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Succès pour Streit et Josi

22.11.2013 09:33 mise à jour à 11:51
Auteur de l'assist sur le 3-1 (50e), Mark Streit fête avec ses coéquipiers le but de Lecavalier (bras levés) contre Buffalo. [Matt Slocum - Keystone]


Les deux Suisses engagés jeudi en NHL ont connu la victoire. Mark Streit et Philadelphie ont dominé Buffalo 4-1, alors que Roman Josi et Nashville se sont imposés 4-2 à Toronto.
Aligné durant 19'52'', Mark Streit a réussi son 7e point de la saison jeudi. Le défenseur bernois - qui n'a pas encore marqué durant ce championnat - a été crédité d'un assist sur le 3-1 inscrit en supériorité numérique par Vincent Lecavalier à la 50e minute.
Les Flyers ont remporté cinq de leurs six derniers matches. Menée 0-1 à l'issue du premier tiers, la franchise de Pennsylvanie s'est d'ailleurs imposée pour la première fois de la saison après avoir concédé l'ouverture du score.
3e victoire de rang pour Nashville

Malgré 4 tirs cadrés et un temps de jeu de 25'45'', Roman Josi n'a pas inscrit de point jeudi. Nashville a pu fêter son 3e succès consécutif grâce notamment aux prestations de choix de Craig Smith (2 buts, 1 assist) et de Matt Cullen (1 but, 3 assists).
Brunner pas aligné

Damien Brunner a vécu une soirée plus difficile. L'attaquant zurichois n'a pas été aligné à Los Angeles par le coach des Devils Peter DeBoer. New Jersey a signé un véritable hold-up en s'imposant 2-1 après prolongation sur la glace des Kings, après n'avoir réussi que 15 tirs cadrés contre 35 pour la franchise californienne. Après 2'30'' de jeu supplémentaire, le vétéran Jaromir Jagr (41 ans) a inscrit le but de la victoire (voir encadré).

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Le record du monde du 200m dans le viseur de Bolt

22.11.2013 15:13 mise à jour à 15:20
Usain Bolt va-t-il réussir à battre son record du monde l'an prochain? [Kerim Okten - Keystone]


La star du sprint Usain Bolt a indiqué vendredi à Tokyo que son objectif principal en 2014, année sans grand championnat, était de battre son record du monde du 200 m, 19''19 depuis la finale des Mondiaux 2009 à Berlin.
"Avec mon entraîneur (Glen Mills, ndlr), c'est l'objectif. Si j'ai la chance de ne pas être blessé, alors je peux battre le record", a répété Bolt lors d'une visite au stade olympique de la capitale japonaise.
Améliorer le record du demi-tour de piste, c'est son leitmotiv depuis la fin de la saison 2013, qui l'a vu remporter à nouveau trois médailles d'or aux Mondiaux de Moscou (100/200/4 X 100 m) et, accessoirement, un 5e titre d'athlète de l'année, décerné par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).
Le 100m, un record plus difficile à abattre

Dans cette optique, Bolt a ajouté qu'il disputerait davantage d'épreuves sur 200 m la saison prochaine.
A 27 ans et après de nombreux problèmes physiques ces dernières années, notamment au niveau du dos, "l'Eclair" estime que le record du monde du 100 m (9.58), qu'il détient également depuis la finale 2009 à Berlin, est plus difficile à améliorer.
Bolt a également rappelé qu'il comptait mettre un terme à sa prodigieuse carrière après les Mondiaux de Londres, en 2017.
si/jbla

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Magnus Carlsen au sommet de son art

22.11.2013 17:01 mise à jour à 17:18
Carlsen (à droite) a décroché le dernier titre majeur qui lui manquait. [ARUN SANKAR K. - Keystone]


Le prodige norvégien Magnus Carlsen est devenu vendredi le nouveau champion du monde d'échecs. A 22 ans, il a détrôné l'Indien Viswanathan Anand à l'issue d'un match qui consacre une suprématie déjà largement établie au classement mondial.
Reconnu comme un joueur hors normes par la légende russe des échecs Garry Kasparov, Carlsen a remporté trois victoires et marqué sept nulles, ne concédant aucune défaite au cours des dix parties disputées sur les terres d'Anand, à Chennai dans le sud de l'Inde. Carlsen a obtenu vendredi une nulle à l'issue d'une dixième partie très disputée, remportant le demi-point nécessaire après 4 heures et 45 minutes de jeu.
Changement de génération

Le Norvégien a profité des pauses entre les différentes parties pour se ressourcer. [Babu Babu - Reuters] "J'ai joué ma stratégie jusqu'au bout. Je suis honoré et heureux de remporter ce titre", a déclaré le nouveau champion du monde. "Vish (Anand) a été champion du monde pendant si longtemps, il est l'un des meilleurs joueurs de tous les temps. Je suis bien sûr très heureux d'avoir pris le dessus sur lui", a-t-il ajouté.
Le jeune joueur devient le premier Occidental à s'emparer du titre mondial depuis 1975 et la victoire de l'Américain Bobby Fischer. Cette victoire marque un changement de génération au sommet des échecs mondiaux puisque l'Indien, âgé de 43 ans, perd une couronne qu'il détenait depuis 2007.
Mieux que Kasparov

Devenu à 19 ans le plus jeune "numéro un" de l'histoire, le Norvégien domine le classement de la Fédération internationale des échecs (FIDE) avec un record de 2870 points Elo, faisant mieux que les 2851 points atteints par Kasparov en 1999.

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Serena Williams désignée "joueuse de l'année"

22.11.2013 15:23 mise à jour à 16:38
Serena Williams a terminé 2013 en beauté, en décrochant à Istanbul son 4e Masters. [Virginie Bouyer - EQ]


Lauréate de 11 tournois en 2013, Serena Williams a été désignée "joueuse de l'année" pour la 5e fois après 2002, 2008, 2009 et 2012.
Cette saison, la numéro 1 mondiale de 32 ans n'a perdu que 4 de ses 82 matches, remportant Roland-Garros (11 ans après son 1er sacre à Paris) et l'US Open.
Seules l'Allemande Steffi Graf (8 titres) et la Tchécoslovaque devenue Américaine Martina Navratilova (7 titres) devancent la cadette des soeurs Williams au palmarès.
"Je ne me suis jamais sentie aussi bien", a déclaré l'Américaine aux 17 titres du Grand Chelem. Après avoir souffert d'une grave embolie pulmonaire il y a 2 ans, elle assure aujourd'hui savourer pleinement ses succès.Le 13 mars 1999, Serena avait renversé Graf 6-3, 3-6, 7-5 à Indian Wells. [Kevork Djansezian - Keystone]
Plus forte que Graf selon Evert

Même le record des 22 tournois majeurs enlevés par Steffi Graf ne semble pas inaccessible pour celle qui s'était imposée, à 17 ans (1999), dans l'arène de Flushing Meadows face à Martina Hingis. "Je pense que Serena dépassera Steffi Graf. Elle est déjà la plus grande joueuse de tous les temps", a déclaré sa compatriote Chris Evert, qui a soulevé, comme Navratilova, 18 titres du Grand Chelem dans sa carrière.
Serena passe la barre des 50 millions

Serena Williams est également devenue la première sportive à passer la barre des 50 millions de dollars de gain en carrière (54,18). Rien que cette saison, la numéro 1 mondiale a empoché un prize money de 12,39 millions de dollars.

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Rugby Top 14 Toulon, moins démuni que Perpignan
Conséquence de la trêve internationale, vingt-trois joueurs manquent à l'appel pour ce match de reprise entre Toulon et Perpignan en ouverture de la 12e journée, vendredi (20h45).
Toulon compte moins d'absents que Perpignan, qu'il affronte vendredi soir. (L'Equipe)









L’USAP mène treize à dix face à Toulon*. Vingt-trois joueurs absents pour un sommet forcément tronqué à Mayol en ouverture de cette 12e journée. D’autant qu’il s’agit évidemment de quelques-unes des stars du Top14, retenues en sélection, telles qu’Habana, Botha (Afrique du Sud), Hook (Pays de Galle) et bien sûr celles sélectionnées par Philippe Saint-André pour le test face à l’Afrique du Sud : Michalak, Bastareaud, Guitoune et Vahaamahina.

«Il va falloir retrouver le rythme. L'Usap, même avec des absents, va vouloir jouer.» Un sommet que personne ne souhaite néanmoins minimiser. «La coupure du mois de novembre tombait bien, admet Bernard Laporte, le manager varois. Maintenant, il va falloir retrouver le rythme, et c’est normal. D’autant que l’Usap, même avec des absents, va vouloir jouer.» Jouer comme en octobre, le mois qui a totalement relancé Perpignan avec notamment ces victoires à Biarritz (16-12) et devant Bordeaux (31-20), en plus des promesses semées en H Cup à Gloucester et face à Edimbourg. Jouer même si la bande à Marc Delpoux déplore les forfaits de tous ses demis d’ouverture (Lopez, Hook, Allan)…

Bruni sur la feuille de match




Jouer, le terme fait aussi saliver Virgile Bruni, Varois pur jus appelé à séduire le pays catalan dès la saison prochaine… Sa signature, il y a trois semaines, a froissé pas mal de monde sur la rade, Bernard Laporte notamment, qui ne l’a plus retenu depuis. Le troisième ligne sera sur la feuille ce vendredi. «Il n’y a pas de joueur au placard, justifie Laporte, il faut que l’on joue avec tout le monde. L’important, c’est le club avant tout.» Ce club qui cherchera à conforter son statut de leader, engranger un maximum de points avant de se coltiner Paris, Montpellier et le Racing, grosses écuries au menu de la fin d’année.

* Toulon : Habana et Botha (Afrique du Sud) ; Bastareaud et Michalak (France) ; Castrogiovanni (Italie) ; Chilachava, Kubriashvili (Géorgie) ; Fernandez-Lobbe, Bruno, Rossouw (blessé).
* Perpignan : Guitoune, Vahaamahina (France) ; Allan (Italie) ; Hook, Charteris (Pays de Galle) ; Strokosch (Ecosse) ; Lopez, Mafi, Taumalolo (suspendus) ; Guirado, Léo, Haughton, Piukala (blessés).
P. P.

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Foot Ligue 1 14e j. Ajaccio veut redevenir Ajaccio
Pour se sortir de la zone de relégation, l'AC Ajaccio a mis fin aux méthodes que le staff mené par Fabrizio Ravanelli avait importées de la Juventus Turin. Pour ne plus se prendre pour un club qu'il n'est pas.


On se rappelle les déclarations qui avaient accompagné cet été les débuts à l’AC Ajaccio de Fabrizio Ravanelli et la mise en place de ses méthodes censées donner une dimension nouvelle au club corse : «Ce n’est pas une révolution culturelle, c’est un choc des civilisations», en plaisantait le président du club Alain Orsoni, qui y voyait «des méthodes séduisantes». Mais la greffe n’a jamais pris et l’ACA – qui reçoit l’OM ce vendredi à 20h30 – pointe aujourd’hui à la dix-neuvième place avec trois points de retard sur le premier non-relégable. Alors, un nouveau mot d’ordre a été lancé depuis le départ du technicien italien et de son préparateur physique en chef Giampiero Ventrone : l’AC Ajaccio doit redevenir l’AC Ajaccio.

«Plus corse, ça ne veut pas dire qu'on va faire un feu de cheminée au stade et qu'on va tous se mettre autour.» Originaire de Haute-Corse, le nouvel entraîneur Christian Bracconi a prévenu dès sa prise de fonction qu’il souhaitait revenir «à un esprit en adéquation avec ce qu’est le club. On fait de l’Ajaccio, du Corse. On est une terre hospitalière. On ne peut pas fonctionner ici comme dans les grandes structures.» «On doit remettre en avant l’aspect familial du club qu’on avait un peu oublié, explique-t-il encore. On a par exemple réouvert les entraînements au public. Mais plus corse, ça ne veut pas dire qu’on va faire un feu de cheminée au stade et qu’on va tous se mettre autour. On veut simplement retrouver les valeurs du club : que toutes les composantes du club discutent (*), qu’il y ait de la solidarité, de l’engagement, du courage. C’est une base essentielle au maintien. On n’est pas une équipe qui ne va s’en sortir que par le jeu.» «On doit reprendre ce qui a toujours fait notre force, confirme Orsoni. On n’est pas la Juventus Turin…».

Durant la trêve internationale, le nouveau staff a choisi d’organiser une soirée dans une auberge proche d’Ajaccio. Pour cultiver la cohésion du groupe, mais pas seulement. «Les joueurs ont pu s’imprégner du paysage local, de ce qu’on peut trouver ici», souligne Bracconi. Et quand on évoque le holà mis à la prise massive de compléments alimentaires, le technicien reconnaît avec le sourire avoir introduit un nouveau produit dans le régime des joueurs de l’ACA : «la charcuterie corse».

(*) Pourtant directeur du centre de formation du club jusqu'à sa nomination au poste d'entraîneur, Bracconi reconnaissait lors de sa prise de fonction n'avoir quasiment jamais échangé avec Fabrizio Ravanelli pendant les quatre mois que l'Italien a passés à l'ACA.
Antoine MAUMON DE LONGEVIALLE, à Ajaccio

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F1 GP du Brésil EL 2 Rosberg résiste aux Red Bull
La deuxième séance d'essais libres à Interlagos, encore une fois disputée sous la pluie, a été dominée comme la première par Nico Rosberg (Mercedes). L'Allemand a devancé les deux Red Bull de Sebastian Vettel et Mark Webber.
Nico Rosberg a confirmé sa domination lors des libres 2. (L'Equipe)









Le règlement de la F1 est ainsi fait que lorsque la pluie s'en mêle, les pilotes sont obligés de rester aux stands. Avec seulement trois trains de pneus pluie, et quatre de pneus intermédiaires, ils ne peuvent pas prendre le risque de les "gâcher" lors des essais libres alors que le reste du week-end s'annonce pluvieux. Vendredi, lors de la deuxième séance, sur une piste encore plus détrempée qu'en début d'après-midi, il n'y a donc pas eu beaucoup d'action, plusieurs pilotes roulant même moins de dix tours. Malgré la pluie, malgré la concurrence des Red Bull, Nico Rosberg (Mercedes) a tout de même réussi à signer un sans-faute après sa performance lors des libres 1.

L'Allemand, lors de sa première tentative en pneus pluie, après 50 minutes de séance, a pris les commandes de la séance, en 1'28"873. Ce chrono a tenu jusqu'à sept minutes du drapeau à damier, lorsque ce même Rosberg a fait mieux (1'28"693), en pneus intermédiaires. Mais la piste devenant de plus en plus rapide, les Red Bull sont passées à l'action, elles aussi en intermédiaires : Sebastian Vettel a pris la première place (1'27"531) devant Mark Webber (1'27"592). Mais c'était sans compter sur la ténacité de Rosberg, qui, lors de sa dernière tentative, a réussi sur le fil à dominer l'écurie championne du monde : 1'27"306.

Difficile néanmoins de tirer des leçons de cette première journée, même si la piste sera certainement encore humide samedi et dimanche. On peut donc signaler quelques surprises dans le Top 10 de cette séance, avec par exemple la quatrième place de Heikki Kovalainen (Lotus, +0"823), bien plus compétitif que son coéquipier Romain Grosjean, 10e (+1"585). Jean-Eric Vergne (Toro Rosso), qui on le sait adore la pluie, s'est lui aussi fait remarquer avec son sixième temps (+1"099), son coéquipier Daniel Ricciardo ayant lui fini à la 9e position (+1"433). Chez Ferrari, Felipe Massa (7e, +1"234) a fait mieux que Fernando Alonso (11e, +1"622) et les McLaren, pourtant en vue lors des libres 1, ont elles déçu : Sergio Perez est 17e (+3"442), Jenson Button 22e (+4"464). Mais ils n'ont quasiment pas roulé.
Rédaction

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Rugby Décryptage«Les Springboks initient le combat»
Didier Retière, ancien entraineur national en charge des avants (2008-2011), décrypte le jeu des adversaires du quinze de France. Aujourd'hui : l'Afrique du sud.
Ballon porté des Springboks maîtrisé par le troisième-ligne aile François Louw (1,90m, 114kg). (L'Equipe)









ENGAGEMENT TOTAL

«Les Springboks n’ont pas réellement changé leur recettes. Face à eux, c’est toujours un combat terrible, intense, provoqué par des joueurs surpuissants. Leurs impacts sont l’égal de ceux générés par les guerriers du Pacifique, Samoans ou Tongiens. Ce sont des joueurs sans pitié, qui s’engagent pour faire mal.

PERCUSSION A DEUX

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Tactiquement, les avants sont conditionnés pour pénétrer le milieu du terrain, qui se situe dans la portion comprise entre l’ouvreur et le deuxième cent. Ils fonctionnent en duo : un partenaire propulse le porteur du ballon vers le défenseur en le poussant. Avancer à deux, ça leur permet de dominer sur l’impact et de rucker immédiatement, puisqu’ils ont le soutien juste derrière.

PEU DE PASSES

A la différence des All Blacks, les Springboks ne font pas de off-load, c’est-à-dire de passes dans la défense. On ne voit pas de joueur lancé prêt à recevoir la balle d’un partenaire bloqué par la défense. Les Boks s’engagent très fort, comme on vient de le dire, en allant chercher le contact. Ils n’ont pas la volonté de prolonger immédiatement le jeu autour du porteur de balle.

COURSES RENTRANTES

«Derrière, il leur faut peu d'espace pour bonifier un ballon» Derrière, du côté de trois-quarts, je n’ai rien vu de complexe dans le jeu des Springboks. Les ailiers et l’arrière utilisent beaucoup de courses rentrantes. Mais ce qui intéressant, chez eux, c’est la vitesse pure de ces trois joueurs-là. Il leur faut peu d’espace pour bonifier un ballon.

IMPACT EN MELEE

Bien évidemment, tout le monde l’a vu face à l’Ecosse, samedi dernier, ils sont excellents sur les ballons portés. Mais ce qu’il faut surtout souligner, c’est l’impact qu’ils mettent en mêlée, même si la règle ne l’autorise plus. Leurs piliers sont grands. Alors comme ils ont besoin de s’allonger pour prendre leur position de poussée, ils impactent. Comme dans les sports de combat, comme le judo, ils veulent prendre l’initiative du combat.»
Propos recueillis par Richard ESCOT

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Rugby Mag Dusautoir : «Le maillot doit te sublimer»
A l'occasion du numéro spécial XV de France de L'Equipe Magazine, Thierry Dusautoir, son capitaine, raconte dans un entretien publié ce samedi, ce que représente le maillot bleu pour lui.
Thierry Dusautoir est capitaine du XV de France. (L'Equipe)









La première fois qu’il a reçu un maillot bleu, Thierry Dusautoir l’a vécue avec émotion : «J’hallucinais devant le coq, je tripotais l’écusson.» Pour le capitaine du XV de France qui va affronter l’Afrique du sud ce samedi au Stade de France, «porter le maillot bleu, ça doit t’élever, te sublimer, pas devenir un boulet». Même si, parfois, il fait d’un joueur une cible. «J’ai vécu l’expérience d’être sifflé au Stade de France, raconte Dusautoir. (…) Quand tu donnes tout ce que tu as dans le ventre, c’est dur.» Mais il reste «fier de porter [le maillot bleu], même humilié. Les gens ne se rendent pas toujours compte de ce qu’il représente d’efforts et de sacrifices pour nous, joueurs.»

La Marseillaise, «notre haka à nous»

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Pour ce natif de Côté d’Ivoire, arrivé en France à l’âge de 10 ans, une sélection est faite de rites et de symboles. A commencer par la Marseillaise : «C’est notre haka à nous ! (…) Elle nous donne une dose d’agressivité et de fierté supplémentaire.» Un sentiment décuplé lorsque le quinze de France joue à l’étranger : «Là, pour le coup, tu représentes ton pays : vingt-trois gars et quelques supporters dans les tribunes. C’est tout.»

La tradition, le folklore, Thierry Dusautoir adore («J’aime bien cette image de mecs de province qui montent à la capitale pour défendre la patrie.»). Mais ne s’enferme pas dedans. N’éludant pas les questions sur le système français, les tiraillements entre Ligue et Fédération. Et balayant le mythe du "French flair" : «Les Fidjiens ont du "flair", ce n’est pas pour autant qu’ils gagnent beaucoup de matches…»

Retrouvez cet entretien en intégralité dans L’Equipe Magazine spécial XV de France, ce samedi.
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Idrissi prolonge...

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Tennis FRA Gasquet et Bartoli numéros 1 français






Richard Gasquet a été désigné numéro 1 français par la Fédération Française de Tennis (FFT), vendredi. Le Bureau Fédéral, qui a étudié les résultats de la saison 2013, l'a préféré à Jo-Wilfried Tsonga, seulement 2e. Une première pour le Biterrois depuis 2007. Gilles Simon (3e), Benoît Paire (4e), dans le Top 5 pour la première fois de sa carrière, et Julien Benneteau (5e), pourtant 7e Tricolore au classement ATP, suivent. Chez les femmes, Marion Bartoli, vainqueur à Wimbledon, est également numéro 1 malgré l'annonce de sa retraite. Alizé Cornet (2e), Kristina Mladenovic (3e), Caroline Garcia (4e) et Virginie Razzano (5e) complètent le quintette.
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L'heure du décollage...


Infos

Richard GASQUET
Classement : 9

Marion BARTOLI
Classement : 13