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Natation : Comment Alain Bernard est devenu un « hors-bord »


Alain Bernard est devenu, en deux jours, le nouveau phénomène de la natation. Un engouement qui suscite également des interrogations. : AFP

Championnats d'Europe. A Eindhoven, l'homme a battu trois records du monde en trois jours : deux fois celui du 100 m, et, hier, celui du 50 m en 21''50. Les raisons de son envol.

EINDHOVEN (de notre envoyé spécial). C'était inévitable. Et c'est d'ailleurs sain. Pour avoir abaissé deux fois en deux jours le record du monde du 100m (de 47''84 à 47''60 puis 47''50), et, hier, celui du 50 m (de 21''56 à 21''50), Alain Bernard suscite à la fois admiration et interrogations. « Des dizaines de grands nageurs depuis sept ans et demi ont essayé vainement de faire ce que vous avez réussi. Quel est votre secret ? », lui a demandé, samedi soir, un journaliste anglo-saxon un peu incrédule. Réponse: « Je prends du plaisir à rechercher la perfection. » La réalité est plus complexe que cela.

Ses moyens physiques. Sa morphologie (1,96m, 88kg, 2,05 m d'envergure, des mains énormes et 48 de pointure) est celle d'un athlète total. Un travail à sec très pointu (musculation notamment) lui a permis de développer une puissance rare. C'est un nageur d'une nouvelle génération.

Une technique peaufinée. Ce que sa largeur d'épaules et ses muscles saillants lui ont fait perdre en aérodynamisme, il le compense en étant bien posé et en nageant haut. « Il va chercher l'eau très loin et, surtout, reste relâché extrêmement longtemps, ce qui lui permet une très longue phase d'accélération, détaille Michel Rousseau, champion d'Europe de la distance en 1970, dont le record était de 52''08. Lui se voit un jour à 47''40. Moi, je pense que sa nage est encore perfectible et qu'il passera sous les 47''. »
L'apport de la combinaison. Comme pour tous les records du monde battus récemment, Bernard nage en Speedo. Sa flottabilité sert un grand gabarit comme lui et son gainage le transforme en torpille. Et tant pis pour les nostalgiques de la natation de « papa » en maillot.
Un couple parfait avec son coach. Les grandes aventures aquatiques sont toujours le fait de couples entraîneur-nageur très fusionnels. Auguin et Bernard, qui passent six heures par jour ensemble, ont trouvé le parfait équilibre, mélange d'autorité, de respect, de confiance, d'écoute et d'affection. Si rien ne vient interférer entre eux (argent, jalousie, différences d'appréciation...), la paire devrait rester gagnante.

Sa maîtrise des événements. La France a toujours compté de bons sprinteurs, mais ils tournaient en vain autour du Graal qu'est le record du monde. Lui a su le battre dans un grand championnat, face à des candidats au podium olympique, en maîtrisant une énorme pression. Ce qui est très nouveau pour un Français.

Vivre avec la suspicion. Certains de ses adversaires ont déjà lancé la guerre psychologique en évoquant à demi-mots le dopage. « Il me suffit de le regarder dans les yeux pour savoir qu'Alain n'est pas un tricheur. Je me porte garant de lui », dit solennellement Claude Fauquet, le directeur technique national. Les compléments alimentaires de son principal sponsor ont été étudiés de près par la Fédération pour éviter toute mauvaise surprise. Et il n'est pas entouré d'apprentis sorciers à Antibes, club estampillé Pôle France, dont Franck Esposito, l'ancien papillonneur, est le manageur. Mais on ne peut jamais jurer de personne.

Jean-Luc PELLIZZA.

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Djokovic, première

Eurosport - Hadrien HIAULT - 24/03/2008 01:28

Ivanovic sans trembler

Novak Djokovic est décidément l'homme en forme de ce début d'année. Après son succès à l'Open d'Australie, le Serbe a remporté son 2e titre de la saison, son premier en Californie. Avec le succès d'Ana Ivanovic dans le tableau féminin, les deux joueurs portent haut les couleurs de la Serbie.

MS Indian Wells, finale:
Novak Djokovic (SRB/N.3) bat Mardy Fish (USA) 6-2, 5-7, 6-3
Cette victoire acquise en trois sets - une première depuis le début du tournoi - face à l'Américain Mardy Fish démontre, une fois encore, la maturité du jeune serbe qui ajoute un 9e titre à son palmarès. Si ce match lui semblait promis après une première manche maîtrisée et un deuxième set bien entamé, c'était sans compter sur le retour du Floridien qui a su saisir sa chance alors qu'il était mené 4-2 dans le deuxième set. Breakant son adversaire à deux reprises, Mardy Fish remettait les deux joueurs à égalité et offrait de l'espoir à ses nombreux compatriotes venus le soutenir. Depuis 2001 et la victoire d'Andre Agassi, plus aucun Américain ne s'est imposé sur le Pacific Life Open. L'occasion était belle pour Mardy Fish d'effacer cette lointaine statistique.
Malheureusement pour le public californien, l'espoir n'a duré qu'un set. Novak Djokovic, finaliste l'an passé, n'allait pas lâcher ce tournoi une 2e fois d'affilée. Un break du Serbe à l'entame de troisième set coupait court à tout espoir du 98e joueur mondial. Au final, Djokovic l'emportait en un peu plus de deux heures et pouvait soulever son 3e trophée en Masters Series après ceux obtenus en 2007 à Miami et Montreal. "Le résultat est extraordinaire mais la manière n'est pas vraiment satisfaisante. Je ne me suis pas montré suffisamment patient par moment", a expliqué le Serbe
La résurrection de Mardy Fish
La véritable surprise de ce tournoi est la résurrection de Mardy Fish, qui a réussi à se hisser jusqu'en finale après avoir battu trois joueurs du Top 10 (Davydenko, Nalbandian et Federer). L'Américain qui devrait intégrer le Top 50 dès lundi a été victime de nombreuses blessures au cours de sa carrière. L'an dernier, il avait réussi un début de saison prometteur remportant 12 de ses 16 premiers matches avec en point d'orgue un quart de finale à l'Open d'Australie (battu par Andy Roddick). Ensuite il avait dû faire face à des problèmes d'épaules, de pieds et de genoux.
Dès mercredi débute le Masters Series de Miami; le tournoi dont Djokovic est le tenant. S'il n'est pas trop fatigué et s'il continue à jouer comme il le fait depuis le début de la saison, nul doute qu'il devrait encore se trouver parmi les prétendants au titre.

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L'allumage de la flamme olympique perturbé


mise à jour Trois hommes ont tenté de s'approcher de la tribune pendant le discours du responsable chinois du Comité d'organisation des jeux (Bocog), Liu Qi, lors de la cérémonie d'allumage de la flamme des jeux de Pékin à Olympie. (Vidéo ci-dessous)

L'un d'eux a eu le temps de déployer une banderole sur laquelle était inscrit "Boycottez le pays qui piétine les droits de l'Homme". Un autre a crié de derrière la tribune officielle "liberté, liberté". Ils ont été aussitôt interpellés par des responsables de la sécurité.

Quelques milliers de personnes étaient rassemblées pour cette cérémonie sur le site du sanctuaire antique autrefois dédié à Zeus, un public uniquement composé d'officiels, de journalistes et de personnes munies de tickets, l'accès au site ayant été strictement encadré.

La flamme a été allumée par une actrice grecque jouant le rôle de "grande prêtresse", entourée de danseuses, dans une chorégraphie et des costumes inspirés d'un cérémonial antique. "La flamme olympique va faire rayonner la lumière et la joie, la paix et la fraternité, l'espoir et les rêves du peuple de Chine et du monde entier. Ses rayons vont illuminer les ciels étoilés durant les jeux Olympiques de Pékin", a déclaré en préambule de la cérémonie d'allumage le responsable du Comité d'organisation des jeux (Bocog), Liu Qi.

La flamme devait être ensuite transmise au premier relayeur, le Grec médaillé d'argent de taekwondo au JO de 2004 à Athènes, Alexandros Nikolaidis. Il la confiera à son tour à la nageuse chinoise Luo Xuejuan, médaillée d'or la même année, lançant un relais de 137.000 km à travers les cinq continents jusqu'à son arrivée à Pékin le 8 août, pour l'ouverture des Jeux.

Une porteuse thaïlandaise de la flamme olympique, l'écologiste Narisa Chakrabongse, a annoncé lundi son retrait pour protester contre la répression chinoise au Tibet. Mme Narisa faisait partie des 80 Thaïlandais sélectionnés pour se relayer et porter la flamme olympique, attendue le 18 avril à Bangkok.

Le site d'Olympie a accueilli les premiers Jeux de l'an 776 avant JC jusqu'au IVe siècle de notre ère. Depuis 1936 il sert aussi à l'allumage de la flamme des JO d'été et d'hiver.

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Le Tour de Cologne annulé à cause de la neige

La 93e édition du Tour de Cologne cycliste (1.HC) a été annulée en raison de fortes chutes de neige sur l'ouest de l'Allemagne, ont annoncé lundi les organisateurs. La semi-classique allemande devait initialement débuter lundi à 10h30, mais le départ n'a pas pu être donné.

Les routes étaient impraticables à cause de 10 cm de neige à Leverkusen, où devait être donné le départ, et sur la principale difficulté de la course, une pente en pavés de 11%, à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée à Cologne.

Les organisateurs ont tenté d'organiser l'épreuve sur un parcours de 60 km" contre 200 km, mais ont dû renoncer à la mi-journée, les conditions météorologiques restant médiocres.

Le Tour de Cologne, disputé traditionnellement le Lundi de Pâques devait fêter cette année son 100e anniversaire. Il marque le début de la saison des courses cyclistes professionnelles en Allemagne.
Ses organisateurs avaient éprouvé de grosses difficultés à trouver des partenaires en raison des scandales et affaires de dopage qui touchent le cyclisme allemand depuis 2006 et qui ont culminé fin 2007 avec le désengagement du groupe de téléphonie mobile, T-Mobile.

De toi la photo PHIL? T'inquiète, les tiennent sont plus belles....

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Envoyé par Norton

Une porteuse thaïlandaise de la flamme olympique, l'écologiste Narisa Chakrabongse, a annoncé lundi son retrait pour protester contre la répression chinoise au Tibet. Mme Narisa faisait partie des 80 Thaïlandais sélectionnés pour se relayer et porter la flamme olympique, attendue le 18 avril à Bangkok.

Excellent et j'espère qu'il y aura des porteurs plus médiatique qui se désisteront au moment même de recevoir la flamme. Imaginez une personne qui au moment de prendre le relais laisse la flamme tombé par terre, quel coup.

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JO DE PÉKIN
Reporters sans Frontières promet "des actions jusqu'au 8 août"

Image © Bertrand Guay(AFP/archives)

Robert Menard, le 7 août 2007 à Paris

Le dirigeant de Reporters sans Frontières Robert Ménard, qui a perturbé lundi à Olympie la cérémonie d'allumage de la flamme des jeux Olympiques de Pékin, a indiqué qu'il mènerait des actions "jusqu'au 8 août", date de l'ouverture des Jeux.

- le 24 mars 2008,
Le Matin Online & les agences



"Nous continuerons à faire des actions comme ça jusqu'au 8 août", a déclaré Robert Ménard par téléphone depuis les locaux de police de Pyrgos, à 80 km d'Olympie, où il est interrogé par la police grecque.
Avec deux autres militants, Robert Ménard a tenté de s'approcher de la tribune officielle pendant le discours du responsable chinois du Comité d'organisation des jeux (Bocog), Qi Liu.
L'un d'eux a eu le temps de déployer une banderole sur laquelle était inscrit "Boycottez le pays qui piétine les droits de l'Homme". Un autre a crié de derrière la tribune officielle "liberté, liberté".
Ils ont été aussitôt interpellés.
"Ce que l'on veut c'est que les chefs d'Etats étrangers boycottent la cérémonie d'ouverture des jeux. Nous n'avons rien contre les JO, rien contre les athlètes. Nous alertons les Etats sur le fait que la Chine est la plus grande prison du monde", a poursuivi Robert Ménard, dirigeant de l'ONG française.
Affirmant être "très bien traité" par la police grecque qui l'a interpellé, il a ajouté qu'il ignorait encore s'il allait faire l'objet d'une inculpation.
Une ressortissante suisse d'origine tibétaine est également détenue à leurs côtés, a par ailleurs indiqué une source policière.
Enduite de peinture rouge, elle avait participé après la cérémonie à une manifestation d'une dizaine de militants de la cause tibétaine, qui s'étaient allongés dans une rue d'Olympie.
La police grecque a interpellé quatre autres personnes dans la ville, un compagnon allemand de la Suissesse, un Japonais trouvé en possession d'un petit couteau à l'entrée du site de la cérémonie, et deux militants, un Américain et un Grec ayant participé le 10 mars à une première petite manifestation pro-tibétaine à Olympie, a ajouté la même source.
Tous ont été relachés dans l'après-midi.
Le militant américain est Tenzin Dorjee, responsable de l'association Etudiants tibétains pour un Tibet libre, basée à New York, qui avait tenu dimanche soir une conférence de presse à Olympie et a été arrêté par la police lundi alors qu'il s'apprêtait à conduire une "action".

[Norton]

Décès du journaliste sportif Thierry Gilardi



Le journaliste de TF1 Thierry Gilardi, qui assurait les commentaires des grandes rencontres de football sur la chaîne privée française, est décédé ce mardi des suites d'une crise cardiaque, à l'âge de 48 ans, a-t-on appris auprès de la chaîne.

Téléfoot
Ancien journaliste à la radio France Inter et sur la chaîne de télévision Canal Plus, Thierry Gilardi avait rejoint TF1 le 1er janvier 2005 pour assurer les commentaires des matches de football en remplacement de Thierry Roland. Associé au consultant Jean-Michel Larqué, il commentait les matches de l'équipe de France ainsi que les rencontres de Ligue des Champions. Il présentait également l'émission hebdomadaire Téléfoot.

Fan de rugby
Passionné de rugby qu'il avait pratiqué, Thierry Gilardi était également vice-président du Stade Français (Top 14). Il avait d'ailleurs commenté les principales rencontres de la Coupe du monde de rugby sur TF1, en septembre et octobre derniers.

Canal
Alliance de rigueur et de chaleur, Thierry Gilardi a longtemps incarné la chaîne Canal Plus, qu'il avait rejointe en mars 1987, après des débuts à France Inter. D'abord commentateur des grands directs de football, il est par la suite devenu directeur de la rédaction des sports de la chaîne cryptée avant d'assurer la continuité des directs pendant les JO de Sydney en 2000. Il fut également co-présentateur de la matinale (6h-9h) sur i-TELE à partir de fin mars 2004.

Thierry Gilardi, qui devait assurer mercredi soir le commentaire de la rencontre amicale de football entre la France et l'Angleterre, était marié et père de trois enfants.

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ca fout les boules

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Envoyé par pierminator

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Quoi ?

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Les Bleus, qui ont battu les Britanniques en finale, ont été sacrés champions du monde de la poursuite à Manchester, mercredi. La Française Sandie Clair a décroché la médaille de bronze du 500m. La Cubaine Lisandra Guerra a été titrée, tout comme le Britannique Bradley Wiggins en poursuite.

Félicia Ballanger n'est plus toute seule. Dernière Française à être montée sur un podium de Championnats du monde, en 1999, la Vendéenne a trouvé son héritière sur le vélodrome de Manchester. A bientôt 20 ans (qu'elle fêtera la semaine prochaine), Sandie Clair a offert à la France sa première médaille, le bronze, sur le 500m qu'elle a effacé en 34"253 (52,550 km/h). C'est la Cubaine de quelques mois son aînée, Lisandra Guerra Rodriguez, qui s'est imposée en 34"021 (52,908 km/h). L'année dernière, la championne du monde juniors 2005 avait dû se contenter du titre de vice-championne du monde d'une discipline qui n'est pas, à ce jour, au programme olympique.
Elle succède ainsi à l'Australienne Anna Meares, détentrice du record du monde en 33"588, sacrée à Palma de Majorque en 2007 et absente à Manchester. La Lituanienne Simona Krupeckaite s'est emparé de la médaille d'argent en 34"066 (52,838 km/h). La Toulonnaise, championne du monde juniors sur la distance en 2006, était évidemment ravie après sa course : "C'est super ! Je ne m'attendais pas à faire ce temps. Je l'ai amélioré de quatre dixièmes de seconde en un mois". Et de rajouter : "J'ai eu de bonnes sensations tout de suite, j'ai entendu le brouhaha du public qui voyait les temps intermédiaires sur l'écran. J'ai la médaille de bronze pour un millième de seconde mais je vois aussi que je ne suis qu'à deux dixièmes de la première. On va essayer de remettre ça par équipes". La seconde chance française de ce 500m, la Bretonne Virginie Cueff, a pris la 15e place.
Champion du monde l'an dernier, Bradley Wiggins (4'18"519) a conservé son titre de la poursuite. Le Britannique de 27 ans a facilement dominé en finale Jenning Huizenga. Meilleur temps des qualifications (4'16"343, son record personnel), le Néerlandais a terminé à près de cinq secondes du champion olympique d'Athènes. Après Stuttgart (2003) et donc Majorque (2007), Wiggins, qui court sous les couleurs de High Road, s'octroie le troisième titre mondial de la poursuite de sa carrière. "C'est un soulagement de finir le boulot. Pendant les qualifications, je me suis laissé un peu aller. Je me suis ralenti dans la seconde moitié de course car je voulais garder des forces en prévision de la finale" , a commenté le vainqueur du prologue du Dauphine l'an passé. Le Russe Alexei Markov, qui a disposé du Néo-Zélandais Hayden Roulston pour la troisième place, complète le podium.