watson FerrariFerrari 1,5 V6 Turbo1983 Nelson PiquetBrabham-BMWM Alain Prost René Arnoux FerrariFerrari 1,5 V6 Turbo1984 Niki LaudaMcLaren-TAG-PorscheM Alain Prost Elio De Angelis McLarenTAG Porsche 1,5 V6 Turbo1985 Alain ProstMcLaren-TAGG Michele Alboreto Keke Rosberg McLarenTAG Porsche 1,5 V6 Turbo1986 Alain ProstMcLaren-TAGG Nigel Mansell Nelson Piquet WilliamsHonda 1,5 V6 Turbo1987 Nelson PiquetWilliams-HondaG Nigel Mansell Ayrton Senna WilliamsHonda 1,5 V6 Turbo1988 Ayrton SennaMcLaren-HondaG Alain Prost Gerhard Berger McLarenHonda 1,5 V6 Turbo1989 Alain ProstMcLaren-HondaG Ayrton Senna Riccardo Patrese McLarenHonda 3,5 V101990 Ayrton SennaMcLaren-HondaG Alain Prost Nelson Piquet McLarenHonda 3,5 V101991 Ayrton SennaMcLaren-HondaG Nigel Mansell Riccardo Patrese McLarenHonda 3,5 V121992 Nigel MansellWilliams-RenaultG Riccardo Patrese Michael Schumacher WilliamsRenault 3,5 V101993 Alain ProstWilliams-RenaultG Ayrton Senna Damon Hill WilliamsRenault 3,5 V101994 Michael SchumacherBenetton-FordG Damon Hill Gerhard Berger WilliamsRenault 3,5 V101995 Michael SchumacherBenetton-RenaultG Damon Hill David Coulthard BenettonRenault 3,0 V101996 Damon HillWilliams-RenaultG Jacques Villeneuve Michael Schumacher WilliamsRenault 3,0 V101997 Jacques VilleneuveWilliams-RenaultG Heinz-Harald Frentzen David Coulthard WilliamsRenault 3,0 V101998 Mika HäkkinenMcLaren-MercedesB Michael Schumacher David Coulthard McLarenMercedes-Benz 3,0 V101999 Mika HäkkinenMcLaren-MercedesB Eddie Irvine Heinz-Harald Frentzen FerrariFerrari 3,0 V102000 Michael SchumacherFerrariB Mika Häkkinen David Coulthard FerrariFerrari 3,0 V102001 Michael SchumacherFerrariB David Coulthard Rubens Barrichello FerrariFerrari 3,0 V102002 Michael SchumacherFerrariB Rubens Barrichello Juan Pablo Montoya FerrariFerrari 3,0 V102003 Michael SchumacherFerrariB Kimi Räikkönen Juan Pablo Montoya FerrariFerrari 3,0 V102004 Michael SchumacherFerrariB Rubens Barrichello Jenson Button FerrariFerrari 3,0 V102005 Fernando AlonsoRenaultM Kimi Räikkönen Michael Schumacher RenaultRenault 3,0 V102006 Fernando AlonsoRenaultM Michael Schumacher Felipe Massa RenaultRenault 2,4 V82007 Kimi RäikkönenFerrariB Lewis Hamilton Fernando Alonso FerrariFerrari 2,4 V82008 Lewis HamiltonMcLaren-MercedesB Felipe Massa Kimi Räikkönen FerrariFerrari 2,4 V82009 Jenson ButtonBrawn-MercedesB Sebastian Vettel Rubens Barrichello BrawnMercedes-Benz 2,4 V82010 Sebastian VettelRed Bull-RenaultB Fernando Alonso Mark Webber Red BullRenault 2,4 V82011 Sebastian VettelRed Bull-RenaultP Jenson Button Mark Webber Red BullRenault 2,4 V82012 Sebastian VettelRed Bull-RenaultP Fernando Alonso Kimi Räikkönen Red BullRenault 2,4 V8Champions du monde des pilotes[modifier | modifier le wikicode]

Liste des champions du monde des pilotes classés par nombre de titres[modifier | modifier le wikicode]

TitresPilotesAnnées7 Michael Schumacher1994, 1995, 2000, 2001, 2002, 2003, 20045 Juan Manuel Fangio1951, 1954, 1955, 1956, 19574 Alain Prost1985, 1986, 1989, 19933 Sebastian Vettel2010, 2011, 2012 Ayrton Senna1988, 1990, 1991 Nelson Piquet1981, 1983, 1987 Niki Lauda1975, 1977, 1984 Jackie Stewart1969, 1971, 1973 Jack Brabham1959, 1960, 19662 Fernando Alonso2005, 2006 Mika Häkkinen1998, 1999 Emerson Fittipaldi1972, 1974 Graham Hill1962, 1968 Jim Clark1963, 1965 Alberto Ascari1952, 19531 Jenson Button2009 Lewis Hamilton2008 Kimi Räikkönen2007 Jacques Villeneuve1997 Damon Hill1996 Nigel Mansell1992 Keke Rosberg1982 Alan Jones1980 Jody Scheckter1979 Mario Andretti1978 James Hunt1976 Jochen Rindt1970 Denny Hulme1967 John Surtees1964 Phil Hill1961 Mike Hawthorn1958 Giuseppe Farina1950Liste des champions du monde des pilotes classés par nationalité[modifier | modifier le wikicode]

TitresPaysChampionnat14 Royaume-Uni1958, 1962, 1963, 1964, 1965, 1968, 1969, 1971, 1973, 1976, 1992, 1996, 2008, 200910 Allemagne1994, 1995, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2010, 2011, 20128 Brésil1972, 1974, 1981, 1983, 1987, 1988, 1990, 19915 Argentine1951, 1954, 1955, 1956, 19574 Australie1959, 1960, 1966, 1980 Autriche1970, 1975, 1977, 1984 Finlande1982, 1998, 1999, 2007 France1985, 1986, 1989, 19933 Italie1950, 1952, 19532 Espagne2005, 2006 États-Unis1961, 19781 Afrique du Sud1979 Canada1997 Nouvelle-Zélande1967Liste des champions du monde des pilotes classés par constructeur[modifier | modifier le wikicode]

TitresConstructeursAnnées16 Ferrari1952, 1953, 1956, 1958, 1961, 1964, 1975, 1977, 1979, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 200712 McLaren1974, 1976, 1984, 1985, 1986, 1988, 1989, 1990, 1991, 1998, 1999, 20087 Williams1980, 1982, 1987, 1992, 1993, 1996, 19976 Lotus1963, 1965, 1968, 1970, 1972, 19784 Brabham1966, 1967, 1981, 19833 Red Bull2010, 2011, 20122 Alfa Romeo1950, 1951 Benetton1994, 1995 Cooper1959, 1960 Mercedes-Benz1954, 1955 Renault2005, 2006 Tyrrell1971, 19731 Brawn2009 BRM1962 Maserati1957 Matra1969Liste des vice-champions du monde des pilotes classés par nombre de titres[modifier | modifier le wikicode]

TitresPilotesAnnées4 Stirling Moss1955, 1956, 1957, 1958 Alain Prost1983, 1984, 1988, 19903 Graham Hill1963, 1964, 1965 Nigel Mansell1986, 1987, 19912 Fernando Alonso2010, 2012 Rubens Barrichello2002, 2004 Juan Manuel Fangio1950, 1953 Emerson Fittipaldi1973, 1975 Damon Hill1994, 1995 Jacky Ickx1969, 1970 Ronnie Peterson1971, 1978 Kimi Räikkönen2003, 2005 Michael Schumacher1998, 2006 Ayrton Senna1989, 1993 Jackie Stewart1968, 19721 Michele Alboreto1985 Alberto Ascari1951 Jack Brabham1967 Tony Brooks1959 Jenson Button2011 Jim Clark1962 David Coulthard2001 Giuseppe Farina1952 Heinz-Harald Frentzen1997 José Froilán González1954 Mika Häkkinen2000 Lewis Hamilton2007 Eddie Irvine1999 Niki Lauda1976 Felipe Massa2008 Bruce McLaren1960 Riccardo Patrese1992 Nelson Piquet1980 Didier Pironi1982 Clay Regazzoni1974 Carlos Reutemann1981 Jody Scheckter1977 John Surtees1966 Wolfgang von Trips1961 Sebastian Vettel2009 Gilles Villeneuve1979 Jacques Villeneuve1996Champions du monde des constructeurs[modifier | modifier le wikicode]

Liste des champions du monde des constructeurs classés par nombre de titres[modifier | modifier le wikicode]

TitresConstructeursAnnées16 Ferrari1961, 1964, 1975, 1976, 1977, 1979, 1982, 1983, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2007, 20089 Williams1980, 1981, 1986, 1987, 1992, 1993, 1994, 1996, 19978 McLaren1974, 1984, 1985, 1988, 1989, 1990, 1991, 19987 Lotus1963, 1965, 1968, 1970, 1972, 1973, 19783 Red Bull2010, 2011, 20122 Brabham1966, 1967 Cooper1959, 1960 Renault2005, 20061 Benetton1995 Brawn2009 BRM1962 Matra1969 Tyrrell1971 Vanwall1958Liste des champions du monde des constructeurs classés par pays[modifier | modifier le wikicode]

TitresPaysChampionnat33 Royaume-Uni1958, 1959, 1960, 1962, 1963, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1978, 1980, 1981, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988, 1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 1998, 200916 Italie1961, 1964, 1975, 1976, 1977, 1979, 1982, 1983, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2007, 20083 France1969, 2005, 2006 Autriche2010, 2011, 2012Autres classements[modifier | modifier le wikicode]

Moteurs des écuries et pilotes titrés[modifier | modifier le wikicode]

Il n'existe pas de titre officiel de champion du monde attribué aux motoristes. Ce classement indique seulement le motoriste du champion du monde des pilotes et des constructeurs.
TitresMoteursAnnées31 FerrariPilote : 1952, 1953, 1956, 1958, 1961, 1964, 1975, 1977, 1979, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2007 Constructeur : 1961, 1964, 1975, 1976, 1977, 1979, 1982, 1983, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2007, 2008
23 FordPilote : 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1976, 1978, 1980, 1981, 1982, 1994 Constructeur : 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1978, 1980, 1981
21 RenaultPilote : 1992, 1993, 1995, 1996, 1997, 2005, 2006, 2010, 2011, 2012 Constructeur : 1992, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 2005, 2006, 2010, 2011, 2012
11 HondaPilote : 1987, 1988, 1989, 1990, 1991 Constructeur : 1986, 1987, 1988, 1989, 1990, 1991
8 Coventry ClimaxPilote : 1959, 1960, 1963, 1965 Constructeur : 1959, 1960, 1963, 1965
8 Mercedes-BenzPilote : 1954, 1955, 1998, 1999, 2008, 2009 Constructeur : 1998, 2009
5 TAGPilote : 1984, 1985, 1986 Constructeur : 1984, 1985
4 RepcoPilote : 1966, 1967 Constructeur : 1966, 1967
2 Alfa RomeoPilote : 1950, 1951 Constructeur : --
BRMPilote : 1962 Constructeur : 1962
MaseratiPilote : 1954, 1957 Constructeur : --
1 BMWPilote : 1983 Constructeur : --
VanwallPilote : -- Constructeur : 1958
Pneumatiques des écuries et pilotes titrés[modifier | modifier le wikicode]

Il n'existe pas de titre officiel de champion du monde attribué aux manufacturiers de pneumatiques. Ce classement indique seulement le manufacturier du champion du monde des pilotes et des constructeurs.
TitresPneusAnnées51G GoodyearPilote : 1966, 1967, 1971, 1973 à 1978, 1980, 1981, 1982, 1985 à 1997* Constructeur : 1966, 1967, 1971, 1973 à 1978, 1980 à 1983, 1985 à 1997*
21B BridgestonePilote : 1998 à 2004**, 2007 à 2010** Constructeur : 1998 à 2004**, 2007 à 2010**
17D DunlopPilote : 1959 à 1965, 1969 Constructeur : 1958 à 1965, 1969
12P PirelliPilote : 1950 à 1954, 1957, 2011, 2012, 2013 *** Constructeur : 2011, 2012, 2013 ***
11M MichelinPilote : 1979, 1981, 1983, 1984, 2005, 2006 Constructeur : 1979, 1981, 1984, 2005, 2006
6F FirestonePilote : 1968, 1970, 1972 Constructeur : 1968, 1970, 1972
2C ContinentalPilote : 1954, 1955E EnglebertPilote : 1956, 1958* Goodyear fut le fournisseur exclusif de tout le plateau en 1987, 1988 et de 1992 à 1996.
** Bridgestone fut le fournisseur exclusif de tout le plateau en 1999 et 2000 et de 2007 à 2010.
*** Pirelli est le fournisseur exclusif de tout le plateau depuis 2011.
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]



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Giuseppe Farina

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Giuseppe Farina






BiographieDate de naissance30 octobre 1906Lieu de naissance Turin, Piémont, ItalieDate de décès30 juin 1966 (à 59 ans)Lieu de décès Aiguebelle, Savoie, FranceNationalité italienAnnées d'activité1950-1956QualitéPilote automobile
StatistiquesÉquipeAlfa Romeo
Scuderia Ferrari
Bardahl-FerrariNombre de courses35 (33 départs)Pole positions5Podiums20Victoires5Champion du monde1950

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Emilio Giuseppe « Nino » Farina (né le 30 octobre 1906 à Turin, Italie - mort le 30 juin 1966 à Aiguebelle, France) est un pilote automobile italien.
En 1950, au volant d'une Alfa Romeo, il est devenu le tout premier champion du monde des pilotes de Formule 1.
Sommaire


[masquer] Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Fils d'un carrossier de Turin (avec lequel travaille son oncle Gian Battista « Pinin » Farina), Giuseppe Farina obtient très tôt un doctorat de droit avant de se passionner dès son plus jeune âge pour l'automobile. En 1925, à l'âge de 19 ans, il fait ses débuts en compétition dans une course de côte, mais son père lui ordonne de se consacrer en priorité à ses études. Devenu docteur en sciences politiques, il n'entame réellement sa carrière de pilote qu'en 1932. Il dispute ses premières compétitions en circuit sur une Alfa privée puis sur une Maserati 4CLT/48, avant d'être intégré en 1936 à la Scuderia Ferrari, qui engage alors les Alfa Romeo d'usine. Farina justifie rapidement la confiance placée en lui en décrochant trois titres consécutifs de champion d'Italie. Sur la scène internationale, les Alfa n'ont par contre pas le niveau pour lutter contre les Mercedes et Auto Union, et Farina doit attendre le Grand Prix de Tripoli le 12 mai 1940 pour, en l'absence des voitures allemandes, décrocher son premier grand succès international. Mais il s'agit de l'ultime épreuve internationale avant que la guerre n'embrase l'Europe.
Les courses reprennent en 1946, et Farina remporte en Suisse le Grand Prix des Nations, première grande épreuve internationale de l'après-guerre. Mais peu de temps après, il se brouille avec Alfa, ce qui l'amène à prendre du recul avec le sport automobile, même s'il pilote épisodiquement pour Maserati et Ferrari. Il remporte ainsi le Grand Prix de Monaco 1948 au volant d'une Maserati privée. En 1950, le championnat du monde de Formule 1 est créé, et c'est l'occasion pour Farina de renouer ses liens avec Alfa Romeo, dont l'équipe de pilotes a été décimée lors de la saison 1948 et qui avait même mis un terme à son engagement en compétition en 1949. Malgré une année loin des circuits, les Alfa dominent le championnat, qui se résume rapidement à un duel entre Farina (qui s'impose notamment lors du Grand Prix inaugural à Silverstone) et son équipier Juan Manuel Fangio. Le dernier mot revient finalement à l'Italien, peut-être moins brillant que l'Argentin en vitesse pure, mais tout aussi constant en course. En 1951, Farina fait honneur à son titre mondial avec une victoire à Spa, mais commence à accuser le poids des ans face à la nouvelle génération incarnée par Fangio (qui prend sa revanche de 1950 et devient champion du monde) et par Alberto Ascari, le leader de la Scuderia Ferrari. Il ne termine que quatrième du championnat.
Alfa Romeo quittant la compétition à la fin de la saison 1951, Farina trouve refuge chez Ferrari, devenu l'équipe dominatrice. Il termine vice-champion du monde en 1952, mais sans la moindre victoire, loin de son coéquipier Ascari, qui a écrasé la saison. Il renoue avec la victoire en 1953 sur le Nürburgring, mais confirme sur l'ensemble de l'année qu'il est sur le déclin. Affaibli par un grave accident survenu en catégorie Sport en 1954 à Monza, il ne fait que des apparitions ponctuelles (toujours chez Ferrari) lors des saisons 1954 et 1955 avant d'abandonner la Formule 1.
Il décède en 1966 dans un accident de la route à Aiguebelle, près de Chambéry, alors qu'il se rendait à Reims pour assister au Grand Prix de France.
Résultats en compétition automobile[modifier | modifier le wikicode]

Résultats en championnat du monde de Formule 1[modifier | modifier le wikicode]

Tableau synthétique des résultats de Giuseppe Farina en Formule 1SaisonÉcurieChâssisMoteurPneusGP disputésVictoiresPole positionsMeilleurs toursPoints inscritsClassement1950Alfa Romeo SpAAlfa Romeo 158Alfa Romeo 158 L8 CPirelli632330Champion1951Alfa Romeo SpAAlfa Romeo 159Alfa Romeo 158 L8 CPirelli7102224e1952Scuderia FerrariFerrari 500Ferrari 500 L4Pirelli6020272eEnglebert10001953Scuderia FerrariFerrari 500Ferrari 500 L4Pirelli8100323e1954Scuderia FerrariFerrari 625Ferrari 625 L4Pirelli101068eFerrari 553Ferrari 554 L4Pirelli10001955Scuderia FerrariFerrari 625Ferrari 555 L4Englebert200010,335eFerrari 555Ferrari 555 L4Englebert1000Lancia D50Lancia DS 50 V8Englebert00001956Bardahl-FerrariKurtis Kraft 500DFerrari 446 L6Firestone00000Nc.afficherRésultats détaillés des saisons de Giuseppe Farina en Formule 1SaisonÉcurieChâssisMoteurPneusCoursesClassement Points inscrits1234567891950 Alfa Romeo SpAAlfa Romeo 158Alfa Romeo 158 L8 CPGBR
1er‡MON
Abd500

SUI
1er‡BEL
4‡FRA
7eITA
1erChampion301951 Alfa Romeo SpAAlfa Romeo 159Alfa Romeo 158 L8 CPSUI
3e500

BEL
1erFRA
5eGBR
Abd‡GER
AbdITA
3e*‡ESP
3e4e19(22)1952 Scuderia FerrariFerrari 500Ferrari 500 L4PSUI
Abd500

BEL
2eFRA
2eGBR
6eNED
2eITA
4e2e24 (27)EGER
2e1953 Scuderia FerrariFerrari 500Ferrari 500 L4PARG
Abd500

NED
2eBEL
AbdFRA
5eGBR
3eGER
1erSUI
2eITA
2e3e26 (32)1954 Scuderia FerrariFerrari 625Ferrari 625 L4PARG
2e500

FRA

GBR

GER

SUI

ITA

ESP
Abd8e6Ferrari 553Ferrari 554 L4BEL
Abd1955 Scuderia FerrariFerrari 625Ferrari 555 L4EARG
2e*MON
4e5e10.33Ferrari 555500

BEL
3eLancia D50Lancia DS50 V8NED

GBR

ITA
Np1956 Bardahl-FerrariKurtis Kraft 500DFerrari 446 L6FARG

MON

500
NqBEL

FRA

GBR

GER

ITA


Nc0LégendeLégende : ici
  • Voiture partagée :
  • ‡ Point du meilleur tour en course.
Victoires en Championnat du monde de Formule 1[modifier | modifier le wikicode]

Tableau synthétique des victoires de Giuseppe Farina en Formule 1no AnnéeMancheGrand PrixCircuitDépartÉcurieChâssisRésumé1195001/07Grande-BretagneSilverstone1erAlfa RomeoAlfa Romeo 158Résumé2195004/07SuisseBremgarten5eAlfa RomeoAlfa Romeo 158Résumé3195007/07ItalieMonza3eAlfa RomeoAlfa Romeo 158Résumé4195103/08BelgiqueSpa-Francorchamps2eAlfa RomeoAlfa Romeo 159Résumé5195307/09AllemagneNürburgring3eScuderia FerrariFerrari 500Résumé


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Juan Manuel Fangio

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Juan Manuel Fangio





Juan Manuel Fangio en 1952

BiographieSurnomEl Chueco, El MaestroDate de naissance24 juin 1911Lieu de naissanceBalcarce, ArgentineDate de décès17 juillet 1995 (à 84 ans)Lieu de décèsBuenos Aires, ArgentineNationalité ArgentinQualitéPilote automobile
StatistiquesÉquipeAlfa Romeo
Maserati
Mercedes Benz
Ferrari
Novi Auto Air ConditionerNombre de courses53 (51 départs)Pole positions29Podiums35Victoires24Champion du monde1951, 1954, 1955, 1956, 1957Temple international de la renommée du sport automobile 1990
modifier

Juan Manuel Fangio, né le 24 juin 1911 à Balcarce et mort le 17 juillet 1995 à Buenos Aires, est un pilote automobile argentin. Cinq fois champion du monde de Formule 1 (en 1951, 1954, 1955, 1956 et 1957), il a dominé la discipline reine du sport automobile dans les années 1950, étant jusqu'à ce jour le seul pilote à être sacré champion du monde dans 4 écuries différentes. Grâce à ses exploits et à son unique pourcentage de victoires sur Grands Prix disputés (24 victoires sur 51 Grands Prix, record absolu), nombreux sont ceux qui le considèrent comme le plus grand pilote de l'histoire[1].
Sommaire


[masquer] Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Enfance[modifier | modifier le wikicode]

Né dans une modeste famille d'immigrés italiens originaires des Abruzzes, son père était ouvrier maçon décorateur, Juan Manuel Fangio était le cinquième enfant d’une fratrie de six. Pas très doué pour l'école, il se passionne pour le football mais aussi pour la mécanique puisqu'il fréquente un atelier de réparation mécanique automobile durant ses loisirs.
En 1922, âgé de 11 ans, parallèlement à l'école, il devient apprenti mécanicien dans un atelier de Balcarce qui prépare notamment des voitures de courses. Quelques années plus tard, il abandonne l'école et est engagé par le concessionnaire Ford, puis par le concessionnaire Studebaker de sa ville natale. Mécanicien compétent, on lui confie également parfois le soin d'essayer les nouvelles voitures, ce qui lui permet à seulement 16 ans de s'initier aux joies de la conduite. En 1929, à 18 ans, il effectue même des débuts en compétition, en qualité de copilote, aux côtés d'un riche client du garage pour lequel il travaille. Cette première expérience restera longtemps sans suite.
1936-1938 : Premières courses[modifier | modifier le wikicode]

En 1933, après son service militaire d'un an dans le sixième régiment d'artillerie de Campo de Mayo où il est chauffeur personnel d'officier supérieur, il ouvre son propre garage avec l'aide de son père et de ses frères. Ce n'est qu'en 1936, alors qu'il est âgé de 25 ans, qu'il dispute sa première course, au volant de la Ford A d'un ami, préparée dans l'atelier familial. Dans les mois suivants, il renouvelle l'expérience à plusieurs reprises, avec la Ford A, puis avec une Buick V8 et enfin avec une Ford V8 de 85 chevaux, qu'il engage en 1938 dans le Gran Premio de Necochea. Troisième de sa manche qualificative, puis septième de la finale, Fangio prend peu à peu conscience de ses qualités de pilote.
1939-1942 : Le temps des carreteras[modifier | modifier le wikicode]

À partir de 1939, Fangio décide d'abandonner les épreuves sur circuit pour se lancer dans les courses routières (appelées en Argentine Tourisme de Route ou Turismo Carretera), alors extrêmement populaires en Argentine. Il s'agit d'épreuves de plusieurs centaines de kilomètres, disputées sur des routes sinueuses et caillouteuses, aussi éprouvantes pour les machines que pour les organismes. Grâce à une souscription lancée à Balcarce, Fangio parvient à s'offrir une Chevrolet V6 qui lui permet rapidement de concurrencer les frères Galvez, alors les deux grands pilotes argentins de la spécialité. En 1940, il remporte sa première grande épreuve, le Gran Premio del Norte, une longue course harassante de deux semaines et de 9445 km entre Lima au Pérou et Buenos Aires en Argentine via la traversée de la cordillère des Andes par des cols qui culminent à plus de 4 000 mètres. En fin d'année, il obtient son premier titre de champion d'Argentine de Carreteras, titre qu'il conserve en 1941.
Mais en 1942, la guerre qui fait rage en Europe et qui s'étend au reste du monde commence à éprouver l'économie argentine. Pour cause de rationnement, les courses automobiles sont mises en sommeil et Fangio se consacre exclusivement à la bonne marche de son garage.
1947-1948 : Les temporadas[modifier | modifier le wikicode]

En 1946, au sortir de la guerre, les courses automobiles peuvent reprendre en Argentine. Cette reprise est facilitée par l'arrivée au pouvoir du Général Juan Peron qui s'avère être un grand amateur de sport automobile et qui souhaite en faire un outil de prestige pour l'Argentine. Il lance ainsi l'idée d'organiser en Argentine une saison de course sur circuit (une temporada) lors de l'été austral (l'hiver en Europe) au cours de laquelle les meilleurs pilotes mondiaux (alors essentiellement les Italiens et les Français) viendraient se frotter aux gloires locales. Fangio participe à la première temporada (lors de l'hiver 1947), mais faute d'un matériel compétitif (une Ford T à moteur Chevrolet), n'est guère en mesure de se mettre en valeur. Dans les mois qui suivent, de nombreux succès au volant d'une Volpi-Chevrolet préparée par ses soins lui permettent de convaincre l'Automobile Club d'Argentine de lui confier une voiture compétitive pour la temporada 1948. En parvenant à rivaliser avec les meilleurs, Fangio ne tarde pas à justifier les espoirs placés en lui, tout en gagnant la sympathie et le respect de pilotes de renom tels que Achille Varzi, Luigi Villoresi et Jean-Pierre Wimille.
1948-1949 : Premiers pas en Europe[modifier | modifier le wikicode]

Après avoir su attirer certains des meilleurs pilotes mondiaux en Argentine, l'Automobile Club d'Argentine (toujours fortement encouragé par Peron) enclenche la deuxième phase de son programme de développement du sport automobile argentin, en envoyant ses meilleurs pilotes (dont Fangio) en Europe, pour qu'ils se familiarisent avec l'environnement des courses européennes. C'est à l'occasion de ce voyage que Fangio effectue de manière totalement improvisée ses débuts en Formule 1, lors du Grand Prix de l'ACF, disputé le 18 juillet 1948 sur le circuit de Reims. Il est appelé par Amédée Gordini pour remplacer au pied levé le pilote français Maurice Trintignant, victime d'un grave accident quelques jours plus tôt lors d'une course en lever du rideau du Grand Prix de Suisse à Bremgarten. Malgré une résistance héroïque, Fangio est impuissant face aux redoutables Alfetta et doit abandonner à la suite de la casse moteur de sa Gordini.
En 1949, l'Automobile Club d'Argentine passe à la vitesse supérieure en constituant une véritable équipe d'Argentine (à laquelle est bien évidemment incorporé Fangio) pour courir en Europe. Au volant de la Maserati 4CLT de l'ACA, Fangio remporte la dernière course de la temporada 1949, avant de repartir pour l'Europe y disputer sa première véritable saison internationale. Rapidement, l'épopée européenne de l'équipe d'Argentine vire au triomphe, puisque Fangio enchaîne les succès avec une insolente supériorité, dans des épreuves il est vrai d'importances inégales: Grand Prix de San Remo, Grand Prix de Pau, Grand Prix du Roussillon, Grand Prix de Marseille (sur une Gordini), Grand Prix de l'Autodrome à Monza (sur une Ferrari louée in extremis à la Scuderia) puis Grand Prix d'Albi. En fin d'année, c'est en héros national que Fangio retourne en Argentine, mais surtout, il a la satisfaction d'avoir décroché un volant de pilote officiel au sein de l'écurie Alfa Romeo pour la saison 1950 et le tout premier championnat du monde de Formule 1.
1950-1951 : Premier titre avec Alfa Romeo[modifier | modifier le wikicode]


L'Alfetta des saisons 1950 et 1951.


Meurtrie par les accidents mortels de Varzi et de Wimille, l'équipe Alfa Corse a fait l'impasse sur la saison 1949, mais cela ne l'empêche pas de se présenter en favorite du championnat du monde 1950, tant la supériorité technique de la surpuissante Alfetta 158 est grande, et tant l'équipe de pilotes constituée par Fangio, Farina et à un degré moindre Fagioli (les « 3 FA ») impressionne.
Rapidement, le championnat se réduit, comme prévu, à un duel entre Farina et Fangio. Victime d'une casse mécanique lors de la manche inaugurale à Silverstone, Fangio remporte son premier Grand Prix du championnat du monde, au volant de son Alfa Romeo 158, réalisant, par la même occasion, le premier hat trick (pole position, meilleur tour en course et victoire) de l'histoire de la Formule 1, dès la deuxième course du championnat du monde, lors du Grand Prix de Monaco, le 21 mai 1950. Il s'impose également en Belgique et au Grand Prix de l'ACF, mais plusieurs abandons lui coûtent le titre mondial. Il doit se contenter de la place de vice-champion, trois points derrière Farina.
En 1951, Fangio (toujours chez Alfa Romeo qui engage la Tipo 159) semble parti pour prendre facilement sa revanche comme l'atteste sa victoire au premier Grand Prix de la saison en Suisse, au terme d'une démonstration de pilotage sous la pluie. Mais, après une deuxième victoire acquise en France sur le circuit de Reims (partagée avec son coéquipier Fagioli qui lui avait cédé sa voiture), le championnat change de visage et Fangio subit la domination de la Scuderia Ferrari, emmenée par son compatriote José Froilán González mais surtout par Alberto Ascari. Un abandon en Italie (combiné à une victoire d'Ascari) semble le condamner à un nouvel échec au championnat.
Mais le 28 octobre, pour la dernière manche de la saison, sur le circuit Pedralbes, tracé non permanent situé dans la ville de Barcelone, Ferrari se fourvoie dans ses choix de pneumatiques, et offre sur un plateau la victoire et le titre mondial à Fangio. Après sa victoire, lors du Grand Prix d'Espagne, Juan Manuel Fangio remporte le Championnat du monde de Formule 1 — le premier de ses cinq titres de champion du monde — au volant de son Alfa Romeo.
1952-1953 : Deux saisons à oublier[modifier | modifier le wikicode]

Les retraits combinés d'Alfa Romeo et de Talbot-Lago, la dissolution de l'association Simca-Gordini et l'échec du projet BRM laissant Ferrari seule écurie de F1 en lice à l'orée de la saison 1952, la FIA décide d'organiser les championnats du monde 1952 et 1953 sous l'égide de la Formule 2, la nouvelle réglementation F1 (2 500 cm3) devant entrer en vigueur en 1954[2]. Fangio trouve refuge chez Maserati pour disputer le championnat du monde. Sa première course avec la nouvelle arme de la firme au Trident, la A6GCM, est prévue le 8 juin à Monza, au Grand Prix de l'Autodrome, une épreuve hors-championnat. La veille, Fangio était engagé au volant d'une Formule 1 BRM V16 dans une épreuve de Formule Libre en Ulster, et il prévoyait de rallier Monza en avion. Mais en raison de problèmes météorologiques, l'avion de Fangio ne put aller plus loin que Paris et le pilote argentin dut effectuer le trajet Paris-Monza en voiture. Ce n'est que d'extrême justesse et après une nuit blanche passée sur la route, qu'il parvint à se présenter au départ de la course à Monza, sans avoir participé aux essais. Dès le deuxième tour, dans le virage de Lesmo[3], il commet une erreur de pilotage et sa Maserati part dans une effroyable cabriole. Relevé avec de graves blessures aux vertèbres cervicales, Fangio échappe à la paralysie, mais doit observer une longue convalescence et passe plusieurs mois plâtré.
Il retrouve la compétition en 1953. Une impressionnante série de deuxièmes places lui permet de faire un temps illusion au championnat, mais dans les faits, il est systématiquement dominé par les Ferrari, notamment celle d'Alberto Ascari qui décroche facilement le titre. Fangio doit attendre l'ultime manche de la saison, à Monza, pour renouer avec la victoire, au terme d'un dernier tour à suspense, évitant de justesse le leader (Ascari) en perdition à la sortie du dernier virage avant l'arrivée[4].
1954-1955 : La domination Mercedes[modifier | modifier le wikicode]


Juan Manuel Fangio en 1986 au volant de la Mercedes-Benz W196 double championne du monde en 1954 et 1955.


À l'issue de la saison 1953, Juan Manuel Fangio est contacté par Mercedes-Benz, qui envisage de profiter du changement de règlement technique (retour à la F1, 2,5 litres maxi, carburant libre) pour effectuer son retour en Grand Prix après 15 années d'absence. Fangio connaît bien Mercedes et son directeur de course Alfred Neubauer pour avoir couru pour eux en Argentine lors de la temporada 1951, à un moment où la firme à l'étoile revenait tout juste à la compétition. Les succès récents des Mercedes aux 24 Heures du Mans et à la Panaméricaine achèvent de le convaincre du formidable potentiel de la marque allemande.
La Mercedes-Benz W196 ne pouvant être prête avant le Grand Prix de France, Mercedes accepte que Fangio débute la saison dans une autre équipe afin de ne pas hypothéquer ses chances au championnat. Au volant de la remarquable Maserati 250F, Fangio ne se prive pas de remporter les deux premières manches du championnat, en Argentine puis en Belgique. Au Grand Prix de France, troisième manche de la saison (abstraction faite des 500 miles d'Indianapolis disputés sous la formule internationale), Fangio découvre la Mercedes W196, qui se distingue par une aérodynamique très soignée (à l'inverse des autres F1, la W196 a les roues carénées), tandis que sa couleur argentée du plus bel effet rappelle aux observateurs les grandes heures de la marque avant-guerre. Si les adversaires de Fangio espéraient que Mercedes souffre d'un temps d'adaptation, ils en sont pour leurs frais puisque l'Argentin obtient la pole position et impose la W196 dès sa première apparition. À Silverstone, dans des conditions qui conviennent mal aux caractéristiques de sa voiture, Fangio termine laborieusement quatrième, mais au Nürburgring, sur la W196 en version non carénée, il reprend sa marche triomphale. Son succès est toutefois assombri par la mort lors des essais de son jeune compatriote et protégé Onofre Marimón. Deux nouvelles victoires en Suisse puis en Italie assurent à Fangio un facile deuxième titre mondial.
Malgré une concurrence qui aiguise ses armes (notamment Alberto Ascari au volant de la prometteuse Lancia D50), Fangio entame la saison 1955 en position de grand favori. Il débute d'ailleurs l'année par ce qui restera comme l'une de ses plus fameuses victoires, en Argentine. Sous un soleil de plomb, les pilotes sont physiquement incapables d'effectuer seuls les 375 kilomètres du Grand Prix et rapidement, au gré des abandons, plusieurs pilotes se relayent au volant d'une même voiture, comme le règlement l'autorise alors. Mais Fangio, fort d'une condition physique irréprochable et de son expérience des redoutables carreteras argentines, parvient à rallier victorieusement l'arrivée en solitaire. Après un abandon sur casse moteur à Monaco, Fangio effectue une parenthèse dans sa saison de Formule 1 en participant aux 24 Heures du Mans, au volant de la Mercedes-Benz 300 SLR. L'équipage qu'il forme avec le jeune prodige britannique Stirling Moss (également son équipier en F1) y fait figure de grand favori. Fangio est à la lutte avec la Jaguar d'Hawthorn lorsque le drame se joue, quelques heures après le départ seulement. Surpris par une manœuvre brutale de Hawthorn pour rentrer aux stands, Lance Macklin effectue un écart que ne peut éviter le Français Pierre Levegh dont la Mercedes décolle avant de se désintégrer sur le talus séparant la piste des tribunes, projetant des débris mortels (notamment le moteur, le train-avant et le capot) dans la foule. Plus de 80 personnes sont tuées. Fangio qui roulait juste derrière Levegh échappe de justesse au drame. Quelques heures plus tard, alors que l'équipage Fangio-Moss est en tête de la course, la direction de Mercedes décide de retirer ses voitures.
Amputée de plusieurs manches à la suite du drame des 24 Heures, la saison de F1 se poursuit néanmoins, toujours dominée par Mercedes, sans réelle opposition après le retrait de l'écurie Lancia (en proie à de grandes difficultés financières et meurtrie par l'accident mortel d'Alberto Ascari peu après le Grand Prix de Monaco) et compte tenu de la petite forme des Ferrari et Maserati. Fangio s'impose à Zandvoort, termine second à Aintree derrière Moss sans véritablement lui contester la victoire, puis l'emporte à Monza, s'adjugeant du même coup son troisième titre mondial.
1956 : Quatrième titre amer chez Ferrari[modifier | modifier le wikicode]


La Ferrari D50 de la saison 1955


À l'issue de la saison 1955, Mercedes annonce son retrait du sport automobile. Une décision qui doit beaucoup au drame des 24 Heures du Mans mais aussi au sentiment pour la firme à l'étoile de n'avoir plus rien à prouver en sport automobile après deux saisons de domination sans partage en Formule 1. À 44 ans, Fangio estime qu'il est peut-être également temps pour lui de tirer sa révérence au sommet et envisage sérieusement d'arrêter la Formule 1. Mais c'est sans compter sur le renversement en septembre 1955 du général Perón. Même si Fangio a toujours su éviter de se faire instrumentaliser par la propagande péroniste, il est de notoriété publique qu'il est un des "protégés" du président déchu et de ce fait, il craint que ses biens en Argentine ne lui soient confisqués par les nouveaux dirigeants. Ce sentiment l'incite à poursuivre sa carrière au plus haut niveau, afin de se mettre à l'abri du besoin. Il parvient à négocier un juteux contrat avec Ferrari (qui sort d'une saison 1955 ratée, mais qui a récupéré les Ferrari D50 au potentiel si prometteur).
Victorieux du Grand Prix d'Argentine (victoire partagée avec Luigi Musso puisque Fangio a été victime d'ennuis d'alimentation sur sa propre voiture), Fangio termine ensuite deuxième du Grand Prix de Monaco, cette fois en partageant les points avec Peter Collins qui lui a cédé sa voiture à contre-cœur après que l'Argentin eut endommagé la sienne contre les trottoirs de la Principauté, conséquence d'un pilotage approximatif, inhabituel chez l'Argentin. Les malheurs de Fangio se poursuivent à Spa, où sa transmission le trahit alors qu'il est en tête, puis à Reims, où il est retardé par une fuite d'huile et doit se contenter de la quatrième place. Les ennuis mécaniques à répétition rencontrés par Fangio empoisonnent progressivement ses rapports avec Enzo Ferrari, qu'il accuse ouvertement de favoriser au championnat le jeune Peter Collins. De son côté, Ferrari pointe du doigt les insuffisances de Fangio (notamment sa course ratée de Monaco) et réfute les accusations implicites de "sabotage" en rappelant que depuis le début de saison, l'Argentin a bénéficié à deux reprises des consignes de course.
La sulfureuse ambiance s'apaise à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne, que Fangio remporte avec brio, avant d'enchaîner par un nouveau succès au Nürburgring. Propulsé largement en tête du championnat du monde avant d'aborder l'ultime manche en Italie, Fangio ne compte plus que deux adversaires : son coéquipier Collins, et le Français Jean Behra. L'abandon de Fangio sur bris de direction est une véritable aubaine pour Collins, qui n'est toutefois pas en position d'être titré. Le Britannique va même jusqu'à renoncer volontairement à ses maigres chances d'être titré en s'arrêtant aux stands pour "partager" sa voiture avec Fangio, lequel décroche donc son quatrième titre mondial.
Malgré ce nouveau titre, les tensions entre Fangio et la direction de Ferrari ont atteint un point de non retour et les deux parties se séparent sans regrets en fin d'année.
1957 : Derniers exploits et cinquième titre[modifier | modifier le wikicode]


La Maserati 250F de Fangio (version 1957).


En 1957, Fangio retourne chez ses amis de l'écurie Maserati, où il retrouve la 250F. Annoncé sur le déclin après sa campagne 1956, Fangio se charge de remettre les choses en place en dominant les débats tout au long de l'année. Il s'impose en Argentine, à Monaco, à Rouen (malgré des pneus usés jusqu'à la corde qui l'obligent au grand plaisir des spectateurs à une démonstration de pilotage en glissade dans la vertigineuse descente du Nouveau-Monde - Fangio dira alors que sa monoplace était plus efficace ainsi qu'avec des pneus neufs[5]). Contraint à l'abandon en Angleterre, il reprend sa marche triomphale en signant, le 4 août 1957, sur le toboggan du Nürburgring, ce qui reste encore de nos jours considéré comme l'un des plus beaux exploits de l'histoire de la Formule 1. Retardé de près de 45 secondes à la mi-course à la suite d'un ravitaillement cafouilleux, il entreprend une remontée d'anthologie sur les pilotes Ferrari Mike Hawthorn et Peter Collins. Au prix d'une prise de risque de tous les instants et battant huit fois de suite son propre record du tour, il parvient à revenir sur les « échappés » et à les dépasser dans le vingt-et-unième et avant-dernier tour de la course. Au soir de ce Grand Prix d'Allemagne d'anthologie, à l'issue duquel il a obtenu la vinqt-quatrième (et dernière) victoire en championnat du monde de sa carrière, Juan Manuel Fangio obtient — alors qu'il reste encore deux courses à disputer — son cinquième titre (dont quatre consécutifs) de Champion du monde de Formule 1. Deux deuxièmes places à Pescara et à Monza viendront compléter une saison triomphale.
1958 : Fin de carrière[modifier | modifier le wikicode]

En 1958 Fangio qui est âgé de 47 ans décide de ne pas défendre son titre et de se retirer progressivement du haut niveau: « J'ai réalisé toutes mes ambitions. La couronne mondiale était mon plus grand rêve. Après mes deux premiers titres, il me semblait logique d'essayer d'en décrocher un troisième. Le cinquième me persuada qu'il était temps de passer la main ». Il est également encouragé dans sa décision par le semi-retrait de Maserati, en proie à de grandes difficultés financières.
Il se contente de participer cette année à deux épreuves du championnat du monde: le Grand Prix d'Argentine en début de saison sur une Maserati engagée sous les couleurs de l'Automobile Club d'Argentine (il termine quatrième), puis le Grand Prix de France à Reims, là où sa carrière internationale avait débuté 10 ans plus tôt. Retardé par des ennuis d'embrayage, il doit à nouveau se contenter d'une modeste quatrième place. Par respect envers le plus grand pilote de son temps, le vainqueur du jour Mike Hawthorn refusera de lui infliger un tour de retard en fin de course. Interrogé sur son attitude par les journalistes, Hawthorn répondra simplement :« On ne prend pas un tour à cet homme-là ». Marqué par l'accident mortel de son ancien équipier Luigi Musso, le déroulement de la course conforte Fangio dans son choix de mettre un terme à sa carrière.
Entre le Grand Prix d'Argentine et le Grand Prix de France, Fangio avait disputé des épreuves dans diverses catégories. Citons notamment sa participation avortée aux 500 Miles d'Indianapolis (malgré un potentiel qui étonne les pilotes américains[6], sa Novi Spl. mal préparée ne lui permet pas de se qualifier[7]) ou encore sa participation rocambolesque au Grand Prix de La Havane à Cuba (disputé en catégorie Sport). Pris en otage par des rebelles castristes le 26 février, il est libéré sans heurt le lendemain de la course. Faisant référence au carambolage mortel ayant marqué l'épreuve, Fangio dira plus tard: « Cet évènement m'a peut-être sauvé la vie ».
De retour en Argentine où il se consacre à sa famille et à ses affaires, Fangio restera jusqu'à sa mort un observateur avisé de l'évolution de la Formule 1, nouant notamment des contacts privilégiés avec le pilote brésilien Ayrton Senna. Jusqu'au début des années 1990 et malgré un pontage cardiaque en 1982, il participait régulièrement en Argentine mais aussi en Europe à des manifestations de voitures historiques.
Âgé de 84 ans, il décède le 17 juillet 1995 à Buenos Aires à la suite d'une crise cardiaque associée à une pneumonie. L'Argentine décrète alors trois jours de deuil national et son cercueil est exposé dans le Salon Blanc de la Chambre du gouvernement pour un dernier hommage populaire, en présence notamment du président de la république Carlos Menem et du président de la FIFA Joao Havelange. Juan Manuel Fangio est enterré au cimetière de Balcarce, dans le caveau familial, aux côtés de ses parents et de ses deux frères. Le triple champion du monde Jackie Stewart vint assister à l'enterrement.
Divers[modifier | modifier le wikicode]
  • Malgré son palmarès et son talent, Fangio a couru pendant toute sa carrière sans avoir le permis de conduire. Il ne l'a obtenu qu'en 1961, plusieurs années après sa retraite.
  • Le nom Fangio a fait son retour sur les circuits dans les années 1980 et 1990. Le neveu du quintuple champion du monde, appelé Juan Manuel Fangio II, s'est notamment mis en évidence en Amérique du Nord, en devenant l'un des meilleurs pilotes du championnat d'Endurance IMSA et en remportant lui aussi les 12 Heures de Sebring.
  • Fangio était le parrain du fils de Werner Engel, Matthias.
  • En France et en Belgique francophone, l'expression « se prendre pour Fangio » ou « faire le Fangio » signifie soit « conduire comme un chauffard », soit « rouler de manière sportive »[8].


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Re : Toutes New sportives autres que la moto
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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 12/08/2013, 12h40

Mitrovic débarque à Anderlecht aujourd'hui


12/08/13 - 10h27 © epa.
Anderlecht a réussi son coup de bluff. Deux jours après avoir annoncé qu'il retirait son offre pour Aleksandar Mitrovic, on apprend que l'attaquant serbe va signer aujourd'hui à Bruxelles.
Plusieurs journaux rapportent que l'attaquant du Partizan Belgrade va signer aujourd'hui à Anderlecht. La direction bruxelloise, qui en avait marre du petit jeu joué par la président du Partizan, avait décidé de retirer son offre. Il s'agissait bien d'un coup de bluff destiné à mettre la pression sur le club serbe.

Djuric, le président du Partizan, a ensuite contacté Anderlecht en leur promettant qu'il allait tout faire pour que l'affaire soit conclue. Pendant la rencontre face à La Gantoise, il envoyait les premiers papiers depuis Belgreade...

5 millions: un record
Hier soir, à 21h30, il ne faisait plus aucun doute que Mitrovic allait porter le maillot mauve dans les prochains jours. Het Laatste Nieuws parle d'un contrat de 5 ans pour un transfert record de 5 millions d'euros.

Ce week-end, Mitrovic a disputé sa dernière rencontre avec son club contre Novi Pazar (4-3). Il a inscrit deux buts et délivré deux passes décisives. Après la partie, il a longuement salué les fans, un signe qui ne trompe pas.


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