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Abandon de Sébastien Loeb au Rallye de Suède


Sebstien Loeb.

Le Français Sébastien Loeb (Citroën C4), le quadruple champion du monde des rallyes, a abandonné vendredi en début d'après-midi dans le rallye de Suède, suite à une sortie de route le matin, et espérait repartir samedi matin, après réparations, pour marquer quelques points constructeurs.

La décision a été prise par Citroën Sport avant même le départ de l'ES5, qui ouvrait la boucle de l'après-midi, soit 60 km chronométrés. Loeb, qui ouvrait la route, a perdu près de quatre minutes à cause d'une sortie de route dans la quatrième spéciale, en fin de matinée, alors qu'il était 3e du classement général derrière les Ford Focus des Finlandais Jari-Matti Latvala, auteur de tous les temps scratch de la matinée, et Mikko Hirvonen.

Le leader du championnat du monde est arrivé au parc d'assistance de Sunne avec une voiture très abîmée par deux tonneaux, un choc à l'avant puis une surchauffe du moteur. Il roulait très vite (en cinquième vitesse) quand, au kilomètre 19 de l'ES4, sa Citroën C4 est partie en tonneaux sur une piste rendue très glissante par le mélange de neige et de terre.

Au parc d'assistance, les mécaniciens n'ont eu que 15 minutes pour effectuer une réparation sommaire sur la voiture de Loeb, qui est repartie du contrôle horaire en étant poussée par Daniel Elena, le copilote de Loeb, à cause d'un problème de commande d'embrayage abîmée dans la sortie de route.

Le leader du championnat du monde, vainqueur du rallye Monte-Carlo fin janvier, a d'abord chuté à la 22e place du classement général. Il espérait repartir samedi matin, après réparations, selon la formule du Super-Rallye, en espérant marquer quelques points constructeurs pour Citroën dimanche en cas d'hécatombe parmi les voitures de pointe.

Seize spéciales restaient à disputer avant l'arrivée du rallye dimanche, dont trois vendredi après-midi.

Comme quoi ça arivve aux meilleurs..............................

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SNOWBOARD - CHAMPS OPEN
Schaer crée la surprise à Crans Montana

Keystone
Le rider Finlandais Ruha Jaakko a gagné devant le champion olympique de Nagano '98, Gian Simmen

L'épreuve valaisanne s'est découverte un héros. Mathieu Schaer (17 ans) termine neuvième. Le Genevois fait une entrée remarquable dans le gratin du snowboard mondial à Crans-Montana

Florian Muller - 08/02/2008
Le Matin

Pas un nuage à l'horizon, un public enthousiaste, une organisation sans faille. Les finales de snowboard du Champs Open de Crans-Montana ont été, de tous les points de vue, un véritable succès.
Largement dominé par un Jaakko Ruha des tous grands jours, on retiendra de l'épreuve valaisanne du Ticket To Ride Tour surtout la très belle performance d'un jeune rider genevois. Du haut de ses 17 ans, Mathieu Schaer a réussi l'exploit de se qualifier pour la finale, rejoignant ainsi le gratin du snowboard mondial. Terminant à la 9e place du classement final, il confirme son statut d'incontestable étoile montante du snowboard suisse. «C'était impressionnant au début de rider avec des véritables légendes vivantes du snowboard mondial. C'est ma première grosse compétition, alors c'est normal d'avoir quelques appréhensions. Mais j'ai très bien été accueilli par les «anciens». Ils m'ont tout de suite mis en confiance. Ce sont des types vraiment sympas!»
Les anciens assurent le spectacle
Les anciens justement, Gian Simmen en plus particulier, ont aussi montré qu'ils n'étaient pas en reste. Le champion olympique de Nagano en 1998 termine à une magnifique 2e place, tenant ainsi la dragée haute à toute la génération montante aux dents longues.
Mathieu Schaer lui, ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. «J'aimerai bien sûr pouvoir vivre de ma passion. Mais pour l'instant je vais essayer de faire de belles perfs à Saas-Fee et à Val-d'Isère (ndlr autres étapes 4 étoiles du Ticket to Ride Tour). Il me faut maintenant accumuler de l'expérience, mais avant tout me faire plaisir et donner le meilleur de moi-même. C'est très important pour moi de me mesurer aux pros pour pouvoir comparer les différences de niveau. Ça me permettra de progresser.»
Du côté des femmes, c'est la Suissesse Ursina Haller qui s'est imposée devant l'Autrichienne Julia Baumgartner et la Française Margot Rozies.


CLASSEMENTS
Crans-Montana. Ticket-to-Ride-Tour (Big Air, Spine, Rail et Superpipe sur une ligne/50 000 dollars)
Messieurs
1. Ruha (Fin). 2. Simmen (S). 3. Maurer (S). 4. Holland (S). 5. Uotila (Fin). 6. Lipsanen (Fin). 7. Roux (Fr). 8. Lundmark (Su). 9. Schaer (S). 10. Evequoz (S). 11. Cavigelli (S). 12. Justafre (S).
Dames
1. Haller (S). 2. Baumgartner (Aut). 3. Pancochova (Tch). 4. Rozies (Fr). 5. Béliard (Fr). 6. Schlereth (Aut).

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Sports
RSS Giancarlo Fisichella espère pimenter la saison avec Force India

FORMULE 1 | Première équipe indienne de l'histoire de la F1, Force India mise à fond sur le Romain.
© Keystone | écurie Force India


MARIO LUINI | 08 Février 2008 |


Giancarlo Fisichella est un cas. Jamais pilote n'a autant bénéficié de l'estime de ses rivaux, pour la qualité de son pilotage, unanimement reconnu. Et pourtant, en 12 saisons et 194 GP disputés, son palmarès n'est pas riche: 3 pole positions, 3 victoires et comme meilleur classement une 4e place au championnat en 2006, bien qu'il ait appartenu à des équipes de pointe comme Benetton et Renault. C'est peut-être là qu'est le problème de «Fisico», comme si la pression du résultat lui enlevait une partie de ses moyens. Il n'a jamais été aussi bon que lorsqu'il évoluait dans des écuries de milieu de peloton, chez Jordan (en 1997 puis en 2002 et 2003) et chez Sauber (2004). Serait-ce de bon augure pour cette saison 2008 qui démarre le 16 mars à Melbourne?
Fisichella la disputera au sein de la nouvelle écurie Force India, née du rachat de l'ex-équipe Spyker par le milliardaire Vijay Mallya. L'homme d'affaires indien est un véritable passionné de compétition, qui connaît bien la course et ne sous-estime pas les énormes difficultés du challenge auquel il s'attaque. Mais il se donne les moyens de ses ambitions, contrairement à ses prédécesseurs, Spyker et Midland, qui avaient racheté et rebaptisé l'équipe Jordan fin 2005.
Pour «Fisico», c'est donc une espèce de 2e retour aux sources, mais dans un contexte différent. Avec un budget qui a presque doublé, dépassant désormais les 120 millions de dollars, le directeur technique Mike Gascoyne (ex-Jordan lui aussi, puis Renault et Toyota) et le designer en chef Mark Smith (ex-Renault) ont de quoi faire du bon travail.
Témoin la nouvelle Force India VJM-01 (à moteur Ferrari) présentée hier soir à Mumbay, avec l'ambition d'éveiller l'intérêt de centaines de millions de téléspectateurs potentiels dans un pays en pleine expansion.
Lors des essais d'intersaison, le trio Fisichella-Gascoyne-Smith a réellement fait progresser l'ex-Spyker, le Romain se hissant même dans le top ten des derniers essais de Barcelone, à la surprise générale. «En quelques modifications, on s'est approché des bons temps, et c'est encourageant», admet Fisichella, qui fera équipe avec un jeune Allemand très prometteur, Adrian Sutil (vice-champion de l'Eurosérie F3 2005 derrière la star de McLaren Lewis Hamilton) et un 3e pilote tout aussi doué et ambitieux, Vitantonio Liuzzi. Une motivation supplémentaire...

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Coupe Davis: contrat bien rempli pour les Français
ven. févr. 8, 2008





par Eric Salliot
SIBIU, Roumanie (Reuters) - Richard Gasquet et Jo-Wilfried Tsonga ont donné vendredi à la France une solide option sur la qualification pour les quarts de finale de la Coupe Davis avec deux victoires lors des deux premiers simples contre la Roumanie.
Pour ce premier tour disputé à Sibiu, Gasquet a d'abord écarté Victor Hanescu en trois sets 7-6 6-4 7-5. Pour sa première apparition en Coupe Davis, Tsonga s'est ensuite sorti du piège tendu par un excellent Andrei Pavel en remportant son match en quatre manches 6-7 6-4 6-4 6-4 et 3h05 de jeu.
Tendu en début de rencontre, Richard Gasquet a mis du temps à prendre la mesure de Victor Hanescu, 76e mondial. Mais une fois le tie-break de la première manche empoché sept points à cinq, le numéro un tricolore n'a plus jamais été inquiété. Il s'est finalement imposé en 2h44.
"J'étais un peu crispé au début, ce qui m'a coûté un break", a déclaré Richard Gasquet. "Le gain du premier set était important. Gagner en trois, c'est satisfaisant. L'important n'est pas de savoir si j'ai bien joué ou pas. Parfois, j'ai hurlé ma motivation. Par expérience, je sais que les matches peuvent se retourner contre vous assez vite."
Dans le deuxième simple, Tsonga a connu un baptême du feu mouvementé.
Surpris par la qualité de jeu du vétéran Andrei Pavel, 83e mondial, le Manceau s'est retrouvé mené une manche à zéro. Sans jamais paniquer, il a refait son retard avant d'imposer son rythme grâce notamment à son service (16 aces et aucun break concédé).
CLÉMENT-LLODRA ASSOIFFÉS DE REVANCHE
"De l'intérieur, j'avais l'impression que je ne jouais pas très bien", a réagi le finaliste du dernier Open d'Australie. "Mais en fait, avec le recul, c'est surtout lui qui jouait très bien et qui m'empêchait de développer mon jeu.
"J'ai réalisé que je devenais joueur de Coupe Davis ce midi quand je suis rentré sur le terrain lors de la présentation des équipes, c'est une sensation bizarre. Je voulais être égoïste mais très vite, on sent qu'on joue pour un capitaine, des copains ou un staff."
Très serein tout au long de sa quinzaine australienne, Jo-Wilfried Tsonga a été gagné par la nervosité au milieu du quatrième set, ce qui l'a contraint à sauver trois balles de break consécutives à 2-3.
"J'avais un contentieux avec l'arbitre", a-t-il reconnu. "A un moment, je ne lui faisais plus confiance. Avec l'enjeu, je suis sorti de mes gonds. Mais ça fait du bien."
Pour Guy Forget, le capitaine français, le scénario est quasiment parfait: "On va avoir un dîner décontracté ce soir. On a pu se rendre compte à quel point les Roumains sont dangereux. Richard a été solide, il s'est libéré progressivement. Il a bien rempli son rôle.
"Quant à Jo-Wilfried, il a été confronté à un Pavel qui a joué top 10 l'espace du premier set. Mais on savait qu'il n'allait pas tenir cette cadence. J'ai demandé à Jo de laisser passer l'orage, d'attendre la brèche et il a remporté les trois derniers sets avec un break."
Guy Forget a tout de même craint un cinquième set de tous les dangers.
"Dans le cinquième jeu du quatrième set, Jo pense qu'il s'est fait voler sur un point et ça a failli lui être fatal. Dans le jeu suivant, il se retrouve à 0-40 et je pensais que le quatrième set était bouclé. Mais il est revenu", a-t-il dit.
"Il apprend tellement vite, il a une telle envie de gagner. Sur le dernier jeu, il écrabouille Pavel. C'est la marque des grands champions. Ce potentiel, il l'a, il faut lui tirer un grand coup de chapeau."
Samedi, la paire tricolore Arnaud Clément-Michaël Llodra, finaliste à Melbourne, tentera d'apporter le point de la qualification face à Florin Mergea et Horia Tecau.
Les deux Français seront animés d'un esprit de revanche car l'an dernier, à Clermont-Ferrand, les Roumains les avaient battus à la surprise générale.

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L'Egypte reste championne d'Afrique

Le Cameroun n'a pas été de taille.

L'Egypte a logiquement imposé sa loi en finale de la CAN 2008 à un Cameroun beaucoup trop limité pour opposer une sérieuse résistance (1-0), dimanche à Accra, se succédant à elle-même au palmarès et remportant un sixième titre qui confirme son hégémonie sur l'Afrique. L'Anderlechtois Ahmed Hassan, capitaine, a joué tout le match.

Le terne contenu de cet ultime rendez-vous n'aura pas fait honneur aux Pharaons et à leurs brillantes individualités. Après avoir illuminé le tournoi par leur classe et leur technique, les solistes égyptiens se sont contentés de tuer à petit feu des Lions Indomptables finalement sans crocs.

Le souvenir du premier tour et de la claque subie par le Cameroun face au tenant du trophée (4-2) était sans doute encore vivace dans les esprits, expliquant la retenue des coéquipiers de Song et la prudence des Pharaons. Et c'est en seconde période que ce travail de sape a fini par payer pour définitivement mettre à terre le Cameroun.

Comme un symbole, c'est le génial Abou Treika, meneur de jeu adulé dans son pays, qui a offert ce nouveau sceptre à ses coéquipiers en fin de match, profitant d'une erreur monumentale de la défense camerounaise et surtout du vieillissant capitaine Rigobert Song pour battre Kameni après un service en or de Zidan (77e).

Décidément, le N.22 égyptien est l'homme des grandes finales, puisque c'est lui qui avait inscrit le tir au but victorieux lors de la CAN-2006, terrassant pour de bon la Côte d'Ivoire (0-0 a.p., 4 t.a.b à 2) à la suite d'une partie stérile.

Ce sixième titre, après ceux décrochés en 1957, 1959, 1986, 1998 et 2006, couronne quoi qu'il en soit la véritable mainmise des Pharaons sur le continent. Si le trophée remporté en 2006 sur le sol égyptien avait laissé un sentiment mitigé, devant énormément au soutien du public égyptien, celui-ci n'aura souffert d'aucune contestation.

Arrivée sur la pointe des pieds au Ghana avec des vedettes fatiguées par une longue saison avec les grands clubs locaux (Al Ahly, Zamalek), l'Egypte s'est révélée la formation la plus structurée des 16 participants.

Un premier succès éclatant contre le Cameroun (4-2) avait justement donné le ton avant une démonstration de force face au grand favori ivoirien en demi-finale (4-1) qui a fini de consacrer les Abou Treika, Zidan, Zaky et consorts comme les rois incontestés de l'Afrique.
Pour le Cameroun, cette sortie laisse un fort goût amer.

Laborieux et empruntés, les Lions avaient petit à petit retrouvé leur âme et leur vaillance pour battre en quart de finale la Tunisie en prolongation (3-2) puis éliminer le Ghana, pays organisateur en demi-finale (1-0).

Mais le mental et le coeur, ou le coaching d'Otto Pfister (titularisations surprises de Nkong et d'Epalle) n'ont pas suffi et les défauts de la sélection camerounaise, notamment en défense, sont réapparus subitement au grand jour.

Les Lions mettent tout de même fin à deux ans de disette marqués par une CAN 2006 terne (élimination en quart de finale) et une non-participation au Mondial 2006. Une bien maigre consolation même si aucune équipe n'était véritablement en mesure d'arrêter la marche triomphale des Pharaons vers les sommets.

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Première victoire pour Latvala au rallye de Suède , triplé Ford


Le jeune Finlandais Jari-Matti Latvala (Ford Focus), 22 ans, a remporté le 57e rallye automobile de Suède, sa première victoire en Championnat du monde WRC, dimanche à Karlstad, devant son compatriote Mikko Hirvonen et l'Italien Gigi Galli, sur deux autres Ford Focus.

En tête depuis la fin de la deuxième épreuve spéciale, vendredi matin, Latvala a terminé avec 58 secondes d'avance sur Hirvonen, l'autre pilote officiel Ford, et 1 minute 25 secondes d'avance sur Galli, au volant d'une Focus de l'écurie Stobart.

Jeunesse
A 22 ans, Latvala devient le plus jeune vainqueur d'un rallye mondial, à sa deuxième course seulement dans l'équipe d'usine Ford. Il avait fait son premier podium en novembre 2007 en Irlande, quand il était encore chez Stobart, l'équipe B de Ford.

La dernière journée a été dominée par le Norvégien Henning Solberg, auteur de plusieurs temps scratch mais distancé au classement général depuis une violente sortie de route samedi matin. Une spéciale a été annulée (ES18), comme samedi, à cause du manque de neige.

Sébastien Loeb avait abandonné samedi, sur problème moteur provoqué par sa sortie de route de vendredi. Le quadruple champion du monde français est reparti bredouille de son 100e rallye en WRC, mais Citroën s'est consolé avec son coéquipier Dani Sordo, 6e dimanche alors qu'il était parti 60e jeudi.

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HOCKEY SUR GLACE - SKODA CUP
Goran Bezina a perdu un bout de son nez

DR
Sitôt qu'il a entendu que Goran Bezina avait perdu un bout de son nez, le physio Beat Frank a sauté illico sur la glace pour retrouver le morceau manquant

Goran Bezina a connu la frayeur de sa vie samedi soir contre la Slovaquie. Le défenseur de l'équipe de Suisse peut dire merci au physio qui a retrouvé le morceau manquant sur la glace. A l'hôpital, le médecin lui a posé une quinzaine de points de suture. La couture tiendra-t-elle? Ou le Valaisan devra-t-il subir une greffe?

Emmanuel Favre - 10/02/2008
Le Matin

«Néanmoins, ça va bien!» Les péripéties de la partie de samedi soir entre la Suisse et la Slovaquie (2-1) n'ont pas atteint le moral de Goran Bezina (27 ans).
Rappel d'un fait pas vraiment banal... L'horloge égrène la 17e minute. Dans le jeu, sans être la victime d'une charge répréhensible, le défenseur chablaisien du team helvétique heurte le poteau qui sépare le plexiglas du banc des individualités slovaques. «Sous l'effet du choc, ma visière s'est brisée, relate Bezina. Et elle a aplati le nez.» La première pensée du professionnel de GE Servette, qui n'a pas la réputation d'être une fillette: «Je pensais que mon nez était pété. De retour sur le banc, j'ai demandé à Anton Sebesta, le médecin de l'équipe de Suisse, de me le remettre en place.» Et là, surprise. «En me palpant, le docteur m'a dit: «ll manque une partie de ton nez!» Quand on entend cela, ça procure une drôle de sensation.» Beat Frank, le physio, saute illico sur la glace et, avec un brin de chance, retrouve le morceau manquant.
Recousu au CHUV
Goran Bezina et son bout de nez sont immédiatement transportés au CHUV en ambulance. Au service des urgences de l'hôpital universitaire lausannois, un médecin joue du fil. «Il m'a posé une quinzaine de points de suture», raconte Bezina, soulagé d'avoir retrouvé une apparence humaine. Mais la partie n'est pas encore tout à fait gagnée. «Maintenant, il s'agit de savoir si la séance de couture a produit les effets escomptés.» Si tel n'était pas le cas, Bezina devra subir une greffe dans les prochains jours.
Eternel positif, le Valaisan des Vernets ne peut pas imaginer, même pas une seconde, de manquer la prochaine sortie officielle de GE Servette en championnat de LNA, vendredi contre Davos. «Dans cette aventure, j'ai eu de la chance! Il n'y a rien de cassé. A priori, rien ne m'empêche de pouvoir chausser mes patins dans les plus brefs délais. Avec une protection spéciale, cela devrait aller.»
Son seul souci est lié à l'apparence physique. A quoi ressemblera le chouchou du public féminin des Aigles lorsque les fils seront retirés? «Pour me rassurer, je me dis qu'aujourd'hui la chirurgie fait des miracles!»

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SKI ALPIN - COUPE DU MONDE
Fabienne Suter: «Que du bonheur»

Avec son dossard No 2, Fabienne Suter a réussi une course quasi parfaite avant de partager la plus haute marche du podium avec Andrea Fischbacher

La Schwytzoise s'offre la première victoire de sa carrière, qu'elle a partagée avec l'Autrichienne Andrea Fischbacher. Stoppée plus de deux ans par un genou en bouillie, la skieuse de Sattel trouve enfin une récompense à tous les sacrifices consentis

Laurent Guyot - 10/02/2008
Le Matin

Timide, Fabienne Suter a mis du temps à jubiler. A comprendre qu'elle offrait aussi à Benny Stöckli, le PDG de la marque de skis de Wolhusen, sa première victoire sur le circuit féminin de la Coupe du monde. Sous le chaud soleil de Sestrières, la patience est demeurée la mère des vertus pour une Schwytzoise partie avec le numéro 2. La faute à des chutes mais aussi à l'attente du passage des meilleures. «Le podium? J'ai commencé à y croire à partir du 20. Mais j'étais loin d'imaginer partager ce succès avec Andrea. Du coup, je savoure ces moments éphémères. Ce n'est que du bonheur. Mais je sais aussi qu'il ne s'agit que de sport. Et que tout sera oublié dans une semaine.»
Quatre ans après la victoire de Nadia Styger, sa camarade de chambre, sur cette même piste olympique, la Schwytzoise cueille une récompense méritée. Celle qui lui fait oublier les années de galère connues après sa grave blessure au genou gauche survenue lors d'un camp d'entraînement à Las Lenas en été 2003. «J'ai vraiment beaucoup souffert durant cette période avec trois opérations à la clé. Je suis revenue au ski en 2004 mais les douleurs m'ont stoppée une fois de plus. Durant toute cette période, j'étais impatiente. Je n'avais qu'une idée en tête, celle de revenir sur le circuit. Tout s'est finalement arrangé après une thérapie suivie au Canada et à des soins d'ostéopathie.»
Revivre les mêmes sensations
Celle qui zappera les épreuves prévues à Whistler Mountain afin de s'entraîner en slalom géant se réjouit chaque jour de pouvoir remettre les skis. «J'ai beaucoup appris pendant mon inactivité. J'ai même pensé tout abandonner mais je me suis rendu compte en travaillant chez mon oncle comme employée de commerce que ce n'était pas la profession de mes rêves. Alors je vais encore remettre un peu plus l'ouvrage sur le métier afin de goûter encore aux mêmes sensations que celles connues aujourd'hui.»


FABIENNE SUTER
Née le 5 janvier 1985 à Sattel et y vit encore. Célibataire, cette employée de commerce de formation mesure 168 cm pour 63 kilos et a effectué ses débuts en Coupe du monde lors de la descente de Val-d'Isère en décembre 2002. Championne suisse de slalom géant en 2003, elle a gagné une médaille de bronze avec l'équipe de Suisse lors de l'épreuve des nations des championnats du monde d'Åre en 2007.
CLASSEMENTS
Sestrières (It). Super-G dames
1. Suter (S) et Fischbacher (Aut) 1'21''06. 3. Riesch (All) à 0''24. 4. Meissnitzer (Aut) à 0''38. 5. Götschl (Aut) à 0''47. 6. Görgl (Aut) à 0''52. 7. Styger (S) à 0''59. 8. Mancuso (EU) à 0''84. 9. Pärson (Su) à 0''90. 10. Sponring (Aut) à 0''91. 11. Lindell-Vikarby (Su) à 0''96. 12. Janyk (Can) à 1''02. 13. Schild (S) à 1''04. 14. Hosp (Aut) à 1''09. 15. Maze (Sln) à 1''13. 16. Vonn (EU) à 1''38. 17. Ruiz Castillo (Esp) à 1''45. 18. Vanderbeek (Can) à 1''59. 19. Dettling (S) à 1''60. 20. Fanchini (It) à 1''83. 21. Marchand- Arvier (Fr) à 1''85. 22. Jacquemod (Fr) à 1''93. 23. Schild (Aut) à 1''94. 24. Cook (EU) à 1''99. 25. Zettel (Aut) à 2''07. 26. Berger (Aut) à 2''08. 27. Smith (EU) à 2''16. 28. Kamer (S) à 2''28. 29. Zahrobska (Tch) à 2''34. 30. Alfieri (It) à 2''55. 53 skieuses au départ, 46 classées. Ont notamment été éliminées: Gut (S), Aufdenblatten (S), Dumermuth (S), Gisin (S), Holaus (Aut), Brydon (Can).
Données techniques: piste Kandahar Banchetta, 2080 m de long, 500 m de dénivelé, 39 portes, traceur Stefan Abplanalp (S).
Coupe du monde
Dames. Général (27/38): 1. Hosp (Aut) et Vonn (EU) 983. 3. Riesch (All) 881. 4. Görgl (Aut) 827. 5. Schild (Aut) 767. 6. Mancuso (EU) 750. 7. Pärson (Su) 697. 8. Karbon (It) 619. 9. Poutiainen (Fin) 604. 10. Götschl (Aut) 584. 11. Janyk (Can) 480. 12. Brydon (Can) 461. 13. Jacquemod (Fr) 426. 14. Zettel (Aut) 401. 15. Zahrobska (Tch) 389. 16. Zuzulova (Slq) 371. 17. Vanderbeek (Can) 365. 18. Holaus (Aut) et Mölgg (It) 337. 20. Schild (S) 322. 21. Fischbacher (Aut) 317. 22. Hölzl (All) et Styger (S) 300. 24. Borssen (Su) 287. 25. Costazza (It) 265. 26. Suter (S) 257. 27. Gius (It) 250. 28. Aufdenblatten (S) 245. 29. Maze (Sln) 242. 30. Meissnitzer (Aut) 230. Puis: 37. Dumermuth 134. 44. Gut 105. 48. Gini 96. 50. Camastral 91. 55. Gisin 82. 71. Bonjour 47. 76. Grand 37. 79. Hangl 33. 85. Borghi 27. 88. Kamer 24. 92. Berthod 23. 99. Pünchera 16. 103. Dettling 12. 118. Casanova 4. 120. Berthod 3.
Super-G (6/7): 1. Riesch (All) 334. 2. Görgl (Aut) 281. 3. Götschl (Aut) 261. 4. Brydon (Can) 254. 5. Pärson (Su) 228. 6. Suter (S) 205. 7. Mancuso (EU) 202. 8. Schild (S) 201. 9. Fischbacher (Aut) et Hosp (Aut) 198. 11. Vonn (EU) 182. 12. Janyk (Can) 178. 13. Meissnitzer (Aut) 166. 14. Lindell-Vikarby (Su) 138. 15. Holaus (Aut) 132. 16. Styger (S) 121. 17. Aufdenblatten (S) 111. 18. Maze (Sln) 98. 19. Vanderbeek (Can) 93. 20. Ruiz Castillo (Sp) 71. 21. Berger (Aut) 61. 22. Jacquemod (Fr) 50. 23. Schild (Aut) 49. 24. Ceccarelli (It), Cook (EU) et Gut (S) 45. Puis: 28. Dumermuth (S) 34. 33. Kamer 24. 40. Dettling 12. 44. Gisin 6.
Nations (56/80): 1. Autriche 10 081 (dames 5135+messieurs 4946). 2. Suisse 4758 (1858+2900). 3. Italie 4734 (2168+2566). 4. Etats-Unis 4592 (2100+2492). 5. France 2896 (1090+1806). 6. Canada 2738 (1320+1418). 7. Suède 2576 (1534+1042). 8. Allemagne 1926 (1580+346). 9. Slovénie 1295 (419+876). 10. Finlande 1045 (609+436). 11. Croatie 895 (200+695). 12. République tchèque 557 (417+140). 13. Norvège 550 (148+402). 14. Liechtenstein 420 (70+350). 15. Slovaquie 371 (371+0).

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Le Dakar déménage en Argentine et au Chili en 2009

Le rallye-raid du Dakar s'élancera à Buenos Aires, en Argentine, en 2009.
Etienne Lavigne, le directeur du Dakar

Le Dakar 2009 aura lieu du 3 au 18 janvier en Argentine et au Chili, avec Buenos Aires comme ville de départ et d'arrivée, ont annoncé lundi les organisateurs du rallye-raid.

Un mois et huit jours après l'annonce de l'annulation du Dakar 2008 à Lisbonne, en raison de menaces d'attentats islamistes en Mauritanie, les organisateurs du rallye-raid créé par Thierry Sabine en 1979, ont donc décidé de changer de continent, mais l'aventure et le désert restent au programme. Des détails sur le parcours devaient être dévoilés mardi à Buenos Aires par les organisateurs au siège de la présidence argentine.

Priorité aux concurrents de 2008
"Les concurrents du Dakar 2008 seront prioritaires pour s'inscrire, à partir du 15 mai, au Dakar Argentine Chili 2009 et les droits d'inscription seront les même qu'en 2008", a précisé Etienne Lavigne, le patron du Dakar. Les Latino-Américains qui voudront participer à ce rallye bénéficieront d'un tarif spécifique. Pour les concurrents venant d'Europe, l'embarquement des véhicules se fera par bateau fin novembre - début décembre, la durée de la traversée de l'Atlantique étant de trois semaines.

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Le Real Madrid cartonne et se détache


Le Real Madrid, écrasant vainqueur du voisin du nord Valladolid (7-0), dimanche au stade Santiago-Bernabeu, a ainsi porté à 8 points son avance sur le FC Barcelone, qui a fait match nul à Séville samedi soir (1-1), lors de la 23-ème journée du Championnat d'Espagne.

"J'espère que nous avons retenu la leçon", avait déclaré samedi l'entraîneur du Real Madrid, Bernd Schuster, en référence à la défaite le week-end dernier à Almeria (2-0), la troisième de la saison, la première depuis novembre.

Dimanche soir, l'exigeant technicien allemand pouvait être satisfait de ses joueurs, auteurs d'un festival offensif face au 13e de la Liga, en l'absence de leur meilleur buteur, le Néerlandais Ruud van Nistelrooy, blessé.

La fête a été totale au stade Santiago-Bernabeu: 11e victoire pour le 11e match joué à domicile, cinq buts à la mi-temps, sept au total, avec des doublés des deux protégés du club "merengue": le capitaine Raul et le vice-capitaine Guti, deux joueurs dont a décidé de se passer le sélectionneur espagnol Luis Aragones.

Plus large victoire de la saison du Real, mais pas la plus écrasante de son histoire. Les "Merengue" de la saison 1959-60 avait terrassé chez eux Elche 11-2 le 7 février 1960.

Le Real, qui avait vu revenir le FC Barcelone à six points à l'issue de la 22e journée, a de nouveau une confortable avance de 8 points alors qu'il reste 15 matches à disputer. "C'est pour le moment l'équipe la plus forte de la Liga", a redit samedi soir l'entraîneur du Barça Frank Rijkaard, globalement satisfait du point ramené par son équipe du stade Sanchez-Pizjuan du FC Séville (1-1).

Déjà auteur du but de la victoire contre Osasuna au Camp Nou lors de la précédente journée (1-0), Xavi, capitaine en l'absence de Puyol, a égalisé à un quart d'heure de la fin après l'ouverture du score du jeune Diego Capel (35e).

Le club catalan veut toujours croire au titre, mais doit aussi regarder en bas au classement: Villarreal (3e), vainqueur dans les arrêts de jeu de Murcie (1-0, but du Mexicain Guille Franco), est à 6 points.
L'Atletico Madrid (4e), qui a fait une excellente opération en s'imposant à Santander (2-0) grâce à un doublé de Forlan, s'est également rapproché à 7 points.