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Foot Disparition Dupont : «Comme deux frangins»
Ami de longue date avec Bruno Metsu, Alex Dupont avait une relation très forte avec lui. «Si j'avais pu choisir un frère, c'est lui que j'aurais pris», nous a confié le coach de Brest, quelques heures après la disparition de son «frangin».
Bruno Metsu a collaboré avec Alex Dupont aux Emirats arabes unis. (L'Equipe)








Dans le monde du football, Alex Dupont est peut-être celui qui connaissait le mieux Bruno Metsu. Et pour cause, «on s'est connus à l'âge de 8 ans à l'école de foot à Dunkerque», nous a raconté l'entraîneur de Brest, mardi quelques heures après le décès de "son frère". Car si les deux hommes n'avaient aucun lien de sang, c'était tout comme, pour l'ancien coach de l'AC Ajaccio. «Jusqu'à nos 18 ans, on a vécu comme deux frangins, s'est-il souvenu, la voix meurtrie par le chagrin. Si j'avais pu choisir un frère, c'est lui que j'aurais pris.»

«On devait se cacher pour se voir»

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Tous deux natifs du Nord de la France, Dupont et Metsu ont gardé un oeil l'un sur l'autre au fil des années et malgré la distance qui les a souvent séparés. «Durant nos carrières respectives, que ce soit comme joueur puis entraîneur, on a toujours gardé contact, a confirmé Dupont. Quand il était à Valenciennes et que j'étais à Dunkerque par exemple, puis quand il a entraîné Charleville et moi Sedan, on devait se cacher pour se voir parce que les deux clubs sont des frères ennemis. Il fallait aller chez l'un ou l'autre pour ne pas être vus ensemble.» Mais dans leur métier d'entraîneur, les deux techniciens ont aussi collaboré. «Lorsqu'il a été sélectionneur des Emirats arabes unis, je m'occupais au même moment des Espoirs. On a attendu l'âge de 50 ans pour travailler ensemble, a presque regretté Dupont. C'est lui qui m'avait fait venir à Dubaï.»

«Il a su garder le sourire, le moral quasiment jusqu'au bout.» Depuis que Bruno Metsu était malade, son «frangin» prenait régulièrement des nouvelles. «J'étais allé le voir à Dubaï au mois d'avril, je l'avais de temps en temps au téléphone, je pensais à lui souvent, a reconnu le coach brestois. Bruno, ça va au-delà... Ce sont des relations fraternelles. On est très très proches», a-t-il ajouté au présent, comme s'il n'acceptait pas la triste réalité. «Il a lutté contre la maladie avec un courage exemplaire, qui le caractérisait. Il a su garder le sourire, le moral quasiment jusqu'au bout. C'était la joie de vivre, la convivialité, l'amitié. C'est ce que je retiens de lui, a confié Dupont. C'était le roi de la pirouette. Il nous faisait rire, il avait beaucoup d'humour. C'était un mec qui savait aussi prendre le recul nécessaire par rapport à son métier, il était passionné de football. C'était un grand professionnel.» Malgré sa douleur, Alex Dupont sera bien présent mardi soir sur le banc de Brest pour assister au match amical de son équipe contre Plabennec (CFA). «Il faut continuer d'avancer, selon lui, c'est ce que m'aurait dit Bruno.»
Hugues SIONIS

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JO 2014 Dix-huit médailles pour les Bleus, c'est mathématique
L'équipe de France devrait gagner 18 médailles aux Jeux Olympiques de Sotchi, dont six en or, d'après les prédictions statistiques d'Infrostrada.
Martin Fourcade fournisseur officiel de médailles ? (AFP)







Lors de la présentation de l’équipe de France olympique, lundi, les responsables ont annoncé un objectif pour Sotchi de 15 médailles, dont 5 en or, pour les sports de neige, et un podium pour les sports de glace. Ce serait mieux qu’à Vancouver (11 podiums, 2 titres) mais c’est une ambition modeste si on doit croire les statistiques. En compilant tous les résultats des Coupes du monde et des championnats du monde depuis 2010, avec une plus grande importance pour les résultats récents, Infostrada a essayé de prévoir la hiérarchie en février prochain et a publié un tableau des médailles virtuel : la France devrait se classer cinquième au classement des médailles, derrière la Norvège, les Etats-Unis, le Canada et l’Allemagne.

Une razzia pour Martin Fourcade ?

Le site de statistiques s’enflamme et annonce ainsi quatre titres olympiques pour le biathlète Martin Fourcade, ainsi que deux médailles des relais de biathlon (hommes et mixtes). Jason Lamy Chappuis est aussi attendu, avec une médaille d’or et une d’argent en solo, ainsi qu’une médaille de bronze en relais. En ski-cross, Jean-Frédéric Chapuis est annoncé comme le possible champion olympique. Ce modèle statistique a évidemment de nombreuses limites, dont la charmante incertitude du sport, mais surtout il oublie de recenser l’infirmerie : aux soins tout l’hiver pour soigner un genou, la championne du monde de descente Marion Rolland est pourtant annoncée sur le podium olympique.

Les médailles annoncées par le modèle statistique d'Infostrada :




SKI ALPIN
Marion Rolland : argent en descente (F)
Alexis Pinturault : bronze en géant (H)
Tessa Worley : argent en géant (F)

COMBINE NORDIQUE
Jason Lamy Chappuis : or sur concours petit tremplin, argent sur concours grand tremplin
Relais : argent

PATINAGE ARTISTIQUE
Nathalie Péchalat/Fabian Bourzat : bronze en danse sur glace

BIATHLON
Martin Fourcade : or en individuel, sprint, poursuite et mass-start
Relais : argent dans l’épreuve mixte, bronze dans l’épreuve hommes

SKI ACROBATIQUE
Jean-Frédéric Chapuis : or en skicross (H)
Ophélie David : argent en skicross (F)
Anais Caradeus : bronze en half-pipe (F)

SNOWBOARD
Pierre Vaultier : bronze en snowboardcross (H)
Nelly Moenne Loccoz : bronze en snowboardcross (F)

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Foot Bleus Didier Deschamps : «Pas une balade» contre la Finlande
Même si la Finlande est moins bien classée que l'Australie au classement FIFA, Didier Deschamps ne s'attend pas à une partie de plaisir mardi soir.
http://www.lequipe.fr/Football/Actua...-balade/408918

Prochain adversaire de l’équipe de France, la Finlande occupe la 56e place au classement FIFA. C’est trois rangs de plus que l’Australie balayée (0-6) par les Bleus vendredi soir au Parc des Princes. De là à s’attendre à une nouvelle démonstration des joueurs de Didier Deschamps mardi soir (21h00) au Stade de France, il y a un pas que le sélectionneur n’a pas fait.

«Ils ne viennent pas en balade et ça ne sera pas non plus une balade pour nous, c'est une évidence.» «A l’aller (1-0), ils nous avaient fait souffrir, a rappelé le technicien. Ils ont livré un match de qualité contre la Géorgie (victoire 1-0, le 10 septembre 2013). Ils se préparent pour ce match depuis 10 jours. Ils ne viennent pas en balade et ça ne sera pas non plus une balade pour nous, c’est une évidence.»

«L'adversité sera plus forte que face à l'Australie»




Pourtant, Deschamps le reconnaît : déjà éliminés de la course au Mondial, les joueurs de Mixu Paatelainen débarquent à Saint-Denis sans rien à jouer ni «à perdre». «Mais l’adversité sera plus forte que face à l’Australie», insiste-t-il. Paatelainen n’espère pas autre chose avec une idée sur la stratégie à adopter: «On a vu ce qu’ils ont fait face à l’Australie. Il faudra jouer défensif en se montrant cohérent et solidaire.»
E. T., au Stade de France

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Foot Ligue 1 PSG Suspension levée pour Leonardo
Le verdict du tribunal administratif, tombé ce mardi, s'est avéré très clément pour l'ex-directeur sportif du PSG : Leonardo a en effet obtenu une suspension en référé de son interdiction d'exercer.
Leonardo est désormais libre de s'engager dans un nouveau club (L'Equipe)







«Leonardo est content, soulagé et conscient d’avoir mené un combat légitime». Voilà comment Paul Mauriac, l’un des deux avocats du Brésilien, a accueilli la décision du tribunal administratif de Paris, lequel a levé mardi la longue suspension qui touchait l’ex-directeur du PSG, suite à son coup d’épaule sur l’arbitre Alexandre Castro à l’issue du match contre Valenciennes (1-1) le 5 mai dernier.

«Le Tribunal administratif a décidé de suspendre la mesure», poursuit Me Mauriac, qui précise que Leonardo «retrouve sa liberté de mouvement» et devient donc libre de «s’engager auprès d'un club ou d'une sélection quelconque». L’ancien international brésilien avait démissionné en juillet, privé de toutes fonctions officielles jusqu’au 30 juin 2014.




Cette sanction prend donc fin prématurément grâce à l’argument principal avancé par ses avocats, Maitres Mauriac et Bertrand, qui font fait valoir qu’un dirigeant de club non détenteur d’une licence FFF - c’était le cas de Leonardo - ne pouvait être puni par les instances de la Fédération. Cette dernière pourrait désormais se tourner vers le Conseil d'État.
Rédaction avec AFP

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Shaqiri, c'est deux mois...

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Foot Coupe du Monde 2014 Dernier vol direct pour Rio
Il reste encore quatre billets directs pour le Brésil, et des places de barragistes en pagaille. Le point groupe par groupe sur cette 10e et dernière journée d'éliminatoires zone Europe à la Coupe du monde 2014.
Wayne Rooney et les Anglais n'ont pas encore validé leur billet direct pour le Brésil. (L'Equipe)







Groupe B

Le billet direct en première pour Rio est réservé par l’Italie, reste le voyage en deuxième classe. Derrière, la Bulgarie est la mieux placée et s'assurera son billet de barragiste en cas de victoire chez elle contre la République tchèque. Si cette dernière s’impose, elle terminera deuxième mais n’ira pas pour autant en barrages, car elle totalisera le plus petit nombre de points parmi les meilleurs deuxièmes. L’Arménie doit battre l’Italie et espérer que dans le même temps, la Bulgarie et le Danemark fassent match nul. Enfin, le Danemark terminera deuxième s’il obtient un meilleur résultat que la Bulgarie ou s’il bat Malte par huit buts d’écart au moins. De toutes les façons, le plus mauvais 2e risque de sortir de ce groupe.

Groupe D

Qui derrière les Pays-Bas, qualifiés direct pour l’édition 2014 ? La Turquie, si elle fait aussi bien que la Roumanie et la Hongrie. Mais si Turquie et Roumanie s’imposent toutes deux, il faudra regarder la marge respective de leurs victoires (les Tricolores doivent, pour espérer accrocher la 2e place, marquer au moins 5 buts de plus que les Turcs). La Nacionala passera aussi si elle obtient un meilleur résultat que la Turquie ou, en cas de match nul, si la Hongrie ne bat pas Andorre par plus de neuf buts. Enfin, la Hongrie se classera deuxième si elle gagne et que la Roumanie et la Turquie perdent.

Groupe E




La Suisse a pris les devants, et deux nations se battent pour la deuxième place. L’Islande se l’adjugera d’office si elle bat la Norvège à Oslo, ou si la Slovénie (3e avec un point de moins), qui se déplacera en Suisse, n’obtient pas un meilleur résultat qu’elle.

Groupe F

Mathématiquement, la première place de ce groupe n’est pas encore attribuée, même si la Russie semble sur la voie royale vers Rio. Un seul point lui suffit contre l’Azerbaïdjan pour se l’assurer. En cas de défaite de la sélection emmenée par Fabio Capello, le Portugal doit absolument battre le Luxembourg par 7 buts d’écart au minimum pour dépasser la différence de buts de la Russie. Mais un nul garantira aux hommes de Paulo Bento d'être barragistes.

Groupe G

Duel au sommet entre la Bosnie-Herzégovine et la Grèce. La première ira au Brésil si elle bat la Lituanie. Quant à la sélection hellène, sa seule chance d’accrocher la première place sans passer par les barrages est d'obtenir un meilleur résultat contre le Liechtenstein que la Bosnie face à la Lituanie. La différence de buts avec l’équipe de Safet Susic est en effet abyssale (+ 23 contre +6).

Groupe H

Pour ne pas s’encombrer du stress des barrages, l’Angleterre sait bien ce qu’elle a à faire : battre la Pologne. En cas de match nul, les Three Lions devront espérer que l’Ukraine, de son côté, ne batte pas Saint-Marin, la pire défense de toute la zone Europe (46 buts encaissés en 9 matches). Mathématiquement en tout cas, Angleterre et Ukraine savent qu’elles seront barragistes si elles terminent deuxièmes, vu leur nombre de points. L’espoir d’accrocher la 2e place est tellement minuscule pour le Monténégro qu’il est presque inutile de le mentionner (battre la Moldavie, espérer une défaite de l’Ukraine à Saint-Marin et refaire un retard de -12 sur une différence de buts …)

Groupe I

Un petit match nul face à la Géorgie suffit à l’Espagne pour valider son billet direct pour le Brésil. Si la Roja s’incline, la France peut lui chiper cet honneur en battant la Finlande et en refaisant son retard de trois buts d’écart sur les champions du monde.
Rédaction

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Les Bleus doivent «enchaîner»...

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Ce week-end, Virgin était le théâtre de la plus folle compétition de mountain bike. Une fois de plus, le Red Bull Rampage a livré un show spectaculaire, avec comme décor les falaises vertigineuses de l’Utah. Malgré une météo capricieuse, les 40 riders participants se sont affrontés avec fougue. Déjà vainqueur en 2004, Kyle Strait a remporté cette douzième édition du Rampage.



Kelly McGarry - Crédit : John Gibson/Red Bull Content Pool







Kyle Strait, king du Red Bull Rampage

Créé en 2001 par des riders à l’affut de sensations extrêmes, le Red Bull Rampage est devenu l’un des contests les plus encensés dans le monde du mountain bike. Cette année, la compétition a été perturbée en raison des mauvaises conditions climatiques.
Autre fait marquant, l’identité du vainqueur, à savoir l’Américain Kyle Strait. En remportant l’édition 2013, le rider devient le premier athlète à remporter deux fois le Red Bull Rampage, après une première victoire en 2004. Il s’impose grâce à un run fluide et assuré, ponctué par un suicide no-hander massif. Derrière lui, on retrouve Kelly McGarry. Le vététiste néo-zélandais a terminé en rentrant un backflip au-dessus d'un canyon de plus de 20 mètres de haut. La troisième place du podium a été attribué à Cam Zink, vainqueur en 2010, grâce au plus gros backflip de l’histoire de l’évènement.
Crédit photo : John Gibson/Red Bull Content Pool




En parallèle, trois français faisaient partie des 40 riders invités : Yannick Granieri, Antoine Bizet et Pierre-Edouard Ferry. Lignes en tête et fin stratège, « PEF » s’est hissé en sixième position du classement. Quant à Antoine Bizet, deuxième place du podium l’an passé, ne faisait pas plus de 20 mètres après s’être crashé dès le départ.
Avec des tricks toujours plus impressionnants et un parcours nettement corsé, le Red Bull Rampage mérite bel et bien sa réputation. Une page se tourne sur la saison MTB, avec cette étape diamond qui clôture le FMB World Tour.
Crédit photo : John Gibson/Red Bull Content Pool


Red Bull Rampage 2013 Results

1. Kyle Strait 87.50
2. Kelly McGarry 86.75
3. Cam Zink 84.75
4. Andreu Lacondeguy 84.25
5. Tyler McCaul 80.50
6. Pierre Edouard Ferry 76.50
7. Cam McCaul 75.75
8. Brendan Fairclough 75.50

Best Trick : Cam Zink
People's Choice : Kelly McGarry

redigé par Cécilia N'zaou

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Invincible, unie, fournie et... tête de série!

15.10.2013 23:36 mise à jour le 16.10.2013 à 09:07 Réagir
L'équipe de Suisse n'a plus perdu depuis le 30 mai 2012! [Peter Schneider - Keystone]

Suisse
1 - 0
Slovénie



L'équipe de Suisse a bouclé sa campagne qui la mènera au Brésil en étant invaincue: 7 victoires pour 3 nuls! Devant leur public à Berne, les Helvètes de Hitzfeld ont pris la mesure de la Slovénie grâce à un "éclair" de Xhaka. Et cerise sur le gâteau, elle sera tête de série lors du tirage au sort de la Coupe du monde! La sélection connaîtra ses 3 adversaires le 6 décembre.
Xhaka a inscrit l'unique but du match. Et quel but! [Alexander Wagner - Keystone] Comme on pouvait s'y attendre, Hitzfeld a fait tourner son effectif avec 7 nouveaux par rapport au match en Albanie. Résultat des courses: la Suisse a manqué en 1ère mi-temps d'automatismes et a eu de la peine à emballer le match.
Il est vrai que sans leurs "baromètres" Shaqiri (blessé) et Behrami (ménagé), la Suisse a mis 40 minutes pour se mettre à température. En face, la Slovénie de Katanec a eu le mérite de commencer de manière déterminée et agressive.
Difficultés dans le dernier geste

Avec Dzemaili et Inler aux commandes, la Suisse a joué et s'est amusée mais a longtemps péché dans le geste final. Ottmar Hitzfeld avait déjà pointé du doigt avant la rencontre cette "faiblesse": la concrétisation.
Les Romands ont donné satisfaction. Reto Ziegler s'est montré fidèle à lui-même, à savoir généreux et presque buteur à la 34e sur coup-franc. Philippe Senderos et Johan Djourou ont tenu la maison. Seul bémol: le Genevois de Hambourg a effectué une mauvaise relance à la 64e qui aurait pu coûter un but.
Sommer a, lui, été impérial et notamment signé 3 gros arrêts. Avec Sommer, sans doute meilleur homme du match, et Benaglio la Suisse compte 2 phénomènes.
La meilleure équipe de Suisse de tous les temps?

L'équipe de Suisse nage en plein bonheur et balaie d'un crochet le doute qui aurait pu le tenailler. A l'image de Xhaka, inexistant pendant 70 minutes contre la Slovénie! C'est pourtant lui qui a décoché un missile dans la lucarne de Handanovic à la 74e!
Yann Sommer a réussi quelques arrêts spectaculaires. [Peter Schneider - Keystone] Et que dire de Kasami? Introduit peu avant, le milieu de terrain a d'entrée mis le feu dans la défense slovène en effectuant une incroyable course de 50m. Pour sa 1ère sélection, le no2 a pesé de tout son poids sur un match complètement débridé en 2e mi-temps. Derdiyok a aussi participé à la "fête".
Ottmar Hitzfeld partira donc au Brésil en juin prochain avec la casquette de tête de série et avec un groupe uni et fourni. Peut-être la meilleure "Nati" de l'histoire du football suisse! Pour preuve: la Suisse a disputé 7 des 10 matches de la campagne sans encaisser le moindre but.
Mehmedi: "On a du temps jusqu'au Brésil"

ADMIR MEHMEDI: On a connu beaucoup de problèmes durant 25 minutes, après c'était mieux et on s'est créé pas mal d'occasions. Concernant nos problèmes pour marquer, je ne m'inquiète pas. On a du temps jusqu'au Brésil, on va travailler pour améliorer ça. Nous avons des joueurs d'expérience dans l'équipe. Concernant la série de 14 matches d'invincibilité de la Nati: ce qui compte, c'est de gagner. Après, tant mieux si cela donne lieu à un record.
En ce qui me concerne, je suis content de ma relation avec Barnetta et Xhaka. On a bien permuté, comme nous l'avait demandé l'entraîneur.
Xhaka: "Ce but va me donner confiance"

GRANIT XHAKA (buteur du soir): Ce n'est pas important de savoir qui est le buteur, mais c'est bien de marquer (rires). L'entraîneur me fait confiance et j'essaie de la lui rendre. Sur mon but, je vois que j'ai Ziegler a failli marquer sur coup-franc. [Peter Klaunzer - Keystone] un peu de place, alors je frappe. J'ai un peu de chance, tant mieux. Ce but va me donner confiance pour la suite, notamment avec mon club. L'équipe n'a jamais abandonné.
Le programme de la soirée? Je suis le plus jeune de l'équipe, alors ce n'est pas moi qui me suis chargé de l'organisation (rires)!
Seferovic: "Important de gagner pour finir"

HARIS SEFEROVIC: C'était difficile au début car il y avait beaucoup de nouveaux joueurs. On ne peut pas toujours jouer avec les onze mêmes. Personnellement, je me suis senti très bien sur le terrain. On aurait pu en marquer en plus, ça sera pour le Brésil!
YANN SOMMER: C'était important de finir avec une victoire, nous sommes très heureux. C'est bien de gagner car beaucoup de joueurs n'avaient pas beaucoup joué avant ce soir (réd.: mardi). On a beaucoup de qualités dans ce groupe, tous les postes sont doublés. Sur ma prestation? J'en avais besoin. C'est toujours bon pour la confiance.
Djourou: "Grandir en groupe"

JOHAN DJOUROU: Dans l'ensemble, nous avons livré un bon match. L'équipe a encore fait preuve de caractère. Il y a eu un peu de battement, mais on ne s'est pas découragés. Il faut aussi dire que nous avons pu compter sur un super gardien. Yann (Sommer) a été décisif. Nous sommes fiers de terminer cette campagne invaincue. c'est le genre de choses qui nous tient à coeur.
C'était important de bien finir afin de continuer à grandir en tant que groupe. Même si nous étions qualifiés, nous avions à coeur de gagner. Nous nous sommes fait plaisir sur le terrain.
Ottmar Hitzfeld "disputera" sa 2e Coupe du monde après l'Afrique du Sud. [Peter Klaunzer - Keystone] Ziegler: "On tenait à remercier le public"

RETO ZIEGLER: Nous avons un groupe très large, c'est important si on veut faire des résultats. En tant que défenseur, je suis évidemment content de ne pas avoir pris de but. On tenait à remercier le public, qui a toujours été derrière nous depuis le début de ces qualifications. Nous étions sur une belle série et c'était important de continuer dans cette voie.
Cela faisait longtemps que j'attendais de pouvoir jouer. J'en ai souffert. Depuis le carton rouge reçu au Pays de Galles (7 octobre 2011), j'ai été un peu écarté du groupe. Je ne voulais pas lâcher pour montrer au coach qu'il pouvait compter sur moi. Cela peut servir d'exemple pour le reste de l'équipe.
A lire aussi: La Suisse termine sa campagne en beauté

Berne, Miguel Bao et Axel David

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Le Chili et l'Equateur sur un rythme de samba

16.10.2013 08:43 mise à jour à 08:56 Réagir
Les Chiliens laissent éclater leur joie après leur succès. [Martin Mejia - Keystone]


Après l'Argentine et la Colombie, deux autres équipes issues de la zone AMSUD se sont qualifiées pour la Coupe du monde 2014: le Chili et l'Equateur.
A Santiago, le Chili s'est imposé 2-1 devant l'Equateur. Ce résultat a fait le bonheur des deux formations. Les Equatoriens devancent l'Uruguay à la différence de buts pour arracher la quatrième place du classement, la dernière synonyme de qualification directe pour le Brésil. A Montevideo, l'Uruguay s'est imposée 3-2 devant l'Argentine. Demi-finaliste de la dernière Coupe du monde, la "Céleste" devra livrer un barrage contre la Jordanie pour se qualifier.
Le Honduras décroche son ticket

Dans la zone CONCACAF, le Honduras est qualifié pour le Brésil après son nul en Jamaïque (2-2). Les Etats-Unis et le Costa Rica avaient déjà leur billet en poche.
Le Mexique revient, quant à lui, de nulle part. Battus 2-1 par le Costa Rica, les Mexicains sont tout de même barragistes. Ils affronteront la Nouvelle-Zélande. Mais sans les deux buts inscrits dans le temps additionnel par les Américains pour battre le Panama 3-2, le Mexique aurait été éliminé!
si/lper

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Lausanne refait des misères à Genève

15.10.2013 21:48 mise à jour le 16.10.2013 à 08:46
Le LHC semble être une équipe qui ne convient pas à Genève. [Salvatore Di Nolfi - Keystone]


Une semaine après avoir remporté à Malley le premier derby lémanique depuis huit ans, Lausanne a remis le couvert en s'imposant cette fois-ci sur la glace de son rival genevois (1-4).
Pourtant, les Genevois avaient tout pour réussir dans ce deuxième derby. Ils ont ouvert la marque dès la 7e minute sur le seul tir réussi de la soirée par Kamerzin, superbement servi par Almond. Mais 79'' plus tard, le défenseur lausannois Genazzi adressait un tir de la ligne bleue qui trompait Tobias Stephan, gêné par l'imposante masse de Goran Bezina.
Une soirée à oublier pour les Aigles

C'était le début d'une très mauvaise soirée pour le portier genevois. Sur une action anodine, Bezina et Stephan ne se comprenaient pas. Le défenseur préférait laisser le palet au portier qui dut sortir loin de sa cage, son dégagement fait dans la précipitation atterrissait directement sur la canne de Lardi, tout heureux de pouvoir ajuster une cage vide.
Cette incompréhension brisa les bonnes intentions genevoises. Jusque-là, les hommes de Chris McSorley avaient tenté d'emballer le match pour tenter de désarçonner la défense vaudoise toujours aussi hermétique. Avec un Huet au sommet de son art, la tâche devenait toujours plus compliquée. D'autant plus qu'après 20'' dans la troisième période, Stephan encaissait un but incroyable alors que le Finlandais Hytönen se trouvait pratiquement derrière la ligne de but quand il a adressé son tir. Gobbi a ensuite corsé l'addition pour les Genevois.
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L'Espagne, l'Angleterre et la Russie aussi de la partie

15.10.2013 23:03 mise à jour à 23:11 Réagir
Les tenants du titre espagnols seront bien présents au Brésil. [Fernando Bustamante - Keystone]


Sans surprise, les derniers qualifiés de la Zone Europe pour le Mondial sont l'Angleterre, l'Espagne, la Russie et la Bosnie-Herzégovine. La Roumanie, le Portugal, la Grèce, la France et l'Ukraine, passeront eux par les barrages.
L'Espagne a préservé son impensable série d'invincibilité en éliminatoires de la Coupe du monde: elle n'a plus perdu dans cet exercice depuis plus de... vingt ans (1-0 contre le Danemark le le 31 mars 1993)! Dans son berceau, Andres Iniesta a offert l'ouverture du score à Negredo à la 26e. Dominateurs, les Espagnols ont salé l'addition par Mata.
Encore menacée par l'Ukraine avant ce dernier match,l' Angleterre n'a pas failli face à la Pologne. [Keystone] L'Angleterre fait le boulot

Sachant que la victoire était synonyme de qualification, les Anglais ont évolué avec un allant offensif inhabituel et réjouissant, après une vingtaine de minutes nerveuses.
Szczesny a retardé l'échéance à plusieurs reprises, avant de capituler à la 41e sur une tête de Rooney. En seconde période, les Anglais ont certes parfois tremblé, mais ce sont eux qui ont eu les occasions les plus nettes. Gerrard parvenait finalement à soulager tout un stade en fin de match.
Russie et Bosnie-Herzégovine ok

La Russie, qui a ramené un nul d'Azerbaïdjan (1-1), et la Bosnie-Herzégovine, victorieuse en Lituanie (0-1), ont aussi validé leur billet pour l'été prochain au Brésil.
agences/bond