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Red Lions: "Il est possible qu'on batte l'Allemagne"

© belga.
Les Red Lions sont en finale de "leur" Euro à la suite de leur victoire 3-0 sur l'Angleterre en demi-finales, vendredi soir à Boom.
"Nous sommes où nous voulons être", a dit après la rencontre un Alexandre De Saedeleer aux anges. "Aujourd'hui, toutes les pièces du puzzle se sont parfaitement imbriquées. Et croyez moi: il est possible qu'on batte l'Allemagne une deuxième fois dimanche".

La Belgique retrouvera en effet l'Allemagne dimanche en finale. Les Lions avaient battus les champions d'Europe en titre 2-1 samedi dernier lors de la journée d'ouverture du tournoi.

Pour De Saedeleer, jouer devant son public est quelque chose d'unique. "Ce tournoi est vraiment incroyable. Et quel public ! Nous allons entrer dans l'histoire du sport belge".

Tom Boon était lui aussi sur un petit nuage. "Nous n'avons pas commis d'erreurs en défense. Van Aubel a joué un match de niveau mondial, tout comme le reste. Nous sommes littéralement dans le 'flow'. Nous avons attendu que les buts tombent sans prendre de risques. Ce sera difficile contre l'Allemagne, mais si nous jouons comme aujourd'hui, tout sera possible", selon Tom Boon.

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Blessé à la cuisse, Messi ne jouera pas dimanche

24/08/13 - 14h25 Source: Belga © getty.
L'international argentin du FC Barcelone Lionel Messi manquera le match de l'équipe catalane à Malaga dimanche en Championnat d'Espagne en raison d'une blessure à une cuisse, a indiqué samedi le club blaugrana.
"L'évolution est satisfaisante, mais il sera ménagé par précaution", a expliqué le club samedi sur son site internet.

Messi était sorti à la mi-temps de la finale aller de Supercoupe d'Espagne, mercredi contre l'Atletico Madrid (1-1), pour "une contusion à une cuisse".

Gerardo Martino, l'entraîneur du Barça, s'est cependant refusé à confirmer que l'absence de Messi à Malaga entraînerait la première titularisation de Neymar.

Le Brésilien a certes signé le but de l'égalisation mercredi contre l'Atletico, mais semble pour l'instant être utilisé par Martino avec parcimonie.

"Nous devons progresser petit à petit pour que tout se passe bien. Mon intention est de pouvoir le (Neymar) laisser s'exprimer pleinement quand je le lance. Mais ce n'est pas parce que Leo n'est pas là que Neymar doit forcément prendre les rênes", a déclaré le coach argentin.

C'est donc plutôt Fabregas qui est pressenti pour suppléer le quadruple Ballon d'Or dimanche.

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• Les joueurs de l'Atletico Madrid sans pitié pour Messi
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Le conte de fées d'un joueur brésilien de 16 ans

http://www.7sur7.be/7s7/fr/9099/Hors...e-16-ans.dhtml

vidéo Gabriel (16 ans) n'avait même pas été repris dans la sélection pour le match de coupe de Santos contre Gremio. Le jeune joueur a appris qu'il devait jouer quand il est arrivé au stade avec son père. Et c'est finalement lui qui a marqué le but de la victoire pour Santos dans les arrêts de jeu. Un rêve éveillé.
"Après l'entraînement en journée, j'ai joué à des jeux vidéos puis je suis parti au stade avec mon père, explique Gabriel. "Ce n'est que lorsque je suis arrivé au stade que j'ai appris que j'étais repris dans la sélection."

Le jeune joueur a dû soudainement prendre la place d'un joueur qui a pris un remède contre une congestion nasale. Le personnel médical de Santos craignait un contrôle anti-dopage et a donc avisé le joueur malade qu'il était préférable qu'il ne joue pas. C'est alors que Gabriel est entré en scène.

Conte de fées
Gabriel n'avait été repris qu'une fois dans le noyau A jusque là, ce pourquoi il a pris place sur le banc. En seconde période, l'entraîneur de Santos l'a fait monter au jeu. Le début du conte de fées.

Huit minutes avant le coup de sifflet final, c'est lui qui a marqué le but de la victoire pour Santos (voir vidéo). En plein rêve éveillé, l'attaquant a ôté son maillot et a donc reçu un carton jaune. Mais Gabriel était devenu le héros de Santos.

Grâce à son but, Santos a gagné 1-0 et est maintenant en bonne position avant le retour à Gremio la semaine prochaine.

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"29 % des athlètes ont pris du dopage avant les Mondiaux"

© afp.

Quelque 29 pour cent des athlètes qui ont participé aux championnats du monde d'athlétisme en 2011 à Daegu (Corée du Sud) ont pris des produits dopants dans l'année qui a précédé ces 13es Mondiaux. Tel est le résultat d'une étude menée par l'agence mondiale antidopage (AMA), révèle vendredi le New York Times sur son site internet.
Les chercheurs sont arrivés à cette conclusion après un questionnaire anonyme auprès de 2.000 athlètes.

Lors des Jeux Pan-arabes en 2011, 45 pour cent des athlètes ont reconnu avoir usé de dopage avant la compétition.

Ces chiffres diffèrent énormément des résultats des contrôles puisqu'en 2010 à peine deux pour cent ont été reconnus positifs. Preuve qu'ils parviennent encore à passer entre les mailles du filet.

Les résultats de cette étude sur le dopage n'ont pas été rendus public. Selon l'AMA, c'est à la demande de l'IAAF qui a demandé du temps afin d'étudier les conclusion à tirer. Par ailleurs, des questions se posent sur la crédibilité des réponses obtenues.

Bonne moyenne le catz?

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Winston-Salem: Monfils en finale contre Melzer

© afp.
Le Français Gaël Monfils va tenter samedi en finale du tournoi de Winston-Salem, épreuve de de l'ATP sur surface dure dotée de 575.250 dollars, de remporter face au vétéran Autrichien Jurgen Melzer son premier titre ATP depuis près de deux ans.
Monfils, 43e mondial, s'est qualifié pour sa deuxième finale ATP de la saison (après Nice/terre battue) en battant en demi-finale l'adversaire de David Goffin au 1er tour de l'US Open, Alexandr Dolgopolov (ATP 38/N.10) 7-6 (11/9), 6-3. L'Ukrainien a commis pas moins de 42 fautes directes.

Melzer, 32e mondial, qui jouera lui aussi sa deuxième finale de l'année (après Zagreb/dur en salle), l'a ensuite rejoint en dominant l'Américain Sam Querrey (ATP 29/N.6) 6-2, 4-6, 6-3.

L'Autrichien de 32 ans n'a jamais gagné contre le Français de 26 ans (4 défaites) mais les deux joueurs ne se sont encore jamais rencontrés sur dur.

Monfils, qui n'a plus gagné sur le circuit ATP depuis le tournoi de Stockholm en octobre 2011, visera un cinquième titre en carrière pour sa 19e finale. Melzer aussi visera un cinquième trophée ATP, pour sa 13e finale.

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La Russie construira sept stades pour 2,3 milliards d'euros

© getty.
La Russie va dépenser plus de 100 milliards de roubles (2,3 milliards d'euros) pour construire sept stades sur les douze qui accueilleront des matches du Mondial-2018, a indiqué vendredi le quotidien Vedomosti.
La société publique "Sport Engineering" a été chargée par le gouvernement russe de construire des nouveaux stades à Volgograd (ex-Stalingrad), Nijni-Novgorod, Samara, Saransk (quatre villes dans la région de la Volga), Kaliningrad (enclave aux portes de l'Europe), Rostov-sur-le-Don (sud), et de reconstruire celui d'Ekaterinbourg (Oural), selon le projet des préparatifs, cité par Vedomosti.

Toutes les enceintes auront une capacité de 45.000 places. Les cinq autres stades se trouvent à Moscou (deux), Saint-Pétersbourg (nord-ouest), Sotchi (sud) et Kazan (Volga). Certains sont déjà prêts. Le stade Luzhniki à Moscou, qui accueillera le match d'ouverture et la finale, sera reconstruit.

La Russie va dépenser au total 15,5 milliards d'euros pour organiser le Mondial-2018, un budget près de deux fois plus élevé que ce qu'avait annoncé en 2010 Vladimir Poutine, alors Premier ministre, lorsque la Russie avait été désignée comme pays organisateur.

Outre les stades, des investissements sont prévus dans la construction d'aéroports et d'hôtels, ainsi que dans l'aménagement d'infrastructures routières.

La Russie a déjà investi massivement pour organiser les jeux d'Olympiques d'hiver en février 2014 à Sotchi, station balnéaire quasi vierge d'installations sportives et où les infrastructures étaient jusqu'alors peu développées.

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Foot Ligue 1 3e j. L'OM joue plus haut
Marseille compte sur son potentiel offensif pour engranger une troisième victoire d'affilée à Valenciennes (17h00). Payet, Valbuena, Gignac sont plutôt efficaces en ce moment.
Depuis le début du Championnat, Dimitri Payet a déjà inscrit trois buts, tandis que Mathieu Valbuena a, lui, délivré une passe décisive. (L'Equipe)









Marseille a marqué cinq buts en deux matches. C’est un tout autre rythme que l’année dernière où l’OM remportait l’essentiel de ses confrontations par un but à zéro. Le recrutement de Dimitri Payet a changé la donne. Auteur de trois buts, il a permis à chacun de trouver ses marques. Valbuena, Gignac et, à un degré moindre, André Ayew se sont mis au diapason.

L'implication des latéraux, le soutien des milieux

L’année dernière, Elie Baup a imposé un style enlevé avec la volonté de produire du jeu. Mais cela n’a pas toujours eu l’effet escompté. Le recrutement de Payet, notamment, sert ses principes philosophiques. «Ce joueur a l’état d’esprit qui convient. Le principe directeur en effet, c’est de jouer haut et d’amener beaucoup de monde dans la zone de finition. Les joueurs sont en réussite en ce moment, et cela aide aux bons résultats. Payet, par exemple, trouve des complémentarités avec les autres. Tout cela contribue au bon début de saison.» Pour évoluer au plus près de la zone adverse, Baup demande aussi beaucoup d’implication des latéraux «pour exercer une pression permanente». Mais aussi le soutien offensif des milieux. «Après entre en ligne de compte la qualité individuelle pour finir les actions mais il faut récupérer la notion de bloc équipe et améliorer la distance entre les lignes.»

Payet-Valbuena, la paire gagnante




Prometteuse sur le papier, l’association des deux meilleurs passeurs du dernier Championnat, Valbuena et Payet, porte déjà ses fruits. «On a plus d’atouts que l’année dernière», relève Rod Fanni. Avec un jeu fait de passes courtes, l’OM affole les défenses adverses. «Avec Dimitri, ça se fait naturellement car c’est un joueur de ballon, souligne Valbuena. On s'entend bien car on joue dans des petits périmètres. J'espère qu'on arrivera à peaufiner cette entente pour être encore plus performants.»

Gignac est moins isolé

Avec trois buts pour Payet et une passe décisive pour Valbuena, l’efficacité est supérieure. Et cette entente rejaillit sur André-Pierre Gignac, auteur de deux buts, qui part sur des bases élevées comme l’année dernière. «Il est moins isolé que l’année dernière, explique encore Elie Baup. Dans certains matches, il était loin de tout le monde. Avec les joueurs actuels, il se tient plus haut, moins sur les côtés et se replace dans l’axe.» Ce potentiel accru rend l’espoir à l’OM de réussir enfin un résultat positif, ce samedi à Valenciennes, où il avait été fessé (1-4) l'an dernier.

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Foot Ligue 1 3e j. Des Lyonnais à la relance
Pour rebondir après la claque reçue contre la Real Sociedad en milieu de semaine en barrage aller de Ligue des champions (0-2), Rémi Garde pourrait redonner leur chance à plusieurs joueurs ce samedi contre Reims (20h00). Revue de détail.
Gaël Danic aura peut-être l'occasion de se montrer contre Reims. (L'Equipe)









Bakary Koné, chaînon de la charnière ?


Pour les deux prochains matches de l’OL, contre Reims et la Real Sociedad en barrage retour de C1, Rémi Garde est contraint d'aligner une charnière différente : Samuel Umtiti est suspendu face aux Rémois et Milan Bisevac l'est automatiquement à Anoeta après son expulsion à l'aller. Sachant que Gueïda Fofana, dont ce n'est pas le vrai poste, est apparu en difficulté mardi, Bakary Koné pourrait disputer les deux, axe gauche ce samedi avec le Serbe et axe droit mercredi avec le champion du monde des moins de 20 ans. Le Burkinabé, précieux dans les duels mais défaillant à la relance, apparaît comme la dernière roue du carrosse lyonnais : l'an dernier, il a disparu cinq mois avant d'enchaîner les neuf dernières journées. Entré pour la dernière demi-heure contre Zurich (1-0), «Bako» avait été titularisé une semaine plus tard en Suisse (1-0), où il a livré une prestation sérieuse.

Arnold Mvuemba, enfin une vraie chance ?


Aux portes de l'équipe de France il y a neuf mois, Steed Malbranque n'est aujourd'hui plus titulaire indiscutable à l'OL. «Je me mets plus au service de l'équipe et donc moins en valeur», se justifie le milieu de terrain pour expliquer sa baisse de rendement. Laquelle ouvre une porte à Arnold Mvuemba (ou au jeune Jordan Ferri) comme cela été le cas devant Nice lors de la première journée (4-0). Nombre de supporters estiment que l'ancien Lorientais n'a jamais eu sa chance depuis son arrivée en août 2012, alors qu'il a souvent répondu présent quand Garde a fait appel à lui. Sa justesse technique et sa discipline tactique jouent en sa faveur, d’autant que l'entraîneur lyonnais a stigmatisé «l'impatience» de son équipe et «les erreurs du collectif» affichées devant la Real.

Gaël Danic relancé dans le couloir ?


L'ancien Valenciennois nous avait confié, avant le premier match contre Nice, que nous allions voir «le vrai Gaël Danic» en Ligue 1 après des débuts ratés en Coupe d'Europe. Depuis, il a... ciré le banc, barré à gauche par la renaissance de Yoann Gourcuff. Danic n'a pas eu d'autre choix que de s'accrocher à l'entraînement. Auteur d'une entrée volontaire mardi (à la 57e minute), le Breton, débarqué cet été, a pour lui d'être le seul ailier gauche de l'effectif, ce qui peut apporter quelques solutions. Ce samedi, l’entraîneur de l’OL peut choisir de le relancer dans le couloir tout en recentrant Gourcuff, comme il l'a fait dans la dernière demi-heure contre les Espagnols. Une solution qui condamnerait sans doute Mvuemba. Quels qu'ils soient, les changements dans la composition ne feront pas que des heureux.
Sylvain LARTAUD, à Lyon

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Rugby Top 14 BO-MHR Une mise aux points
Avant de se déplacer deux fois de suite, Biarritz veut absolument empocher la victoire contre Montpellier, samedi (18h30).
Dimitri Yachvili lance son capitaine Damien Traille dans l'intervalle : les anciens du BO vont prendre les choses en mains, samedi. (L'Equipe)









Ce pourrait devenir au fil des semaines un scénario catastrophe mais ce n’est pas encore le cas, loin de là, même. Simplement, une semaine après sa défaite contre Clermont en ouverture du Top 14, (18-22), le Biarritz Olympique sait qu’il a le dos au mur au moment où Montpellier arrive. «Quand tu reçois deux fois, que tu perds d’entrée et qu’après, tu te déplaces deux fois (Paris, Oyonnax), la pression, c’est sûr qu’elle existe, admet Damien Traille, le centre et capitaine biarrot. Il faut donc prendre des points très rapidement ».

Cette semaine, les Biarrots se sont ainsi vite remis au travail. Avec un double objectif de contenu de jeu et de résultats. Davantage d’agressivité, de combat, davantage de précision et de maîtrise dans la conquête, moins d’erreurs et de déchets, et surtout, le plus important, plus de points que l’adversaire au score final. «C’est très simple, on n’a pas le droit à la défaite, assène Arnaud Heguy, le talonneur. Après le revers chez nous contre l’ASM, on sait déjà qu’il faudra récupérer une victoire à l’extérieur. Mais ce week-end, contre Montpellier, il y a une obligation de victoire… Nous n’en sommes qu’au deuxième match, mais si on se fout le bazar dès le deuxième match, la saison va être très longue… »

Sérénité ou pression ?

«La défaite, on ne l'envisage pas », assure Damien Traille. Damien Traille espère, de son côté, que les déficiences recensées lors des séances vidéo seront suivies d’effet sur le terrain. Et que le BO sera dans l’action plutôt que dans la réaction. « J’espère surtout que les piques et les remontrances de la semaine feront que chacun aura de la fierté et qu’on verra autre chose, insiste le centre international. Montpellier est une autre grosse équipe, qui joue le haut de tableau en Championnat, et qui s’est renforcé avec de grands joueurs. Il y a beaucoup de méfiance de notre côté. Mais la défaite, on ne l’envisage pas ».

Et Traille attend un état d’esprit différent du match précédent. «Contre Montpellier, l’issue de la rencontre dépendra de ce que l’on y met. On va voir si on a envie de vivre une saison avec de la sérénité ou si on veut se foutre la pression tout de suite, comme on a pu le vivre ces dernières saisons».
Hamid IMAKHOUKHENE, à Biarritz

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Cyclisme Vuelta Pinot : «Retrouver le plaisir»
Prendre du plaisir et pourquoi pas gagner une étape, voilà qui satisferait Thibaut Pinot (FDJ.fr) au départ de sa première Vuelta, moins de six semaines après avoir quitté le Tour.
Pinot va retrouver sur la Vuelta les ascensions qu'il apprécie, comme ici en reconnaissance sur les pentes du Ventoux en mai dernier. (L'Equipe)









Il parle de prendre du plaisir et c'est déjà beaucoup. Sur le Tour de France, qui avait tourné pour lui à l'accident industriel, Thibaut Pinot, 23 ans, avait frôlé l'écoeurement. Des 4'30" perdues dans la descente du col de Pailhères, avant la montée à Ax-3 Domaines, à son abandon la gorge enflammée par une angine après la seconde journée de repos, le grand espoir du cyclisme français, dixième de la Grande Boucle en 2012, avait sans doute perdu plus que des illusions. Une certaine joie de courir, peut-être même une part d'innocence. Le voici en Espagne pour tourner la page. «Il y a une seule chose dont je suis sûre : je ne veux plus vivre un jour de plus avec la désillusion du Tour de France, a-t-il confié au site de la Vuelta. Sur cette course, je veux retrouver le plaisir de courir mais je vais aussi chercher à me battre avec les meilleurs grimpeurs sur un terrain qui me convient très bien.»

Attendu dans les dix, voire dans les cinq sur la Grande Boucle, Pinot peut-il reporter ses ambitions sur cette Vuelta au plateau garni, de Nibali à Uran en passant par "Purito" ? Le parcours lui est favorable avec seulement 65 kilomètres de chrono et une arrivée au sommet sur deux. Mais qu'en est-il de son état de forme ? Un mois après son abandon sur le Tour, le Franc-Comtois a repris la compétition au Tour de l'Ain la semaine dernière, se classant cinquième du général. «Si ça a avait été une course World Tour, je n'aurais pas eu le niveau requis, concède-t-il. C'est pourquoi je n'arrive pas sur la Vuelta avec des ambitions trop élevées. Cette année, je l'aurais disputée quoi qu'il en soit. A l'origine, l'idée était de préparer les Championnats du monde auxquels je veux absolument prendre part cette année. Mon abandon sur le Tour de France a modifié la situation. Je serais content avec une victoire d'étape ou au pire en étant avec les meilleurs grimpeurs dans les étapes difficiles. Je sais que je vais beaucoup apprécier cette course si je suis en bonne forme. C'est ce dont j'ai besoin.»
X.C.

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