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Magnussen sera l'équipier de Button chez McLaren en 2014

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McLaren a officialisé via un communiqué jeudi la titularisation du Danois Kevin Magnussen en remplacement du Méxicain Sergio Perez au volant du deuxième bolide de l'écurie britannique en 2014. Le Danois de 21 ans fera ses début en F1 associé à l'ancien champion du monde britannique Jenson Button, 33 ans, déjà confirmé pour la prochaine saison.
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Magnussen, fils de l'ancien pilote de F1 Jan Magnussen, a été sacré champion 2013 de Formule Renault 3.5 devant notre compatriote Stoffel Vandoorne.

Le recrutement de Magnussen, qui était suivi depuis longtemps par McLaren, a probablement été décidé en raison des performances trop modestes de Pérez en 2013 (35 points marqués, contre 60 par Button), et de son attitude parfois trop agressive sur la piste, alors que le Mexicain avait brillé en 2012 chez Sauber (trois podiums en Malaisie, au Canada et en Italie).

L'écurie de Woking salue, dans un communiqué, "le talent, les promesses et l'enthousiasme de Kevin, qui vient de remporter avec beaucoup de style le championnat de Formule Renault 3.5".

Quant au jeune champion, il estime que McLaren est "tout simplement la meilleure équipe de F1". Il assure avoir "toujours rêvé de piloter pour McLaren", depuis qu'il est "tout petit" et avoir "dédié presque chaque journée" de sa vie à "atteindre cet objectif".

L'écurie de Woking est actuellement 5e du championnat constructeurs, sans être monté sur le podium lors des 17 des 19 manches de la saison courues jusque-là. .

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http://www.lequipe.fr/Football/Actua...-est-la/417017

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Basket Euroligue (H) Nanterre marque le pas
Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas pour Nanterre. Après deux succès consécutifs en Euroligue, la JSB s'est inclinée sur le parquet de Fenerbahçe (83-66).
Nanterre a raté le coche en fin de match face au Fenerbahçe. (L'Equipe)










Il n'y aura pas eu de miracle pour Nanterre, logiquement battu sur le parquet de Fenerbhaçe (83-66) lors de la cinquième journée d'Euroligue. Le champion de France n'a, cependant, pas démérité. En dehors du score sec, témoin d'une nette accélération du club d'Istanbul en fin de partie, la JSF a fait une partie sérieuse mais pourra regretter un cruel manque d'adresse tout au long de la rencontre : 24 % à 3 points (à peine 12 % dans le deuxième quart-temps, juste 57 % aux lancers francs, et une belle poignée de points laissés en cours de match. Ce n'était pas suffisant pour espérer faire tomber l'ogre turc, deux semaines après l'exploit retentissant sur le parquet de Barcelone (71-67).

Nanterre revient à -4 en fin de match, mais encaisse un 15-2

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Le film du match




Le classement








S'ils ont bien tenu en défense, les Nanterriens ont tout de même encaissé bien trop de points dans la raquette. Ils ont été mis à mal par le duo McCaleb (10 points) - Bjelica (15 points), tandis que Bogdanovic (20 points) rentrait les tirs extérieurs aux pires moments. Menés 44-32 à la pause, les hommes de Pascal Donnadieu ont su faire preuve de leur courage habituel pour remonter une grande partie de leur handicap et revenir à 4 points grâce à un trois points de Daniel en fin de dernier quart-temps (68-64, 36e).

Une mauvaise faute de Gladyr offrait à Preldzic la possibilité de reprendre de l'avance avant que son équipe ne mette un net coup d'accélérateur en toute fin de rencontre pour un score qui devenait un peu trop sévère pour les Nanterriens. Malgré un Ali Traoré très bon (20 points) mais trop irrégulier sur l'ensemble de la rencontre, cela n'a pas suffi et le scénario de Barcelone n'a pas pu se rejouer. Nanterre va devoir penser à se refaire une santé, trois jours après sa première défaite de la saison en Championnat.
Rédaction

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Rugby Décryptage«Accepter le contact»
Didier Retière, ancien entraineur national en charge des avants (2008-2011), décrypte le jeu des adversaires du quinze de France. Aujourd'hui : les Tonga.
Joueurs, les Tongiens sont surtout attirés par le défi physique, le "un contre un" et le combat frontal. (L'Equipe)










DU "UN CONTRE UN"

«Le jeu du Tonga, c’est d'abord un très fort ancrage culturel. Les Tongiens sont des guerriers. Ils ont la volonté de gagner leurs duels, à «un contre un». Il y a un engagement qui peut être parfois à la limite de la règle, en particulier sur les plaquages, qui sont souvent hauts et violents. L’attaquant doit savoir qu’il y aura de très forts contacts et l’accepter. Ca fait des étincelles. Et s’il n’est pas prêt à subir ça, il est difficile de mettre du jeu en place. Tu peux déplacer les défenseurs, ça marche un temps, mais il faut quand même les fixer à certains endroits. Jouer sans ruck et sans contact, c’est complexe. Il faut, à un moment donné, relever le défi de l’engagement.

L'ARME DU MAUL

On sait que le Tonga est en gros progrès sur les phases statiques, avec l’aide d’entraîneurs australiens et européens. Il faut absolument soigner la performance collective sur les mauls, autrement appelés ballons portés et groupés-pénétrants. Contre cette nation, ce sont des phases de jeu qui donnent le meilleur résultat. On les construit à partir de touches, sur un saut en milieu d’alignement et parfois en fond, avec remise intérieure. Ce sont des phases utilisées en Top 14 que l’on va retrouver, sans aucun doute, samedi.

ILS JOUENT LANCÉS




Les Tongiens sont formés à l’image des autres joueurs de l’hémisphère sud, à savoir costauds physiquement et formés techniquement au combat au sol. Alors, en défense, il faut aller les chercher rapidement et dans leur camp, prendre la ligne d’avantage et les emmener à deux très vite au sol. Il ne faut pas qu’ils jouent lancés. S’ils commencent à nous rentrer dedans, ils vont se retrouver à l’aise dans ce jeu et profiter d’une dynamique collective.

LE FOND, PAS LA MANIERE

«Mettre du combat, c'est efficace à condition de se déplacer. Et mettre de la vitesse, c'est intéressant à condition de s'impliquer physiquement.» En 2011, on ne s’y était pas bien pris, nous, entraîneurs, pour préparer l‘équipe de France face aux Tonga. Nous avions insisté sur la manière et pas assez sur le fond. C’est un piège dans lequel il ne faut pas tomber. Si on choisit de faire du beau rugby contre eux, ça va être compliqué. Il faut d’abord insister sur l’engagement physique et mental, le gain de la ligne d’avantage et la conservation du ballon. Si l’équipe de France pense d’abord à ça, ensuite les solutions viendront.

VITESSE ET COMBAT

En théorie, le Tonga est une équipe un peu plus faible que la France. Mais elle est capable de mettre un tel engagement physiquement qu’il faut absolument répondre présent dans ce domaine avant de penser à quoi que ce soit d’autre. Ça peut être un match piège. J’en sais quelque chose. Quand je vois la composition du quinze de France, je sens une équipe joueuse, vive, rapide et très mobile. C’est intéressant à condition d’y mettre du combat. Dans le rugby actuel, mettre du combat, c’est efficace à condition de se déplacer. Et mettre de la vitesse, c’est intéressant à condition de s’impliquer physiquement. C’est cet équilibre qui n’est pas évident à trouver.»
Propos recueillis par Richard ESCOT

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Foot Bleus Lloris : «Je me sens bien»
Hugo Lloris avait le sourire jeudi soir en conférence de presse. (Reuters)










«Monsieur a perdu la mémoire ?» «Je ne m’en rappelle pas (rires).» A la veille d’Ukraine-France, la conférence de presse d’Hugo Lloris a débuté sur un ton badin dû en partie à des approximations de traduction. Pour la première fois, il est revenu sur sa perte de connaissance provoquée par un choc avec Romelu Lukaku face à Chelsea, le 4 novembre dernier. Malgré les recommandations du staff médical des Spurs, le capitaine des Bleus était resté sur la pelouse, ce qui avait suscité beaucoup de critiques outre-Manche. Il n’avait pas pris part aux deux matches suivants de son équipe en Ligue Europa, puis face à Newcastle en Premier League.

«Je me sens bien, a-t-il toutefois assuré jeudi. J’ai eu une perte de connaissance de quelques secondes. Derrière, ça a fait beaucoup de bruit, mais moi, j’ai surtout pensé à me remettre au travail et à récupérer de ce choc. Je me suis préparé étape par étape. Les deux matches suivants, j’étais prêt à jouer, mais le staff médical a préféré que je m’abstienne.» Sans surprise - et sauf pépin de dernière minute -, il gardera la cage des Bleus, vendredi soir, face à l’Ukraine.
E. T., à Kiev

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Rallye WRC GBR Ogier enchaîne
Sébastien Ogier (Vokswagen) n'a pas perdu de temps. Il a pris la tête du Rallye de Grande-Bretagne dès les premières spéciales, jeudi soir.
Sébastien Ogier prend la tête du Rallye de Grande-Bretagne. (L'Equipe)












ES 2 : Penmachno (9,28 km)

Le Rallye de Grande-Bretagne suit son cours et les hommes forts enchaînent avec une deuxième spéciale qui confirme déjà un trio de tête. Derrière Sébastien Ogier qui a bouclé les 9,28 km de la spéciale en 5'15''9, on retrouve de nouveau Jari Matti Latvala (+0''9) et Thierry Neuville (+1''1). Au général, cette deuxième spéciale profite à Hirvonen et Ostberg qui prennent respectivement la quatrième et cinquième place.

ES 1 : Gwydyr (6,95 km)

Sébastier Ogier attaque en trombe le Rallye de Grande-Bretagne. Le champion du monde a remporté la première spéciale et a bouclé les 6,95 km en 4'43''1. C'est son coéquipier chez Volkswagen, Jari Matti Latvala qui pointe en deuxième position (+1''3). Thierry Neuville, qui vise la deuxième place au classement final des pilotes, complète le podium de cette première spéciale (+1''6).
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Natation GP Minneapolis Agnel assure, Phelps se montre
Michael Phelps, moustachu et détendu, en grande conversation avec Bob Bowman. (DR)












Il a suffi d’une photo pour raviver la rumeur d’un hypothétique retour. Celle du retraité Michael Phelps, toute moustache dehors, en grande conversation avec son ancien mentor Bob Bowman, ce jeudi en marge de la première journée du Grand Prix de Minneapolis, où il a assisté à l’échauffement du groupe de Yannick Agnel.

Sous les yeux du maître, le double champion olympique et du monde (200m et 4x100m) a lui en tout cas assuré sans trembler son baptême en yards. Il a réalisé le meilleur temps des séries du 200 y (1’34’’10) devant son coéquipier d’entraînement Conor Dwyer (1’34’’27) et pris la onzième place du 100 papillon (49’’08). Il devait nager la finale du 200 y la nuit prochaine avant de poursuivre jusqu’à demain samedi son parcours du combattant (100, 500, 200 papillon et 200 dos).
J-P.B.

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Tennis Coupe Davis Djokovic, pour finir en beauté
Intouchable depuis 22 matches, Novak Djokovic tentera de boucler sa saison sur un dernier sacre en Coupe Davis, devant son public à Belgrade (à partir de vendredi). Les Tchèques de Tomas Berdych, tenants du titre, seront en terre hostile.
Djokovic n'a plus perdu depuis la finale de l'US Open, le 9 septembre















Alors qu'il sort tout juste d'un succès retentissant en finale du Masters, Novak Djokovic est déjà prêt à se remettre au boulot. Pour la dernière fois de la saison, heureusement. «Je n'ai pas eu beaucoup de temps de récupération depuis le dernier tournoi, reconnaît le numéro 2 mondial, mais je ne peux pas me plaindre. Je suis en grande forme et en pleine confiance depuis 2 mois et demi.» Un doux euphémisme, pour celui qui, injouable depuis deux mois, a remporté ses quatre derniers tournois. Et ce n'est pas la perspective de soulever une nouvelle fois le Saladier d'argent, trois ans après le titre «unique» décroché contre la France (3-2), à Belgrade déjà, qui va calmer ses ardeurs.

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Le programme de la finale




Tipsarevic forfait








Pour autant, la Serbie devra opérer sans deux éléments majeurs de sa sélection. Janko Tipsarevic (blessé à un talon), qui a propulsé les siens en finale, et Victor Troicki (suspendu), tombeur de Michaël Llodra lors de l'ultime manche il y a trois ans, seront tous les deux absents. Devant 15.000 spectateurs "Djoko" sera donc accompagné de Dusan Lajovic (n°117) et de la paire Ilija Bozoljac/Nenad Zimonjic pour le double du samedi.

Le double s'annonce déterminant




Malgré ces absences, Tomas Berdych (n°7) estime que «les Serbes sont favoris, car ils ont l'avantage du court (sur dur indoor)». Opposé à Djokovic lors de la quatrième manche, dimanche, le Tchèque est déterminé à faire le doublé, un an après avoir fait tomber l'Espagne (3-2). «L'avantage, c'est que perdre contre Djokovic ne sera pas synonyme d'élimination», concède-t-il pour contourner la pression, avant d'assurer que «le double est clairement le point le plus important.» La fatigue? Il saura l'oublier le temps de deux affrontements. «La saison était très longue, concède-t-il, mais je suis sûr que de nombreux joueurs déjà en vacances adoreraient être à notre place...»

En conférence de presse, Novak Djokovic s'est plaint du manque de crédit accordé à la Coupe Davis, estimant que c'est «l'équivalent de la Coupe du monde de football, en tant que seul grand événement par équipes». Le Serbe a proposé que la compétition soit désormais «jouée tous les deux ans, ce que veulent la plupart des joueurs du circuit, mais le format actuel est profondément ancré dans l'histoire et la tradition du tournoi.»
Rédaction

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Djokovic, pour finir en beauté...

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La belle série de la Suisse s'achève en Corée du Sud

15.11.2013 13:55 mise à jour à 15:40
Le but magnifique de Kasami n'aura pas permis à la Suisse de fêter une victoire. [Lee Jin-man - Keystone]

Corée du Sud
2 - 1
Suisse



Invaincue depuis 14 matches et une défaite contre la Roumanie le 30 mai 2012, l'équipe de Suisse a été battue 2-1 en amical en Corée du Sud. Malgré l'ouverture du score par Kasami, les protégés d'Hitzfeld ont craqué en seconde période.
L'honnêteté conduit à préciser que les Suisses ne méritaient pas un meilleur salaire. Après avoir mené à la pause, ils furent à la peine en seconde période.
L'égalisation coréenne est tombée à la 58e minute. De la tête, le défenseur central Hong Jeongho battait un Benaglio figé sur sa ligne et qui venait de réaliser un miracle quelques secondes auparavant. La responsabilité majeure sur cette réussite incombe à Senderos, trop court sur le corner qui a amené ce but. Celle du 2-1 inscrit à la 87e revient à Ziegler, battu de la tête par le capitaine Lee Chungyong.
Kasami marque des points

Première titularisation, premier but ! Remarquable le mois dernier à Berne lors de son introduction contre la Slovénie, Pajtim Kasami s'affirme bien comme la nouvelle arme de l'équipe de Suisse.
Le Champion du monde M17 a ouvert le score à la 7e minute. Il exploitait une erreur du latéral Lee Yong pour marquer d'une frappe croisée du gauche. Avec ce but, les Suisses oubliaient d'un coup les fatigues du voyage et le décalage horaire.
Ziegler ne s'élève pas assez haut et la Corée du Sud peut marquer le 2-1. [Laurent Gillieron - Keystone] Une première période maîtrisée

Dans un stade à moitié rempli, mais dont l'acoustique favorise une belle ambiance, les Coréens n'ont pas été vraiment dangereux en première période. Schär et Von Bergen ont su diriger parfaitement une défense suisse qui a toutefois laissé partir deux fois Son Heugmin sur le flanc gauche. Mais le joueur du Bayer Leverkusen ne pouvait aller au bout de ses actions.
A la 22e minute sur une ouverture de Dzemaili, Seferovic bénéficiait, grâce à la qualité de son appel, d'une chance en or pour doubler la mise. Il cadrait sa frappe, mais ne surprenait pas le gardien Jung Sungryong.
Ottmar Hitzfeld a procédé à six changements en seconde période. Même si le contexte amical de cette rencontre doit tempérer tout jugement, prétendre que Senderos et le néophyte Lustenberger ont marqué des points serait pour le moins hasardeux.
si/jbla

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Nouveau Code mondial adopté, sanctions plus sévères

15.11.2013 11:15 mise à jour à 14:07
Désormais, les autorités antidopage auront davantage de marge de manoeuvre. [Sang Tan - Keystone]


L'Agence mondiale antidopage (AMA) a approuvé vendredi le Code mondial 2015, qui prévoit notamment des sanctions plus lourdes en cas de violations intentionnelles des règles. Le "fautif" manquera de toute façon la prochaine édition des Jeux olympiques.
"Le conseil de fondation était unanimement d'accord pour approuver et mettre en application le Code", a déclaré le président sortant de l'AMA John Fahey, lors de la Conférence mondiale sur le dopage à Johannesburg.
Cette troisième version du Code mondial, qui s'appliquera à partir du 1er janvier 2015, apporte de profonds changements dans l'échelle des sanctions, doublant de deux à quatre ans la durée de suspension pour une première violation.
Si le premier Code, entré en vigueur en 2004, instaurait un tarif quasi unique de deux ans la première fois et une suspension à vie en cas de récidive, ce barème a montré à l'usage une certaine injustice en mettant sur le même pied des sportifs piégés par une consommation de cannabis et des athlètes carburant à l'EPO.
Le "fautif" manquera de toute façon les Jeux olympiques

Le Code, révisé une première fois en 2009, affinait la palette de sanctions, avec la possibilité de tenir compte de "circonstances atténuantes" ou "aggravantes".
La version 2015 durcit cette fois la donne, en fixant à quatre ans de suspension la sanction pour une première violation à moins que le sportif arrive à convaincre les instances disciplinaires qu'elle n'était pas intentionnelle. Cette mesure aura pour effet d'écarter de fait les sportifs convaincus de dopage de l'édition suivante des Jeux olympiques.
Le Code 2015, comporte d'autres nouveautés. Il va permettre à l'AMA de mener elle-même des investigations, ce qu'elle ne pouvait pas auparavant, et aux autorités antidopage de s'intéresser davantage à l'entourage des sportifs, tels que les médecins et entraîneurs, qui incitent ou aident les sportifs à se doper.