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Le gagnant est... Federer!

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Malgré ses défaites à Indian Wells et à Miami, le Bâlois est le premier bénéficiaire de la tournée américaine! La preuve

Roger Jaunin - le 07 avril 2008, 23h00
Le Matin


Ils sont deux, au moins, à ne pas s'alarmer des «problèmes» que rencontre Roger Federer depuis le début de l'année: Rafael Nadal - qui est récemment venu au secours du Bâlois - et... Roger Federer lui-même - qui a dit avoir toutes les raisons de se montrer satisfait de sa tournée américaine.
Implacables, les chiffres leur donnent raison: le 3 mars dernier, à l'heure de s'envoler pour les Etats-Unis, Roger Federer possédait 650 points d'avance sur son dauphin, Rafael Nadal. Et hier, à l'heure de boucler les comptes, l'ordinateur de l'ATP lui en reconnaissait... 670. Gain minime, certes, mais gain tout de même.
La suite? La tournée sur terre battue, «chasse gardée» du joueur de Majorque vainqueur l'an dernier des tournois de Barcelone, de Monte-Carlo, de Rome et de Roland-Garros, finaliste à Hambourg. Rafael Nadal qui, entre Miami et «Roland» s'apprête à défendre quelque 2650 points. Contre «seulement» 1625 à Federer.
En clair, cela signifie que Rafael Nadal ne fera que «sauver» les points acquis l'an dernier alors que Roger Federer peut logiquement espérer faire mieux... encore. Et que donc cette situation rend bien improbable un putsch du numéro deux mondial.



CLASSEMENTS AU 7 AVRIL 2008
Messieurs
ATP. Entry System: 1. (1. dernier classement) Federer (S) 6600 (6550). 2. (2.) Nadal (Esp) 5930 (5705). 3. (3.) Djokovic (Ser) 4785 (5280). 4. (4.) Davydenko (Rus) 3175. 5. (5.) Ferrer (Esp) 2570. 6. (6.) Roddick (EU) 2260. 7. (7.) Nalbandian (Arg) 2070. 8. (9.) Blake (EU) 1920. 9. (10.) Berdych (Tch) 1875. 10. (8.) Gasquet (Fr) 1855. Puis les autres Suisses: 30. (29.) Wawrinka 1085. 168. (170.) Bohli 252. 258. (234.) Lammer 149. 471. (483.) Bastl 58.
Race: 1. (1.) Djokovic 331. 2. (2.) Nadal 249. 3. (13.) Davydenko 191. 4. (3.) Tsonga 177. 5. (5.) Roddick 168. 6. (4.) Federer 160. 7. (9.) Blake 132. 8. (6.) Murray (GB) 122. 9. (11.) Youzhny 117. 10. (7.) Nalbandian 111. Puis: 26. (20.) Wawrinka 71. 159. (157.) Bastl 1.
Dames
WTA: 1. (1.) Henin (Be) 6105. 2. (2.) Ivanovic (Ser) 4216. 3. (3.) Jankovic (Ser) 4095. 4. (4.) Kuznetsova (Rus) 3905. 5. (5.) Sharapova (Rus) 3601. 6. (7.) V. Williams (EU) 2781. 7. (6.) Chakvetadze (Rus) 2665. 8. (11.) Dementieva (Rus) 2305. 9. (8.) S. Williams (EU) 2297. 10. (9.) Hantuchova (Slq) 2257. Puis les Suissesses: 12. (12.) Schnyder (S) 1915. 64. (64.) Bacsinszky 492. 143. (140.) Gagliardi 255. 207. (197.) Vögele 138.
Race: 1. Sharapova 1675. 2. Ivanovic 1475. 3. Jankovic 1405. 4. Kuznetsova 1110. 5. Serena Williams 1025. 6. Henin 1000. 7. Zvonareva 847. 8. Hantuchova 785. 9. Radwanska 707. 10. Dementieva 691. Puis: 16. Schnyder 471. 31. Bacsinszky 251.

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Beckham gagne plus de 30 millions d'euros par an


David Beckham ne gagne pas sa vie seulement sur les terrains, qu'il foule d'ailleurs de moins en moins souvent, les délaissant pour des campagnes de publicité très lucratives, entre autres.


José Mourinho gagne presque autant que Beckham en étant entraîneur, et en faisant beaucoup moins de publicité.

France Football publie le classement des déclarations fiscales des footballeurs et entraîneurs les mieux payés de la planète foot. David Beckham (Los Angeles Galaxy) arrive en tête de ce classement avec un revenu annuel de 31 millions d'euros.

Beck's devance au classement Ronaldinho (FC Barcelone 24,1 millions/an), son coéquipier Lionel Messi (23 millions/an), Christiano Ronaldo (Man U, 19,5 millions/an) et Thierry Henry (FC Barcelone, 16,8 millions/an). Suivent John Terry et Michael Ballack (Chelsea), Ronaldo et Kaka (Ac Milan) et Steven Gerrard (Liverpool), dont les salaires oscillent entre 11,8 et 13,9 millions d'euros par an.

Du côté des entraîneurs, José Mourinho, qui pourtant est au chômage actuellement, s'en tire avec un confortable revenu annuel de 29 millions d'euros, devançant ainsi Fabio Capello, sélectionneur de l'équipe nationale d'Angleterre, qui doit s'en sortir avec 14,2 millions d'euros par an, et Sir Alex Fergusson, coach de Manchester United, qui vit de 7,4 misérables millions d'euros par an.

Thomas Halter

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Natation: Jessica Hardy établit un record du monde du 50m brasse
jeu. avr. 10, 2008





MANCHESTER, Angleterre (Reuters) - L'Américaine Jessica Hardy a établi un record du monde du 50 mètres brasse en petit bassin en 29 secondes et 58 centièmes lors des championnats du monde de Manchester.
Hardy a battu le précédent record (29"90) établi par l'Australienne Jade Edmistone le 26 septembre 2004 à Brisbane.

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Coupe Davis : Nadal donne le 1er point à l'Espagne



L'Espagne mène 1 à 0 devant l'Allemagne en quart de finale de la Coupe Davis de tennis, après la victoire sans surprise de Rafael Nadal, N.2 mondial, contre Nicolas Kiefer dans le premier simple disputé vendredi à Brême (nord de l'Allemagne).

Nadal, dont la dernière apparition en Coupe Davis remontait à septembre 2006, s'est imposé en trois manches (7-6 (7/5), 6-0, 6-3).
Le Majorquin, grand artisan de la victoire de l'Espagne dans la Coupe Davis 2004, a facilement pris la mesure de Kiefer, 47e joueur mondial, qui a fait brièvement illusion devant son public lors de la première manche.

Le deuxième simple oppose vendredi Philipp Kohlschreiber, N.1 allemand et 25e mondial, à David Ferrer, 5e mondial. L'Allemagne avait atteint les demi-finales de l'épreuve en 2007, mais fait figure d'outsider, surtout en l'absence de Tommy Haas, devant l'armada espagnole qui se présente sur le court dur de Brême dans sa meilleure configuration. Le vainqueur de ce quart de finale affrontera en demi-finale le vainqueur du match opposant les Etats-Unis, tenants du titre, à la France.

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Paris-Roubaix , pour connaître l'ivresse du pavé



Paris-Roubaix rassemble dimanche les "fous" des pavés, les spécialistes qui, Tom Boonen et le Suisse Fabian Cancellara en tête, visent à conquérir la reine des classiques cyclistes longue de 259,5 kilomètres.

Plus que centenaire (106e édition), la course aux 52,8 kilomètres de pavés exhale son parfum d'autrefois dans un paysage de campagne tranquille et de tourisme industriel. Mais ses chemins rappellent l'Enfer, dès que la météo, comme cette année, promet la pluie et la boue, propices aux images dantesques de la trouée d'Arenberg et du carrefour de l'Arbre, deux temps forts de la course.

Si les grimpeurs des grands tours la délaissent, elle attise les convoitises des passeurs de pavés, les jeunes coureurs qui viennent l'apprivoiser, les hommes d'expérience qui connaissent les innombrables pièges des 28 secteurs pavés recensés. Dans le peloton des 25 équipes au départ, ceux qui ont soulevé le pavé de 12 kilos remis au vainqueur sont au nombre de quatre (Backstedt, Boonen, Cancellara, O'Grady). Tous veulent renouveler leur exploit.

Tom Boonen, le premier, lui qui présente le profil idéal pour gagner de différentes manières. En partant seul, dans le final. En attendant le sprint, comme en 2005, suivant un scénario qui a tendance à se raréfier. Très à l'aise dimanche dernier dans le Tour des Flandres, il conduit une équipe Quick Step affaiblie par le forfait de Gert Steegmans. Mais le champion de Belgique Stijn Devolder, le lauréat des Flandres, est là pour l'aider.

La force de Cancellara
Longtemps irrésistible, sa formation est concurrencée depuis deux ans par l'équipe CSC, qui présente elle aussi plusieurs vainqueurs potentiels. Stratégie gagnante. Fabian Cancellara en retrait l'année passée, l'Australien Stuart O'Grady avait pris le relais. Dimanche, le duo se reconstitue avec, pour appui, deux autres coureurs majeurs (Arvesen, Breschel). Pour leurs adversaires, qui espèrent secrètement voir la formation danoise s'obstiner dans des choix risqués de matériel, le danger est d'abord collectif même si Cancellara, par sa force brute, présente le meilleur profil.

Les rivaux ? Ils sont à chercher dans les rangs des équipes belges, avec Leif Hoste (2e en 2006 avant d'être déclassé) s'il en termine avec la malchance qui colle à ses boyaux, et italiennes, avec Alessandro Ballan, obsédé par le rendez-vous à en croire ses proches, et Filippo Pozzato, qui a l'avantage de pouvoir compter sur Manuel Quinziato, un vrai roule-toujours.

Autres favoris, l'Espagnol Juan Antonio Flecha (2e en 2007) et l'Américain George Hincapie (2e en 2005) ont un motif supplémentaire de vouloir s'imposer. Aucun coureur de leur pays n'a encore inscrit son nom au palmarès inauguré en 1896 et dominé par le cyclisme belge (51 victoires).

Les Français, en deuxième ligne, comptent surtout sur une échappée partie de loin, bien avant l'entrée sur les premiers pavés de Troisvilles (Km 98). A moins que Frédéric Guesdon, dernier lauréat du pays-hôte (en 1997), trouve la récompense de sa patience et de son habileté à surmonter l'ivresse du pavé.

[nofoot]

• Bonnen, un retour d'Enfer

13/04/2008
Tom Boonen a retrouvé ses jambes sur les pavés du Nord. (Reuters)
Discret depuis le début de la campagne des classiques flandriennes, abandonnant ainsi le Ronde à son coéquipier Stijn Devolder, Tom Boonen a fait son retour sur le haut du pavé en remportant dimanche Paris-Roubaix. Echappé à moins de 40 kilomètres de l'arrivée en compagnie de Fabian Cancellara, vainqueur en 2006, et Allesandro Ballan, l'ancien champion du monde s'est imposé au sprint devant le Suisse et l'Italien sur le vélodrome roubaisien pour inscrire pour la deuxième fois son nom au palmarès de l'Enfer du Nord.

• Paris-Roubaix: Le classement <LI class=sepH>|
• Paris-Roubaix: Les dix derniers vainqueurs<LI class=sepH>|
• Edition 2007: O'Grady en haut du pavé

[Norton]

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• Bonnen, un retour d'Enfer

13/04/2008
Tom Boonen a retrouvé ses jambes sur les pavés du Nord. (Reuters)
Discret depuis le début de la campagne des classiques flandriennes, abandonnant ainsi le Ronde à son coéquipier Stijn Devolder, Tom Boonen a fait son retour sur le haut du pavé en remportant dimanche Paris-Roubaix. Echappé à moins de 40 kilomètres de l'arrivée en compagnie de Fabian Cancellara, vainqueur en 2006, et Allesandro Ballan, l'ancien champion du monde s'est imposé au sprint devant le Suisse et l'Italien sur le vélodrome roubaisien pour inscrire pour la deuxième fois son nom au palmarès de l'Enfer du Nord.

Bravo à Bonnen, à Fabian et Allessandro........ vraiment une belle course............................:amour eux:

[Norton]

PARIS-ROUBAIX
Fabian Cancellara battu par plus fort que lui au terme d'un sprint royal

Image © Keystone

Passation de... pavé entre le Suisse Fabian Cancellara, deuxième hier, et le Belge Tom Boonen, qui a fait la différence dans le sprint final. Les deux hommes s'admirent et s'apprécient

Face à Boonen, le Bernois s'est incliné la tête haute après avoir tout donné

Laurent Guyot - le 13 avril 2008
Le Matin






«Fabian était perclus de crampes dans les derniers kilomètres. J'étais persuadé de gagner à la flamme rouge.»
Rayonnant, Tom Boonen (27 ans) explique la raison de son succès. De cette échappée partie à 34 km de Roubaix sur une accélération de Cancellara sur les pavés de Templeuve. Seul le Belge et Alessandro Ballan avaient trouvé les forces de suivre l'Helvète. Qui, beau joueur, s'est empressé de taper sur l'épaule du vainqueur lors de son tour d'honneur. Deux minutes plus tôt, une ovation avait salué l'entrée de l'Italien et des deux chefs de bande sur le vélodrome. Le trio s'est retrouvé au terme d'un sprint limpide dans un ordre inverse sur la ligne. A sa descente du podium, Fabian Cancellara a insisté sur la valeur de ses adversaires plus que sur une deuxième place couronnant son magnifique début de saison. «C'était le jour de Tom. Et Ballan ne lui a cédé en rien. Ils étaient plus forts. J'ai bien tenté ma chance deux fois, notamment au Carrefour de l'Arbre, mais je ne suis pas arrivé à les décrocher. Compte tenu de ces efforts, j'ai réussi un bel exploit en terminant deuxième. Mais il y a tout de même un sentiment de déception car j'étais parti pour gagner. Dans dix ans il ne se trouvera personne pour se rappeler que j'ai terminé à cette place.»
Après une bise à Stefanie, son épouse, avec Giuliana, sa fille, dans les bras, le coureur de CSC est revenu sur cette course par élimination.
«O'Grady et Devolder, nos coéquipiers, ont effectué un travail remarquable. Ensuite avec Tom, nous nous sommes amusés à nous courir après. Il n'y a pas plus belle image pour notre sport, le cyclisme, que de voir les deux grands favoris se tirer la bourre. Maintenant, je suis lessivé. Et j'ai bien mérité un peu de repos avant de préparer mes deux autres objectifs de la saison, à savoir les Jeux olympiques et les Mondiaux de Varèse.»
LE FILM DE LA COURSE
Km 0 Sous un ciel nuageux et frais (12 degrés), 198 coureurs prennent le départ de la 106e édition de Paris-Roubaix longue de 259,5 km et parsemée de 28 secteurs pavés (52,8 km).
Km 87 Pronk, Kuyckx et Serov sortent du peloton. Leur avance culminera à 5' 30" après 144 km.
Km 186 Dernier rescapé de l'échappée matinale, Pronk est repris par un peloton d'une trentaine d'unités avec tous les favoris.
Km 207 Sur une accélération de Van Summeren, Hoste, Boonen, O'Grady, Cancellara, Ballan, Maaskant et Devolder s'échappent.
Km 225 Boonen, Cancellara et Ballan lâchent leurs compagnons juste avant le 22e secteur pavé à Templeuve.
Km 259 Après quelques tentatives de démarrage de Boonen et Cancellara, le trio se dispute la victoire sur le vélodrome. Au sprint, Boonen démarre dans l'ultime virage et ne laisse aucune chance à Cancellara et Ballan.

CLASSEMENTS
106e Paris-Roubaix
Compiègne-Roubaix (259,5 km): 1. Boonen (Be/Quick Step) 5 h 58:42 (43,406 km/h). 2. Cancellara (S) à 0'01''. 3. Ballan (It), même temps. 4. Maaskant (PB) à 3'39''. 5. O'Grady (Aus) à 3'57''. 6. Hoste (Be), même temps. 7. Devolder (Be) à 3'59''. 8. van Summeren (Be) à 4'35''. 9. Hincapie (EU) à 5'12''. 10. Baldato (It). 11. Guesdon (Fr). 12. Flecha (Esp). 13. Quinziato (It). 14. de Vocht (Be). 15. Scheirlinckx (Be). 16. Ljungqvist (Su), tous même temps. 17. Eisel (Aut) à 5'20''. 18. Krauss (All) à 7'18''. 19. de Jongh (PB). 20. Breschel (Dan). 21. Nuyens (Be). 22. Fischer (Bré). 23. Hammond (GB). 24. Weylandt (Be). 25. Mengin (Fr), tous même temps. Puis: 28. Wesemann (S) à 7'27''. 32. Elmiger (S) à 11'26''. 35. Clerc (S) à 11'44''. 49. Pozzato (It) à 15'42''. 198 coureurs au départ, 112 classés. Abandon, entre autres: Patrick Calcagni (S).

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ESTORIL
Federer prend Higueras comme nouvel entraîneur

Image © Keystone
Roger Federer estime que José Higueras est le meilleur entraîneur disponible pour peaufiner son jeu sur terre battue

Le Bâlois s'est associé à l'Espagnol pour sa saison de terre battue qui commence demain

- le 13 avril 2008, 23h36
Le Matin

Roger Federer met tous les atouts de son côté au moment d'aborder la saison sur terre battue. Le numéro un mondial bénéficiera des conseils de l'Espagnol José Higueras dès le tournoi d'Estoril où, demain, il affrontera Olivier Rochus (ATP 80).
Roger Federer n'a plus de coach attitré depuis sa rupture avec Tony Roche en mai dernier. Diminué par une mononucléose en début de saison, il n'a pas encore disputé la moindre finale sur le circuit en 2008.
Au moins jusqu'au terme de la saison sur terre battue
Son association avec José Higueras est prévue au moins jusqu'au terme de la saison sur terre battue, à Roland-Garros, a confirmé Federer hier en marge du Grand Prix moto du Portugal. «Il s'agit d'un essai. Nous allons voir comment cela fonctionne. Severin Lüthi va continuer à m'accompagner», a précisé le Bâlois, qui a estimé que Higueras était «le meilleur entraîneur disponible» pour peaufiner son jeu sur cette surface.
A Estoril, Roger Federer disputera sa première compétition sur terre battue non estampillée «Masters Series» ou «Grand Chelem» depuis l'Open de Gstaad en 2004. Ses principaux contradicteurs devraient être Jarkko Nieminen et Nikolay Davydenko, deux joueurs qu'il pourrait retrouver successivement en demi-finale et en finale.
Le Bâlois a affronté Olivier Rochus à cinq reprises, pour autant de succès. Son dernier duel face au petit Belge (1,67 m) remonte à juin 2006. Sur le gazon de Halle, il s'était miraculeusement imposé 6-7 7-6 7-6 après avoir sauvé quatre balles de match. Tous deux nés en 1981, Federer et Rochus avaient remporté ensemble Wimbledon en double chez les juniors en 1998.
JOSÉ HIGUERAS
Né le 1er mars 1953 à Grenade (Espagne). Il a remporté 15 titres sur le circuit ATP et, par deux fois, fut demi-finaliste à Roland-Garros (1982/83). Il a en outre disputé deux Masters, en 1983 et 1984. Son meilleur classement est ATP 6, en juin 1983. En tant qu'entraîneur, il a mené Michael Chang, alors âgé de 17 ans, au titre de champion de Roland-Garros (1989). C'est aussi lui qui s'occupait de Jim Courier lorsque l'Américain s'est adjugé deux fois consécutivement l'Open de France (1991/92). Il a en outre conseillé Sergi Bruguera, Carlos Moya, Todd Martin, Guillermo Coria et Pete Sampras. Il possède sa propre académie de tennis à Palm Springs, en Californie.

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Manchester élimine Arsenal de la course au titre



La défaite d'Arsenal à Manchester United dimanche (2-1) met a priori fin aux espoirs de titre des Gunners, désormais à 9 points du leader. Ce dernier a lui repris six points d'avance sur Chelsea, son dauphin et seul adversaire, qui reçoit Wigan lundi.

Une nouvelle déception pour Arsenal, un pas de plus vers le titre pour Manchester United. Ce dimanche a été, comme on pouvait s'y attendre, très contrasté à Old Trafford.

Arsenal abattait sa dernière carte en vue du titre. Il lui fallait gagner. Il a cru en son étoile, il a mené au score mais une fois de plus, comme à Chelsea en championnat fin mars ou à Liverpool en Ligue des Champions mardi, il a perdu. Cette équipe ne sait plus gagner les gros matches.

"Nous avons produit une performance de qualité et je suis fier de mes joueurs. Nous aurions pu gagner ce match mais comme souvent ces deux derniers mois, nous n'avons pas eu de réussite. Il faudra analyser pourquoi nous avons perdu tant de points ces dernières semaines" a concédé Arsène Wenger après le match.

Après Philippe Senderos, à la faute contre Liverpool mardi, c'est William Gallas qui a commis deux grosses erreurs qui ont coûté la victoire aux siens. Une main inutile sanctionnée par un penalty, transformé par Cristiano Ronaldo (54), une relance affreuse provoquant un coup franc marqué par Hargreaves (72) et les Gunners, qui avaient le contrôle du match après l'ouverture du score par Adebayor (48), sont repartis battus d'Old Trafford.

L'écart de neuf points avec MU est désormais bien trop important. Entre la mi-février et dimanche, Arsenal a perdu 14 points sur Manchester United ! Rooney et compagnie ont prouvé qu'ils étaient bel et bien toujours les champions d'Angleterre et que pour leur ravir leur couronne, il faudra vraiment être très fort.

Pour les joueurs de Ferguson, cette victoire fait tomber un obstacle sur le chemin d'un 10-ème titre de champion d'Angleterre en 15 saisons. Il ne reste que quatre matches cette saison et le duel qui s'ouvre avec Chelsea s'annonce magnifique. Samedi 26 avril, les Blues recevront les Red Devils dans ce qui sera probablement la finale du championnat.

"Cette victoire est une grosse étape vers le titre pour nous. Le match a été incroyable et Arsenal a tout donné. Maintenant, c'est entre nous et Chelsea" a confié Sir Alex Ferguson. Lundi, le manager écossais regardera Chelsea essayer de se défaire de Wigan pour réduire l'écart à trois points. Tout autre résultat qu'une victoire pour les partenaires de Didier Drogba et le titre se rapprocherait encore un peu plus de Manchester.