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McLaren-Ferrari, le duel arbitré par BMW Sauber à Bahreïn



McLaren-Mercedes et Ferrari, qui ont pour l'heure chacune remporté une course, vont reprendre leur lutte au sommet avec dans le rôle d'arbitre une équipe BMW Sauber à l'affût du moindre ratage, ce week-end au Grand Prix de Bahreïn de Formule 1.

Chacune des deux écuries de pointe a connu un week-end faste: les "flèches d'argent" ont démarré la saison de belle manière, avec un doublé pole position et victoire pour Lewis Hamilton (actuellement en tête du championnat) à Melbourne. La Scuderia, larguée en Australie, n'a cependant pas tardé à prendre sa revanche puisque son champion du monde Kimi Raikkonen a remporté le Grand Prix de Malaisie la semaine suivante, où justement les McLaren-Mercedes ont eu beaucoup plus de mal.

Aucune des deux équipes n'a donc véritablement fait la différence, même si les deux abandons de Felipe Massa déplorés par Ferrari permettent à McLaren-Mercedes de pointer en tête au classement. "Les deux premières courses ont été très intéressantes, estime Norbert Haug, le vice-président de Mercedes. Nous avons dominé le premier Grand Prix et Ferrari a dominé le deuxième, mais personne n'a réussi de doublé, ce qui semblait pourtant possible à chaque fois. Il ne faut pas oublier non plus BMW Sauber, qui a terminé à chaque fois deuxième: ils font sans aucun doute partie des équipes qui peuvent se battre pour la victoire."

Massa sous pression
Les trois écuries sont incontestablement au-dessus du lot actuellement mais Ferrari arrive à Bahreïn avec un petit avantage. La Scuderia a en effet réalisé plusieurs jours de tests ici même cet hiver. Cela devrait nous aider un petit peu au début, mais ce n'est pas un gros avantage, tempère toutefois Raikkonen. On a une bonne chance de gagner ce week-end mais nous ne sommes pas les seuls: McLaren et BMW vont aussi très vite. On verra comment ça se passe samedi après la qualification."

Son coéquipier Felipe Massa est quant à lui déjà sous pression après deux premières courses catastrophiques. Mais le Brésilien aime bien le circuit de Sakhir, où il avait réussi un triplé l'an dernier (pole position, meilleur tour en course et victoire). Du côté de BMW Sauber, on se félicite bien sûr des premiers résultats et on ne relâche pas ses efforts. Actuellement deuxième du championnat, l'équipe estime que sa voiture n'a pas encore démontré tout son potentiel.

BMW Sauber ambitieux
"Notre but est toujours de réduire l'écart avec les leaders et de remporter notre première course, déclare Mario Theissen, le directeur de BMW Motorsport. C'est un objectif ambitieux mais lors des deux premières courses nous avons réussi à nous immiscer dans le duel Ferrari-McLaren. Il ne faut pas en tirer de conclusions trop hâtives mais le message pour toute l'équipe c'est: 'On peut le faire !'." D'autres sont ambitieux, à l'image de Toyota, en plein renouveau en ce début de saison et qui avait également conduit des tests à Bahreïn cet hiver. Red Bull, Williams et Renault guettent aussi, même si l'écurie française ne se fait pas trop d'illusions avant de recevoir de sérieuses améliorations pour le GP de Barcelone à la fin du mois.

Enfin, le Français Sébastien Bourdais tentera quant à lui d'oublier son cauchemardesque week-end malaisien. Sur ce circuit qu'il ne connaît pas, son premier objectif sera d'entrer dans la deuxième phase des qualifications samedi. La piste de Sakhir, qui accueille la Formule 1 depuis 2004, est située en plein désert. Le tracé sera donc très sale vendredi pour les premiers tours de roue mais l'adhérence devrait s'émaliorer tout au long du week-end, comme ce fut le cas à Melbourne.

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GOLF
Il tue un rapace et risque la prison

Image © Keystone
Tripp Isenhour

Tripp Isenhour, joueur pro américain de 2 e division, encourt 14 mois d'emprisonnement et 1500 francs d'amende après avoir pris pour cible un oiseau protégé.

Sandra Imsand
Le Matin Bleu


Alors qu'il tournait une vidéo d'entraînement sur le parcours du Grand Cypress GC, en Floride, Isenhour a été dérangé par les cris d'une buse à épaulette, a révélé «L'Equipe». Hors de lui, l'Américain s'est rapproché du rapace protégé et l'a visé afin de l'effrayer et le faire fuir. Après plusieurs tentatives, il a fini par le toucher et le tuer. Cette histoire n'aurait sans doute pas fait autant de bruit si Isenhour n'était pas soupçonné de l'avoir fait exprès, comme le pense Jethro Senger, l'ingénieur du son présent ce jour-là. L'accusé nie: «Je jure que je cherchais seulement à faire fuir la buse. Je regrette vraiment de l'avoir tuée.»
Si les golfeurs PGA ne semblent pas autrement émus par l'affaire, «C'est dommage pour l'oiseau, mais je pense qu'il y a d'autres sujets plus importants», a déclaré Mark Calcavecchia, les autorités semblent décidées à sévir. La Cour de Floride vient ainsi d'inculper l'irascible golfeur pour cruauté envers les animaux et destruction d'espèce protégées. Il risque 14 mois de prison et 1500 francs d'amende

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Nouvel accroc pour Federer, éliminé par Roddick



Quatre tournois disputés cette saison et le N.1 mondial, le Suisse Roger Federer, est toujours sans titre, éliminé jeudi en quart de finale du tournoi ATP de Miami, par l'Américain Andy Roddick (7-6, 4-6, 6-3). Fin de règne ? Il est évidemment trop tôt pour l'affirmer mais il est certain que le Maître n'écrase pas le circuit à l'issue de ce premier trimestre.

Après le Serbe Novak Djokovic (Open d'Australie), l'Ecossais Andy Murray (Dubaï), l'Américain Mardy Fish, c'est le N.6 mondial qui a fait mordre la poussière à l'Helvète. Et pourtant, les chiffres ne plaidaient pas en sa faveur. En 16 confrontations Roddick s'était imposé une seule fois (Montréal 2003). Il restait sur 11 défaites de rang et sur 10 manches perdues d'affilée. Mais ces séries ont pris fin sur l'île de Key Biscayne à l'issue d'un beau duel de 1h55.

La clé a clairement été le service de l'Américain. Avec 70% de premières balles passées, conjugués à des soucis en retour du Suisse, l'homme au bras catapulte a fait la différence avec cette arme: un ace à 234 km/h pour empocher la première manche sur sa première balle de set et un ultime service gagnant sur la balle de match.

Et comme il a su faire le break, à 4-3 dans le 2e set- sur le seul jeu où il a eu des opportunités, Roddick a logiquement franchi ce tour pour retrouver le Russe Nikolay Davydenko, N.4 mondial, facile vainqueur du Serbe Janko Tipsarevic (6-2, 6-1).

"Je suis content de ma performance sauf sur quelques points. Je trouve que j'ai donné un peu trop facilement le jeu de break (au 3e set) et le jeu décisif (au 1er set)", a regretté le Suisse, qui insiste pour dire qu'il n'est pas inquiet. La bonne nouvelle pour Federer est qu'il va maintenant tourner la page du dur pour préparer sa saison sur terre battue, où il fera sa rentrée à Estoril, à partir du 14 avril.

Le tableau féminin a livré le verdict pour la finale de samedi: Serena Williams contre Jelena Jankovic. L'Américaine Serena Williams, qui a battu la Russe Svetlana Kuznetsova (3-6, 7-5, 6-3), a l'occasion de remporter son cinquième titre à Miami, après ses succès en 2002, 2003, 2004 et 2007.

Dans des conditions rendues difficiles par la chaleur à la mi-journée (30°C) et l'humidité, Williams et Kuznetsova se sont livrées à une longue bataille de 2h46, mais jamais vraiment emballante en raison de fautes directes bien trop nombreuses (80). Rapidement, Serena Williams a inquiété son public. A 4 jeux à 1 en faveur de la Russe, elle a fait venir le médecin.

Intervention efficace puisque la Californienne a réussi à retrouver du mordant, frappant de nouveau des premières balles à près de 200 km/h. Finalement, elle s'est arrachée pour finir une partie bien décevante sur un lob trop long de Kuznetsova et pour retrouver Jankovic, la seule joueuse à l'avoir battue cette année.

Jankovic s'est débarrassée sans soucis de la Russe Vera Zvonareva (6-1, 6-4). Dans cette rencontre, Jankovic a connu une seule véritable alerte, en faisant intervenir le médecin, à 4 jeux à 3 dans la seconde manche, pour soigner ses cervicales.

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GP DE BAHREÏN
Revoilà Jacques Villeneuve!

Image © Keystone
Jacques Villeneuve retrouve le circuit, à Bahreïn

Villeneuve invité surprise à Bahreïn. Le Québécois disputera ce week-end les courses du championnat Speedcar. Histoire de se distraire

Luc Domenjoz - le 04 avril 2008, 22h06
Le Matin



Jacques Villeneuve est l'invité surprise de la course de Speedcar qui se déroule en lever de rideau du Grand Prix de Bahreïn.
Arrivé ici en catastrophe jeudi matin, le Québécois explique qu'il avait tout simplement envie de disputer les deux dernières courses de la saison de ce championnat fantaisiste, financé par un cheikh de Dubaï et disputé par d'anciens pilotes de F1 comme Jean Alesi, Johnny Herbert, Stefan Johansson ou Heinz-Harald Frentzen. «Je fais ça pour voir mes potes de l'époque», s'amuse Villeneuve, tout sourire dans son nouveau look tout en noir.
Jeudi, en se rendant au briefing des pilotes, il savait à peine de quoi il retournait et n'avait vu sa voiture que quelques minutes, le temps de s'asseoir dans son baquet et de demander de le rembourrer à la hauteur des hanches!
14e sur... 16!
Hier matin, à l'issue de la séance qualifications, il se classait... 14e sur 16! «Mon but reste de trouver un volant en Nascar, confie-t-il. Je tiens à disputer l'épreuve de Montréal, et comme c'est à peu près le même genre de voitures que les Speedcar, j'ai pensé que ce serait une bonne préparation.»
Pour la suite de sa carrière, ce n'est toutefois pas gagné. Il y a quelques semaines, le Québécois s'est définitivement séparé de son ami et manager de toujours, le Suisse Craig Pollock. Désormais, les deux hommes sont en froid, et Jacques Villeneuve doit se débrouiller seul: «Je dois trouver un budget, et pour l'instant, c'est le bide, poursuit l'ex-champion du monde. Je repars de zéro, et il y a au moins 15 ans que je n'ai plus fait de démarche commerciale. Bon, il n'y a pas meilleur vendeur que soi-même, et je suis très motivé. De toute façon, je veux définitivement habiter à Montréal, et depuis là, il est plus facile de courir aux Etats-Unis. Une raison de plus de faire du Nascar.»
Sa participation, ce week-end, au Speedcar, reste donc anecdotique: «Je n'ai aucune pression. C'est pour le plaisir, et je ne prends aucun risque. Ce circuit est très sécuritaire... et je ne suis vraiment pas là pour signer un exploit...»
LES CHRONOS
Sakhir. Grand Prix de Bahreïn. Essais libres
1re séance: 1. Massa (Bré), Ferrari, 1'32''233 (211,238 km/h). 2. Räikkönen (Fin), Ferrari, à 0''117. 3. Rosberg (All), Williams-Toyota, à 0''182. 4. Hamilton (GB), McLaren-Mercedes, à 0''472. 5. Kovalainen (Fin), McLaren-Mercedes, à 0''635. 6. Nakajima (Jap), Williams-Toyota, à 0''888. 7. Kubica (Pol), BMW-Sauber, à 1''100. 8. Trulli (It), Toyota, à 1''306. 9. Coulthard (GB), à 1''555. 10. Alonso (Esp), Renault, à 1''582. 11. Glock (All), Toyota, à 1''696. 12. Webber (Aus), Red Bull-Renault, à 1''717. 13. Piquet (Bré), Renault, à 1''748. 14. Heidfeld (All), à 1''873. 15. Bourdais (Fr), Toro Rosso-Ferrari, à 2''002. 16. Vettel (All), Toro Rosso-Ferrari, à 2''088. 17. Fisichella (It), Force India-Ferrari, à 2''659. 18. Button (GB), Honda, à 2''682. 19. Barrichello (Bré), Honda, à 2''941. 20. Sutil (All), Force India-Ferrari, à 3''196. 21. Davidson (GB), Super Aguri-Honda, à 3''912. 22. Sato (Jap), Super Aguri-Honda, à 4''303. 22 pilotes en lice.
2e séance: 1. Massa 1'31''420 (213,117 km/h). 2. Räikkönen à 0''907. 3. Kovalainen à 1''332. 4. Hamilton à 1''427. 5. Kubica à 1''495. 6. Rosberg à 1''602. 7. Coulthard à 1''628. 8. Nakajima à 1''678. 9. Bourdais à 1''777. 10. Piquet à 1''827. 11. Button à 2''290. 12. Alonso à 2''335. 13. Webber à 2''362. 14. Trulli à 2''402. 15. Glock à 2''436. 16. Barrichello à 2''546. 17. Heidfeld à 2''603. 18. Fisichella à 2''968. 19. Sutil à 2''985. 20. Vettel à 3''367. 21. Sato à 3''868. 22. Davidson à 4''292. 22 pilotes en lice.

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Rafael Nadal vole au secours de Roger Federer!

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Avant sa finale, Rafael Nadal a pris le temps de plaider la cause de son grand rival dans la course vers la première place mondiale, Roger Federer

Finaliste du tournoi face au Russe Davydenko, l'Espagnol a estimé qu'il était injuste de dire du mal du No 1 mondial suite à ses récentes contre-performances

- le 05 avril 2008,
Le Matin Dimanche

En marge de sa qualification pour la finale du tournoi Masters-Series de Miami, Rafael Nadal est venu à la rescousse de son principal rival au sommet du classement ATP. Le Majorquin a estimé que les «gens parlent trop» des récents échecs de Roger Federer. Il affrontera en finale le Russe Nicolaï Davydenko (4).
«Je crois que les gens parlent trop de Roger en ce moment. Actuellement, il n'y est pas mais c'est difficile d'être toujours à 100%», a déclaré Nadal, en commentant l'élimination de Federer en quarts de finale face à l'Américain Andy Roddick. «Ces trois ou quatre dernières années, il a eu des résultats extraordinaires. Et encore maintenant, ce n'est pas si mauvais. Il joue la demi-finale en Australie et à Indian Wells. Là, il va en quarts de finale. Il est humain», a-t-il poursuivi.
«Même si on n'est pas habitué à le voir perdre ces tournois, je crois qu'il faut aussi dire que le niveau se resserre. Mais Roger a une capacité à se récupérer de situation difficile. Alors, je crois que c'est injuste de dire du mal de Roger», a conclu le Majorquin après sa qualification pour la finale du tournoi de Miami où il affrontera le Russe Nicolaï Davydenko dimanche.
Roddick sèchement battu
Le Russe, tête de série numéro 4, est venu à bout de l'Américain Andy Roddick (6) en deux manches 7-6 (7/5) 6-2. «En début de tournoi, je ne jouais pas bien mais je me suis battu. En fait, je joue beaucoup mieux depuis Ancic (en huitième de finale)», a lancé le Russe, qui a remporté ses trois premiers matches en trois sets. Davydenko, 26 ans, avait été battu par Roddick lors de leurs cinq confrontations précédentes. Pire, il n'avait même remporté qu'une seule manche, lors de leur dernière rencontre au Masters 2007. Roddick, incapable de retourner les services de son adversaire et bien contré sur ses propres mises en jeu, n'a pu poursuivre sur la lancée de sa victoire de la veille en quart de finale sur Roger Federer.
Depuis janvier, le Russe, qui sera en quête du 12e titre de sa carrière et du premier cette saison, a disputé deux demi-finales (Doha) et (Dubaï). Contre Nadal, Davydenko a perdu à deux reprises en deux rencontres mais à chaque fois, les matches ont été disputés.
EN SETS
Miami. Players Championships (7,54 millions de dollars/dur)
Messieurs. Demi-finale: Davydenko (Rus/4) bat Roddick (EU/6) 7-6 (7/5) 6-2. Finale (aujourd'hui): Davydenko - Nadal.
Dames. Finale: S. Williams (EU/8) bat Jankovic (Ser/4) 6-1 5-7 6-3.

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GP DE BAHREÏN
Kubica: un régime payant

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Les 5 kilos perdus par Robert Kubica cet hiver ont peut-être contribué à l'exploit réalisé hier. Bernie Ecclestone est venu féliciter le pilote polonais, sous le regard heureux de Mario Theissen

L'écurie BMW Sauber décroche la première pole-position de son histoire. Le pilote polonais, qui a perdu du poids cet hiver, réussit l'exploit de hisser sa BMW Sauber à la première place des qualifications. Pourra-t-il tenir en course?

Luc Domenjoz - le 05 avril 2008,
Le Matin Dimanche


Explosion de joie dans le garage numéro 2, celui de l'écurie BMW Sauber, au moment où Felipe Massa franchit la ligne et ne parvient pas à améliorer le chrono que Robert Kubica venait d'établir quelques secondes plus tôt. Pour la première fois depuis les débuts de l'écurie, en 1993, une Sauber produite à Hinwil, près de Zurich, s'est qualifiée en pole-position!
Après avoir manqué la pole en Australie, le Polonais parvenait à boucler un tour presque parfait: «J'ai pourtant commis des fautes. A la fin, j'ai fait un plat sur mes pneus, et ça vibrait terriblement dans les trois derniers virages. La voiture glissait de côté au freinage, et j'étais sûr que la pole était perdue.»
Grâce à son régime?
Mario Theissen, le patron de l'écurie BMW Sauber, était aux anges: «Il faut comprendre notre joie. En 253 Grands Prix, c'est la première pole-position de l'écurie, alors, forcément, ça fait plaisir. Cette pole, on s'y attendait bien une fois cette saison, mais pas si vite. D'autant que je pensais les Ferrari plus rapides que nous.»
Robert Kubica, en fait, doit peut-être sa pole-position au régime qu'il a observé cet hiver: «Les ingénieurs travaillent dur pour alléger le châssis autant qu'ils le peuvent (et les lester ensuite pour atteindre les 605 kilos réglementaires, ce qui permet d'abaisser le centre de gravité de la voiture et d'en répartir les masses aux endroits souhaités, ndlr). Alors, cet hiver, j'ai décidé de participer à l'effort et de maigrir autant que possible!»
Son régime a permis au Polonais de gagner 6 kilos, ce qui se traduit par quelques centièmes de seconde au tour. Comme il s'est montré 27 millièmes de seconde plus rapide que Felipe Massa, hier, il est probable que Robert Kubica doive sa pole... à son régime!
De la pole-position à la victoire, il reste toutefois un énorme pas que l'écurie germano-suisse aimerait bien franchir cet après-midi. Ses adversaires pensent par contre que la BMW Sauber du Polonais n'emporte que très peu d'essence, ce qui devrait la condamner à ravitailler tôt en course. Rendez-vous à 13h30 pour suivre la flèche blanche de Robert Kubica.

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Les deux Peugeot partiront en tête des 1000km de Barcelone

Le Français Stéphane Sarrazin (Peugeot 908 HDi-FAP), qui fait équipe avec le Portugais Pedro Lamy, a réalisé le meilleur temps de la séance d'essais qualificatifs et partira en pole position dimanche des 1000 Km de Barcelone, 1-ère des cinq manches du Championnat d'endurance automobile Le Mans Séries (LMS) à Montmelo.

Il s'élancera en tête devant l'autre Peugeot, confiée au Français Nicolas Minassian et l'Espagnol Marc Gené, 2e temps des qualifications à 579/1000 de seconde. La première Audi R10 TDI, celle de l'Ecossais Allan McNich et de l'Italien Rinaldo Capello, a signé le 3e chrono à 1.375 seconde. Didier Theys, s'élancera en 10e position au volant d'une Porsche RS-Spyder qu'il partage avec le Néerlandais Jan Lammers et le Suisse Fredy Lienhard. Ils sont 3es en catégorie LMP2.

Trois autres Belges seront au départ. Vanina Ickx (Pescarolo Judd), associée à Portugais Joao Barbosa et au Britannique Martin Short, partira de la 14e position (10e en LMP1). Julien Schroyen, qui partage une Zytek 07S avec le Saoudien Karim Ojjeh et le Français Claude-Yves Gosselin, a signé le 27e chrono, le 13e dans la catégorie LMP2. Stéphane Lemeret, qui pilote une Aston Martin Vantage V8 avec le Sud-Africain Alan Van Der Merwe et et le Danois Michael Outzen, sera 44e sur 47 au départ, après avoir signé le 10e temps des GT2. Le départ (lancé) des 1000 Km de Barcelone sera donné dimanche à 11h35, pour 1000 km ou six heures de course maximum.

Résultats des essais qualificatifs de samedi après-midi:
1. Sarrazin-Lamy (Fra-Por/Peugeot 908 HDi-FAP) 1:31.875
2. Minassian-Gené (Fra-Esp/Peugeot 908 HDi-FAP) 1:32.454
3. McNish-Capello (G-B-Ita/Audi R10 TDI) 1:33.250
4. Mücke-Charouz (All-Tch/Lola-Aston Martin) 1:33.734
5. Verstappen-Van Merksteijn (P-B/Porsche RS-Spyder) 1:34.422
6. Prémat-Rockenfeller (Fra-All/Audi R10 TDI) 1:34.671
7. Panis-Lapierre (Fra/Courage-Oreca-Judd) 1:35.078
8. Collard-Boullion (Fra/Pescarolo-Judd) 1:35.641
9. Pompidou-Zacchia-Belicchi (Fra-Ita-Ita/Lola-Judd) 1:35.797
*** 10. Lammers-Theys-Lienhard (P-B-BEL-Sui/Porsche RS-Spyder) 1:36.156
...
*** 14. Barbosa-Ickx-Short (Por-BEL-G-B/Pescarolo Judd) 1:36.640
*** 27. Ojjeh-Schroyen-Gosselin (A-S/BEL/Fra/Zytek 07S) 1:41.516
*** 44. Van Der Merwe-Lemeret-Outzen/AfS/BEL/Dan/
Aston Martin Vantage V8) 1:51.015.

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Auto - TAC Rally: victoire de Kris Princen devant Mélissa Debackere

BRUXELLES 05/04 (BELGA) =

La deuxième manche du championnat de Belgique, le TAC Rally disputé samedi dans la région de Tielt, a vu la victoire de Kris Princen devant Mélissa Debackere et Bernd Casier. Princen efface ainsi sa contre-performance de l'East Belgian Rally et se replace dans la course au titre.
Disposant d'une Mitsubishi Evo 8 Groupe A, le Trudonnaire a d'abord livré un combat très serré avec Hubert Deferm qui s'alignait sur sa Subaru Impreza WRC. Au terme de la première boucle de quatre spéciales, le futur vainqueur précédait son rival de 7.2 secondes tandis que Pol Lietaer, lui aussi au volant d'une Subaru Impreza WRC mais d'un modèle plus ancien, suivait au 3e rang avec 17.2 de retard.
Le duel entre les meneurs s'intensifiait au fil des kilomètres, les deux hommes signant notamment le même chrono au dixième de seconde près dans le Poelberg. Mais à force de flirter avec la limite, Hubert Deferm finissait par la dépasser et il sortait définitivement de la route dans le 10e tronçon chronométré.
Dès ce moment, la messe était dite: Kris Princen levait intelligemment le pied, laissant Pol Lietaer s'adjuger plusieurs scratches en fin de parcours, et il l'emportait assez aisément, faisant ainsi oublier ses mésaventures (deux sorties) lors de l'East Belgian Rally.
La lutte pour les places d'honneur mettait aux prises Pol Lietaer, Bernd Casier et Mélissa Debackere. Le premier nommé ayant perdu toutes ses chances en concédant plus de 3 minutes à Oosthoek, le pilote VW semblait bien parti pour décrocher la médaille d'argent dès sa première course sur la Polo S2000. Mais une pénalité routière d'une minute le forçait à s'incliner face à la jeune rallywoman flandrienne, aussi régulière qu'efficace sur sa Toyota Corolla WRC.
Patrick Snijers se mettait également en vedette en hissant à la 4e place finale une Porsche 996 pourtant guère avantagée sur ces routes par une météo peu printanière. Cette performance, venant après sa 3e place à Stavelot, permet à Patrick Snijers de s'installer en tête du classement provisoire du championnat.

Classement :
1. Princen-Eelbode (Mitsubishi Evo 8 Gr.A) 1h47:54.1
2. Debackere-Geerlandt (Toyota Corolla WRC) à 2:11.1
3. Casier-Miclotte (VW Polo S2000) à 2:35.0
4. Snijers-Cockelaere (Porsche 996) à 3:11.7
5. Lietaer-Dejonghe (Subaru Impreza WRC) à 5:00.1
6. Van Parijs-Heyndrickx (Porsche 996) à 6:12.9
7. Du Jardin-Demuynck (Mitsubishi Evo 9) à 7:32.7, vqrs en Groupe N
8. Vantricht-L'Hoyes (Mitsubishi Evo 9) à 8:01.6
9. Tanghe-Squedin (Citroën C2-R2 Max) à 8:57.3
10. De Keyser-Smets (Subaru Impreza STi) à 10:26.9
Championnat (officieux):
1. Snijers 31 points; 2. Loix et Princen 20; 4. Heckters et Debackere 18; 6. De Keyser 17; 7. Casier 16; 8. Duez 15; 9. Van Woensel et Lietaer 14; etc.
Classement du Critérium :
1. Lauwaert-Beernaert (Renault Clio) 1h09:24.1
2. Degeling-Ons (Mitsubishi Evo 6) à 1:33.5
3. Claesen-Vanbecelaere (Ford Escort Cosworth) à 2:42.0
4. Lootens-Minne (Renault Clio) à 2:58.1
5. Dobbelaere-Debue (Opel Kadett) à 2:59.3

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JO: Paris met la flamme olympique sous l'éteignoir
lun. avr. 7 avril 2008





par Thierry Lévêque et Chrystel Boulet-Euchin
PARIS (Reuters) - Sous la pression des défenseurs des droits de l'homme et du Tibet, le voyage de la flamme olympique d'Athènes à Pékin a sombré dans le chaos lundi à Paris où la torche a effectué une grande partie du trajet en autocar.
Le relais de 28 km prévu dans la capitale a été purement et simplement abandonné en fin de parcours après avoir été jalonné d'incidents et d'arrestations - au moins 23 selon l'association Tibet Libre - parfois musclées.
La flamme n'est sortie de l'autocar où elle avait été mise en sécurité à plusieurs reprises que devant le Stade Charléty, dernière étape du relais, dans les mains du joueur de football Pedro Pauleta qui l'a remise à la nageuse Christine Caron.
Symbole du désordre qui a régné toute la journée, la torche avait auparavant été momentanément éteinte, "en raison d'un problème technique sur le porte-flamme", a-t-on déclaré à la préfecture de police.
L'événement rare s'est produit alors que le relais passait sur la rive gauche de la Seine près d'Issy-les-Moulineaux.
La torche a repris sa route dans les mains notamment du judoka David Douillet, double champion olympique.
Le reste de sa progression n'a été qu'un long parcours du combattant malgré le déploiement de près de 3.000 policiers, dont certains accompagnaient le cortège en rollers ou à vélo.
Le premier incident avait éclaté dès le départ au premier étage de la Tour Eiffel.
Au cri de "Liberté pour le Tibet", Sylvain Garel, président des élus Verts au conseil de Paris, a tenté d'arracher la flamme à son premier porteur, l'athlète Stéphane Diagana, ancien champion du monde du 400 mètres haies.
Diagana a quitté la Tour Eiffel entouré de policiers. Il portait le badge spécial, frappé des cinq anneaux olympiques et du slogan "Pour un monde meilleur", conçu par les athlètes français pour l'occasion.
"Ce badge que l'on porte, c'est un message d'amour, de solidarité et de partage", a-t-il dit.
DRAPEAU NOIR
Des militants de Reporters sans frontières (RSF) ont déployé sur la Tour Eiffel un drapeau noir frappé des anneaux olympiques déformés en menottes et se sont enchaînés au monument.
Juste en face de la Tour Eiffel, de l'autre côté de la Seine, des défenseurs de la cause tibétaine ont manifesté sur le Parvis des droits de l'homme devant le Palais du Trocadéro.
Plusieurs personnalités se sont associées au rassemblement. Noël Mamère, ancien candidat des Verts à la présidence de la République, a vivement mis en cause Jacques Rogge, président du Comité international olympique.
"Rogge est un paillasson, le collabo d'un régime auquel il a donné les Jeux il y a sept ans", a-t-il dit.
Reporters sans frontières a déployé son drapeau noir Avenue Marceau où la flamme est arrivée avec près d'une heure de retard sur son horaire toujours à bord de l'autocar que précédaient une quarantaine de véhicules de police.
Des militants de l'association ont également lancé des fumigènes et des tracts du haut des tours de Notre Dame.
L'affaire avait auparavant pris des allures d'incident diplomatique lorsque la flamme a brûlé l'étape de l'Hôtel de Ville sur lequel était affiché un panneau disant: "Paris défend les droits de l'homme partout dans le monde"..
"Les autorités chinoises n'ont pas souhaité que la flamme s'arrête devant l'Hôtel de Ville", a déclaré le maire de Paris, Bertand Delanoë.
"C'est de leur responsabilité. J'avais cru comprendre que l'attribution des JO à Pékin était un signe d'ouverture."
Les quatre groupes parlementaires ont suspendu leurs travaux pour manifester leur solidarité aux Tibétains lors du passage de la flamme olympique devant l'Assemblé nationale.
A Pékin, la directrice des médias du comité d'organisation des Jeux de Pékin, Wang Hui, a condamné tout en les minimisant les manifestations qui avaient déjà commencé à Londres dimanche.
"Nous condamnons fermement ces quelques séparatistes. Leurs actions seront condamnées à travers le monde et sont vouées à l'échec", a-t-elle dit.
Le trajet de la flamme dont Pékin aurait voulu faire "le voyage de l'harmonie" est long de 137.000 km à travers 21 grandes métropoles du monde et toutes les provinces chinoises, y compris le Tibet et une ascension de l'Everest.
San Francisco sera la prochaine étape. De nouvelles manifestations sont prévues.

[Norton]

F1: Lauda, Stewart et Scheckter lâchent Max Mosley
lun. avr. 7, 2008



LONDRES (Reuters) - Trois anciens champions du monde de F1, Niki Lauda, Jody Scheckter et Jackie Stewart, demandent la démission de Max Mosley, président de la FIA, pris dans une affaire sexuelle à connotations nazies.
"Si Max commence à envisager l'affaire sans émotion, il ne peut y avoir qu'une conclusion, il doit démissionner", a déclaré Lauda lundi à la presse britannique.
Accusé par l'hebdomadaire News of the World d'avoir participé avec des prostituées à une séance sadomasochiste à connotations nazies, Mosley défend son droit à séparer sa vie privée de sa vie publique.
Le fils d'Oswald Mosley qui fut dans les années 1930 le fondateur de l'Union des fascistes britanniques, refuse de démissionner et demande la réunion d'une assemblée générale extraordinaire de la FIA.
Quatre constructeurs de F1, Mercedes, BMW, Honda et Toyota, et la Fédération automobile américaine l'ont lâché la semaine dernière.
Alan Balwin, version française Jean-Paul Couret