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Massa et Trulli, du podium au bac à sable


Felipe Massa (ferrari)est sorti de piste durant la première séance d'essais du GP de Grande-Bretagne.
Jarno Trulli (Toyota)est sorti de piste au même endroit que Massa.

Felipe Massa (Ferrari) et Jarno Trulli (Toyota), respectivement vainqueur et troisième de la dernière course, ont tous deux vécu un sacré contraste en terminant dans un mur lors de la 1re journée d'essais du GP de Grande-Bretagne vendredi à Silverstone.

Sortie de piste
Massa, actuellement en tête du Championnat du monde des pilotes, est sorti de la piste durant la première séance d'essais en glissant sur une flaque d'huile abandonnée quelques instants plus tôt par le moteur de la Renault de Fernando Alonso. Un écueil imparable sur une zone de freinage.

Le Brésilien a instantanément perdu le contrôle de sa Ferrari qui est partie en dérive dans le bac à gravier avant de violemment heurter par l'arrière une pile de pneus. Il s'en est tiré sans dommages, contrairement à sa monoplace salement abîmée.

Ses mécaniciens ont effectué un beau travail pour la remettre en état mais ils n'ont pu achever leur besogne qu'en milieu de la deuxième séance d'essais, dans l'après-midi, et Massa a donc perdu trois quarts d'heure de précieux travail en piste. Meilleur temps le matin avant son accident, il n'a pu faire mieux que huitième une fois sa monoplace remise d'aplomb.

"Un gros crash"
"C'était un gros crash, même si j'en ai déjà connu de plus importants dans ma carrière, a estimé le Brésilien. Je n'ai vu aucun drapeau (pour signaler la piste glissante) et je suis arrivé normalement dans le virage où j'ai complètement perdu le contrôle de la voiture. J'ai essayé de ralentir mais l'impact a quand même été assez violent."

"Le plus important est que nous avons réussi à remettre rapidement la voiture en état, a-t-il repris. On est arrivé à Silverstone avec une bonne base de travail après les essais de la semaine dernière et on va dans la bonne direction."

Sortie de Trulli
Pareille mésaventure est arrivée à Jarno Trulli dans la seconde séance libre vendredi après-midi. Exactement au même endroit que Massa, l'Italien, qui avait conquis lors du Grand Prix de France le premier podium de Toyota depuis un an et demi, a lui aussi fini sa course dans la même pile de pneus de protection que le Brésilien.

"Les choses ne sont clairement pas allées dans notre sens aujourd'hui, a reconnu l'Italien. C'est difficile de dire ce qui s'est passé, j'ai perdu mon aileron arrière et je suis sorti. Après cela on m'a emmené au centre médical pour un contrôle de routine, mais tout va bien. Cela signifie maintenant qu'on a un gros week-end de travail devant nous, mais après nos récents résultats toute l'équipe est vraiment très motivée. On peut toujours viser le top 10 en qualifications et des points en course."

Pluie
Les plus satisfaits à l'issue de la journée de vendredi étaient les pilotes McLaren-Mercedes, avec pour une fois Heikki Kovalainen devant Lewis Hamilton dans les deux séances du jour. "On a très vite trouvé le bon équilibre, s'est réjoui le Finlandais, respectivement deuxième et premier des deux sessions. On ne va pas se réjouir trop vite d'être en tête des séances du vendredi mais on a une bonne base de travail pour dimanche."

"C'était super de voir tant de fans sur le circuit dès ce matin de bonne heure, appréciait quant à lui Hamilton, le chouchou local, troisième des deux séances. Même si on a fait des essais ici la semaine dernière, la piste a beaucoup changé, mais on a un bon équilibre et cet après-midi la voiture était très constante. C'est très positif."

Norbert Haug, le patron de Mercedes Motorsports, tempérait toutefois l'ardeur de ses pilotes en rappelant qu'avec la pluie annoncée pour le reste du week-end les trouvailles de ce vendredi, sous le soleil, ne seraient pas d'une grande utilité pour la suite des opérations.

Les Red Bull de Mark Webber et David Coulthard ont également réussi de belles choses dans la seconde session libre (2e et 4e), au contraire des Renault de Fernando Alonso et Nelsinho Piquet (15e et 18e).

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Tim Montgomery plaide coupable pour distribution d'héroïne


Tim et son ex-compagne Marion Jones connaissent le même parcours pénitenciaire.


L'ancien sprinteur américain Tim Montgomery, inculpé pour avoir vendu de l'héroïne, a plaidé coupable devant le juge fédéral de Norfolk, Jerome Friedman, jeudi, lors d'une brève audience. Montgomery, 33 ans, a été incarcéré au centre pénitentiaire de Portsmouth (Virginie, est) début mai pour avoir distribué plus de 100 grammes d'héroïne depuis 2007. Il risque au moins cinq années d'emprisonnement. Le verdict est prévu pour le 10 octobre.

Le 16 mai dernier, l'ancien homme le plus rapide du monde avait écopé de 46 mois de prison pour son implication dans une affaire de fraude bancaire portant sur plusieurs millions de dollars et pour laquelle son ex-compagne Marion Jones avait déjà été condamnée. Montgomery avait mis un terme à sa carrière en décembre 2005 après avoir été suspendu pour deux ans pour dopage par le Tribunal arbitral du sport (TAS). Il avait été alors privé de tous ses titres acquis depuis mars 2001 et son record du monde du 100 m (9.78) avait été annulé.

Montgomery avait remporté l'or olympique dans le relais 4x100 m des Jeux de Sydney, en 2000, après avoir glané l'argent dans la même épreuve aux JO d'Atlanta, quatre ans plus tôt.

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La liste des engagés du Tour 2008

Liste des coureurs participant au 95e Tour de France cycliste, qui débutera samedi à Brest:

Silence-Lotto:
1. Cadel Evans (Aus); 2. Mario Aerts; 3. Christophe Brandt; 4. Dario Cioni (Ita); 5. Leif Hoste; 6. Robbie McEwen (Aus); 7. Yaroslav Popovych (Ukr); 8. Johan Vansummeren; 9. Wim Vansevenant.

Team CSC:
11. Carlos Sastre (Esp); 12. Kurt-Asle Arvesen (Nor); 13. Fabian Cancellara (Sui); 14. Volodymir Gustov (Ukr); 15. Stuart O'Grady (Aus); 16. Andy Schleck (Lux); 17. Frank Schleck (Lux); 18. Nicki Sorensen (Dan); 19. Jens Voigt (All).

Euskaltel-Euskadi:
21. Haimar Zubeldia (Esp); 22. Mikel Astarloza (Esp); 23. Inaki Isasi (Esp); 24. Egoi Martinez (Esp); 25. Juan Jose Oroz (Esp); 26. Ruben Perez (Esp); 27. Samuel Sanchez (Esp); 28. Amets Txurruka (Esp); 29. Gorka Verdugo (Esp).

Caisse d'Epargne:
31. Alejandro Valverde (Esp); 32. David Arroyo (Esp); 33. Arnaud Coyot (Fra); 34. Vicente Garcia Acosta (Esp); 35. Jose Ivan Gutierrez (Esp); 36. David Lopez Garcia (Esp); 37. Oscar Pereiro Sio (Esp); 38. Nicolas Portal (Fra); 39. Luis-Leon Sanchez (Esp).

Team Columbia:
41. Kim Kirchen (Lux); 42. Marcus Burghardt (All); 43. Mark Cavendish (G-B); 44. Gerald Ciolek (All); 45. Bernhard Eisel (Aut); 46. Adam Hansen (Aut); 47. George Hincapie (USA); 48. Thomas Lovkvist (Suè); 49. Kanstantsin Siutsou (Blr).

Barloworld:
51. Juan Soler Hernandez (Col); 52. John-Lee Augustyn (AfS); 53. Felix Cardenas (Col); 54. Gianpaolo Cheula (Ita); 55. Baden Cooke (Aus); 56. Moises Duenas Nevado (Esp); 57. Christopher Froome (G-B); 58. Robert Hunter (AfS); 59. Paolo Longo Borghini (Ita).

Liquigas:
61. Filippo Pozzato (Ita); 62. Manuel Beltran (Esp); 63. Francesco Chicchi (Ita); 64. Murilo Fischer (Bré); 65. Roman Kreuziger (Tch); 66. Aleksandr Kuschynski (Blr); 67. Vincenzo Nibali (Ita); 68. Manuel Quinziato (Ita); 69. Frederik Willems.

Lampre:
71. Damiano Cunego (Ita); 72. Alessandro Ballan (Ita); 73. Matteo Bono (Ita); 74. Marzio Bruseghin (Ita); 75. Marco Marzano (Ita); 76. Massimiliano Mori (Ita); 77. Daniele Righi (Ita); 78. Sylvester Szmyd (Pol); 79. Paolo Tiralongo (Ita).

Crédit Agricole:
81. Thor Hushovd (Nor); 82. William Bonnet (Fra); 83. Alexandre Botcharov (Rus); 84. Jimmy Engoulvent (Fra); 85. Dmitriy Fofonov (Kaz); 86. Simon Gerrans (Aus); 87. Christophe Le Mevel (Fra); 88. Remi Pauriol (Fra); 89. Mark Renshaw (Aus).

Quick Step:
91. Stijn Devolder; 92. Carlos Barredo (Esp); 93. Matteo Carrara (Ita); 94. Steven de Jongh (P-B); 95. Mauro Facci (Ita); 96. Sebastien Rosseler; 97. Gert Steegmans; 98. Matteo Tosatto (Ita); 99. Jurgen Van De Walle.

Ag2r-La Mondiale:
101. Cyril Dessel (Fra); 102. Jose Luis Arrieta (Esp); 103. Hubert Dupont (Fra); 104. Vladimir Efimkin (Rus); 105. Martin Elmiger (Sui); 106. John Gadret (Fra); 107. Stephane Goubert (Fra); 108. Christophe Riblon (Fra); 109. Tadej Valjavec (Slo).

Gerolsteiner:
111. Stefan Schumacher (All); 112. Robert Forster (All); 113. Markus Fothen (All); 114. Heinrich Haussler (All); 115. Berhard Kohl (Aut); 116. Sven Krauss (All); 117. Sebastien Lang (All); 118. Ronny Scholz (All).

Agritubel:
121. Christophe Moreau (Fra); 122. Freddy Bichot (Fra); 123. Jimmy Casper (Fra); 124. Romain Feillu (Fra); 125. Eduardo Gonzalo Ramirez (Esp); 126. Nicolas Jalabert (Fra); 127. David Lelay (Fra); 128. Geoffroy Lequatre (Fra); 129. Nicolas Vogondy (Fra).

Rabobank:
131. Denis Menchov (Rus); 132. Juan Antonio Flecha (Esp); 133. Oscar Freire (Spa); 134. Sebastian Langeveld (P-B); 135. Koos Moerenhout (P-B); 136. Joost Posthuma (P-B); 137. Bram Tankink (P-B); 138. Laurens ten Dam (P-B); 139. Pieter Weening P-Bd).

Bouygues Telecom:
141. Pierrick Fedrigo (Fra); 142. Stef Clement (Fra); 143. Xavier Florencio (Spa); 144. Laurent Lefevre (Fra); 145. Jerome Pineau (Fra); 146. Matthieu Sprick (Fra); 147. Yury Trofimov (Rus); 148. Johann Tschopp (Zwi); 149. Thomas Voeckler (Fra).

Team Milram:
151. Erik Zabel (All); 152. Ralf Grabsch (All); 153. Christian Knees (All); 154. Brett Daniel Lancaster (Aus); 155. Martin Muller (All); 156. Bjorn Schroder (All); 157. Niki Terpstra (P-B); 158. Peter Velits (Slo); 159. Marco Velo (Ita).

Francaise des Jeux:
161. Sandy Casar (Fra); 162. Sebastien Chavanel (Fra); 163. Remy Di Gregorio (Fra); 164. Arnaud Gerard (Fra); 165. Philippe Gilbert; 166. Lilian Jegou (Fra); 167. Yoann Le Boulanger (Fra); 168. Jeremy Roy (Fra); 169. Benoit Vaugrenard (Fra).

Saunier Duval:
171. Riccardo Ricco (Ita); 172. Rubens Bertogliati (Sui); 173. Juan Jose Cobo Acebo (Esp); 174. David De La Fuente (Esp); 175. Jesus Del Nero (Esp); 176. Angel Gomez Gomez (Esp); 177. Josep Juffre Pou (Esp); 178. Aurelien Passeron (Fra); 179. Leonardo Piepoli (Ita).

Cofidis:
181. Sylvain Chavanel (Fra); 182. Stephane Auge (Fra); 183. Florent Brard (Fra); 184. Herve Duclos-Lassalle (Fra); 185. Samuel Dumoulin (Fra); 186. Leonardo Duque (Col); 187. Amael Moinard (Fra); 188. David Moncoutie (Fra); 198. Maxime Monfort.

Garmin-Chipotle:
191. Christian Vandevelde (USA); 192. Magnus Backstedt (Suè); 193. Julian Dean (N-Z); 194. William Frischkorn (USA); 195. Ryder Hesjedal (Can); 196. Trent Lowe (Aus); 197. Martijn Maaskant (P-B); 198. David Millar (G-B); 199. Danny Pate (USA).

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Valverde en jaune devant Gilbert

L'Espagnol Alejandro Valverde (Caisse d'Epargne), 28 ans, a remporté la première étape du 95e Tour de France, samedi à Plumelec, et a endossé le maillot jaune de leader. Valverde s'est imposé nettement dans un sprint jugé en montée, au sommet de la côte de Cadoudal, au terme de cette étape de 197,5 kilomètres partie de Brest.

L'Espagnol, l'un des candidats à la victoire finale, a devancé Philippe Gilbert (Française des Jeux), le Français Jérôme Pineau (Bouygues) et le Luxembourgeois Kim Kirchen (Columbia), en conclusion d'un parcours bouclé à près de 43 km/h (42,92 km/h). L'Australien Cadel Evans (Silence-Lotto) a pris la sixième place, derrière l'Italien Riccardo Ricco (Saunier-Duval).

L'Allemand Stefan Schumacher (Gerolsteiner) avait tenté sa chance en vain à la flamme rouge, et ne s'est classé que vingtième. Kirchen lança ensuite la dernière attaque, pris en chasse par l'Italien Alessandro Ballan (Lampre), mais c'est finalement Valverde qui rejoignit le Grand-Ducal, avant de le laisser sur place.

Le Français Lilian Jégou, premier attaquant de cette édition, a lancé l'échappée du jour dès le 2e kilomètre. Il a été très vite rejoint par sept autres coureurs, ses compatriotes Geoffroy Lequatre, Thomas Voeckler et Stéphane Augé, l'Allemand Björn Schröder, les Espagnols David de la Fuente, Ruben Perez et Jose Luis Arrieta pour compter jusqu'à 8 min 15 sec d'avance (Km 29).

Au long de la traversée de la Bretagne de l'intérieur, l'écart s'est ensuite réduit sur un peloton conduit par des coureurs de quatre équipes (Crédit Agricole, Rabobank, Caisse d'Epargne, Liquigas).
A 35 kilomètres de l'arrivée, de la Fuente et Jégou ont insisté. Ils ont été repris à 7,5 kilomètres de la ligne par un premier peloton qui s'était morcelé en deux suite à une chute.

Au ravitaillement, Hervé Duclos-Lassalle (Cofidis) a signé sans le vouloir le premier abandon du Tour. Néophyte de la Grande Boucle, il s'est fracturé le poignet gauche dans une chute provoquée par une musette emmêlée dans une roue. A 9 kilomètres de l'arrivée, le Colombien Mauricio Soler (Barloworld), meilleur grimpeur du Tour l'année passée, a été victime d'une chute, mais a pu repartir.

Valverde, 28 ans, a endossé pour la première fois de sa carrière le maillot jaune. L'Alsacien Thomas Voeckler (Bouygues) a revêtu le maillot à pois du meilleur grimpeur, au bénéfice de sa place à l'arrivée de l'étape. Il était à parfaite égalité de points avec l'Allemand Björn Schröder (Milram), après les différentes ascensions du jour.

Dimanche, la deuxième étape, qui relie Auray à Saint-Brieuc (164,5 km), en Bretagne, se conclut également en légère montée. Gilbert, 2e du classement par points, partira en vert.

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Venus Williams sacrée pour la 5e fois



L'Américaine Venus Williams a pleinement exploité sa puissance samedi pour remporter pour la cinquième fois Wimbledon en battant en finale sa soeur Serena en deux sets, 7-5, 6-4. L'aînée des soeurs Williams, qui remporte son 7e tournoi du Grand Chelem, s'était déjà imposée sur le gazon londonien en 2000, 2001, 2005 et 2007. Mais elle avait perdu les deux finales qu'elle y avait disputées contre sa cadette (2002 et 2003).

Beaucoup pensaient d'ailleurs que leur passé à ce niveau allait peser psychologiquement sur Venus. Après une victoire à l'US Open en 2001, Serena avait emporté les cinq matches suivants en finale de Grand Chelem. Et cette saison, elle paraissait plus régulière, emportant trois tournois (sur sept participations), quand Venus avait dû se contenter d'une demi-finale à Bangalore perdue... contre Serena.

"Je ne peux pas croire que ça fait cinq...", a commenté Venus. "Cela a été une sacrée tâche de la battre", a ajouté la quintuple lauréate, au terme d'une finale superbe, avant de réconforter sa cadette: "Mon premier boulot, c'est grande soeur. Je prends ça très au sérieux". Leur père et entraîneur, Richard Williams est rentré aux Etats-Unis après les demi-finales, n'assistant pas à cette lutte fratricide: "Il nous avait dit: J'ai fait mon boulot...". "Elle était un peu meilleure...", a de son côté reconnu sa cadette.

Serena usée
Le début de match avait pourtant plaidé pour la thèse du blocage psychologique, Venus semblant perdue face à sa cadette, qui jouait particulièrement juste (11 points à 1 en début de match). Mais elle retrouvait sa première balle et une bonne longueur de balle avant de sombrer et profitait de la baisse de régime de sa soeur pour lui prendre deux fois sa mise en jeu, dont une fois à 6-5, et emporter la première manche.

Venus devait montrer la même force de caractère dans la deuxième manche. Dépossédée de son service à 2 à 1 dans un jeu interminable où elle avait sauvé six balles de break, elle rendait immédiatement la pareille à Serena, se montrant redoutable sur chacune des balles de break dont elle disposait (4 sur 7, contre 2 sur 13 à son adversaire...). Et comme dans le premier acte, elle prenait le service de sa soeur au moment opportun pour conclure en moins de deux heures. Serena était auparavant apparue de plus en plus usée par la puissance de son aînée, commettant de plus en plus de fautes directes.

Les deux Américaines étaient très vite apparues comme les deux immenses favorites du tournoi au gré des éliminations prématurées des autres grands noms du circuit (Maria Sharapova, Ana Ivanovic, Jelena Jankovic,...). Elles ont confirmé une impressionnante domination sur le tournoi londonien, dont elles ont remporté sept des dix dernières éditions, se réservant onze des vingt places en finale dans l'intervalle. Elles devaient revenir en fin d'après-midi sur le court central pour disputer la finale du double: "Serena mérite une victoire...", a dit Venus.

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Kovalainen (McLaren-Mercedes) en pole à Silverstone

Le Finlandais Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes) occupera dimanche la pole position du Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1, neuvième épreuve de la saison, après avoir réussi le meilleur temps des qualifications samedi sur le circuit de Silverstone.

Kovalainen a décroché la toute première pole de sa carrière grâce à un temps de 1 min 21 sec 049/1000. Il devancera sur une première ligne inédite l'Australien Mark Webber, qui a placé sa Red Bull à la deuxième place, à plus d'une demi-seconde cependant (à 505/1000 de seconde). Le champion du monde finlandais Kimi Raikkonen (Ferrari) partira troisième devant la seconde McLaren-Mercedes du Britannique Lewis Hamilton, quatrième.

L'Allemand Nick Heidfeld (BMW Sauber) et les deux Renault de l'Espagnol Fernando Alonso et le Brésilien Nelsinho Piquet suivent. L'Allemand Sebastian Vettel a offert à Toro Rosso sa meilleure qualification de la saison (7e). En revanche, la seconde Ferrari du Brésilien Felipe Massa ne sera que neuvième sur la grille, juste devant le Polonais Robert Kubica (BMW Sauber), qui a connu un problème mécanique et n'a pas pris la piste en Q3.

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Dumoulin gagne la 3e étape et Feillu endosse le maillot jaune


Samuel Dumoulin.


Romain Feillu rentre dans l'histoire du Tour avec ce maillot jaune.
Romain Feillu (à gauche) est le nouveau maillot jaune du Tour.
Denis Menchov (Rabobank) est le grand perdant de la journée. Le Français Samuel Dumoulin (Cofidis) a remporté la troisième étape du Tour de France, lundi, à Nantes, où son jeune compatriote Romain Feillu (Agritubel) a endossé le maillot jaune de leader.

Dumoulin a devancé ses trois compagnons d'une échappée lancée dès le premier des 208 kilomètres de cette étape par l'Américain Will Frischkorn, deuxième de l'étape.

Sur les quais de Nantes, Feillu a pris la troisième place avant l'Italien Paolo Longo, débordé dans le dernier kilomètre. Le premier peloton, réglé par l'Australien Robbie McEwen devant l'Allemand Erik Zabel, est arrivé avec un retard de 2 min 03 sec.

Frischkorn a lancé la bonne échappée dès la sortie de Saint-Malo, avec
ses trois compagnons. Le peloton a laissé à ce quatuor de baroudeurs une avance approchant le quart d'heure, entre soleil et averses, avant de revenir à un écart de l'ordre de neuf minutes jusqu'à une soixantaine de kilomètres de l'arrivée.

Dans la dernière heure, une chute collective à l'approche des 25
derniers kilomètres a morcelé le peloton et rejeté dans un deuxième groupe le Russe Denis Menchov et l'Italien Riccardo Ricco dont les équipiers ont mené une chasse très vive.

Sur la ligne, Menchov et Ricco ont cédé une trentaine de secondes aux
autres favoris du Tour.

Pour le gain de l'étape, Dumoulin a attaqué aux 1500 mètres. Il a été
suivi par Frischkorn puis par Feillu qui a contré aussitôt. Mais le
coureur lyonnais est parvenu à revenir dans la dernière ligne droite pour enlever, à l'âge de 27 ans, son premier succès dans le Tour.

Au classement général provisoire, Feillu (24 ans) compte 35 secondes
d'avance sur Longo à la veille du premier contre-la-montre, sur 29,5
kilomètres, à Cholet.

L'Espagnol Alejandro Valverde qui portait le maillot jaune occupe
désormais la quatrième place à 1 min 45 sec du nouveau leader.

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Schumacher s'adjuge l'étape et s'empare du maillot jaune



L'Allemand Stefan Schumacher (Gerolsteiner), 26 ans, a remporté mardi la 4e étape du 95e Tour de France, un contre la montre de 29,5 km dessiné en boucle autour de Cholet.

Il s'est imposé grâce à un chrono de 35:44, devant le Luxembourgeois Kim Kirchen (Columbia) et l'Ecossais David Millar (Garmin Chipotle), 2e et 3e à 18 secondes du lauréat du jour. Stijn Devolder (QuickStep) et Maxime Monfort (Cofidis) se sont respectivement classés 15e et 16e à 1:18 et 1:24. Le Français Romain Feillu (Agritubel), 169e à presque 5 minutes, qui s'était emparé du maillot jaune de leader lundi à Nantes, est détrôné par Schumacher.

Schumacher devance Kirchen et Millar de 12 secondes au classement général. L'Australien de Silence-Lotto Cadel Evans, 4e de l'étape, est également 4e, au général, à 21 secondes, devant l'Italien Fabian Cancellara (CSC), 5e à 33 secondes.

La 5e étape sera disputée mercredi sur la distance de 232 km entre Cholet et Châtauuroux. Plus plane que les étapes bretonnes, elle devrait faire le bonheur des sprinters.

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Les 24 Heures de Spa-Francorchamps 2008, une cuvée exceptionnelle



Les organisateurs des 24 Heures de Spa (2-3 août) ont profité du traditionnel test-day auquel étaient conviés les concurrents pour dévoiler officiellement l'épreuve qui s'annonce plus que jamais comme le sommet du championnat FIA-GT.

L'affiche 2008 est exceptionnelle. Depuis que l'épreuve compte pour le championnat FIA GT (en 2001), elle n'a cessé de grandir en qualité et en quantité et des 46 voitures au départ en 2007, on pourrait passer à 50 cette année. A l'heure actuelle alors que les engagements ne sont pas clôturés, on dénombre en effet 45 équipages, auxquels il convient d'ajouter les trois formations pressenties dans la Coupe du Roi.

Revanche pour "VDP" ?
On se souvient que l'an dernier, au détour d'une course parsemée d'embûches à cause des caprices de la météo, on a cru un long moment assister à une victoire belge et à l'établissement d'un nouveau record - 5 victoires - par Eric van de Poele. On sait ce qu'il en advint, "Tintin" commit une petite faute à une heure du drapeau à damiers, et dut se contenter de la 2-ème place.

Faut-il préciser que notre compatriote est habité par une exceptionnelle motivation à l'heure de retrouver l'équipe Vitaphone qui aligne deux Maserati MC12. Van de Poele aura pour équipiers le Français Stéphane Sarrazin, l'Italien Andrea Bertolini et l'Allemand Michael Bartels, le patron du team. La seconde MC12 sera pilotée par un autre Belge, Stéphane Lémeret associé au Portugais Miguel Ramos, au Brésilien Alexandre Negrao et à l'Italien Alessandro Pier Luigi.

Mais les belles Italiennes n'auront pas la vie simple, en particulier face aux Corvette C6R menées par des formations très performantes au sein desquelles le pavillon belge devrait être bien représenté puisque Maxime Soulet et Jan Heylen sont pressentis aux côtés du Français Christophe Bouchut et du Néerlandais Xavier Maassen sur la voiture préparée par le Selleslagh Racing Team. A l'heure du pronostic, on n'oubliera pas bien sûr la Corvette du team Phoenix lauréate il y a douze mois et qui sera confiée au même quatuor Marcel Fässler, Jean-Denis Deletraz, Mike Hezemans et Fabrizio Gollin.

Du côté Aston Martin, l'équipe Jetalliance Racing qui sort d'un beau doublé à Oschersleben, n'engage qu'une DBR9 pour Karl Wendlinger, Ryan Sharp, Alex Muller et Lukas Lichtner Hoyer; tandis que le Gigawave Motorsport fait confiance à Philippe Peter, Allan Simonsen, Darren Turner et Andy Thompson.

Enfin, deux Saleen S7R très "noir-jaune-rouge" seront à surveiller. Chez Pekaracing, Anthony Kumpen et Bert Longin retrouveront leurs équipiers de l'an dernier, Kurt Mollekens et Fred Bouvy; tandis que chez Larbre Compétition, Vincent Vosse et Greg Franchi recevront l'appui du Suisse Steve Zacchia et d'un équipier de choc, le Portugais Pedro Lamy qui, en 2007, avait assuré des relais d'anthologie sous la pluie sur la Maserati.

Suspense en GT2
Cette saison, la lutte fait rage en GT2 entre les Ferrari F430 et les Porsche 997 GT3 RSR. La marque italienne sera représentée à Spa par plusieurs équipes de pointe (AF Corse, BMS Scuderia Italia, Ecurie Ecosse, CR Scuderia, Kessel Racing) alignant une impressionnante brochette de pilotes: Toni Vilander, Gianmaria Bruni, Thomas Biagi, Christian Montanari, Andrea Piccini, Dirk Müller, Paolo Ruberti et bien d'autres. On notera que notre compatriote Bertrand Baguette est repris dans l'équipage du team Easy Race, mais cet engagement reste à confirmer par la FIA.

En face, Porsche sort aussi la grosse artillerie avec cinq 997 GT3 RSR. Le team liégeois Prospeed Competition pourra compter sur des pilotes aussi véloces qu'Emmanuel Collard, Richard Westbrook, Marc Lieb, Geoffroy Horion, Markus Palttala et Wolfgang Hentzler, et on retrouvera des spécialistes aussi affûtés que Richard Lietz, Xavier Pompidou et Patrick Long sur d'autres 997.

Les Belges en force
Reste le GT3 où les Porsche seront favorites face à quelques Ferrari, une Viper (pilotée par Jeffrey Vanhooydonk) et une Lamborghini, et le Groupe 2 où la Gillet Vertigo de Leinders-Kuppens-Martin sera la référence face aux Mosler MT900 du GTO Charouz Racing. De nombreux pilotes belges sont engagés en GT3 (les frères Thiers, Patrick Chaillet, Christian Kelders, Eddy Renard, etc) et la liste devrait encore s'allonger d'ici le début des essais tant les candidats sont nombreux!

Comme de coutume, le spectacle commencera bien avant le départ des 24 Heures le 2 août à 16h00. De nombreuses courses annexes sont en effet prévues: la GT4 European Cup (où les Belges ont l'habitude de briller), la Porsche Carrera Cup Italia, le British F3 International Series et la Formul'Academy Euro Series où Eliott Bachelart portera les couleurs du RACB National Team.

[manu94600]

Pff c'est le mois des tox vaz-y injecte le sang frais