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Sion dit adieu à son rêve d'une 13e Coupe

10.11.2013 17:21 mise à jour à 19:40
Le duel entre Sion et Lucerne aura été serré jusqu'à la 88e minute. [Urs Flueeler - Keystone]


Sion ne soulèvera pas une 13e Coupe de Suisse cette année. Les Valaisans ont été battus en huitièmes à Lucerne 1-0, suite à un coup-franc magistral de Rangelov à la 88e minute. Finaliste de l'édition précédente, Bâle s'est qualifié face à Tuggen (1-3). Saint-Gall s'est lui imposé 4-0 contre Aarau et file en quarts.
Dominateur, maîtrisant son sujet, Sion a livré une excellente première mi-temps. A cela près qu'il a sans cesse fauté dans le dernier geste. En témoignent les quatre occasions franches qu'il s'est procurées avant la pause, sans toutefois obliger le portier Zibung à effectuer la moindre parade...
De retour des vestiaires, les Lucernois ont commencé à remporter tous les duels et à alerter Vanins régulièrement. Si le portier letton a réalisé un petit miracle devant Hyka à la 55e, il n'a rien pu faire sur le coup franc enveloppé de Rangelov à la 88e.
Laurent Roussey, qui s'était imposé lors de ses deux premiers matches à la tête du club valaisan - dont la semaine dernière face à... Lucerne -, a laissé la rencontre lui échapper. Oui, Sion est en net progrès. Mais de nombreux ajustements sont encore nécessaires.
Les Bâlois félicitent Salah, auteur du 1-0. [Melanie Duchene - EQ] Bâle peine, mais passe

Signe que tout tourne un peu moins bien pour lui ces derniers temps, le FC Bâle s'est compliqué la vie à Tuggen, actuel troisième du classement de 1re ligue Promotion.
Les Rhénans se sont certes qualifiés en s'imposant 3-1, mais ont dû attendre la 52e minute de jeu et une réalisation de Salah pour enfin prendre les devants.
Et, plutôt que de s'assurer une fin d'après-midi sereine après le 2-0 signé Sio à la 59e, la formation de Murat Yakin s'est fait peur en laissant Krasniqi réduire l'écart à l'entame du dernier quart d'heure.
Le FCB - privé de son fer de lance Marco Streller, lequel purgeait le premier de ses trois matches de suspension - a finalement clos les débats par Diaz à la 82e, sans toutefois rassurer sur son état de santé automnal.
Qualification également sans problème pour St-Gall, tombeur d'Aarau 4-0 grâce entre autre à un doublé de Karanovic. La dernière rencontre de ces 8es de finale entre Bienne et Thoune a été reportée à jeudi prochain, la faute à un terrain impraticable.
A lire aussi: Le Mont recevra l'ogre bâlois, Lausanne ira à Lucerne

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La Suisse termine par une victoire à Munich

10.11.2013 15:26 mise à jour à 19:20
La Suisse a fêté son deuxième succès dans la Deutschland Cup. [Martin Hangen - EQ]


La Suisse a bien terminé sa Deutschland Cup avec une victoire aisée face à la Slovaquie (0-3). Le bilan général n'est pas mauvais avec deux succès en trois matches pour cette équipe expérimentale.
Les Suisses s'étaient résolument lancés à l'assaut des buts slovaques dès le coup de sifflet initial. Dès la 2e minute, Samuel Walser avait bien cru avoir inscrit son premier but en sélection mais sa réussite était annulée pour une canne prétendument trop haute. Toutefois, une passe astucieuse de Pestoni à Romy parmi une mêlée de joueurs permettait à l'attaquant de Genève-Servette d'ouvrir le score (15e).
La sélection dirigée par Sean Simpson prenait le large au cours de la deuxième période. D'abord par l'attaquant du Lausanne HC, Etienne Froidevaux, qui avait bien suivi sur un renvoi du portier Laco, consécutif à un tir de Pestoni (22e).
Wick assure le succès suisse

Puis, la Suisse mit enfin à profit l'une de ses nombreuses périodes de supériorité numérique pour marquer le but de la sécurité au terme d'une superbe triangulation initiée par Pestoni et Romy et conclue par Wick (34e). En fin de partie, Benjamin Plüss manquait la transformation d'un penalty.
Le prochain rendez-vous de l'équipe de Suisse aura lieu à l'occasion du Challenge Arosa avec des matches contre la Norvège et la Biélorussie ou la Slovaquie les 20 et 21 décembre. Les médaillés de Stockholm (sans les joueurs de NHL) seront cette fois présents.
si/jbla

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Djokovic rejoint Nadal pour une finale de rêve au Masters

© ap.
Rafael Nadal, N.1 mondial, et Novak Djokovic, N.2, vont s'affronter lors d'une finale de rêve lundi au Masters de Londres après avoir mis la Suisse en berne dimanche. Vainqueur 6-3, 6-3 de Stanislas Wawrinka en soirée, Djokovic a rejoint Nadal qui avait battu Roger Federer 7-5, 6-3 lors de la première demi-finale.
© ap.
Au bout d'un saison longue et éprouvante, la finale du tournoi des maîtres opposera donc les deux principaux animateurs du circuit avec quelques enjeux croustillants à la clé. Si Djokovic, qui enchaînera la semaine prochaine sur la finale de Coupe Davis face à la République tchèque, vise un troisième titre au Masters après 2008 et 2012, Nadal chasse lui le dernier grand titre qui manque à sa collection.

Vainqueur depuis le début de sa carrière des quatre titres du Grand Chelem, de l'or olympique et de la Coupe Davis, le N.1 mondial, battu en finale par Federer en 2010, peut rejoindre Andre Agassi, seul joueur de l'histoire à avoir gagné tous les trophées majeurs. "Ce serait formidable. Mais il reste beaucoup de travail, le match le plus difficile est celui qui arrive", a réagi Nadal, après avoir battu Federer pour la 22e fois en 32 rencontres.

Au début de leur rivalité légendaire, Federer et Nadal s'étaient partagé la gloire en fonction des surfaces: à Nadal, la terre battue, à Federer, tout le reste. Mais au fil des années, l'Espagnol a peu à peu empiété sur les territoires de son rival, jusqu'au tournant de sa victoire en finale de Wimbledon en 2008 dans un des meilleurs matches si ce n'est le meilleur de tous les temps.

"Au début il était jeune, il avait 18 ans et c'est l'âge où l'on progresse beaucoup. Et Rafa a appris vite", a expliqué Federer. Depuis, Nadal dominait Federer partout sauf en indoor, dernier bastion appartenant encore au Suisse qui a fini par tomber à son tour dimanche.

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Foot Ligue 1 13e j. Le Chaudron reste lyonnais !
L'Olympique Lyonnais a remporté dimanche le derby contre l'AS Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard (2-1). Un stade où les Lyonnais n'ont plus perdu depuis près de vingt ans...
L'Olympique Lyonnais a encore remporté le derby contre l'ASSE à Geoffroy-Guichard. (AFP)







Le Chaudron réussit toujours aussi bien à l’Olympique Lyonnais. Les hommes de Rémi Garde ont beau être moins biens cette saison - ils n’avaient remporté que trois de leurs seize derniers matches avant le choc de dimanche -, ils ont encore gagné (2-1) le derby contre l’AS Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard. Un stade où ils n’ont plus perdu depuis près de 20 ans, leur dernière défaite remontant au 6 avril 1994 (3-0). Un stade où ils sont invaincus depuis quinze déplacements, toutes compétitions confondues. Un stade où ils restent sur une série, en cours, de sept victoires.

Mauvais choix et fautes techniques

Après une première période à oublier, entre mauvais choix, à l’image de cette remise peu inspirée de Bafétimbi Gomis à destination de Steed Malbranque, fautes techniques, comme cette reprise de François Clerc complètement dévissée (2e), ou fautes tout court (un horrible tacle du latéral droit stéphanois qui a découpé Henri Bedimo à la 8e), les deux équipes ont proposé un tout autre spectacle en deuxième période. «Ces matches-là se jouent sur des détails. Il y a de la tension, c'est normal. C'est un derby», expliquait Maxime Gonalons au micro de Canal + à la mi-temps pour justifier ce non-match. Ce n'est pas sur un détail que la rencontre a tourné, mais sur un centre de Bedimo pour la première occasion lyonnaise. Bafétimbi Gomis l'a coupé de la tête. Stéphane Ruffier a repoussé le ballon comme il a pu, mais Alexandre Lacazette était idéalement placé pour ouvrir le score du plat du pied (48e).

Des Verts à réaction




Un but qui a lancé le 107e derby de l’histoire. De passifs, les Verts sont devenus actifs, prenant le jeu à leur compte et limitant considérablement leur déchet technique. Pour sa première titularisation en Ligue 1, Mathieu Gorgelin a été énormément sollicité. Il n’a pris aucun risque, détournant des poings les centres dangereux. Il n’a rien pu faire sur le but de l’égalisation, une magnifique reprise acrobatique de Romain Hamouma (65e), mais il a effectué plusieurs arrêts, captant une frappe de Corgnet (50e), un centre-tir puis un tir de Clerc (56e et 75e) et boxant une tentative surpuissante de Max Gradel (70e). Et quand il était battu, il a été sauvé par sa barre, sur une tête de Loïc Perrin (71e). La chance du débutant...

Et Briand a surgi

Les Lyonnais ont fait le dos rond pendant ce temps fort stéphanois, se réveillant en fin de match grâce à deux remplaçants, Yoann Gourcuff et Jimmy Briand, entrés autour de la 70e minute. L’attaquant a fait passer un premier frisson dans le Chaudron d’une frappe puissante, déviée par Ruffier (89e). Il a réussi à tromper le gardien stéphanois au bout du temps additionnel, propulsant dans le but un centre de... Gourcuff (90e+3). Une réalisation qui a son importance, puisqu’elle permet à l’OL de réaliser un bond fabuleux au classement. Quinzième au coup d’envoi, l’OL est désormais septième. Deux places de mieux que l’ASSE.
Alexis DANJON

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Corée du Sud - Suisse

Behrami et Rodriguez blessés, Ziegler convoqué

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Blessés durant les matches du week-end, Valon Behrami et Ricardo Rodriguez ne seront pas du voyage en Corée du Sud. Ottmar Hitzfeld a convoqué Reto Ziegler.

Reto Ziegler sera finalement du voyage en Corée du Sud.
Image: ARCHIVES/Keystone
Valon Behrami et Ricardo Rodriguez sont forfait pour le voyage de Séoul, où la Suisse affrontera vendredi la Corée du Sud en match amical.
Rodriguez, victime de douleurs récurrentes au dos, est remplacé dans le cadre helvétique par Reto Ziegler.
Quant à Behrami, il ne sera pas remplacé. Le milieu de terrain de Naples doit observer une pause de cinq jours, lui qui a reçu un coup au genou droit dimanche soir face à la Juventus.
Ottmar Hitzfeld réunira ses joueurs mardi à midi à Kloten, avant de donner un entraînement à 17 heures. Le départ pour l'Asie est prévu mercredi.

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Un nouveau défi pour Stanislas Wawrinka

11.11.2013 12:31 mise à jour à 12:35
Wawrinka a connu une saison exceptionnelle en 2013. [Sang Tan - Keystone]


Le plus dur est à venir pour Stanislas Wawrinka, qui a conforté sa 8e place au classement mondial en atteignant les demi-finales du Masters. Le Vaudois (28 ans) aura beaucoup à perdre l'an prochain sur le plan comptable. Mais il se sent capable de relever ce défi d'un nouveau genre.
"Je ne m'attendais certainement pas à me retrouver là, en demi-finale qui plus est, lorsque j'ai commencé cette saison", convenait Stanislas Wawrinka, qui estime - à juste titre - être à sa place dans la hiérarchie. "Mon niveau de jeu fut élevé durant toute l'année. J'ai remporté 9 matches face à des membres du top-10", rappelait le Vaudois, qui n'avait gagné que 18 rencontres face aux dix meilleurs mondiaux avant cette saison.
Une saison "exceptionnelle"

Avec 51 matches gagnés pour 23 perdus au total, Stanislas Wawrinka n'a en effet rien volé. Sa constance fut remarquable avec un titre (Oeiras), trois finales perdues - dont une première jouée sur gazon à Bois-le-Duc -, trois places de demi-finaliste - dont une première en Grand Chelem à New York - et six autres quarts de finale dont son premier à Roland-Garros. Il n'a été battu qu'à quatre reprises lors de son entrée en lice, en 23 tournois disputés.
"Stan" saura-t-il confirmer en 2014? [Sang Tan - Keystone] "Cette saison signifie beaucoup pour moi. Elle fut exceptionnelle. Je ne m'attendais pas à jouer à un tel niveau tout au long de l'année. J'aurais signé tout de suite si l'on m'avait dit il y a une année que je disputerais le Masters", affirmait un joueur qui a empoché en 2014 près de 2,6 millions de dollars, soit plus du quart des gains amassés depuis ses débuts sur le circuit professionnel (8,5 millions environ).
"Viser haut, mais rester humble"

"Je pense que je peux encore progresser, et je vais tout faire pour y parvenir. Je dois juste trouver le moyen de le faire, et appliquer cela pour 2014", relevait le no 2 helvétique. "Il ne faut juste pas oublier qu'il n'y a pas beaucoup de place pour grimper encore au classement. Il y a du très lourd devant moi. Il faut viser haut, mais rester humble", glissait-il.
"Je n'aurai jamais le niveau de Rafael Nadal ou Novak Djokovic. Ce sont des monstres, comme Roger (Federer), qui est un génie", expliquait-il. "Mais je ne dis pas que je ne vais jamais les battre. C'est d'ailleurs l'un de mes buts pour 2014. J'espère pouvoir être capable de les battre, pourquoi pas en Grand Chelem", affirmait un Wawrinka bien conscient de la difficulté de la tâche qui l'attend.
"Travailler, ce n'est pas ce qu'il y a de plus difficile pour moi. J'ai toujours su l'importance du travail. Je suis capable d'aller plus haut, même si je devrai déjà être fort pour rester à ce niveau", concédait-il. "Mais là, je veux juste savourer, m'arrêter un peu et récupérer. Je mérite un peu de repos. J'ai besoin de décompresser", poursuivait-il, avant de préciser que la reprise de l'entraînement était prévue pour le 22 ou le 25 novembre !

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Felipe Massa va rejoindre Williams

11.11.2013 17:20 mise à jour à 17:57 Réagir
Massa va quitter Ferrari après 8 années de bons et loyaux services. [Maurizio Degl'Innocenti - Keystone]


Poussé vers la sortie par la prochaine arrivée de Kimi Raikkonen, Felipe Massa (32 ans) a trouvé un nouveau volant. Le Brésilien, arrivé chez Ferrari en 2006 en provenance de Sauber, roulera dès 2014 pour Williams, où il remplacera le Vénézuélien Pastor Maldonado, dont la destination est encore inconnue.
Massa (32 ans), qui fera équipe avec Valtteri Bottas/FIN, avait succédé à son compatriote Rubens Barrichello comme lieutenant de Schumacher. Mais il y était déjà pilote d'essai en 2003 et en formation chez Sauber pendant 3 saisons (2002, 2004 et 2005), l'équipe suisse étant équipée de moteurs italiens.
C'est dans une Ferrari que le Brésilien a remporté ses 11 victoires, dont 6 en 2008 laissant échapper le titre en toute fin de course lors du dernier GP, au Brésil, au profit de Lewis Hamilton.
"Ayant concouru pendant 12 saisons en Formule 1, Felipe est un talent expérimenté et un vainqueur de courses confirmé, avec 11 succès et 36 podiums (réd: et 15 pole positions)", précise le communiqué de Williams.
Williams, "une autre icône de ce sport"

Sir Frank Williams, fondateur de l'écurie, a déclaré: "Nous accueillons Felipe dans la famille Williams. C'est un talent exceptionnel et un authentique combattant; il apporte aussi une mine d'expérience alors que nous entamons un nouveau chapitre."
Massa a estimé que "Williams est l'une des écuries les plus importantes et qui ont connu le plus de succès de tous les temps en F1. Quand j'étais enfant, j'ai toujours rêvé de courir pour Williams, Ferrari ou McLaren et je suis heureux de signer avec une autre icône de ce sport."
si/dbu

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Federer n'envisage pas la retraite

© photo news. © photo news. © afp. © afp. © afp.
A peine sa saison terminée, Roger Federer, battu par Rafael Nadal en demi-finales du Masters dimanche à Londres, se projette déjà sur 2014 où il entend prouver urbi et orbi que, non, il n'est pas encore fini.

Retraite? Quelle retraite? Pour ceux qui pensaient que le Suisse, 32 ans depuis août, allait commencer à évoquer le bout de la piste après une saison en enfer devront patienter: Federer ne compte pas en rester là. Ses jumelles ont beau avoir bientôt l'âge d'entrer à l'école, lui planche déjà sur le design de ses tenues pour l'US Open... 2015 et témoigne toujours de la même passion pour le jeu.

"Je pourrais faire plein d'autres choses dans ma vie que jouer au tennis. Mais tant que j'ai la possibilité d'être compétitif, je choisis de jouer car c'est inscrit dans mon ADN", a-t-il martelé dimanche.

La pire année
Il sort pourtant de la pire année depuis onze ans lors de laquelle, après avoir battu tous les records, il a accumulé ses pires revers: première défaite avant les quarts de finale en Grand Chelem depuis 2003 (au deuxième tour à Wimbledon), première expérience en dehors du Top 4 (7e mondial cette semaine) et première année sans finale du Grand Chelem depuis 2002.

"Une année compliquée, difficile", a admis le Suisse, vainqueur d'un seul titre, mineur, à Halle, lors d'une saison où il a pour la première fois accusé le coup physiquement, lui d'habitude si bien préparé et jamais blessé. "La différence, c'est qu'il bouge moins bien", a rapporté l'un de ses principaux rivaux, Novak Djokovic, cette semaine. Moins véloce, moins bien placé sur la balle, Federer a passé ainsi une partie de l'année à arroser les bâches.

Le plaisir est revenu
"J'ai bien commencé l'année et je la finis bien mais entre mars et octobre ça a été très difficile", a souligné Federer, victime de douleurs au dos à partir du printemps qui ont, selon lui, tout détraqué. "A un moment, la seule question était de savoir si j'arrivais à jouer sans trop de douleur, si j'arrivais à bouger à peu près", a rapporté le joueur de Bâle qui a touché le fond avec une élimination en huitièmes de finale de l'US Open face à Tommy Robredo.

Mais depuis, ça va mieux, pour le dos et dans le jeu, et il puise dans ses progrès "confiance" et "envie". "Même en ne jouant pas mon meilleur tennis, j'arrive à faire finale (Bâle) et deux fois demi-finale (Bercy et Masters) en battant des joueurs du Top 10. Je suis content d'avoir pu encaisser sans problèmes trois semaines intenses. Et j'ai repris du plaisir sur le terrain", s'est réjoui le Suisse, enfin débarrassé des douleurs qui l'ont tellement miné.

Alors certes, la régularité n'est pas encore tout à fait revenue. "Je ne peux pas gagner contre les meilleurs si je me fais breaker une ou deux fois par set", dit-il. Mais il est persuadé que si son corps le laisse tranquille et qu'il retrouve "la sérénité", il pourra de nouveau jouer les premiers rôles.

"Je me réjouis de pouvoir me préparer pendant quatre semaines, de me concentrer sur la tactique, le jeu de jambes, la force physique. C'est quelque chose que je n'ai pas pu faire pendant tous ces mois." Dans ces conditions, il n'exclut pas du tout de remporter un 18e titre du Grand Chelem et de continuer à écrire sa légende. "Tout ce que je veux, dit-il, c'est de retrouver l'émotion de gagner des tournois, de rivaliser avec les meilleurs et surtout les battre."

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Lance Armstrong: "Prêt à collaborer à une enquête en étant 100 % honnête"

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Lance Armstrong s'est dit prêt à collaborer à toute enquête sur le dopage dans le cyclisme "en étant 100 % transparent et honnête", a indiqué le Texan dans une interview à la BBC lundi.
Lance Armstrong, qui a été déchu de ses sept victoires au Tour de France après avoir été convaincu de dopage, ajoute qu'il souhaite avoir la garantie d'une égalité de traitement.

"Certains coureurs s'en sont sortis sans condamnation et d'autres ont été condamnés à mort", déclare Armstrong. "Si tout le monde est condamné à la peine de mort, je la mériterai aussi. Si tout le monde s'en sort sans condamnation, cela doit également être le cas pour moi. Si tout le monde prend six mois, je prendrai six mois".

L'Américain, aussi âgé de 42 ans, est d'avis que toutes les affaires de dopage ne sont pas une bonne chose pour le cyclisme. "Je pense que ce n'est bon pour aucun sport de revenir quinze ans en arrière. Si on revient quinze ans en arrière, on peut aussi revenir trente ans en arrière. Le dopage existe depuis l'Antiquité grecque et continuera d'exister sous une forme ou l'autre".

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Tony Parker en balade au Madison Square Garden

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Tony Parker a pris une part active à l'écrasante victoire de San Antonio à New York (120-89), qui permet aux Spurs finalistes la saison passée de conforter leur domination en tête de la conférence Ouest de la NBA. Le meneur français, auteur de 17 points (à 8 sur 12 aux tirs) et six passes décisives, n'a pas forcé son talent pour contribuer à la sixième victoire de son équipe en sept matches, se payant même le luxe de ne pas jouer le dernier quart-temps, alors que San Antonio caracolait avec 30 points d'avance.

La physionomie du match extrêmement favorable aux Spurs a donné l'occasion à Nando De Colo de grappiller du temps de jeu, en l'occurrence un peu plus de 8 minutes bien bonifiées avec 5 points, 2 rebonds et une interception.

Le 3e Frenchie de Fort Alamo, Boris Diaw a lui débuté dans le cinq majeur en pivot pour une prestation plus modeste qu'à l'accoutumée (4 pts, 1 rbd), malgré une passe aveugle de grande classe pour un panier de Parker. Kevin Séraphin, de son côté a disputé 13 minutes du match perdu de peu par Washington sur le parquet d'Oklahoma City (106-105). L'intérieur remplaçant des Wizards a été discret (2 pts, 2 rbds).

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