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Foot Bleus Deschamps attend «un match total»
Battue vendredi à Kiev (2-0), l'équipe de France est désormais tournée sur son barrage retour face à l'Ukraine, mardi soir. Didier Deschamps espère de ses joueurs «un match hors norme».


Didier Deschamps regarde devant. Deux jours après «la gifle» reçue à Kiev (0-2), le sélectionneur a conscience de tout ce qui a fait défaut à ses joueurs, vendredi soir, face à l’Ukraine. «Il y a une équipe qui a joué un match de haut niveau alors que nous, ça ressemblait à un match ordinaire», a-t-il résumé. Une fois ce constat dressé, le technicien n’a toutefois pas voulu épiloguer sur les raisons qui ont conduit les Bleus au bord du précipice. «Aujourd’hui, ça ne sert à rien de savoir si c’est à cause de telle chose ou pas, a-t-il insisté. Le premier match a livré son verdict. Il faut se projeter sur celui qui nous attend». En ne répétant pas les mêmes erreurs.

«Pour qu'ils y croient, le premier qui doit y croire, c'est moi. Il faut se mettre dans cette condition-là pour réaliser quelque chose qui sort de l'ordinaire.» Vendredi soir, la différence d’engagement entre les deux équipes a été frappante. Les Bleus ont tellement souffert dans ce domaine qu’ils en «sont sortis de (leur) match». «On ne leur a pas fait mal dans les duels alors que eux, ils nous ont secoués, a regretté le technicien. Le haut niveau, c’est aussi ça, mais les joueurs l’ont en eux. S’il y a bien un match où il faudra le démontrer, c’est mardi». Dans un Stade de France qui devrait afficher complet, «il faudra faire un match total dans l’engagement, dans les efforts. Un match hors norme», a-t-il également insisté. Un match qu’aucune équipe menée 0-2 après un barrage aller n’est parvenue à réaliser. Au-delà de l’obligation de combler ce retard pour espérer aller au Brésil, cet handicap soulève la question de la gestion du match que les Bleus devront livrer.




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Non seulement les Ukrainiens «ne se contenteront pas de défendre», pense Deschamps, mais «le temps jouera également en leur faveur». «On doit les mettre sous pression aller les chercher, mais c’est une équipe qui a aussi cette faculté à jouer, à repartir vite, souligne le sélectionneur. Il faudra trouver le juste milieu entre les deux situations. A 2-0, il ne faut pas se poser de questions, mais il ne faudra pas plus penser qu’à être devant. Un match, ça se construit aussi dans le temps, même si aujourd’hui, il joue contre nous». Ses joueurs lui donnent-ils envie de croire en eux ? «Je ne me pose même pas la question. Pour qu’ils y croient, le premier qui doit y croire, c’est moi. Il faut se mettre dans cette condition-là pour réaliser quelque chose qui sort de l’ordinaire».
Emery TAISNE, à Clairefontaine

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Il y a 20 ans... France-Bulgarie

Samedi 16 novembre, L'Équipe Magazine vous emmène en Bulgarie pour revivre, avec ses acteurs, le but qui élimina la France de la course au Mondial 1994. Retour en images sur la « tragique » soirée du 17 novembre 1993. (Par Sylvain Ligorred @sligorred)

JOUR J

Nous sommes le mercredi 17 novembre 1993. La France affronte à Paris la Bulgarie pour la dernière rencontre des éliminatoires de la Coupe du monde 1994. Un point suffit aux Bleus pour se qualifier. Mais la pression est clairement sur les épaules des Français qui restent sur une terrible contre-performance, une défaite au Parc des Princes face à Israël (2-3), concédée dans le temps additionnel, après avoir mené 2-1...
(Photo André Lecoq)


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• Nous sommes le mercredi 17 novembre 1993. La France affronte à Paris la Bulgarie pour la dernière rencontre des éliminatoires de la Coupe du monde 1994. Un point suffit aux Bleus pour se qualifier. Mais la pression est clairement sur les épaules des Français qui restent sur une terrible contre-performance, une défaite au Parc des Princes face à Israël (2-3), concédée dans le temps additionnel, après avoir mené 2-1...
  (Photo André Lecoq)
• Le onze de départ des Bleus : dans le but, Bernard Lama ; en défense, Marcel Desailly, Laurent Blanc, Alain Roche et Emmanuel Petit ; au milieu de terrain, Didier Deschamps, Paul Le Guen, Franck Sauzée et Reynald Pedros ; en attaque, Jean-Pierre Papin (capitaine) et Éric Cantona.
  (Photo Patrick Boutroux)
• La rencontre est tendue. Outre l'enjeu, les Bleus n'ont pas oublié le match aller et la défaite un an plus tôt à Sofia (2-0). Les Français s'étaient plaints de nombreux coups reçus et d'insultes proférées par leurs adversaires. Le milieu de terrain Krasimir Balakov, ici à la lutte avec Marcel Desailly, titulaire sur le flanc droit de la défense, aurait même craché à plusieurs reprises sur certains joueurs de Gérard Houllier.
  (Photo Patrick Boutroux)
• Atout numéro un de la Bulgarie, le fantasque Hristo Stoitchkov, ici marqué de près par Laurent Blanc, annonçait la couleur avant la rencontre dans les colonnes de «L'Équipe». Pour l'attaquant du FC Barcelone, la qualification bulgare était loin d'être utopique, notamment en raison du manque de cohésion des Bleus : « L'équipe de France doit faire face actuellement à tellement de problèmes que, inconsciemment, cela va jouer en notre faveur. Nous sommes tranquilles et sereins. (...) Les Français ont plus de soucis à se faire que nous. »
  (Photo Alain De Martignac)
• Sous les yeux de Paul Le Guen, Emil Kostadinov donne l'impression de chasser un coq de la pelouse. Ironie du sort, ce sont deux buts de l'attaquant du FC Porto qui écarteront les Bleus de la Coupe du Monde aux États-Unis.
  (Photo Alain Landrain)
• 32e minute, la France respire. Deschamps récupère un ballon côté droit et centre pour Papin. Le Milanais remise de la tête pour Cantona au deuxième poteau, qui trompe Borislav Mikhailov d'une volée du pied droit. 1-0 pour les Bleus. La Bulgarie doit désormais marquer deux buts pour espérer se qualifier et priver leurs hôtes de leur billet pour les États-Unis.
  (Photo André Lecoq)
• Cinq minutes seulement. L'équipe de France n'aura pas mené plus longtemps au score. À la 37e minute, suite à un corner concédé par Blanc et frappé par Balakov depuis la gauche, Kostadinov égalise de la tête. 1-1... Ivanov, Stoitchkov et Penev exultent devant Le Guen, Desailly, Roche, Pedros et Lama, dépités.
  (Photo Denys Clément)
• Avant le match, le capitaine des Bleus avait promis « la guerre » aux Bulgares. JPP a tenu parole en multipliant les fautes et les pressings agressifs mais il a oublié de jouer et n'a pas pesé sur le match. Hormis sa passe décisive pour Cantona et une volée à la 59e minute, Papin s'est surtout épuisé dans le combat, avant d'être peu à peu dépassé dans les duels, comme ici face à Trifon Ivanov.
  (Photo Alain De Martignac)
• 68e minute. Papin se plaint de crampes et cède sa place à Ginola, réclamé par le public du Parc des Princes depuis plusieurs minutes. L'attaquant du PSG avait mis la pression dans les médias sur Gérard Houllier avant cette rencontre décisive en réclamant une place de titulaire. Le sélectionneur ne l'a finalement pas écouté mais les déclarations de l'ancien Toulonnais n'ont pas manqué d'entretenir au sein des Bleus la tension latente entre le clan « marseillais » et le clan « parisien ».
  (Photo Denys Clément)
• Les minutes défilent, la France se rapproche de la qualification. Crispés, les Bleus déjouent et, depuis l'égalisation bulgare, cherchent davantage à conserver le match nul coûte que coûte plutôt que reprendre l'avantage. Entré à la 80e minute à la place de Franck Sauzée, Vincent Guérin se met au diapason de ses coéquipiers et se concentre sur les tâches défensives, à l'image de cette intervention sur l'attaquant Luboslav Penev, mais semble déjà sur le point de rompre.
  (Photo Alain De Martignac)
• 90e minute. Coup franc pour les Bleus et Ginola sur la droite, près du poteau de corner. Le ballon, peut-être frappé trop vite par le Parisien, passe au-dessus de la tête de Cantona. Les Bulgares amorcent la contre-attaque sur le flanc droit. Penev lance Kostadinov qui prend de vitesse Roche, pénètre dans la surface et expédie un véritable missile dans la lucarne gauche de Lama. 2-1 pour la Bulgarie.
  (Photo Denys Clément)
• Les 48 402 spectateurs du Parc des Princes restent sans voix. Un mois après l'improbable défaite face à Israël (2-3) dans les arrêts de jeu, la France s'incline à nouveau en toute fin de match. Mais cette fois-ci, les Bleus ne pourront plus se rattraper. Didier Deschamps, assommé derrière les joueurs bulgares en liesse, l'a bien compris : les Bleus, comme en 1990, ne participeront pas à la phase finale de la Coupe du monde.
  (Photo Denys Clément)
• Monsieur Mottram, l'arbitre écossais, vient de siffler la fin de la rencontre. La Bulgarie est qualifiée pour la Coupe du monde. Dimitar Penev, le sélectionneur, est porté en triomphe par ses troupes. « Mes joueurs et moi dédions cette victoire et cette qualification au peuple bulgare, déclare Penev en conférence de presse. (...) Je crois que nous pouvons faire de belles choses aux États-Unis. (...) Ce soir, l'essentiel était bien de gagner. (...) J'ai trouvé les Français nerveux, comme s'ils avaient un peu peur. Ils n'osaient pas se livrer. Mes joueurs ont bien joué le coup (...). »
  (Photo Patrick Boutroux)
• David Ginola, abattu, regagne les vestiaires. L'attaquant du PSG ne le sait pas encore, mais il va devenir le coupable idéal de ce terrible revers pour beaucoup, dont son propre sélectionneur. Ainsi, Houllier assènera après la débâcle : « Ce qui s'est passé sur le coup franc est inadmissible. On a un ballon qui peut être dangereux et en fait cela donne une contre-attaque pour les Bulgares. » Avant d'ajouter, sans demi-mesure : « David Ginola a commis un crime contre l'équipe. Je répète, un crime contre l'équipe. »
  (Photo André Lecoq)
• Gérard Houllier ne se relèvera pas de ce fiasco. Le Nordiste, tout en restant directeur technique national, doit céder sa place de sélectionneur à Aimé Jacquet, l'homme qui mènera les Bleus au titre de champion du monde en 1998. Quant à la Bulgarie, elle atteindra les demi-finales de la Coupe du monde 1994, tout comme la Suède, le premier pays qualifié de ce groupe fatal aux Bleus.
  (Photo Patrick Boutroux)

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Réactions (73)

• 
  carlito311269 17 nov. à 18:37
  La France n'a pas été en Amérique du nord en 1994,elle n'ira pas en Amérique du sud en 2014.Si la France gagne 3-1 elle est éliminée.
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• 
  Fitz. 17 nov. à 18:36
  Houiller disposait d'un effectif exceptionnel, il est donc le premier responsable de ce fiasco. A sa décharge, la Bulgarie et la Suède étaient 2 très bonnes équipes.
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• 
  Yoli_poto 17 nov. à 18:28
  Les Français sont de très mauvais perdant En 1993, la France à raté sa qualification, sortie par la Suède et la Bulgarie. Équipes qui ont ensuite occupé la 3ème et la 4ème place au Mondial de 1994. Est-ce que la France de 1993-1994 avait un niveau de n°2 mondial, pour justifier une qualification au détriment de ces deux équipes ? NON. La France est tombée sur des équipes meilleures ! Dommage que Houiller & Co n'ont pas su perdre avec dignité !
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• 
  Hallout 17 nov. à 17:51
  Non Le 7 c'est qui ? Deschamp. On espère qu'il sera pas sur la même photo mardi soir
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  psarthur 17 nov. à 17:12
  Sans l'UE ils vivraient encore dans des bidonvilles
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Ski alpin CM«Même dans mes rêves les plus fous»
Un premier top 10 depuis janvier 2012 pour Grange, un top 20 pour la reprise de Lizeroux : le slalom de Levi a ravi les ''anciens'' de l'équipe de France.
Julien Lizeroux 17e pour son retour à la compétition. (Image Eurosport)









Julien Lizeroux (17e du slalom de Levi/sur Eurosport) : « C’est une grosse et belle journée. C’est vraiment dommage pour Alexis. J’étais juste heureux d’être là, de revoir les copains du circuit, les coaches, les coéquipiers. Même avec le dossard 63, j’avais de super conditions grâce au beau travail sur la piste. Il était possible de rentrer avec un gros dossard. Il fallait le faire. C’est beaucoup, beaucoup de bonheur. (La 17e place), même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais pas osé l’imaginer. C’est que du bonheur. »

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Ski alpin - CM Hirscher en lévitation




Ski alpin - CM Lizeroux en 2e manche !








Jean-Baptiste Grange (7e) : « C’est une belle journée. Il y avait un haut niveau d’engagement, beaucoup de densité. Il y avait pas d’enjeu pour moi. Je suis en reconstruction. C’était important de marquer des points. Je suis très bon dans le mur. Cette septième place, je la prends 10 fois. »

Alexis Pinturault (éliminé en deuxième manche) : « Il y a de bonnes choses à retenir. J’étais rapide sur des parties qui ne conviennent pas normalement. Je progresse. C’est encourageant. Le mur, je l’avais très débuté. J’emmagasine pas mal de vitesse. Sur un pied gauche, ça m’assoit un peu et je pars à la faute. J’étais dans les temps de Marcel (Hirscher) sur la première partie . Ça sourira la prochaine fois. »
Avec J.-D. C.

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Automobile Formule 1 (Grand Prix des Etats-Unis) Le départ comme si vous y étiez
dimanche 17 novembre 2013 AUSTIN (USA)
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL Frédéric Ferret

Les feux rouges viennent de s'éteindre, libérant la meute des vingt-deux F 1 engagées lors du Grand Prix du Japon. (Photo Thierry Gromik/L'Equipe)




http://www.lequipe.fr/Tous-sports/Ar...s-y-etiez/4084



Moment crucial d'un Grand Prix, le départ est un exercice de très courte durée qui exige un long travail préparatoire. Décryptage.
À 20 HEURES ce soir (heure française ; 13 heures, heure d'Austin), lorsque les feux rouges s'éteindront pour donner le départ du Grand Prix des États-Unis, l'envol des vingt-deux F 1 se jouera en moins de cinq secondes. « C'est quelque chose de très automatique, souligne Sebastian Vettel....

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Foot Bleus Deschamps attend «un match total»
Battue vendredi à Kiev (2-0), l'équipe de France est désormais tournée sur son barrage retour face à l'Ukraine, mardi soir. Didier Deschamps espère de ses joueurs «un match hors norme».


http://www.lequipe.fr/Football/Actua...h-total/417745

Didier Deschamps regarde devant. Deux jours après «la gifle» reçue à Kiev (0-2), le sélectionneur a conscience de tout ce qui a fait défaut à ses joueurs, vendredi soir, face à l’Ukraine. «Il y a une équipe qui a joué un match de haut niveau alors que nous, ça ressemblait à un match ordinaire», a-t-il résumé. Une fois ce constat dressé, le technicien n’a toutefois pas voulu épiloguer sur les raisons qui ont conduit les Bleus au bord du précipice. «Aujourd’hui, ça ne sert à rien de savoir si c’est à cause de telle chose ou pas, a-t-il insisté. Le premier match a livré son verdict. Il faut se projeter sur celui qui nous attend». En ne répétant pas les mêmes erreurs.

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Handball Ligue des Champions (H) Le Paris-SG sans souci
Le Paris-SG s'est imposé en Suisse, face à Thoune (38-24), dimanche lors de la 5e journée de Ligue des champions. Les Parisiens sont quatrièmes de leur groupe.
Le Paris-SG et Marko Kopljar ont dominé Thoune. (L'Equipe)









Après quelques minutes pour prendre la mesure des modestes Suisses de Thoune, le Paris-SG s'est progressivement détaché au tableau d'affichage pour signer une nette victoire (34-27) lors de la 5e journée de la Ligue des champions. Et Philippe Gardent en a profité pour faire tourner son effectif. Fahrudin Melic, l'ailier droit monténégrin, a été le meilleur buteur du match (sept buts dont quatre jets de sept mètres). Marko Kopljar et Antonio Garcia se sont également distingués, avec cinq réalisations chacun. Les joueurs de Thoune se sont bien battus, passant tout de même vingt-sept buts au PSG, bien emmenés par Lukas Von Deschwanden (six buts). Au classement, Paris remonte à la quatrième place, à un point des deux clubs de Skopje, le Metalurg et le Vardar. Le PSG a quatre points de retard sur Barcelone.
O.P.

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Rugby Test Les Boks dominent l'Ecosse sans ciller
Quatre essais transformés ont permis aux Sud-Africains du capitaine Jean Du Plessis de l'emporter avec autorité et sous la pluie sur l'Ecosse, à Murrayfield, 28-0.
L'arrière Willie Le Roux a traversé Murrayfield pour marquer le deuxième essai sud-africain face à l'Ecosse, dimanche. (L'Equipe)









Sans forcer leur talent, si ce n’est en multipliant les temps de jeu dans les vingt premières minutes, les Springboks, en version très mixte, n’ont aucun détail face à l’Ecosse, à Murrayfield, sous une pluie fine et froide, l’emportant tranquillement, 28-0. Des Springboks maîtres de leur jeu, sereins, calés sur leurs certitudes, impressionnants de puissance.

Quatre essais inscrits entre la 5e et la 53e mirent les Springboks en position confortable. Leur excellente défense laissa les Calédoniens à zéro point, même quand ils se retrouvèrent en infériorité numérique suite à un carton jaune (70e) pour plaquage haut qui témoigne d’une indiscipline chronique, seul point faible identifié.

Louw, touché au cou, sort sur civière

A proximité de l’en-but adverse, à noter deux essais en force (5e et 53e) autour d’une touche dominatrice, deux essais construits autour d’une même combinaison : prise de balle, passe immédiate pour un partenaire décalé dans l’alignement et groupé-pénétrant d’école au pas de charge.

Deux autres essais plus raffinés donnèrent un relief différent au jeu bok : une interception de l’arrière Le Roux suite à une passe écossaise mal ajustée (30e) ; puis une percée de Le Roux, encore lui, dans l’espace laissé ouvert en défense par les Calédoniens et une passe au pied pour l’essai de l’ailier vétéran Pietersen (32e). Quatre transformations de Lambie, et voilà comment les Boks ont rempli sans ciller leur contrat, juste assombri par la sortie sur civière du flanker François Louw, touché au cou sur un choc.
R.E.

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Bourges, le grand huit...

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Voile-Jacques-Vabre«Bien viser la taille de guêpe !»
Un chavirage de son trimaran MOD 70, le 10 octobre dernier, a réduit le skipper de Virbac-Paprec au rôle de spectateur de la transat Jacques-Vabre, qu'il a remportée à chacune de ses trois participations en monocoque 60 pieds. Pendant la durée de la Transat en double, entre le Havre et Itajai (Brésil), Jean-Pierre Dick livre son point de vue.
Jean-Pierre Dick est notre consultant durant la Transat Jacques-Vabre. (L'Equipe)









«Du chamboulement au classement ! PRB reprend près de 40 miles nautiques à MACIF en une nuit. Mais quel est donc le secret de ce Pot au Noir ? Beaucoup de théories existent pour passer ce casse-tête chinois du navigateur. Néanmoins, on s’aperçoit souvent que le facteur déterminant, c’est la longitude de l’approche. Il faut viser au meilleur endroit de rétrécissement de la zone. Très large près des côtes africaines, la zone de convergence d’alizés, très perturbée, se rétrécit au fur et à mesure que l’on progresse vers l’ouest. C’est ce que nous appelons la taille de guêpe dans notre jargon maritime ! Et effectivement, elle s’agrandit à nouveau un peu plus loin à l’ouest .

En 2005 , avec Loïck Peyron, nous avions creusé 30 milles d'avance avec un gros nuage orageux qui avait propulsé le Virbac Paprec et arrêté Bilou et Ellen Cette nuit, à peine 30 milles d’écart (PRB 29°00 et Macif 28°36) et la différence s’est activée. La bonne lecture des grains et – il faut le dire – un peu de réussite font souvent le reste. En 2005 , avec Loïck Peyron, nous avions creusé 30 milles d’avance avec un gros nuage orageux qui avait propulsé le Virbac Paprec et arrêté Bilou et Ellen. Cette année, le chiffre magique 29°00 W semble donc tenir la corde mais attention à Poujoulat qui arrive par 29°17W ! Notons la belle manœuvre du navire orange (PRB) qui a réussi à se décaler ouest à belle vitesse en fin de journée du 16 à la faveur d’une bouffe. Mais attention, le passage du pot n’est pas terminé pour autant. La flotte IMOCA a encore près de 100 milles à parcourir au classement de 6h30 TU et la "pétole" guette dans cette seconde partie du pot. Devant, les MOD sont à peine à une grosse journée de navigation de l’arrivée mais pas mal de surprises en vue d’ici la délivrance brésilienne, en particulier le passage du front dans quelques heures ! A bientôt.»
Jean-Pierre DICK

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PRB repasse en tête...

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Short-Track CM Le relais bleu n'ira pas aux JO
Le relais masculin tricolore n'a pas réussi à obtenir leur billet pour l'épreuve olympique. Les Bleus ont échoué à la neuvième place des épreuves qualificatives, alors que seuls les huit premiers pouvaient prétendre se rendre à Sotchi.
Thibaut Fauconnet (n°149) a pris la 3e place sur 1500m mais a été éliminé en relais. (AFP)









C’est une douche froide. Cinquième il y a quatre ans aux Jeux de Vancouver, le relais français ne s’est même pas qualifié pour ceux de Sotchi. Le couperet est tombé ce dimanche, à l’issue de la Coupe du monde à Kolomna, en Russie. Depuis vendredi, les Français n’avaient plus leur destin entre leurs patins. A deux tours de l’arrivée, en quarts de finale, le jeune Thibaut Méline avait chuté, tout seul. Eliminés à ce stade de la compétition, il restait un petit espoir.

La condition était que la Hongrie et le Kazakhstan, encore en lice, terminent septième ou au-delà. Las, si les Hongrois ont gentiment fini septièmes, les Kazakhes ont pris la sixième place du jour, et la huitième et dernière au combiné des deux dernières étapes en Italie et en Russie. Pour 132 points (3827 au Kazakhstan, 3695 à la France), les Bleus vont devoir se contenter d’individualités. Unique soleil dans cette grisaille, Thibaut Fauconnet a décroché deux podiums individuels en deux jour, une troisième place sur 1500m et une deuxième sur 1000m.
C.N.

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Hirscher : «On devait changer»...

• Une équipe de France qui va rater une grande compétition. On attend la suite... Plus sérieusement, c'est vraiment dommage, ils méritaient au moins d'aller à Sotchi. Mais ils sont capables de briller en individuel !
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  gege14200 17 nov. à 16:21
  ms cela n'empeche pas d'avoir leur chance en individuel
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  loloshoot 17 nov. à 16:09
  Tristesse et...consternation bien sûr !
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Ogier force neuf
Sébastien Ogier (Volkswagen Polo) a terminé sa saison 2013 par une nouvelle victoire, la neuvième, sur le rallye de Grande-Bretagne dimanche. Le champion du monde a devancé Jari-Matti Latvala (Volkswagen Polo) et Thierry Neuville (Ford Fiesta).


ES22 : Great Orme (4,58 km)

Pas de meilleur temps cette fois pour Sébastien Ogier sur l'ES22. Le Français se contente de la seconde place sur la dernière spéciale de la saison. Il termine derrière le Russe Novikov. Neuville, troisième du rallye derrière Latvala, finit la saison à la deuxième place du Championnat du monde. Et inversement pour le Finlandais.

ES21 : Kinmel Park 2 (2,18 km)

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Le cauchemar de Kubica








Même parcours et même vainqueur. Quelques minutes après son temps scratch sur l'ES20, Sébastien Ogier a récidivé lors de l'ES21. Le Français, champion du monde depuis début octobre, est à quelques kilomètres d'un neuvième succès cette saison. Derrière lui, Jari-Matti Latvala et Thierry Neuville ont assuré pour ne pas risquer la sortie de route.

ES20 : Kinmel Park 1 (2,18 km)




Les positions ne devraient plus bouger désormais. Les distances des dernières spéciales du rallye de Grande-Bretagne sont courtes et les écarts sont suffisants pour valider le podium sauf incident de dernière minute. Sébastien Ogier a remporté l'ES20 devant Jari-Matti Latvala. Malgré sa sixième place (+3''0), Thierry Neuville a fait mieux que son plus proche poursuivant au général : Mads Ostberg (7e, +4''2).

ES19 : Clocaenog (power stage, 7,52 km)

Très bonne opération pour Thierry Neuville. Le Belge remporte l'ES19 qui fait office de power stage et résiste ainsi à le menace norvégienne sur sa troisième place. Cela lui permet aussi d'empocher trois points supplémentaires et d'accentuer son avance sur Jari-Matti Latvala au Championnat du monde, où il est deuxième derrière Ogier. Mads Ostberg est à vingt secondes. Mikkelsen est parti en tête à queue et termine à seize secondes de Neuville. Ogier, quatrième, a désormais vingt-six secondes d'avance sur Latvala.

ES18 : Penllyn (14,12 km)

Sauf incident, Sébastien Ogier va remporter ce dernier rallye de la saison 2013. Et son coéquipier Jari-Matti Latvala devrait terminer juste derrière lui. Pour la troisième place sur le podium, c'est plus indécis. Thierry Neuville voit peu à peu fondre son avance sur les Norvégiens Mads Ostberg et Andreas Mikkelsen. Le premier a remporté l'ES18 et repris six secondes sur le Belge, sixième (6''2). Le second a terminé deuxième et reprend donc lui aussi du temps. Les deux hommes sont à moins de vingt-cinq secondes de Neuville au général.

ES17 : Dyfnant 2 (21,34 km)

Sébastien Ogier a entamé la dernière journée de la saison de la bonne manière. En tête du général du rallye de Grande-Bretagne, le pilote Volkswagen a remporté l'ES17 dimanche matin et il reprend un peu de temps sur Jari-Matti Latvala, troisième (+0''6). Quatrième temps, Thierry Neuville (+2''3) est toujours troisième du général mais Mads Ostberg n'a pas oublié le podium. Le Norvégien, deuxième de la spéciale, est à un peu plus de 25 secondes et a doublé son compatriote Andreas Mikkelsen.
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Nasri-Valbuena : Giroud s'abstient...