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FOOTBALL - AC MILAN
Ronaldo aura-t-il l'envie de revenir?

Keystone
Ronaldo hier à son arrivée à l'Hôpital de la Pitié- Salpêtrière à Paris pour une opération à un genou.

Blessé mercredi en championnat, Ronaldo est arrivé à Paris, où son opération devait se dérouler hier. L'attaquant est pris en charge par l'équipe du Pr Saillant

- 14/02/2008
Le Matin & les agences

Le Pr Gérard Saillant, dont l'équipe devait opérer Ronaldo, a estimé que l'attaquant brésilien de l'AC Milan serait en mesure de se remettre de l'intervention au genou gauche, programmée hier en fin d'après-midi dans un hôpital de Paris.
«Il peut se remettre, le tout c'est de savoir quel est son projet, quel est son plan de carrière, s'il voulait continuer un certain nombre d'années, s'il voulait arrêter prochainement, a déclaré le Pr Saillant sur RTL. Je crois que ça dépend de sa lésion, et ça dépend beaucoup de lui, de sa volonté de refaire des efforts, de refaire des sacrifices très importants pour revenir, en sachant qu'à 31 ans c'est plus difficile qu'à 20 ans.»
Le Pr Saillant, qui avait déjà opéré Ronaldo à deux reprises en 1999 et en 2000, devait assister son successeur, le Pr Rolland, qui, selon l'AC Milan, a confirmé que le joueur souffrait d'une rupture totale du tendon rotulien du genou gauche.
«Il semble que ce soit la même lésion, avec les suites que l'on connaît: c'est-à-dire qu'il faut un certain nombre de mois pour qu'il récupère. C'est le tendon rotulien, qui est un tendon très important du genou, qui est complètement rompu, qu'il faut réparer, renforcer, parce qu'il était fragilisé», a souligné M. Saillant.
Les réactions
Ricardo, entraîneur brésilien de Monaco
«C'est très triste, a expliqué Ricardo. On perd un grand joueur pour une longue durée. Cela peut être huit mois, un an, voire un an et demi, comme ça a été le cas lors de sa dernière blessure. Le problème, c'est qu'il est désormais bien plus âgé. Je crains que sa récupération ne soit pas facile.»
Karim Benzema, avant-centre de l'Olympique Lyonnais, meilleur buteur de Ligue 1
«C'est un peu mon idole et je suis un peu déçu pour lui de voir que sa carrière risque d'être terminée sur cette blessure. Après toutes les blessures dont il a été victime, il aurait pu avoir une autre fin de carrière que celle-ci.»

Pour rappel, «Il Fenomeno» s'est blessé au genou gauche lors d'un match de championnat mercredi face à Livourne. Photo © Keystone

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par Christophe Michel
PARIS (Reuters) - Pauleta n'a pas hésité à exprimer son abattement, vendredi, deux jours avant le déplacement de son équipe du Paris Saint-Germain à Marseille pour le compte de la 25e journée de Ligue 1.
"Je n'ai aucune pression car je ne joue pas. Aujourd'hui, je ne suis pas un joueur important dans l'équipe, c'est fini. Je suis toujours là pour aider s'il le faut, toujours disponible si on me demande d'aider quelqu'un, mais je ne suis plus important. Ce n'était pas la saison que je voulais faire pour ma dernière année", a regretté l'ancien capitaine du PSG, 34 ans.
"Je ne m'attendais pas à ça pour terminer ma carrière mais j'ai accepté de rester donc je savais ce qui arriverait. J'attends la fin avec impatience, encore trois mois pour que ça se termine. Quand tu ne comptes pas beaucoup, c'est normal d'être comme je suis en ce moment. J'espère que le mois de mai va arriver le plus vite (possible)."
Pauleta semble amer sur le traitement qui lui est réservé par Paul Le Guen depuis le début de la saison. En 24 rencontres de Ligue 1, l'ancien international portugais a été retenu pour 15 matches, sept fois comme titulaire et huit fois comme remplaçant.
Il souhaite néanmoins à son club, où il évolue depuis 2003, la meilleure fin de saison possible.
"J'espère que l'équipe terminera bien le championnat, une coupe, ce serait bien pour finir", a dit l'attaquant, avant de revenir sur OM-PSG
"C'est un derby imprévisible quant au résultat. Ce sont toujours des matches intéressants à jouer et même si Marseille est en forme, nous, on a plus besoin de points que l'OM", a-t-il conclu

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Henin, diamant brut d'Anvers


7S7 mise à jour Devant les 13.650 spectateurs du Sportpaleis tous acquis à sa cause, Justine Henin a soulevé pour la première fois de sa carrière la raquette en or sertie de 2008 diamants, le trophée du Diamond Games, le tournoi WTA d'Anvers, qu'elle a remporté en battant l'Italienne Karin Knapp, 47e mondiale, sur un double 6-3 en 1 heure et 28 minutes, ce dimanche après-midi.

C'est à Anvers que Justine Henin avait gagné son premier tournoi sur le circuit WTA, en 1999. Mais l'épreuve était alors disputée sur terre battue et dotée de 112.500 dollars, beaucoup moins que le prize-money de 600.000 dollars de l'actuel Diamond Games, qui en était peut-être à sa dernière édition en tant que tournoi WTA.

Alors qu'elle s'était laborieusement hissée en finale, Justine Henin n'a pas eu à forcer son talent face à une adversaire qui n'avait encore jamais battu de joueuse du top-10 mondial, et disputait la première finale de sa carrière, performance qui vaudra à Knapp de pointer au 36e rang du nouveau classement mondial, toujours dominé par Henin.

Après un premier jeu concédé sur un jeu blanc, Justine Henin réalisait le premier break de la partie à 2-1. Knapp, qui disputait sa première finale sur le circuit WTA, revenait à 5-3 après avoir écarté une première balle de set. Henin eut besoin de deux autres balles de set pour empocher la première manche 6-3 en 41 minutes.

La Belge sauvait deux balles de break en début de deuxième set et menait ensuite au marquoir. Elle réussissait le break à 4-2 et s'offtrait quelques sueurs froides en devant écarter deux balles de contre-break dans le jeu suivant. Henin remportait toutefois sa mise en jeu et se dirigeait vers le 41e titre de sa carrière, le second de l'année après Sydney.

Justine Henin devient la seule joueuse victorieuse de deux tournois cette saison. Elle a remporté 41 des 57 finales qu'elle a disputées, s'imposant dans les dix dernières. La championne olympique, finaliste en 2002 et demi-finaliste un an plus tard, est la quatrième joueuse victorieuse du Diamond Games, après Venus Williams (2002 et 2003), Kim Clijsters (2004) et Amélie Mauresmo (2005, 2006, 2007).

Consciente qu'elle avait triomphé sans péril, en raison d'un tableau déserté par ses plus coriaces adversaires (Serena Williams et Tatiana Golovin forfait, Anna Chakvetadze et Daniela Hantuchova éliminées précocement), Henin avait le succès modeste. "Cela n'a sans doute pas toujours été brillant cette semaine. Je manquais un peu de confiance (trois semaines après son élimination en quart de finale de l'Open d'Australie, ndlr) mais l'essentiel était de reprendre par un succès devant mes supporters. Ce tournoi est un cadeau car c'est beaucoup de reconnaissance, beaucoup de respect de la part du public. Je n'oublierai jamais les ovations car ça donne un sens à ce que je fais", a commenté la Wallonne.

Tracassée ces dernières semaines par l'état de son genou droit qui avait dû recevoir une infiltration après Melbourne, Henin se sera au moins rassurée sur ce point. "Mon genou va bien, pourvu que cela dure", s'en allait-elle en pensant sans doute à sa prochaine échéance, le tournoi de Dubaï où elle défendra son titre dans une semaine. Elle disputera ensuite le tournoi de Miami, avant de revenir en Europe pour la saison sur terre battue.

"Le tournoi d'Anvers était un de mes objectifs", a dit Henin. "C'était ma dernière occasion de gagner ici, j'avais pas mal de pression. Mes principaux objectifs sont Wimbledon, un tournoi que je n'ai jamais gagné, et je serai très fière d'aller défendre nos couleurs à Pékin", a poursuivi la championne olympique.

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Sullivan bat le record du monde du 50 m nage libre


L'Australien Eamon Sullivan a battu le record du monde du 50 m libre messieurs en s'imposant en 21 secondes 56 lors des Championnats de Nouvelle-Galles du Sud de natation, dimanche à Sydney.

Le nageur de 22 ans efface ainsi des tablettes le record de 21 secondes 64 réalisé par le Russe Alexander Popov le 16 juin 2000 à Moscou.

Chronologie du record du monde du 50 m libre messieurs:
22.33: Matt Biondi (USA), 30/07/87 à Clovis (USA)
22.32: Tom Jager (USA), 13/08/87 à Brisbane (Aus)
22.23: Tom Jager (USA), 25/03/88 à Orlando (USA)
22.18: Peter Williams (AFS), 10/04/88 à Indianapolis (USA)
22.14: Matt Biondi (USA), 24/09/88 à Séoul
22.12: Tom Jager (USA), 20/08/89 à Tokyo
21.98: Tom Jager (USA), 24/03/90 à Nashville (USA)
21.81: Tom Jager (USA), 24/03/90 à Nashville (USA)
21.64: Alexander Popov (RUS), 16/06/00 à Moscou
21.56: Eamon Sullivan (AUS), 17/02/08 à Sydney (AUS)

c'est vite quand même.......................

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VOILE - CAMMAS ET RAVUSSIN
Franck Cammas: «On a chaviré en dix secondes»

Keystone
«Groupama 3» s'est retourné dans des creux de 6 mètres. Franck Cammas et ses camarades ont eu la chance de pouvoir être sauvés, mais ce chavirage est évidemment une très grosse déception pour eux

Dans la course autour du monde en équipage, «Groupama 3» a chaviré au large de la Nouvelle-Zélande suite à la rupture du flotteur bâbord. Les dix hommes ont été rapidement hélitreuillés et rapatriés à Dunedin (île du sud).

Jean-Guy Python

Positionné à 140 km à l'est du port de Dunedin, en Nouvelle-Zélande, «Groupama 3» naviguait depuis peu dans l'océan Pacifique. Il comptabilisait alors une journée d'avance sur le temps de Bruno Peyron, détenteur du Trophée Jules-Verne. C'est lundi matin, à 0 h 43 (heure suisse), que Franck Cammas, a prévenu son équipe à terre du chavirage de son maxi trimaran. Joint hier au téléphone et terriblement déçu, Franck explique les circonstances du chavirage.
Où êtes vous maintenant?
Nous sommes à Dunedin, dans l'île sud de la Nouvelle-Zélande, où trois hélicoptères nous ont ramenés. On nous a logés dans un collège catholique et les gens d'ici nous ont très bien accueillis. On nous a même fourni des habits du secours catholique pour pouvoir circuler en ville.
Que faisiez-vous au moment ou le bateau s'est retourné?
J'étais à l'intérieur en période de repos. Il y a eu des cris sur le pont. On empanne! On empanne! J'ai d'abord pensé à un démâtage. Je suis sorti tout de suite. C'était Franck Proffit qui barrait. Il y avait trois ou quatre personnes sur le pont qui nous ont dit de rester à l'intérieur et tout le monde a couru se réfugier dans la coque centrale. Le flotteur sous le vent s'est rompu et le trimaran a chaviré en dix secondes. En quatre heures, les hélicoptères étaient sur zone. Le sauvetage a été musclé. En raison de l'état de la mer, il y avait 6 mètres de creux, les hélicoptères ne pouvaient pas nous prendre sur le bateau. Chacun vêtu de sa combinaison de survie a sauté à l'eau pour rejoindre un plongeur qui nous attendait dans l'eau à une quinzaine de mètres du trimaran. Ils nous ont hélitreuillés un par un.
Et maintenant qu'est-ce qui domine comme sentiment?
C'est une grosse déception, c'est surtout l'état du bateau qui me navre. On a eu de la chance que ça arrive tout près de la Nouvelle-Zélande et pas dans les 50es hurlants. Mais c'est une énorme frustration de ne pas voir le cap Horn.
Les dix hommes d'équipage dont le Vaudois Stève Ravussin vont mettre désormais tout en oeuvre pour récupérer «Groupama 3» dès que les conditions sur zone s'amélioreront.

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LAUREUS - MÉRITES SPORTIFS MONDIAUX
Roger Federer: «Le tapis rouge, ça n'a rien d'une habitude!»

Keystone
Arrivé dimanche en fin de journée à Saint-Pétersbourg, Roger Federer est reparti hier très tard pour Dubaï. Mais il n'a pas regretté son déplacement éclair en Russie

Le tennisman suisse savoure la nouvelle récompense qui lui a été décernée hier. Paroles recueillies à son hôtel

Thomas Dayer
Le Matin

Midi passé de peu hier devant la porte numéro 105 du Grand Hôtel Europe de Saint-Pétersbourg. Caméras et appareils photo restent en veille, impatients de frémir face à Roger Federer. C'est là que le champion a pris ses quartiers. Voyage éclair. Le Suisse a posé pied sur territoire russe dimanche en fin de journée, il en est reparti hier très tard par avion privé, direction finale Dubaï.

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«C'est le plus grand des honneurs qui puisse être octroyé à un sportif»
Roger Federer
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Vingt-quatre heures pour un énorme événement. Pour fouler le tapis rouge. Et pour embarquer un nouveau Laureus. «Cela représente quelque chose de fort, confie-t-il au «Matin» dans une suite mise à sa disposition. C'est le plus grand des honneurs qui puisse être octroyé à un sportif. Ce sont des légendes qui les décernent, des gens comme Boris Becker, Edwin Moses, Martina Navratilova, etc. Ces athlètes-là ont vraiment marqué l'histoire. Recevoir ce trophée de leur part me procure une joie immense! Et le fait que le tennis dans son ensemble remporte autant d'Awards me fait tout autant plaisir.»
«Qu'est-ce que je vais dire...»
C'est plus tard dans l'après-midi au prestigieux Théâtre Marinsky que le trophée a été remis au Suisse. En enlevant pour la quatrième fois consécutive le titre de «sportif de l'année», il bat un nouveau record. On dirait presque... une habitude. «Mais pour moi c'est loin d'être une routine, coupe-t-il, ne serait-ce que parce que celui-ci ne récompense que ce qui s'est passé depuis la dernière fois. Et puis le tapis rouge, cette ambiance, ça n'a rien d'une habitude, vraiment! J'apprécie de pouvoir rencontrer tous ces gens.» D'ailleurs, preuve que ce genre d'événements ne ressemble en rien à un train-train, Roger Federer ne s'y prépare pas vraiment. «Et je me demande toujours comment je vais m'habiller et qu'est-ce que je vais dire au micro! ( Sourire.)»
Pour la première fois à Saint-Pétersbourg
En 2007, le tennisman suisse ne s'était pas rendu à Barcelone pour recevoir son prix. Cette année, il a fait le voyage pourtant plus long de Saint-Pétersbourg. «J'étais malheureux de ne pas être là la dernière fois, se souvient-il. Ce n'était pas une question d'endroit, mais de planning. La cérémonie s'était déroulée plus tard dans l'année et la date n'était pas idéale. C'est beaucoup mieux cette fois-ci!» Moscou avait accueilli trois fois le Bâlois qui a visité pour la première fois Saint-Pétersbourg hier matin. «Nous avons fait un tour de ville, cet endroit, ses bâtiments, ses façades, ça a un charme fou!»
Pour sa classe indétrônable, Roger Federer mériterait le tapis rouge toute l'année. Laureus le lui a offert hier. Sans se tromper.


Le palmarès
Sportif de l'année
Roger Federer (S) - Tennis
Sportive de l'année
Justine Henin (Bel) - Tennis
Equipe de l'année
Afrique du Sud - Rugby
Révélation de l'année
Lewis Hamilton (GB) - Formule 1
Come-back de l'année
Paula Radcliffe (GB) - Athlétisme
Sportif handicapé de l'année
Ester Vergeer (PB) - Tennis en chaise
Sportif alternatif de l'année
Shaun White (EU) - Skateboard et snowboard
Award d'honneur
Sergei Bubka (Ukr) - Athlétisme
Esprit sportif
Dick Pound (Can) - Ancien président de l'AMA
«Sport For Good Award» Brendan et Sean Tuohey (EU) - Peace Players

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Pete Sampras donne la leçon à Tommy Haas

Pete Sampras a battu en deux sets Tommy Haas. Il s'en est presque excusé.


"Un peu de pitié, Pete" a réclamé Haas, en plaisantant, à son adversaire en cours de partie.
Même s'il prend plaisir à rejouer, Sampras a évidemment exclu tout retour à la compétition.

L'ancien numéro 1 mondial du tennis, l'Américain Pete Sampras conserve à 36 ans plus que de beaux restes. Après avoir battu Roger Federer en exhibition fin novembre, durant l'entre-saison, Sampras a récidivé face à l'Allemand Tommy Haas, actuel 26e joueur mondial. Il s'est imposé 6-4 et 6-2, lundi soir en match-exhibition disputé en marge du tournoi ATP en salle de San Jose, en Californie, devant 8812 spectateurs ravis.

"Un peu de pitié, Pete" a réclamé Haas, en plaisantant, à son adversaire en cours de partie. "Je sais que Tommy a des choses plus importantes en tête, mais pour moi ce fut agréable de jouer ici", a déclaré le vainqueur de 14 tournois du Grand Chelem. Pas question toutefois d'envisager un retour sur le circuit après cinq ans de retraite pour l'Américain. "Cela demanderait énormément d'effort de quitter la retraite. Et certains jours, la dernière chose que je veuille faire c'est de jouer au tennis.

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FOOTBALL - LIGUE DES CHAMPIONS
Cinq minutes de folie à Liverpool

Keystone
Dirk Kuyt (au centre) a ouvert la marque pour Liverpool à la 85e minute.

Dans le match au sommet de cette première soirée, les Anglais ont su profiter de leur supériorité numérique

- 19/02/2008
Le Matin & les agences

Liverpool - Inter Milan: Non, Liverpool n'est pas encore mort! Trois jours après un échec mortifiant en Cup devant Barnsley, les Reds ont pris une option sur leur qualification pour les quarts de finale (2-0).
Il leur restera toutefois à valider cette qualification le 11 mars prochain à San Siro. La formation de Rafael Benitez a souvent témoigné par le passé d'une très grande maîtrise dans les matches à l'extérieur. Personne n'a oublié il y a douze mois la victoire 2-1 obtenue au Camp Nou face au FC Barcelone. Avec deux buts d'avance, Liverpool possède un beau matelas. Le succès de Liverpool face aux champions d'Italie ne souffre aucune discussion. Les Anglais ont su exploiter une supériorité numérique de plus d'une heure pour forcer la décision (expulsion de Materazzi à la 30e). Ils ont su, aussi, cultiver la vertu de la patience en marquant à deux reprises dans les... cinq dernières minutes, à la 85e par Kuyt et à la 90e par le capitaine Gerrard. Le catenaccio de l'Inter sautait enfin.
AS Rome - Real Madrid: Le Real Madrid a été battu 2-1 par l'AS Rome. Ce résultat laisse tout ouvert dans la perspective du match retour, les Espagnols ayant inscrit un but en déplacement.
Le Real Madrid n'a d'ailleurs pas tardé pour inscrire le fameux but à l'extérieur. Le rusé Raul déviait hors de portée de Doni un essai lointain de Guti (8e). Mais la Roma ne se laissait pas abattre. L'équipe de Spaletti parvenait à égaliser à la 24e par Pizarro, après un bon travail de Mancini sur le flanc droit.
Les Romains, bien inspirés, prenaient l'avantage peu avant l'heure de jeu, Totti démarquant habilement Mancini, qui évitait la sortie de Casillas pour marquer dans le but vide.
Olympiakos Pirée - Chelsea: Au Pirée, un Chelsea très sérieux mais un peu minimaliste s'est contenté d'un 0-0 face à un Olympiakos qui s'est cassé les dents sur la défense londonienne. Les possibilités de marquer ont été extrêmement rares dans cette partie qui n'a de loin pas déchaîné les passions. Chelsea, qui avait laissé Lampard et Anelka sur le banc, a ainsi pris une option sur la qualification.
Schalke 04 - Porto: A Gelsenkirchen, le FC Porto a été pris à froid. Dès la 4e, le portier Helton relâchait un tir de Rafinha, ce qui permettait à l'opportuniste Kuranyi d'ouvrir le score. Dans la foulée, les Allemands se créaient plusieurs occasions, ce qui permettait à Helton de se racheter, notamment sur une frappe de Kuranyi peu avant le repos.
La partie était hachée en deuxième période, marquée par de nombreux arrêts de jeu et plusieurs incidents entre joueurs. L'ancien Bâlois Rakitic était remplacé à la 76e.


Ligue des champions
8es de finale. Matches aller
Hier
Schalke 04 - Porto1-0 (1-0)
AS Rome - Real Madrid 2-1 (1-1)
Olympiakos - Chelsea 0-0
Liverpool - Inter Milan 2-0 (0-0)
Matches retour le 5 mars et le 11 mars pour Inter - Liverpool
Aujourd'hui
20.45 Celtic Glasgow - FC Barcelone
20.45 Lyon - Manchester United
20.45 Fenerbahce - FC Séville
20.45 Arsenal - Milan AC
Matches retour le 4 mars

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C'est avec Hitzfeld que la Suisse rêvera d'Afrique du Sud

FOOTBALL | 00h11 C'est désormais officiel: l'Allemand prendra la succession de Kuhn après l'Euro.
KEYSTONE | Ottmar Hitzfeldoccupera le poste dès le 1er juillet avec comme objectif la qualification pour la Coupe du monde 2010.

FRANÇOIS RUFFIEUX | 20 Février 2008 | 00h11


C'est bel et bien Ottmar Hitzfeld qui conduira l'équipe de Suisse sur le chemin de l'Afrique du Sud. Hier, les dirigeants de l'Association suisse de football (ASF) ont officialisé une nouvelle qui était dans l'air depuis plusieurs semaines déjà. Et qui a reçu l'aval à la fois du comité de la Swiss Football League et du comité central de l'ASF. A Munich, l'Allemand a donc signé un contrat de deux ans qui prendra effet le 1er juillet prochain. L'objectif est clair: une qualification pour la Coupe du monde 2010.
Rarement candidat n'aura fait pareille unanimité. Il est vrai qu'à 59 ans, Ottmar Hitzfeld présente un palmarès exceptionnel, avec notamment deux succès en Ligue des champions (avec le Borussia Dortmund de Chapuisat en 1997, puis le Bayern en 2001). Joueur, c'est en Suisse qu'il a fait l'essentiel de sa carrière (Bâle, Lugano, Lucerne). C'est également dans notre pays que l'Allemand a entamé son parcours d'entraîneur, au SC Zoug (en 1983), qu'il a immédiatement mené en LNA, puis à Aarau et GC.
S'il apparaît comme un néophyte dans le rôle si particulier de sélectionneur, Hitzfeld a pour lui une immense expérience, bien sûr, mais aussi et surtout une grande connaissance des caractéristiques helvétiques. C'est sans doute ce qui amène l'actuel entraîneur du Bayern - qui n'a jamais caché son attachement à ce pays - à relever le difficile pari d'une nouvelle qualification de la Suisse pour un grand événement...


Accord de principe pour Michel Pont

Fidèle adjoint de Köbi Kuhn depuis 2001, Michel Pont poursuivra probablement son travail avec l’équipe A. La semaine dernière, le Genevois s’est en effet entretenu avec Ottmar Hitzfeld. Lors de ce premier contact téléphonique, les deux hommes se sont rapidement aperçus qu’ils partageaient la même longueur d’onde. «Hitzfeld souhaite véritablement œuvrer dans la continuité, explique Pont. Et pour lui le rôle d’adjoint est très important. En Allemagne, cela fait d’ailleurs douze ans qu’il n’en a pas changé».
Si la discussion technique s’est avérée très claire, et si Michel Pont se dit flatté d’avoir la confiance d’un tel coach, il lui reste tout de même à préciser les modalités avec les dirigeants de l’ASF. Au-delà de ce qui est aujourd’hui un simple accord de principe, on devrait donc avoir rapidement confirmation officielle de cette collaboration. F. R./D. V.

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FOOTBALL - ESPAGNE
Le «petit copain» de Guti était en fait sa soeur



Les apparences sont parfois trompeuses! La revue «El Cuore» a fait une belle bourde en publiant des photos du demi du Real en tendre posture avec un autre homme

- 20/02/2008
Le Matin Bleu

Et, avec lui, une bonne partie de la presse européenne (dont «Le Bleu»). En fait, «l'affectueux» garçon brun qui tendant ses lèvres à Guti, n'était autre que la propre soeur du joueur.
Scandale en terres madrilènes: les spéculations sont allées bon train sur l'homosexualité présumée de Guti. Au point que le joueur, agacé, a chargé son agent de remettre les pendules à l'heure. «C'est évidemment un malentendu retentissant», a déclaré Zoran Vekic à «El Pais». Le petit dîner intime, évoqué par la revue, a bien été consommé, mais pour fêter la nouvelle grossesse de la frangine du joueur madrilène.
Grâce à cette affaire, on aura malgré tout découvert une nouvelle pratique: les tendres retrouvailles des lèvres entre frère et soeur.