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SKI ALPIN - CHUTE
Didier Cuche: «C’est terrible!»

Dominic Favre

Au lendemain de l'amputation, au-dessous du genou gauche, subie par Matthias Lanzinger, le skieur des Bugnenets accuse le coup

Laurent Guyot - 05/03/2008
Le Matin

«Dans l'aire d'arrivée, j'ai tout de suite pris conscience de la gravité de la chute. Du ralenti, je m'en suis passé. C'est terrible!» En partance pour Hinterreit (Autriche), Didier Cuche (33 ans) évoque le dramatique accident de Matthias Lanzinger (27) connu dimanche dans le super-G de Kvitfjell. Mardi après-midi, dans le bloc opératoire de la Clinique Ullevaal d'Oslo, les professeurs Lars Engebretsen et Thomas Holzenbein ont opéré pour la troisième fois en deux jours le malheureux skieur autrichien. Pour lui sauver la vie, les deux médecins en sont venus à lui amputer sa jambe gauche au-dessous du genou avant de le sortir, hier, d'un coma artificiel. Avant de s'entraîner, aujourd'hui, en vue du géant de Kranjska Gora dans la station proche de Salzbourg, le skieur des Bugnenets a accusé le coup. «Personne de nous n'est à l'abri d'une telle tragédie. Cela doit tous nous apprendre à relativiser une victoire, un podium ou une performance. Je vais lui écrire.» De l'organisation des secours montrée du doigt par la presse autrichienne mais défendue par le président de la FIS, le Neuchâtelois n'en a pas parlé. En revanche, le No 1 helvétique s'est ému du commentaire donné lors du résumé diffusé, dimanche soir, lors de «Sport dimanche». «Personnellement je ne l'ai pas vu. J'étais déjà dans l'avion pour Zurich. Mais mes parents, avec qui j'ai mangé mardi à midi, étaient choqués. A 18 h 40, le journaliste des sports (n.d.l.r.: Nicolas Burgy) a tout de même terminé sur les images de Lanzinger secouru sur la piste en disant «finalement plus de peur que de mal aux dernières nouvelles» pour parler d'un skieur souffrant, à ce moment-là, d'une commotion cérébrale et d'une fracture tibia-péroné.»

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Rome éclipse le Real

L'exclusion de Pepe sonne le réveil tardif du Real.
Raul a inscrit son 61e but en Ligue des Champions, un record.
Totti et Vucinic fêtent le 2e but.
Malgré ses efforts, Robinho n'a pas réussi à faire vaciller la défense romaine.
Baptista et le Real sont éliminés en 8e de finale.
La joie romaine.

L'As Rome s'est qualifiée pour les quarts de finale de la Ligue des Champions en éliminant le Real Madrid 1-2 sur son terrain ce mercredi soir. Déjà vainqueurs 2-1 lors du match aller, les Romains n'ont laissé aucune chance aux Madrilènes, éliminés en 8e de finale pour la 4e année consécutive.

Emprise romaine
Battus 2-1 à Rome lors du match aller, les Galactiques devaient s'imposer sans Robben et Van Nistelrooy, tous deux blessés. Raul et Robinho devaient donc prouver leur bonne forme du moment face à une Roma des grands jours. Car les Italiens imposaient d'emblée leur jeu en terre espagnole et manquaient de peu de concrétiser leur domination dès la 18e minute par deux frappes puissantes coup sur coup. Par Aquilani d'abord mais la transversale sauvait le Real, puis par Taddei mais Casillas mettait ses co-équipiers à l'abri.

Pendant que la pluie de cartons commençait (à part égale), les Romains géraient bien le match et les Madrilènes ne parvenaient que rarement à franchir le mur d'une défense bien organisée. Le score restait vierge jusqu'à la mi-temps.

Transversale(s)
De retour sur la pelouse, le Real goûtait à son tour à la transversale sur un coup franc de Baptista. Celle-ci se faisait par ailleurs encore remarquer à l'heure de jeu, quand Vucinic manquait d'un cheveu d'ouvrir le score pour Rome.

Tournant
Il fallait attendre la 70e minute de jeu et des Galactiques de plus en plus énervés pour assister au tournant du match. Pepe était, logiquement, averti pour la 2e fois. Réduits à 10, les Espagnols voyaient leur chance de se qualifier encore diminuer. Deux minutes suffisaient d'ailleurs à Taddei pour finalement ouvrir le score de la tête. 0-1, on croit le Real coulé mais l'infatigable Raul sortait enfin de sa torpeur pour égaliser quelques secondes plus tard. Largement hors-jeu, le but était validé par l'arbitre, au désespoir des Romains mais au plus grand plaisir de leurs adversaires et des spectateurs neutres.

Coup de fouet et cartons
Un coup de fouet salutaire: les Madrilènes prenaient enfin le jeu à leur compte. Une agressivité malheureusement souvent mal retenue et les coups de sifflet redoublaient eux aussi d'intensité. Alors que le temps réglementaire était écoulé, le match nul semblait acquis, ce qui suffisait à Rome pour se qualiier. Vucinic enfonçait tout de même le clou et faisait 1-2 pour la forme dans les arrêts de jeu.

Favori?
Confirmant sa bonne progression en championnat, l'AS Rome a donc fait plus que relever le défi et a éliminé avec la forme un Real certes privé de deux atouts essentiels. Pour la 4e fois de suite et après le champion en titre Milan, Madrid quitte prématurément les hautes sphères européennes. Un statut de favori d'office qui commence à poser question.

Vincent Schmitz

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Roddick bat Nadal mais perd Connors

Trois jours après Roger Federer, Rafael Nadal est allé au tapis à Dubaï. Le no 2 mondial s'est incliné 7-6 6-2 devant Andy Roddick, qui défiera le Champion d'Australie Novak Djokovic vendredi en demi-finale.


(Photo: Keystone)


Andy Roddick a signé son succès le plus probant depuis des lustres. L'Américain a armé 17 aces et, surtout, un coup droit imparable à 5-5 dans le jeu décisif pour se procurer une balle de set sur son service qu'il a convertie.


A l'issue de la partie, Andy Roddick a annoncé que Jimmy Connors ne l'entraînait plus. L'ancien champion ne voulait plus, selon Roddick, voyager autant dans l'année. Il collaborait avec Roddick depuis juillet 2006. "J'ai toujours un très grand respect pour Jimmy Connors. Je le remercie pour tout ce qu'il m'a apporté, souligne Roddick. Je crois que je pourrais toujours l'appeler si j'ai besoin d'un conseil".


La demi-finale du haut du tableau opposera Feliciano Lopez à Nikolay Davydenko. Le Russe s'est imposé 7-5 6-4 devant Andy Murray (ATP 12), le "tombeur" de Roger Federer.


Dubaï. Tournoi ATP (1,4 million de dollars/dur). Quarts de finale: Andy Roddick (EU/6) bat Rafael Nadal (Esp/2) 7-6 (7/5) 6-2. Novak Djokovic (Ser/3) bat Igor Andreev (Rus) 6-2 6-1. Feliciano Lopez (Esp) bat David Ferrer (Esp/4) 6-4 6-3. Nikolay Davydenko (Rus/5) bat Andy Murray (GB) 7-5 6-4.

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Team New Zealand attaque Alinghi en justice

Team New Zealand a décidé de réclamer devant la justice américaine des «dizaines de millions d'euros» de compensations à Alinghi.


Les Kiwis reprochent au defender genevois de la Coupe de l'America le report de la 33e édition initialement prévue en 2009, mais reportée à la suite du litige juridique qui oppose le syndicat d'Ernesto Bertarelli à BMW Oracle.

La nouvelle a été annoncée par Grant Dalton, le patron du syndicat néo-zélandais. Le défi kiwi indique dans un communiqué qu'une première action en justice a été lancée devant la Cour Suprême de l'Etat de New York, réclamant des dommages et intérêts pour rupture d'un accord conclu au moment où il s'était engagé pour la 33e édition de la «Cup».

Dizaines de millions

Cet accord comprenait l'engagement pris par le patron d'Alinghi que la Coupe aurait bien lieu en 2009. «Il est maintenant probable» que l'épreuve sous sa forme traditionnelle n'aura pas lieu avant 2011, indique Team New Zealand, sans préciser le montant exact des dommages réclamés pour «protéger l'investissement réalisé dans l'équipe depuis des années par un large groupe de loyaux supporters».

Grant Dalton a toutefois précisé au téléphone depuis New York que les montants réclamés représentaient des «dizaines de millions d'euros». L'action en justice a été lancée contre Alinghi, contre la Société nautique de Genève, qui représente le syndicat et contre AC Management, entreprise organisatrice de l'épreuve émanant d'Alinghi.

Pas de cadeau

Parangon du «sport-business», la Coupe de l'America ne met pas seulement aux prises les meilleurs marins du monde, mais aussi de grands capitaines d'industrie. Ce qui explique peut-être les nombreux coups bas que s'infligent les différents patrons des équipes.

Rappelons tout de même qu'Alinghi avait été à l'origine du syndicat néo-zélandais finaliste de la «Cup» l'an dernier (défaite 5-2). Car, en proie à de très grandes difficultés financières, les Kiwis avaient bénéficié d'un prêt d'Ernesto Bertarelli à hauteur de 6 à 9 mio de francs afin de pouvoir lancer leur défi. On ne se fait vraiment aucun cadeau dans le monde de la voile...

Longue attente

Le juge de la Cour suprême de l'Etat de New York n'a par ailleurs toujours pas rendu son verdict final dans le conflit Oracle-Alinghi. Une confirmation ou une infirmation de sa décision de donner raison au défi américain qui peut tomber à tous moments, mais qui se fait attendre depuis deux mois.

S'il restait fidèle à son premier jugement, le juge obligerait Alinghi a affronter BMW Oracle en 2008 sur des «monstres» de 90 pieds, probablement en multicoques. La confrontation aurait lieu en juillet ou en octobre, dans un lieu choisi par le defender. Très certainement Valence ou Dubaï.

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KICK-BOXING - CHAMPIONNAT DU MONDE
Coppey a la taille pour une autre ceinture

Sébastien Féval
Alain Coppey, un bon vivant qui sait se contenir en période de préparation.

<B>Le Valaisan affrontera le New-Yorkais Bobby «Jackhammer» Campbell à Lausanne pour un titre planétaire des super-légers version ISKA. Ça va chauffer sur le ring et dans la salle

Jacques Wullschleger - 05/03/2008
Le Matin

</B>


Il a choisi, en accord avec son entraîneur, de se produire à la Vallée de la Jeunesse, à Lausanne. «C'est un lieu convivial. J'aime les endroits chaleureux», dit Alain Coppey freinant une montée d'adrénaline. Samedi, le Valaisan, champion du monde WKA, affrontera un gaucher bagarreur, l'Américain Bobby «Jackhammer» Campbell, pour une ceinture planétaire version ISKA (les deux structures sont appelées à être unifiées (voir «Le Matin» du 25 février).
Plus la date du combat approche, plus Alain Coppey est difficile à vivre. Depuis quelques jours, la tension est montée d'un cran. Dans son corps et dans sa tête. «Je pars au quart de tour pour pas grand-chose. Il arrive un moment où mon entourage souffre.» En premier, il pense à son amie, Corinne Kaufmann. «Elle a bien du mérite même si elle sait ce que c'est, si elle comprend cette situation, pas banale, pour l'avoir vécue quand elle s'adonnait à la compétition», raconte l'intéressé. Qui regrette, aussi, de voir moins ses parents dans ces périodes de préparation physique et mentale intense.
Le super-léger (62,3 kg) du National Sporting Club bichonne son poids. Il le surveille en permanence. Gare aux excès, même petits. Un nutritionniste s'est occupé de lui. Mais, avec le temps, se nourrir sainement est devenu un rite naturel chez le Valaisan. «J'ai notamment diminué les graisses et tout ce qui est sucré. Je ne considère pas ça comme un régime.» Alain Coppey mange équilibré. «Dans mes menus, il y a de la viande blanche, du riz, du poisson, des légumes, des salades.» De temps en temps, il s'offre un steak, de la viande rouge. Un carré de choc. «Au lieu de la plaque.» Il rit. En décembre dernier, il a commis une entorse, la seule depuis quelques mois. «J'ai mangé une fondue. J'adore la fondue.» Les privations ne le font pas souffrir. Elles vont de soi et cadrent avec ses choix de vie. «Il ne faut jamais se retrouver à saliver devant quelque chose.» Il a su écarter ce danger. Mais, au début, rien n'a été simple. «Parce que je suis un bon vivant. Et que j'aime le bon vin. Mon père est vigneron à Conthey.»
Je suis un bon vivant
Samedi soir, Alain Coppey, qui a encore pris de la bouteille, va chercher le titre. Depuis le 1er janvier, il ne vit que pour son art grâce à son employeur - Matisa - qui l'a libéré. A 34 ans, il aimerait boucler la boucle d'une autre ceinture. Sera-ce son dernier combat? Pas sûr!
MAIS ENCORE…
Samedi 8 mars, Vallée de la Jeunesse. Dès 19 h Soirée de gala avec, comme combat vedette, celui qui opposera en 12 fois 2 minutes Alain Coppey, champion du monde des super-légers, version WKA, à l'Américain Bobby Campbell, pour le titre mondial version ISKA. Les deux structures sont appelées à être unifiées.
Location National Sporting Club. 021 625 70 00 ou www.nsc-warriors.com
Prix des places De 15 à 30 francs. Moins de 14 ans, entrée gratuite.
L'info Champion d'Europe chez les légers en kick-boxing, Jérémie Canabate devait mettre son titre en jeu. Blessé à un tibia, il est contraint de reporter cette échéance à octobre prochain.
je vais aller voir, certainement

[Belledenuit]

Location National Sporting Club. 021 625 70 00 ou www.nsc-warriors.com
Prix des places De 15 à 30 francs. Moins de 14 ans, entrée gratuite.
L'info Champion d'Europe chez les légers en kick-boxing, Jérémie Canabate devait mettre son titre en jeu. Blessé à un tibia, il est contraint de reporter cette échéance à octobre prochain.
je vais aller voir, certainement

QUELLE CHANCE, TU ES INVITE ???? Pour une fois que c'est pas toi qui aura mal aux poings.......

[Norton]

LAUSANNE - KICK BOXING
Alain Coppey, les bras au ciel

Keystone
Techniquement supérieur, Alain Coppey (à g.) a contré la puissance de Bobby Campbell: la ceinture restera lausannoise

Le champion du monde version WKA a battu le New-Yorkais Bobby Campbell au bout de douze rounds rondement menés pour le titre ISKA des superlégers. Il décidera de son avenir dans trois semaines

Olivier Habimana - 09/03/2008
Le Matin

Il y avait foule samedi soir à la Vallée de la Jeunesse, à Lausanne. Plus d'un millier de spectateurs étaient venus avec l'espoir (ou la certitude?) de voir le champion du monde en titre conserver son bien dans la nouvelle version ISKA. Et ils ne furent guère déçus.
«Tigre souriant»
23h03 très exactement, le public est... en délire. Alain Coppey vient de monter sur le ring, précédé de son challenger qui avait marqué dans le dos de son survêt «True Champion»... Vraiment? «Tigre Souriant», comme on le surnomme, allait se charger de démontrer le contraire en douze manches de deux minutes. A 23?h?53, le Kicker du National Sporting Club de Lausanne lève les bras au ciel. Il est déclaré vainqueur avec 352 points contre 348 pour son rival Bobby «Jackhammer» Campbell. Au bout, Coppey conserve sa ceinture dans la catégorie superléger (62,3 kg). La boucle est bouclée.
Combat tactique
Alain Coppey et son entraîneur avaient, auparavant, établi un plan imparable. Pour venir à bout du hargneux New-Yorkais, il fallait, d'abord, l'empêcher d'exploiter son direct du gauche. «C'est un adversaire coriace. On avait décidé de le travailler au corps, d'y aller aux poings à pTeetits coups, expliquait le champion lausannois d'origine valaisanne à la fin du combat. Je savais que techniquement j'étais supérieur. Ensuite, mes esquives ont bien fonctionné.» Un travail de sape qui a vite porté ses fruits. Puisque dès la 6e reprise Coppey a semblé proche du sacre. Relâché, ses coups de pied circulaires ont déstabilisé l'adversaire subitement devenu brouillon et en manque d'inspiration. L'Américain, bagarreur, est tout de même parvenu à rester debout. Et l'issue de la rencontre s'est finalement décidée aux points.
«Cette victoire me fait du bien, à moi et à ma famille qui m'a soutenu.» concluait le champion heureux et soulagé après des mois de préparation intense. Dans trois semaines, le Contheysan annoncera s'il prend sa retraite ou pas, à 35 ans

Et dire que j'ai loupé ça........................

[Norton]

FOOTBALL - SEPP BLATTER
Sus au racisme!

Keystone
Sepp Blatter apporte un soutien inconditionnel aux joueurs qui ont été victimes d'insultes racistes

Le président de la Fifa pour une mesure drastique: «Donner la victoire à l'équipe victime d'insultes racistes»

- 09/03/2008
Le Matin & agences

Joseph Blatter, président de la Fifa, s'est prononcé en faveur de l'octroi de la victoire à une équipe dont un joueur a été victime d'insultes racistes. Le Valaisan s'est aussi redit «choqué» par le projet de la Premier League anglaise de jouer des rencontres à l'étranger.
Vous avez finalement mis un terme aux expérimentations sur la vidéo dans le football. Ne pensez-vous pas que beaucoup de gens sont déçus par cette décision?
Le football est un jeu universel. Nous avons 260 millions de joueurs à travers le monde. Il faut maintenir sa simplicité. C'est ce qui fait sa force. Laissons le football comme il est, avec des erreurs.
L'Angleterre a notamment exprimé sa déception. Quel est votre avis, en revanche, sur l'idée de la Premier League d'organiser une 39e journée de championnat... à l'étranger?
J'ai cru que c'était une blague au début. Quand j'ai réalisé que c'était sérieux, j'ai été choqué. Régulièrement lors des réunions avec les fédérations et les ligues, les Anglais nous implorent de baisser le nombre de matches, d'alléger le calendrier. Et ensuite, ils nous sortent ce 39e match, envoyer les joueurs au bout du monde. Ce n'est pas sérieux.
Après le tacle de Martin Taylor, le défenseur de Birmingham, qui a blessé Eduardo, l'attaquant d'Arsenal, vous avez réitéré votre volonté de voir ces gestes sanctionnés très durement. Dans quel sens?
Si un joueur tacle dangereusement et volontairement un autre joueur et le blesse, je pense qu'il doit être banni, soit à vie, soit pour une durée assez longue. Mais pas pour trois matches comme c'est le cas en ce moment. Il ne faut plus que ce genre de choses arrive sur un terrain.
Encouragez-vous les joueurs blessés dans ces conditions à porter l'affaire devant la justice?
Oui, tout à fait. Je trouverai normal que le blessé porte plainte contre celui qui l'a agressé. J'aime également l'idée que l'agresseur doit être suspendu pendant toute la durée d'indisponibilité du blessé. C'est un point à creuser.
Récemment, un joueur du championnat de France a été victime d'insultes racistes durant un match (ndlr: Abdeslam Ouaddou). Que prônez-vous pour lutter contre ce fléau?
La seule solution est d'enlever des points aux clubs dont les supporters ont commis de tels actes. Il n'y a que cela pour éradiquer le problème. Je vais même plus loin. On devrait donner la victoire à l'équipe dont le joueur a subi des insultes racistes.
Peu importe le score final, la victoire va à l'équipe victime. Sinon, nous n'arriverons jamais à nous défaire du racisme.

[Norton]

Vonn et Pärson triomphent à Crans

Vainqueur de la descente et 3e du super-combiné remporté par Anja Pärson, Lindsay Vonn prend le large au général.




On attendait l’Américaine en superstar dans la station valaisanne. La skieuse de Vail n’aura pas déçu ses fervents supporters. Large dominatrice de la saison en descente, Vonn (23 ans) a fait tomber samedi un cinquième succès dans son escarcelle, en neuf courses. En réalisant un temps canon sur la seconde partie du tracé, l’Américaine a précédé l’Autrichienne Renate Götschl (0’’61) et l’Italienne Nadia Fanchini (0’’64).

Déjà assurée du globe de cristal de la spécialité, Vonn lorgne également celui du général de la Coupe du monde. A quatre épreuves du terme de la saison (finales de Bormio, dès mercredi), elle possède une marge de 157 points sur sa principale rivale, l’Allemande Maria Riesch. «La semaine sera difficile, prévient Vonn. Mais j’en ai encore sous la semelle!» Hier, le super-combiné a récompensé la polyvalente Suédoise Anja Pärson. Elle compte désormais une victoire dans toutes les disciplines.

«C’était l’un de mes objectifs de la saison», a-t-elle d’ailleurs expliqué. Seules Wiberg, Kronberger et Kostelic ont réussi pareil exploit avant elle. Le bilan du week-end des Suissesses (voir ci-contre) est en demi-teinte. Huitième en descente, Martina Schild a été la meilleure de nos représentantes. Hier, la Valaisanne Rabea Grand a terminé le super-combiné au 11e rang.

Catherine Muller, Crans-Montana

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Pas de 11ème titre pour Patty Schnyder à Bangalore

La Bâloise a été logiquement battue en finale par Serena Williams. L’Américaine s’est imposée 7-5 6-3 après 1 h 24’ pour cueillir son 29e titre WTA.




Face à une joueuse contre laquelle elle restait sur deux victoires, l’an dernier à Rome et à Zurich, Patty Schnyder (WTA 12) a eu sa chance. Elle a, en effet, mené 3-1 dans la seconde manche. Consciente du danger, Serena Williams (WTA 11) se reprenait avec un certain brio pour aligner cinq jeux d’affilée.

La veille, elle avait été poussée dans ses derniers retranchements par sa sœur Venus. La cadette l’avait emporté 7-4 au jeu décisif du troisième set. Cette défaite est la septième de rang que concède Patty Schnyder dans une finale. Elle avait remporté son dernier titre en juillet 2005 à Cincinnati.

Après un début de saison bien laborieux, Patty Schnyder a retrouvé un semblant de confiance en Inde. La Bâloise a su exploiter un tableau très favorable pour se hisser en finale. Exemptée du premier tour, elle a battu trois adversaires qui étaient toutes classées au-delà de la 50e place mondiale: la Japonaise Aiko Nakamura (WTA 104), l’Ouzbèke Akgui Amanmuradova (WTA 85) et la Chinoise Yan Zi (WTA 54). Avec cette accession en finale, Patty Schnyder est, enfin, en phase avec l’objectif qu’elle poursuit pour ce printemps: revenir dans le top 10 à l’issue de la prochaine tournée américaine qui la conduira à Miami, à Amelia Island et à Charleston. La Bâloise a sagement fait l’impasse sur le tournoi d’Indian Wells, qui débutera ce mercredi.