|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
21/06/2008, 08h42
BÂLE (Reuters) - Berne envisage d'offrir aux Pays-Bas des morceaux de la pelouse du stade de Suisse pour remercier les supporters néerlandais de l'atmosphère festive qu'ils ont créée dans la capitale pendant leurs matches de groupe à l'Euro 2008, a déclaré le maire de la ville.
La marée orange - quelque 50.000 supporters - a envahi la paisible capitale helvète à chaque rencontre. "Nous voulons que les gens gardent des souvenirs du stade et de cette merveilleuse période", a déclaré le maire, Alexander Tschaeppaet.
"Les habitants sont très tristes aujourd'hui tellement tout est calme."
Les supporters néerlandais se sont payé une pleine page dans les deux principaux journaux locaux pour remercier la ville de son hospitalité.
La foule oranje est désormais attendue à Bâle, pour le quart de finale de samedi soir contre la Russie.
Iain Rogers, version française Jean-Stéphane Brosse
Je souhaite que Monsieur Domenech lise ce petit article............. Comme quoi tous ne sont pas mécontents de l'acceuil des suisses.......................
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
22/06/2008, 07h07
La Russie crée la surprise contre les Pays-Bas
Arshavin, époustouflant tout au long de la rencontre, a été le meilleur homme sur le terrain. Il a notamment marqué le troisième but de la Russie.
Enorme déception pour les Pays-Bas et Van Der Vaart. Avec la Russie, ils sont tombés sur un gros morceau.
Guus Hiddink, l'entraîneur de la Russie, a joué un sale tour à ses compatriotes.
Torbinsky, à peine monté au jeu, a profité d'un excellent service d'Arshavin pour faire le 1-2 dans les prolongations.
Van Der Sar a limité la casse pour les Pays-Bas.
Malgré la perte de son bébé il y a quelques jours, Boulahrouz a tenu à être sur la pelouse.
7S7 mise à jour C'est la grosse surprise de l'Euro ! Les Pays-Bas, désignés comme le grand favori au titre après ses victoires contre l'Italie, la France et la Roumanie, ont perdu face à une équipe de Russie très impressionnante. Même s'il aura fallu attendre les prolongations, les Russes ont largement dominé les débats.
Menés et malmenés tout au long de la rencontre, le parcours des hommes de Marco Van Basten s'arrête en quarts de finale. Les Russes, quant à eux, connaîtront bientôt leurs adversaires en demi-finales: ce sera soit l'Italie, soit l'Espagne. Guus Hiddink, l'entraîneur de la Russie, a joué un sale tour à ses compatriotes!
45 minutes de qualité
Même si les deux équipes, surtout la Russie, manquèrent de réalisme au cours de cette prmeière période, les deux équipes offrirent un spectacle haut en couleurs.
Très tôt, le Saint-Jacob Park de Bâle, envahi par une marée orange très impressionnante, assista à une domination de l'équipe russe. Kolodin fit parler sa puissance de frappe à trois reprises mais c'est surtout Arshavin (meilleur homme sur le terrain) et Pavlyuencho qui semèrent la zizanie dans la défense des Pays-Bas.
Du côté hollandais justement, pas grand-chose à se mettre sous la dent hormis des phases arrêtées de Van Der Vaart qui ne furent déviés par aucun de ses coéquipiers.
Les Pays-Bas au bout du rouleau
En seconde période, le scénario de la rencontre ne bougea pas d'un fil. Et ce n'est que très logiquement que la Russie se détacha au marquoir. A la 57e minute, un centre Semak trouva Pavlyuchenko qui dévia le ballon du pied gauche (0-1). Dans la dernière demi-heure de jeu, les hommes de Guus Hiddink jouèrent avec leur destin. Tour à tour, Arshavin, Zhirkov et Pavlyuechenko oublièrent de tuer la partie.
Et ce qui devait arriver arriva. En brûlant l'une de ses dernières cartes, à nouveau sur une phase arrêtée de Sneijder cette fois, Van Nistelrooy redonna espoir à ses couleurs à quatre minutes du terme. Tout était à refaire et les 22 acteurs furent obligés de faire des heures supplémentaires.
La Russie, au bout de la nuit
Pas question de parler de coup au moral pour les Russes. Au contraire même. Face à des Hollandais timorés et au bout du rouleau physiquement, ils s'en donnèrent à coeur joie. Les troupes de Marco Van Basten l'échappèrent de justesse lors de la première prolongation, ils craquèrent littérallement dans le dernier quart d'heure à jouer et la meilleure équipe sur le terrain fut récompensée par ses efforts.
A neuf minutes du coup de sifflet final, Arshavin déborda Ooijer pour servir Torbinsky (1-2). Pour couronner cette belle soirée de football, Arshavin porta le coup de grâce à la 116e minute. Son tir croisé laissa Van Der Sar de marbre et la Russie décrocha son billet pour les demis.
Le moins que l'on puisse dire est que les quarts de finales ont été placés sous le signe des surprises jusqu'ici. Après les éliminations du Portugal et de la Croatie, voilà maintenant les Pays-Bas priés de rentrer à la maison plus tôt que prévu. Comme quoi, débuter une compétition de manière trop euphorique n'est jamais une bonne chose.
Après le succès en coupe UEFA du Zénit Saint-Pétersbourg, l'année 2008 pourrait être celle de la Russie. Cette équipe s'est métamorphosée par rapport au premier tour. Avec un Arsahvin comme chef d'orchestre, tous les rêves sont permis!
Un superbe match..............
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 5 231
Date d'inscription: February 2007
Localisation: CHAMOSON - Valais
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
22/06/2008, 12h08
Héhéhéhéhéhé, pour une fois que je n'ai pas dit trop de conneries...........
Ouiiiiiiiiiiii, un match époustoufflant !!!!! et les "bombes" du No. 10 Russe, impressionnant..........
Ils méritaient de gagner ce match, rien à redire.......... :amo ureux:
Et ce soir, Paëlla contre Spaghettis......... Rien que pour Donadoni, je vais avoir un tit penchant pour l'Italie
C'est beau de vieillir en aimant, mais si horrible de mourir sans le dire.....
Aimer c'est comme contempler un paysage et de se dire que dans l'infini
il/elle nous attend...
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
23/06/2008, 08h38
Casillas envoie l'Espagne en demi-finale
Casillas a sorti un arrêt énorme pour parer le tir au but de De Rossi.
Splendide et décisif!
Luis Aragones sait que le plus dur reste à faire.
Luca Toni et Roberto Donadoni n'ont pas franchement réussi leur Euro.
Buffon a livré une bonne prestation, et eu une brin de chance, mais n'a pu faire basculer l'issue du match, contrairement à Casillas.
Joie intense du côté espagnol après l'ultime transformation de Fabregas...
...et désarroi infini du côté italien.
Les joueurs furent tous d'un fair-play exemplaire, et le match d'une correction rare.
Ce n'est qu'un jeu mais il peut faire si mal...
...ou causer tant de joie.
L'Espagne s'est qualifiée ce soir pour les demi-finales de l'Euro 2008 aux dépens de l'Italie, battue aux tirs au but après un match sans goal. Après avoir dominé la première période et montré le plus de volonté de vaincre pendant 120 minutes, l'Espagne l'emporte aux tirs au but (0-0, 4-2 aux tirs au but). L'Italie n'a pas démérité mais a trop attendu les Ibères, qui ont fait le jeu la plupart du temps. L'Espagne n'avait plus battu l'Italie dans un grand tournoi depuis les Jeux Olympiques d'Anvers, en...1920.
Espagne-Russie: bis repetita...
Les Espagnols, sacrés en 1964, affronteront la Russie en demi-finale jeudi (20h45) à Vienne. Les deux équipes s'étaient déjà affrontées lors de leur premier match dans la compétition. L'Espagne l'avait largement emporté (4-1), le 10 juin à Innsbruck, grâce notamment à un triplé de l'attaquant David Villa.
Demi-finalistes pour la première fois depuis 1984, où ils avaient été
battus en finale par la France, les Espagnols avaient réalisé une première phase quasi parfaite, ponctuée par trois succès sur la Russie (4-1), la Suède (2-1) et la Grèce (2-1). L'Espagne est la première équipe ayant terminé en tête de son groupe à accéder aux demi-finales, puisque le Portugal, la Croatie et les Pays-Bas ont successivement été éliminés en quarts de finale.
Retour perdant du catenaccio?
Pour l'emporter face aux champions du monde italiens qui, en quadrillant impeccablement le terrain, l'ont toujours empêchée de
développer son jeu rapide et technique, l'Espagne a dû attendre les tirs au but et deux arrêts décisifs de Casillas sur les 2e et 4e tentatives, celles de De Rossi et Di Natale. C'est ensuite Fabregas qui a transformé le tir au but victorieux.
Les hommes d'Aragones, qui avaient une nouvelle fois fait très forte impression au 1er tour (3 succès), parviennent ainsi à rejoindre enfin le dernier carré d'un Euro ou d'un Mondial pour la première fois depuis
l'Euro 84 (défaite en finale). Les Espagnols ont donc, comme attendu, tenu le ballon. Mais tout à la fois tendus par l'enjeu et perturbés par le mur adverse, cela s'est avéré inefficace.
L'Italie en contre
En première période, les rares occasions sont ainsi venues de frappes lointaines de Villa (25) ou Silva (32), stoppées sans mal par Buffon. L'Italie, privée des ouvertures de Pirlo, suspendu, au milieu, s'est
quant à elle appliquée - avec succès - à ne laisser aucun espace à
l'adversaire. Devant, elle s'en est remise à Perrotta (tête captée par
Casillas, 19) ou aux dribbles de Cassano pour tenter de marquer.
En seconde période, le jeu est reparti sur les mêmes bases, avec une
nette possession de balle pour les Espagnols. Cela n'a cependant pas
empêché les Italiens de se créer la meilleure occasion, une frappe de
Camoranesi, à la suite d'un dégagement des poings de Casillas sous la pression de Toni, sauvée du pied par le même Casillas (61).
La chance des bons gardiens pour Buffon ne dure qu'un temps
Pour la réplique, les Espagnols ont attendu les 80e et 81e minutes, avec deux frappes de Senna, la première, sur coup franc, écartée des poings par Buffon, tandis que la seconde fut repoussée par le gardien italien avec la complicité du poteau.
En prolongation, une frappe puissante de Silva, le meilleur espagnol
sur la pelouse avec l'impeccable Casillas, est d'abord passée à droite du poteau (93) avant que Di Natale, d'une superbe tête, ne contraigne le portier du Real Madrid à détourner du bout des mains (95). Le match est tendu, l'enjeu est dans toutes les têtes et prévient l'ouverture du score.
Les Espagnols l'emportent ensuite aux tirs au but et rejoignent les Russes en demi-finale. Le mérite est évident, et la demi-finale contre les Russes promet d'être à la hauteur du talent, de la vivacité et de la rage de vaincre dont les deux formations ont fait preuve jusqu'à présent.
L'homme du match
Les lecteurs de 7sur7 ont choisi David Villa comme homme du match. La rédaction a choisi Casillas, héros des tirs au but avec deux arrêts décisifs.
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
23/06/2008, 08h44
Sauser sacré champion de mountainbike
Le Suisse a réalisé un superbe triplé dimanche lors de l'épreuve de cross country des Championnats du monde de VTT à Val di Sole (Italie), Christoph Sauser s'imposant devant ses compatriotes Florian Vogel (2e) et Ralph Naef (3e).
Roel Paulissen s'est montré le meilleur Belge en terminant en 7e position, Filip Meirhaeghe finissant 42e. Sven Nys, dans un jour sans après avoir connu des problèmes de dos la semaine précédant la course, a abandonné.
Sauser, qui menait déjà au classement général provisoire de la Coupe du monde avant l'épreuve de Val di Sole, a parcouru les 40,66 km en 1h58min26sec, avec une vitesse moyenne de 20,60 km/h. Le Français Julien Absalon, détenteur du titre mondial depuis 2004 et qui faisait figure d'homme à battre dans ces Mondiaux, a lui aussi abandonné.
Plus tôt dans la journée, chez les dames, l'Espagnole Margarita Fullana a remporté pour la troisième fois l'épreuve de cross country en précédant l'Allemande Sabine Spitz, championne du monde et championne européenne en titre, et la Russe Irina Kalentieva (3e), championne du monde 2006. L'Espagnole a parcouru les 29,14 km en 1h39:01, avec une vitesse moyenne de 17,66 km/h.
Résultats
Messieurs
1. Christoph Sauser (Sui), les 40,66 km en 1h58:26 (moy.: 20,60 km/h)
2. Florian Vogel (Sui) 2:54
3. Ralph Naef (Sui) 4:19
4. Liam Lileen (GBr) 4:42
5. Fredrik Kessiakoff (Suè) 4:47
6. Christoph Soukup (Aut) 5:07
7. Roel Paulissen (BEL) 5:39
8. Inaki Lejarreta Errasti (Esp) 6:04
9. Moritz Milatz (All) 6:51
10. Oliver Beckingsale (G-B) 6:57
...
42. Filip Meirhaeghe (BEL) 15:48
Abandons: e.a.: Julien Absalon (Fra), José Antonio Hermida Ramos (Esp), Sven Nys (BEL)
Dames
1. Margarita Fullana (Esp) les 29,14 km en 1h39:01 (moy.: 17,66 km/h)
2. Sabine Spitz (All) à 1:43
3. Irina Kalentieva (Rus) 2:20
4. Marie-Hélène Prémont (Can) 2:51
5. Maja Wloszczowska (Pol) 3:45
6. Catherine Pendrel (Can) 4:51
7. Gunn-Rita Dahle Flesjaa (Nor) 5:16
8. Elisabeth Osl (Aut) 5:29
9. Georgia Gould (USA) 6:18
10. Blaza Klemencic (Sln) 6:37
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
24/06/2008, 07h29
De Bleeckere arbitrera Russie-Espagne
Notre compatriote Frank De Bleeckere a été désigné pour arbitrer jeudi la seconde demi-finale de l'Euro 2008 de football, lundi par l'UEFA. Il officiera le jeudi 26 juin à Vienne à l'occasion de Russie - Espagne. Le Suisse Massimo Busacca dirigera la première demi-finale, Allemagne - Turquie, ce mercredi 25 juin à Bâle.
La finale pour Rosetti
L'Italien Roberto Rosetti a lui été désigné pour arbitrer la finale de l'Euro 2008, le dimanche 29 juin à Vienne. Les trois rencontres se joueront à 20h45.
Arbitre international depuis 2002, M. Rosetti, 40 ans, avait déjà dirigé le match d'ouverture de ce championnat d'Europe des nations, Suisse - République Tchèque, le 7 juin.
Frank De Bleeckere (41 ans) et ses assistants Peter Hermans et Alex Verstraeten dirigeeront leur 3e rencontre dans cet Euro après les rencontres de poules Croatie-Allemagne (2-1) le 12 juin et Russie-Suède (2-0) le 18 juin.
"Je suis très très très heureux", a déclaré Frank De Bleeckere à
l'agence Belga. "Il restait huit candidats pour trois places. Je suis
vraiment très heureux et très fier pour notre équipe. C'est magnifique
pour l'arbitrage belge".
L'arbitre d'Audenaerde, qui avait dirigé quatre rencontres du Mondial
2006 -dont un quart de finale-, n'est pas déçu de ne pas avoir été désigné pour la finale.
"Pourquoi serais-je déçu? J'aurai arbitré trois matches, deux en phases de poules, qui se sont déroulés sans problèmes, et maintenant une demi-finale, qui est parfois plus difficile à diriger qu'une finale. C'est le plus grand moment de ma carrière avec le quart de finale du Mondial 2006. Je pourrai terminer ma saison sur une demi-finale de l'Euro. C'est magnifique", a poursuivi Frank De Bleeckere, qui passera rapidement des fastes de l'Euro à la préparation du championnat de Belgique.
Il arbitrera en effet le match amical Knokke-Anderlecht le 5 juillet (18h00), qui sera son tout dernier devoir avant les vacances.
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
24/06/2008, 07h33
DEMI-FINALE
La marche allemande de l'Empereur
Image © Keystone Le gourou Terim a su, une nouvelle fois, trouver les mots justes. Et il est redevenu fréquentable. En demi-finale contre la Mannschaft, Fatih Terim «le conquérant» rêve d'étendre son empire. Après le pugilat d'Istanbul en novembre 2005 contre la Suisse, le sélectionneur du Bosphore s'est racheté une conduite. Perçu parfois comme un gourou, l'agitateur du banc n'a peut-être pas fini de faire parler de lui. En bien désormais
Nicolas Jacquier - le 23 juin 2008,
Le Matin
16 novembre 2005, Istanbul. Fatih Terim planifie les événements de ce qui restera comme le match de la honte. La Suisse plonge dans l'enfer du stade Sukru Saraçoglu, que ses joueurs quittent battus mais qualifiés. Les images de la fuite des Helvètes font le tour du monde. La planète entière montre du doigt Fatih Terim, accusé d'être l'instigateur des violences. Le lendemain du scandale, Sepp Blatter, président de la FIFA, promet lui-même des sanctions exemplaires.
7 février 2006, Zurich. Au siège de l'organisation, la Commission de discipline rend son verdict. Après trois mois d'enquête et d'auditions, les sanctions tombent, frappant (!) aussi des Suisses (Huggel écope d'une lourde suspension). Mise au ban de la communauté sportive, la Turquie est condamnée à disputer six matches officiels à domicile à huis clos dans un pays étranger, à... 500 km des frontières turques! Passant entre les mailles du filet, Fatih Terim s'en sort sans la moindre suspension, la FIFA ne s'en étant tenue qu'aux faits.
2 décembre 2007, Lucerne. A l'occasion du tirage au sort des groupes, la main innocente du Grec Zagorakis attribue la Turquie au groupe de la Suisse. Les retrouvailles s'annoncent explosives. Jouant les médiateurs, Fatih Terim désamorce diplomatiquement la bombe. «Nous viendrons en Suisse pour faire honneur au fair-play turc», promet-il en tombant dans les bras de Köbi Kuhn. Dans son for intérieur, l'homme bouillonne déjà. En Turquie, l'«Empereur», baptisé ainsi par ses fans après la victoire de Galatasaray (qu'il entraînait alors) contre Arsenal en finale de la Coupe de l'UEFA en l'an 2000, n'est qu'un «mégalomaniaque raté» pour ses détracteurs, qui ne cessent de fustiger ses emportements.
11 juin 2008, Bâle. Grâce à un coaching gagnant, le... bouillonnant Fatih Terim élimine la Suisse et, 938 jours après le match du scandale, savoure sa revanche. Quatre jours plus tard, l'homme réitère le même coup de poker contre les Tchèques. La presse du Bosphore ne trouve pas de superlatifs assez forts pour porter aux nues celui qu'elle vouait aux gémonies une semaine plus tôt!
17 juin, Zurich. Fatih Terim reçoit une reconnaissance - et une absolution internationale - inattendue. Dans son bureau présidentiel, au siège de la FIFA, Sepp Blatter confie au «Matin» combien le sélectionneur turc l'impressionne: «Je l'admire pour sa capacité d'aller chercher la victoire, au moment où la majorité de ses collègues, à sa place, se contenteraient d'attendre les prolongations.» Terim peut boire du petit-lait.
20 juin, Vienne. Avec une mentalité toute germanique, la Turquie remet ça. Nouveau «miracle», contre les Croates cette fois-ci. Le gourou Terim, une nouvelle fois, a su trouver les mots justes. Sa recette? «Il faut respecter ses consignes, répond Hamit Altintop. Il nous avait dit de ne pas avoir peur, d'y croire jusqu'au bout.» Exactement ce qu'un Allemand a l'habitude de faire...
25 juin, Bâle. Face à l'Allemagne, terre d'exil de 2,4 millions d'immigrés turcs, l'Empereur rêve d'étendre demain son empire. Les blessures en cascade? Les suspendus? Tout cela ne fait que renforcer l'unité du groupe. Seul défenseur central encore valide, Gökhan Zan résume ainsi la foi turque: «Ce n'est pas un problème si nous jouons la finale avec seulement onze joueurs!» Et si, quatre ans après la victoire surprise de la Grèce, la Turquie s'inventait un destin grec? Fatih (le «conquérant» en turc) n'a peut-être pas fini de faire parler de lui. En bien désormais.
Les Turcs toujours à Vienne
Avec la Turquie, ça déménage pas mal. En l'espace d'une semaine, la délégation du Bosphore a déjà changé trois fois d'hôtel. Après avoir logiquement quitté le 16 juin la Réserve, son camp de base 5 étoiles aux portes de Genève, la Turquie avait été s'installer à l'hôtel Steigenberger Avance, à Krems, une petite ville de 30?000 habitants située à 80 km à l'ouest de Vienne. Mais, déçus des conditions d'hébergement rencontrées là-bas, Terim allait abréger le séjour. Dès lors, que faire? Retourner en Suisse? On évoqua furtivement un possible «transfert» à... Neuchâtel, au Beau-Rivage, le palace libéré la veille par le Portugal - hypothèse vite écartée au profit d'une solution viennoise. Finalement, la Turquie a posé ses valises pour 72 heures à l'hôtel Hilton de la capitale autrichienne. Ce matin, un vol spécial amènera le demi-finaliste à Bâle, au bord du Rhin. Avec le secret espoir, pour la Turquie, de retourner dès jeudi au bord du Danube...
Ben à mon avis l'empereur va perdre sa couronne..............
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
26/06/2008, 07h05
L'Allemagne se qualifie en finale dans la douleur
La Mannschaft a vaincu mais n'a pas convaincu.
Lahm, pas vraiment dans le coup dans ce match, a fait la différence dans les arrêts de jeu.
Fatih Terim peut être fier de la Turquie. Avec la Russie, c'est la grande révélation de l'Euro.
Altintop et Schweinsteiger, les deux meilleurs joueurs de la soirée.
Klose a profité d'une "boulette" de Rustu pour marquer le second but de la Mannschaft.
Boral avait ouvert la marque pour la Turquie.
"Le football est un sport simple: 22 acteurs courent après un balle durant 90 minutes et à la fin, les Allemands gagnent toujours." Cette phrase, lâchée il y a une bonne vingtaine d'années ans par Gary Lineker, s'est une nouvelle fois avérée juste ce mercredi soir.
Les Allemands, dans la douleur, ont décroché dans la douleur leur billet pour la finale face à une équipe turque impétueuse qui aura joué le coup à fond. Qui sera l'adversaire de la Mannschaft en finale? Ce sera soit la Russie, soit l'Espagne qui s'affrontent ce jeudi soir.
La Turquie sans complexe
Le costume de favori ne va pas bien aux joueurs de la Mannschaft. Décimée par plusieurs absences (Nihat, Emre, Tuncay et bien d'autres encore...), la Turquie laissa ses complexes aux vestiaires. Avec un jeu basé sur la vivacité et l'agressivité (dans le bon sens du terme), les hommes de Fatih Terim décidèrent de prendre les Allemands à la gorge. Une tactique payante. Après un essai sur la latte de Kazim Kazim, Boral permit aux Turcs de prendre l'avance au marquoir. Plus prompt que Friederick, il profita d'un "rebond" après une déviation de Senturk sur le montant.
Six minutes. C'est le temps qu'il aura fallu à l'Allemagne pour recoller au score. Sans être convaincants, les Allemands firent parler leur réalisme. Un centre millimétré de Podolski trouva Schweinsteiger. Un but qui ressembla étrangement au premier but inscrit par la Mannschaft contre le Portugal. Tout était à refaire.
Si les 45 premières minutes furent relativement bonnes, les 22 acteurs baissèrent nettement d'intensité dans cette deuxième mi-temps. Imprécis et mauvais dans le dernier geste, Turcs et Allemands jouèrent la montre jusqu'à un quart d'heure du coup de sifflet final.
La "boulette" de Rustu
Il fallut finalement attendre une grossière erreur de Rustu pour décoincer cette rencontre. Le gardien de la Turquie, déjà présent lors de la fameuse épopée en 2002, se troua littérallement lors d'une sortie aérienne. Klose, en bon renard des surfaces, devança la sortie de Rustu de la tête (79e).
Et comme la Turquie a pris la bonne habitude de ne jamais lâcher l'affaire dans cet Euro, elle retrouva les ressources mentales, mais aussi physiques, pour faire douter l'Allemagne. Sabri roula dans la farine Lahm pour adresser un centre à Senturk. Ce dernier dévia juste le ballon entre les jambes de Lehmann (2-2 à la 86e).
Lahm dans les arrêts de jeu
Alors que tout le monde pensa que cette rencontre se jouerait dans les prolongations, une ultime offensive allemande décida du sort de la partie. Lahm, sur son flanc gauche, profita d'une blessure de Kazim Kazim, pour se présenter devant Rustu après un relais avec Ballack. Tel un vrai attaquant, le back gauche de poche du Bayern de Munich fit preuve de beaucoup de lucidité pour tromper Rustu. Les deux équipes venaient à peine de rentrer dans les arrêts de jeu.
L'Allemagne est donc la première équipe qualifiée pour la finale de l'Euro. Elle devra néanmoins montrer un autre visage dimanche prochain si elle ne veut pas connaître une mauvaise surprise. Quant à la Turquie, malgré cette défaite, elle pourra toujours se targuer d'avoir été la révélation de cette compétition aux côtés de la Russie.
Sondage: Kazim Kazim le meilleur
Les lecteurs de 7sur7 ont désigné Kazim Kazim de justesse (devant Schweinsteiger) comme le meilleur joueur de la rencontre entre l'Allemagne et la Turquie.
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
30/06/2008, 06h58
L'Espagne règne sur l'Europe!
El Nino (Torres) a parfaitement profité de la petite mésentente entre Lahm et Lehmann. Sa pichenette est parfaitement dosée et crucifie le gardien allemand.
Casillas exulte! L'Espagne n'avait plus gagné l'Euro depuis 1964.
Ballack, à cours de rythme, s'est très vite éteint. Après avoir perdu la finale de la Ligue des Champions avec Chelsea, il connaît une nouvelle désillusion.
Iniesta félicite Torres après son but splendide!
Torres avait failli donner l'avance aux Espagnols à la 20e minute de jeu. Le montant repoussait sa reprise.
Alors que l'Euro se refusait à l'Espagne depuis 1964, la Roja a vaincu le signe indien. Torres a offert le sacre à son équipe d'une pichenette somptueuse à la demi-heure de jeu à la suite d'une mésentente dans la défense germanique (1-0). La technicité et créativité espagnoles l'ont emporté face à la rigueur et le physique allemands. La Mannschaft n'a jamais eu voix au chapitre et a été submergée du début jusqu'à la fin par la vivacité des petits formats ibériques. Invaincue dans cette compétition, la Roja a offert une véritable démonstration de collectivité et mérite amplement son sacre. Par ailleurs, elle s'est débarassée de son étiquette d'équipe incapable-de-gagner-une-grande-compétition.
L'Espagne, en quête du trophée Henri Delaunay depuis 44 ans, avait connu plusieurs désillusions dans les grandes compétitions. Malgré l'histoire qui ne plaidait guère en sa faveur, la Seleccion partait légèrement favorite. L'Allemagne, quant à elle, présentait de plus belles statistiques. La Mannschaft jouait sa 6ème finale européenne à Vienne. Trois fois déjà, elle avait été sacrée championne d'Europe.
Après des débuts hésitants, la Roja monte en puissance et affirme sa supériorité dans le milieu de terrain. Lahm est éclipsé par le repositionnement de Silva. La bataille de l'entrejeu tourne à l'avantage des Ibériques qui allient technicité et précision à merveille.
Première alerte pour les Allemands à la 20e: Ramos centre sur la tête de Torres. La reprise du Kid atterrit sur le poteau. L'Allemagne a eu très chaud. L'Espagne est finalement récompensée peu après la demi-heure de jeu: Torres profite d'une mésentente entre Lahm et Lehmann. El Nino lobe magnifiquement Lehmann, démontre toute sa classe et prouve encore une fois qu'il est le meilleur attaquant évoluant en Europe (1-0).
La deuxième mi-temps est conforme à l'analyse de la première période. L'Espagne, s'appuyant sur une circulation de balle irréprochable, ballade les hommes de Joachim Löw qui, privés de ballon, s'épuisent petit à petit. L'Espagne est souveraine d'un point de vue technique, mais aussi physique. Et fait joujou avec la défense allemande complètement asphyxiée... Les ouailles d'Aragones tentent de mettre la Mannschaft KO, mais pèchent à la conclusion. Ramos et Senna sont à deux doigts de mettre l'Espagne définitivement à l'abri.
Ballack, exténué, est éclipsé par la vivacité de Xavi et Iniesta ainsi que le volume de jeu de Senna, qui réalise une prestation remarquable. Löw joue son va-tout en introduisant Gomez et Kuranyi. Mais l'axe central Puyol-Marchena tient bon et repousse les derniers assauts germaniques. Rosetti met à un terme à la rencontre. L'Espagne est sacrée championne d'Europe! Un sacre on ne peut plus mérité compte tenu du football offensif dont nous a gratifiés la Roja tout au long de la compétition. L'Allemagne, qui n'avait pas encore vraiment convaincu dans cet Euro, aura manqué de fraîcheur physique, mais aussi d'habileté technique pour rivaliser avec cette équipe d'Espagne.
Michaël Bouche
Sondage (homme du match)
Vous avez plébiscité logiquement Fernando Torres comme homme du match (66%). Notre choix se porte aussi sur El Nino qui a, derechef, démontré sa classe, sa lucidité devant le but, et sa capacité à être décisif dans les moments-clé.
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
|
|
World Champion!!
Déconnecté
Messages: 49 307
Date d'inscription: May 2006
Localisation: Lausanne
|
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
30/06/2008, 19h50
Federer et Nadal qualifiés pour les quarts de finale
Le Suisse Roger Federer, quintuple tenant du titre, a écarté sans souci en 8e de finale de Wimbledon un ancien vainqueur du tournoi, l'Australien Lleyton Hewitt, sans se montrer forcément éblouissant mais en gagnant tous les points importants (7-6, 6-2, 6-4). Quant à l'Espagnol Rafael Nadal, 2ème joueur mondial et tête de série N.2, il s'est également qualifié pour les quarts de finale en battant le Russe Mikhaïl Youzhny (ATP 17/N.17) en trois sets 6-3, 6-3, 6-1. En quarts, il rencontrera le Français Richard Gasquet (ATP 10/N.8) ou le Britannique Andy Murray (ATP 11/N.12).
"Sur les gros points, il a beaucoup mieux joué que moi", a reconnu Hewitt qui était le seul autre joueur ayant remporté Wimbledon en lice cette année. L'Australien a encaissé sa douzième défaite de rang contre le Suisse, qu'il n'a plus battu depuis près de cinq ans, quand Federer n'était pas encore le roi incontesté du tennis mondial.
Premier set crucial
Aucun des deux joueurs ne s'est procuré de balles de break dans la première manche et les approximations inhabituelles de Federer, qui commettait quatre fautes directes dans le tie-break, ont pu un instant laisser croire que Hewitt allait l'ébranler. Mais après avoir manqué trois balles de set, Federer concluait sur un ace (9/7).
21 aces
Dans les deux manches suivantes, il commettait des erreurs dans le jeu. Il laissait Hewitt se procurer huit balles de break, toutes annulées, notamment grâce à une première balle particulièrement performante dans les moments cruciaux (21 aces). "J'ai bien servi et ça a été primordial", a-t-il reconnu après la rencontre. "J'ai eu quelques balles de break dans les 2e et 3e sets sur lesquelles il n'a fait aucune erreur", a expliqué Hewitt. "Chaque petite chance qu'il m'a donnée, il ne me l'a pas laissée longtemps."
Federer, qui n'a toujours pas perdu un set dans le tournoi (et deux fois sa mise en jeu en quatre matches) affrontera en favori le Croate Mario Ancic, vainqueur de Verdasco 13-11 dans la manche décisive.
mange un castor tu sauves un arbre
|
|
|
Règles de messages
|
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages
Le code HTML peut être employé : non
|
|
|
|
|