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Ukraine-France et Portugal-Suède aux barrages


21/10/13 - 14h14 © ap.
MISE À JOUR Le tirage au sort des barrages pour la qualification au Mondial 2014 a été effectué cet après-midi. La France se déplacera en Ukraine le vendredi 14 novembre (retour: mardi 19 novembre) et évite ainsi le Portugal. Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo défieront pour leur part la Suède. Les deux autres affiches: Grèce-Roumanie et Islande-Croatie.
L'équipe de France a hérité avec l'Ukraine de l'adversaire a priori le plus abordable en barrages de la zone Europe pour le Mondial 2014, en match aller et retour les 15 et 19 novembre, selon le tirage au sort, lundi, au siège de la Fifa à Zurich.

La France aura en plus l'avantage de recevoir au match retour. La première manche aura lieu en Ukraine le 15 novembre et le retour se tiendra le 19 novembre au Stade de France.

Les trois autres affiches seront Portugal-Suède, le choc de ces barrages, Grèce-Roumanie et Islande-Croatie. Les quatre vainqueurs se qualifieront pour le Mondial 2014.

Les Bleus, deuxièmes de leur groupe éliminatoire derrière l'Espagne, avaient tout à craindre de ce tirage au sort pour lequel ils n'étaient pas tête de série. Or, avec l'Ukraine, ils auront face à eux l'adversaire le plus souvent cité comme le plus faible des quatre têtes de série (avec le Portugal de Cristiano Ronaldo, la Croatie de Modric et Mandzukic et la très solide Grèce).


C'est la quatrième fois que l'Ukraine se qualifie pour des barrages et elle s'est inclinée lors de ses trois premières tentatives. A l'inverse, la France avait passé l'obstacle barrages en 2009, sur la route du Mondial 2010, en éliminant l'Eire au prix du fameux épisode de la main de Thierry Henry.

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"Les Diables, la meilleure équipe belge de tous les temps"

© photo news.
Alberto Zaccheroni, le sélectionneur du Japon, ne tarit pas d'éloges sur les Diables Rouges, qui recevront les Japonais en match amical le mardi 19 novembre au stade Roi Baudouin, cinq jours après avoir accueilli la Colombie en match amical.
"Les Belges sont dans le top mondial en termes de style de jeu et de physique", déclare Alberto Zaccheroni, cité par l'agence de presse japonaise Kyodo. "Ils ont beaucoup de jeunes talents. Je pense que c'est la meilleure équipe belge de tous les temps. Ils ont traversé les qualifications pour le Mondial avec autorité, en contrôlant leur groupe".

La Belgique, aujourd'hui 5e au classement FIFA, a décroché son ticket pour la Coupe du monde en terminant à la 1e place du groupe A avec 26 points sur 30.

Le Japon, 44e au classement FIFA, avait été la première nation à se qualifier pour le Brésil, en juin dernier. Les Japonais restent sur deux défaites en match amical, face à la Serbie (2-0) le 11 octobre et le Belarus (1-0) quatre jours plus tard.

Eji Kawashima et ses compatriotes disputeront deux matches amicaux sur le sol belge en l'espace de quelques jours en novembre, puisque le Japon affrontera les Pays-Bas le 16 novembre à Genk.

"L'objectif de nos matches en Europe est d'affronter les meilleures équipes étrangères. Dans ce sens, la Belgique est un adversaire parfait. Ces matches nous permettront de nous situer au niveau mondial", selon le sélectionneur italien du Japon.

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Lizarazu a bien croisé Evra en équipe de France

© afp.
Violemment attaqué par Patrice Evra dans Telefoot, Bixente Lizarazu a répondu aux critiques du latéral gauche français sur les ondes de RTL France. L'ancien joueur du Bayern Munich est revenu sur l'épisode où il n'aurait pas salué son supposé coéquipier en 2004.

Patrice Evra avait balancé sur Lizarazu, expliquant qu'il avait été le seul joueur à ne pas lui serrer la main lors de sa première convocation avec les Bleus, en 2004. Sur le plateau de Telefoot, le consultant de TF1 avait indiqué qu'il n'avait jamais croisé Patrice Evra en sélection puisqu'il avait déjà pris sa retraite internationale.

Or, si l'on se fie aux archives de l'UEFA, les deux joueurs ont été sélectionnés ensemble pour un match amical en mai 2004 contre le Brésil. A l'époque, Evra n'était resté que quelques heures avec les Bleus car il devait disputer la finale de la Ligue des Champions avec Monaco. La première "vraie" sélection d'Evra date de l'été 2004, quand "Liza" était déjà à la retraite.

"C'est quoi son problème à Evra?"
"La réponse sur le palmarès, c'est aux journalistes ou aux spécialistes de la donner", s'est défendu Lizarazu sur RTL, énervé. "C'est à vous de parler des contradictions de Patrice Evra, de ses incohérences. Il a parlé de sa première sélection, la première sélection c'est quand tu es sélectionné et que tu joues. On est d'accord que c'est en août 2004 ? J'ai arrêté l'équipe de France à ce moment-là."

Et quand on lui demande s'il se rappelle de cet épisode, Lizarazu perd patience. "Tu es en train de me parler d'un moment, il y a 9 ans, d'une journée où soit disant, il est venu, il n'est pas resté, d'un France-Brésil dont je dois me rappeler ? Mais sincèrement, c'est quoi ces enfantillages ? En plus d'un mec qui me dit que je ne lui ai pas serré la main alors que lui insulte tout le monde. Soyons sérieux, arrêtons avec les enfantillages, et arrêtons de faire des polémiques sur des stupidités comme ça!"

Hors de lui, le champion du monde 98 termine sur une autre anecdote au sujet du joueur de Manchester United. "Quand on parle, il faut être précis [...]. Pour être factuel, il y a eu des moments où il est venu après les matchs de l'équipe de France sur RTL et on se disait "Bonjour", où tout s'est bien passé. Je ne comprends pas pourquoi il parle de trucs passés il y a 9 ans. Mais c'est quoi son problème?!"

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"Evra? Ce n'est pas la fin du monde"


21/10/13 - 16h33 Source: AFP © getty.
Le président de la Fédération française de football Noël Le Graët a réagi lundi aux déclarations virulentes de Patrice Evra contre des consultants audiovisuels, les jugeant "regrettables", tout en estimant que ce n'était pas "la fin du monde.
© afp. © afp. © afp.
Les déclarations de Patrice Evra ne risquent-elles pas de perturber la préparation des Bleus pour les barrages?
"Je les regrette. La Fédération regrette ces propos qui n'ont pas de sens. Au niveau du groupe, Evra est bien, estimé par ses amis, donc, il n'y a pas de difficultés. Quel que soit le moment, il ne faut pas le faire, mais là, ce n'était pas le bon moment. Donc, on va l'inviter à venir nous voir dans les délais les plus courts. Là, il a un match mercredi en Ligue des champions, on va le laisser jouer ce match et on va le rencontrer dans un court délai. On a besoin de bavarder avant de prendre une décision."

Des sanctions sont-elles possibles?
"Tout est possible, mais pour le moment, on va discuter. J'aime bien avoir les gens en face de moi pour bien comprendre comment il a pu être aussi véhément dans ses propos. C'est mieux d'avoir quelqu'un en face de soi que par mail ou téléphone."

Ces déclarations tombent quand même très mal à un mois des barrages...
"Vous savez, on est habitué à plein de choses mais ce n'est pas si grave que ça. Je regrette évidemment et s'il faut présenter les excuses de la Fédération aux quatre journalistes, je le fais devant vous. Mais l'équipe de France est dans une phase positive, elle joue mieux. C'est regrettable comme incident, mais ce n'est pas la fin du monde."

Quel est votre pouvoir disciplinaire?
"La Fédération doit passer par une commission, quelle qu'elle soit. Si on devait choisir, ce serait aujourd'hui celle de l'Ethique plutôt. Mais on doit discuter avec lui. Je préfère m'engager sur rien parce que c'est quelqu'un que j'aime bien. Je le connais bien et on le voit dans l'interview, il est complètement à bout de nerfs. Il est difficile à contrôler et avec ses mots, il a dit ce qu'il pensait. Ce n'est pas bien, il n'aurait pas dû le faire. C'est un écorché vif. Elle démarre bien son interview, c'est formidable au début, il parle bien de l'équipe de France, il parle bien de son pote Ribéry. C'était très très bien, mais à la fin, il faut éteindre le poste, ce n'est pas bien. Cela m'est arrivé d'être mal traité sur un plateau, je ne vais pas enquiquiner les gens le lendemain. C'est aussi la vie. Quand on est un personnage public, on peut se tromper dans les mots. Il vient de déraper, mais ce n'est pas la fin du monde."

Cette affaire peut-elle altérer le soutien du public français aux Bleus?
"Ecoutez, vous avez vu d'où on vient. Franchement, qu'il y ait trois ou quatre siffleurs de plus ou de moins, ce n'est pas mon problème. On va jouer ces matches, on va bien les préparer et je demande à tout le monde de venir soutenir l'équipe de France avec passion et de l'aider. Partout, il y a des problèmes et le foot n'est pas aussi facile que ce que l'on pense. Il y a 22 joueurs avec leurs humeurs et leurs caractères et il ne faut pas en faire des affaires d'Etat. C'est une petite affaire."

On a l'impression d'un éternel recommencement depuis Knysna...
"Parce qu'on aime bien sortir le négatif. C'est un peu dommage. L'équipe de France va tellement mieux qu'il faut retenir le grand positif des matches importants qu'on a joués avec une qualité de jeu largement au-dessus par rapport à il y a deux ans, un progrès offensif avec un grand joueur, Franck Ribéry, au-dessus du lot."

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Terrible carambolage à 300 km/h aux Nascar Truck Series

21/10/13 - 13h01

vidéo Le dernier tour du GP de Talladega a bien failli tourne au drame ce week-end aux Nascar World Truck Series.
© afp. © afp.
Les bolides étaient tellement proches lors de l'ultime virage du circuit qu'un terrible crash à plus de 300 km/h s'est produit. Aucun pilote n'a été blessé.

On peut parler de petit miracle pour Miguel Paludo qui s'est retrouvé la tête en bas durant plusieurs centaines de mètres. Heureusement, plus de peur que de mal pour le pilote qui est venu saluer la public après le crash pour rassurer tout le monde sur son état de santé.
© afp. © afp.


http://www.7sur7.be/7s7/fr/1515/Auto...k-Series.dhtml

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Des hooligans du PSG: "On vient à Anderlecht pour se battre"


21/10/13 - 15h37 © afp.
Le match entre Anderlecht et le PSG a été classé à haut risque. Rien d'étonnant dans la mesure où des supporters parisiens vont spécialement faire le déplacement pour "chercher la bagarre", selon un article publié par Le Parisien.
"On se prépare pour ce déplacement depuis le tirage au sort. Tous les anciens qui ne viennent plus au Par, seront là", raconte un supporter du PSG, membre du noyau dur, dans les colonnes du journal parisien.

Pourtant, les centaines de hooligans qui viendront dans les alentours du Parc Astrid n'ont pas prévu d'assister à la rencontre. "Nous venons à Bruxelles pour boire des bières et nous battre contre les ultras d'Anderlecht", explique un autre supporter. "On a programmé une "fight". Les Belges sont réglos habituellement."

Tensions depuis 1992
Pourquoi ce déplacement tient-il tellement à coeur les supporters français? En fait, le contentieux date d'il y a plus de... 20 ans. Il met aux prises les anciens de la tribune Boulogne du Parc des Princes et un noyau dur des Mauves, les Brussels Casuals Service (BCS). "Il date du 8e de finale aller de Coupe UEFA disputé le 24 novembre 1992 au Parc des Princes", explique le commissaire Antoine Boutonnet, patron de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), dans Le Parisien. "Il y avait eu de graves incidents et pas mal de blessés. Nous redoutons donc des bagarres entre radicaux des deux clubs."

D'après certaines informations, les deux clans devraient être rejoints par des hooligans "amis". Ainsi, ceux d'Anderlecht seront épaulés par une franche de supporters de l'Ajax et de Twente, tandis que les Français pourront compter sur l'aide des Polonais du Legia Varsovie, des Serbes et même des Russes.

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Ski alpin CM Grange renoue avec le géant
Dix-huit Français (dix hommes et huit femmes) disputeront le géant d'ouverture de la Coupe du monde ce week-end à Sölden, dont Jean-Baptiste Grange.
Jean-Baptiste Grange va renouer avec le slalom géant en Coupe du monde. (L'Equipe)









C’est la discipline qui lui a coûté deux graves blessures au genou : dix-huit mois après la course des finales de la Coupe du monde à Schladming, Jean-Baptiste Grange va disputer un géant de Coupe du monde, dimanche à Sölden (Autriche). Son retour programmé l’hiver dernier avait été repoussé par prudence alors qu’il se focalisait sur le slalom. Le champion du monde 2011 de slalom fera partie du contingent de neuf Français, emmené par Alexis Pinturault (une victoire en géant la saison dernière).

Au sein de l’équipe de France féminine, la sélection prévue pour la dernière place n’aura pas lieu. Coralie Frasse-Sombet s’est blessée au genou et a déclaré forfait pour l’hiver. Outre la championne du monde Tessa Worley, sept autres Françaises seront en lice sur le glacier autrichien.

La sélection française pour Sölden

FEMMES : Tessa Worley, Anémone Marmottan, Taïna Barioz, Anne-Sophie Barthet, Marion Bertrand, Adeline Baud, Clara Direz, Jennifer Piot
HOMMES : Alexis Pinturault, Thomas Fanara, Steve Missillier, Mathieu Faivre, Cyprien Richard, Gauthier de Tessières, Thomas Mermillod-Blondin, Jean-Baptiste Grange, Thomas Frey, Gabriel Rivas.
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Sion vire Decastel et rappelle Roussey

21.10.2013 19:45 mise à jour à 22:17 Réagir
Le couperet est tombé: Michel Decastel n'est plus l'entraîneur du FC Sion. [Laurent Gillieron - Keystone]


Les clubs romands de Super League ont fait le ménage lundi. Le FC Sion a licencié son entraîneur Michel Decastel et engagé Laurent Roussey, qui a résilié son contrat avec le Lausanne-Sport.
Après 12 rencontres cette saison, Sion n'a récolté que 11 points et occupe la 9e et avant-dernière place de Super League. Et comme le match de samedi à Thoune (défaite 1-0) n'a pas laissé entrevoir le moindre signe d'amélioration - et même plutôt l'inverse... -, Christian Constantin a décidé de réagir. "Les résultats et le jeu proposé n’étant pas à la hauteur des espérances, je suis obligé d’essayer d’inverser le cours des choses", s'est-il justifié sur le site internet du Matin.
Michel Decastel avait (re)pris ses fonctions en fin de saison dernière, débauché chez les M21 pour remplacer Gennaro Gattuso. Il avait été reconduit au début de l'actuel exercice, Constantin assurant même qu'il était prêt, une fois n'est pas coutume, à laisser du temps à son entraîneur. Les derniers résultats de son club ont toutefois eu raison de sa patience, tout comme l'incapacité du coach neuchâtelois à donner une âme à son équipe.
Roussey de retour à Tourbillon

On notera que c'est la... troisième fois que Michel Decastel est limogé par Christian Constantin. Il avait en effet dirigé le FC Sion entre juillet 1995 et août 1996, puis de septembre à octobre 2012, avant d'entamer un troisième mandat en mai dernier.
Roussey est de retour à Tourbillon 18 mois après avoir claqué la porte. [Walter Bieri - Keystone] Pour le remplacer, Christian Constantin a fait appel à Laurent Roussey, dont le contrat avec le Lausanne-Sport a été résilié d'un commun accord.
Le coach français a signé un contrat jusqu'à la fin de la saison avec les Valaisans et dirigera son premier entraînement mardi matin déjà. On rappellera qu'il avait déjà officié à Sion entre février 2011 et avril 2012. Un passage remarqué puisqu'il avait notamment remporté la Coupe de Suisse en 2011. Mais en avril de l'année suivante, après une demi-finale de cette même Coupe de Suisse perdue contre Lucerne, il avait claqué la porte après avoir essuyé des critiques de Christian Constantin.
Comisetti en sauveur du LS?

Le président du FC Sion n'a pourtant pas hésité à faire à nouveau appel au technicien français pour reprendre les rênes de son équipe. "J'étais dans une impasse et Laurent Roussey constituait la solution la plus adaptée", a expliqué Constantin à Sportinformation.
De son côté, Michel Decastel devrait rester au sein du FC Sion et à nouveau occuper un poste dans la formation, lui qui avait quitté les M21 en fin de saison dernière pour reprendre la première équipe.
Quant au Lausanne-Sport, il n'a pas encore dévoilé le nom de son nouvel entraîneur. Selon plusieurs rumeurs, l'homme providentiel pourrait s'appeler Alexandre Comisetti.
si/adav

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Le public bâlois souffre et doute pour son "Rodge"

21.10.2013 21:56 mise à jour à 22:10 Réagir
Le public présent dans la halle St-Jacques s'est montré plutôt timide. [Georgios Kefalas - Keystone]

Adrian Mannarino

Roger Federer



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Ce n'est un secret pour personne. Le mythe Roger Federer et son public entretiennent une relation fusionnelle. Pour son 14e Swiss Indoors, l'ex-ramasseur de balles de la halle St-Jacques s'est imposé 6-4 6-2. "Le plus grand champion du tournoi bâlois", dixit le speaker, n'a pas pour autant brillé face au Français Mannarino (ATP 62).
Après une semaine de trêve et son élimination au 3e tour à Shanghai, l'enfant roi rhénan n'a pas tremblé. Maître du jeu, il a cependant joué aux montagnes russes face au gaucher.
En quête de confiance, le quintuple lauréat à Bâle a dû endosser son "bleu" de travail pour valider son billet pour les huitièmes de finale. Objectif atteint.
Roger Federer a alterné le très bon et le moins bon. [Melanie Duchene - EQ] "Roger Federer, on t'aime... Vamos Roger!". Si l'on excepte l'entrée de l'artiste sur le coup de 18h30, la halle de St-Jacques, pourtant pleine comme un oeuf, n'a jamais résonné au point d'en donner la chaire de poule à Roger Federer et à Adrian Mannarino.
Pire, les fans ont paru timides, polis voire coincés et n'ont pas semblé respirer la sérénité lorsque le no6 mondial montrait quelques signes de faiblesse. Ils ont fait preuve de passivité comme s'ils avaient... peur. Drôle d'ambiance à St-Jacques!
Paradoxe de ce match, c'est "Rodger" qui a porté le public! Et grâce à quelques coups d'éclat dont il a le secret, il lui a redonné le sourire.
"Un premier tour traditionnel"

FEDERER ET SA QUALIFICATION: Il s'agissait d'un 1er tour traditionnel. Je qualifie ma performance d'assez bonne et j'espère continuer de jouer ainsi de manière agressive toute la semaine. J'aurais peut-être pu mettre plus de pression à Mannarino sur ses deuxièmes services.
Le no6 mondial a réussi quelques points spectaculaires du 2e set. [Kurt Schorrer - Keystone] FEDERER ET LE FAIT DE JOUER DEVANT SON PUBLIC: Ce tournoi est évidemment très spécial. C'est quasiment ici que j'ai fait mes débuts. Il faut éviter de se mettre trop de pression. Mais étant donné que j'ai gagné quelques fois ici (ndlr: 5), je suis moins tendu. Je profite plus du moment présent.
"A l'entraînement, on ne progresse plus autant"

FEDERER A PROPOS DE SA 6E PLACE AU CLASSEMENT ATP: Chaque sportif connaît des hauts et des bas. Il ne faut pas tout voir de manière négative. A moi d'apprendre de mes erreurs. Mentalement, je n'ai jamais douté. Et au niveau physique j'estime avoir disputé ces 2-3 dernières semaines des matches corrects. Je suis plus en confiance et peux désormais penser à l'aspect tactique des matches.
FEDERER, 32 ANS, A PROPOS DE SA MARGE DE PROGRESSION: Je m'entraîne toujours avec beaucoup de sérieux, tout en prenant du plaisir. Il faut être réaliste. Force est d'admettre qu'à mon âge on ne progresse pas autant qu'à 17 ans. A partir d'un moment, on stagne.

de Bâle, Miguel Bao

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Bâle doit s'affirmer en terre roumaine

21.10.2013 Réagir
Frustrés après Schalke, les Rhénans doivent ramener un bon résultat de Bucarest. [Laurent Gillieron - Keystone]


Une double confrontation cruciale: voilà le défi du FC Bâle, qui se déplace mardi à Bucarest pour y affronter le Steaua lors de la 3e journée de Ligue des champions. "Nous sommes venus pour gagner et nous y mettrons les moyens", affirme Murat Yakin, bien conscient que tout faux pas est interdit avant de recevoir les Roumains le 6 novembre.
Il y a un an presque jour pour jour, Murat Yakin se voyait confier les clés de l'imposante maison bâloise. Le 15 octobre 2012, il reprenait des mains de l'Allemand Heiko Vogel un FCB chancelant, éliminé par les... Roumains de Cluj en play-off de la Ligue des champions et auteur d'un début de championnat en dents de scie.
Au moment de réveiller les vieux démons roumains, force est de constater que la situation a évolué de la meilleure des manières sur les bords du Rhin. Un titre de champion, une demi-finale d'Europa League et - surtout ? - un statut continental en nette hausse ont donné à Yakin et à ses hommes un crédit à la hauteur de leurs ambitions.
Un statut qui, s'il vaut bien des louanges, draine avec lui un lot d'exigences: le FCB se doit désormais de dominer un adversaire tel que le Steaua Bucarest. Et plutôt deux fois qu'une.
Oublier l'échec Schalke

Grandement frustré par la défaite face à Schalke (0-1) après sa victoire surprise à Chelsea en ouverture (2-1), le FC Bâle sait parfaitement qu'aucun écart ne lui sera autorisé lors de ces deux matches face au champion de Roumanie. "Nous avons eu de la peine à digérer le résultat contre Schalke, qui a minimisé en partie notre exploit de Londres", concède Marcelo Diaz.
Streller et Yakin trouveront-ils la parade pour gagner mardi soir? [Georgios Kefalas - Keystone] Le Chilien, qui carbure à plein régime cette saison, se réjouit donc de pouvoir se racheter après l'échec de la 2e journée. "Soyons honnêtes, si nous voulons passer en huitièmes de finale, il faudra l'emporter deux fois contre Bucarest", prévient le tout récent qualifié pour le Mondial 2014, ménagé samedi contre Saint-Gall (victoire 3-0).
"Une défense stricte"

Le quadruple champion de Suisse devra effectivement faire le plein de points face à l'adversaire le plus faible du groupe s'il entend demeurer en lice dans la compétition après Noël. Le cas échéant, la situation pourrait lui devenir très favorable, puisque les deux rencontres anglo-allemandes vont créer un espace dans lequel les Bâlois pourraient s'engouffrer avant les dernières échéances du groupe.
"C'est l'objectif, mais prenons garde. Aucune de nos confrontations avec les clubs roumains n'a été facile par le passé", tempère Yann Sommer. "Certes, notre adversaire a reçu sept buts en deux matches. Mais le succès passera d'abord par une défense stricte, comme face à Saint-Gall où nous n'avons pas encaissé de but."