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Phelps remporte une 7e médaille et égale Mark Spitz



L'Américain Michael Phelps, vainqueur de justesse du 100 m papillon samedi, a remporté sa 7e médaille d'or aux jeux Olympiques de Pékin, égalant le record absolu de son compatriote Mark Spitz, lauréat de sept titres aux JO de Munich en 1972.

Avec ce septième titre remporté dans le "Cube", Phelps, 23 ans, peut désormais battre le record de Spitz puisqu'il lui reste la finale du relais 4x100 m 4 nages dimanche en conclusion des épreuves de natation. Avec un chrono de 50 sec 58/100, Phelps devance d'un centième le Serbe Milorad Cavic (50.59) et l'Australien Andrew Lauterstein (51.12). L'Américain Ian Crocker, détenteur du record du monde (50.40), a pris la 4e place (51.13).

Le nageur de Baltimore a effectué une première longueur prudente, passant en 7e position, à 62/100e de Cavic, avant de se lancer dans une incroyable remontée pour aller chercher "à la touche" le Serbe. Il s'agit de sa première victoire sans record du monde à Pékin. "J'étais abasourdi à l'arrivée", a réagi Phelps. "Je commençais à être cuit dans les dix derniers mètres, c'était ma dernière course individuelle, et je voulais terminer aussi fort que possible, a-t-il ajouté. J'ai pensé que j'avais perdu la course à mi-parcours, mais j'ai réussi à faire la différence tout à la fin".

"Au cours de mes deux jeux Olympiques, je suis parvenu à faire la différence sur les fins de course, a poursuivi le nageur. Je suis heureux, je n'ai plus de mots et vous avez tous vu à quel point j'étais ému". Auparavant, il avait remporté le 400 m 4 nages (dimanche), le relais 4x100 m libre (lundi), le 200 m libre (mardi), le 200 m papillon et le relais 4x200 m libre (mercredi) et le 200 m 4 nages (vendredi), avec à chaque fois un record du monde à la clé.

A Athènes il y a quatre ans, il avait remporté six titres olympiques (100 et 200 m papillon, 100 et 200 m 4 nages et les relais 4x200 libre et 4x100 m 4 nages) en plus de deux médailles de bronze (200 m libre et 4x100 m libre).

Record de médailles en vue
Grâce à sa quatrième pépite dorée à Pékin mercredi, il était déjà entré dans la légende olympique: en atteignant le total de 10 or, il devenait à 23 ans l'athlète le plus titré de l'histoire des JO. Avec un total de 13 médailles d'or samedi, il devance l'athlète finlandais Paavo Nurmi, la gymnaste soviétique Larysa Latynina, le nageur américain Mark Spitz et le sprinteur et sauteur en longueur américain Carl Lewis, vainqueurs de neuf titres.

Autre record à portée pour le phénomène américain: le record du nombre de médailles: s'il remporte une médaille - quelle que soit la couleur - sur sa dernière épreuve, il deviendra l'athlète masculin le plus médaillé (16). Pour l'instant, il égale ce record, qui est de 15 médailles, par le gymnaste russe (ex-soviétique) Nikolai Andrianov (7 or, 5 argent et 3 bronze aux Jeux de 1972, 1976 et 1980).

Le record absolu du nombre de médailles, hommes et femmes confondus, appartient à Larysa Latynina. En trois participations olympiques (1956, 1960 et 1964), la gymnaste russe (ex-soviétique) est montée à 18 reprises sur le podium, avec, en plus de ses 9 médailles d'or, 5 argent et 4 bronze.

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Sport
Finale de tennis: Nadal sur sa lancée

Image © Behrouz Mehri(AFP)

Rafael Nadal le 15 août 2008 à Pékin

Rafael Nadal devrait croquer l'or olympique dimanche à Pékin sur la formidable lancée qui va le propulser dès la semaine prochaine au premier rang mondial.

16/08/2008 PEKIN (AFP)
© 2008 AFP


L'Espagnol affronte en finale un adversaire coriace, Fernando Gonzalez, et particulièrement motivé par le rendez-vous olympique. D'Athènes en 2004, le Chilien était revenu avec deux médailles, l'or en double et le bronze en simple.
Mais malgré son puissant coup droit, le Sud-Américain aura bien du mal à stopper la chevauchée du Majorquin, vainqueur de six des huit tournois qu'il a disputés depuis le mois d'avril, dont Roland-Garros et Wimbledon.
D'autant que Nadal est lui aussi chargé d'une mission patriotique, faire remonter dans le tableau des médailles une Espagne déprimée par un début de quinzaine olympique décevant (seulement deux médailles d'or et une de bronze).
Certes au bilan de leur rencontre, Gonzalez est à égalité avec Nadal (3-3), ce dont peu de joueurs peuvent se vanter. Mais sur les quatre matches joués depuis que l'Espagnol a percé au plus haut niveau, le Chilien, 15e mondial, n'en a remporté qu'un.
C'était en 2007 à l'Open d'Australie, où il allait connaître sa seule heure de gloire non-olympique en atteignant la finale. Mais ce jour-là, Nadal, blessé à une cuisse, n'avait pas évolué à son meilleur niveau. Et il y a un an et demi, il n'était de toute façon pas le gagneur tout terrain qu'il est devenu depuis.
Chez les dames, Dinara Safina et Elena Dementieva ont l'occasion de remporter la plus belle victoire de leur carrière dans une finale entièrement russe.
Ces deux joueuses n'ont pas encore gagné de Grand Chelem, mais ont le potentiel pour combler cette lacune dans les mois à venir. Comme Nadal et Gonzalez, elles devraient offrir au tennis, en quête de crédibilité olympique, une conclusion à la hauteur.

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Sport
JO/natation: Phelps plus grand que Spitz

Michael Phelps est devenu le premier athlète à remporter huit médailles d'or lors des mêmes Jeux olympiques après le succès des Etats-Unis dans le 4 x 100 m 4 nages. Avec ce nouveau sacre, record du monde à la clé (3'29''34), l'Américain devance dorénavant son compatriote Mark Spitz, sept fois titré en natation aux Jeux de Munich en 1972.

17/08/2008
SDA-ATS News Service


Auparavant, il avait remporté le 400 m 4 nages (dimanche), le 4x 100 m libre (lundi), le 200 m libre (mardi), le 200 m papillon et le 4 x 200 m libre (mercredi), le 200 m 4 nages (vendredi) et le 100 m papillon (samedi). Le 100 m papillon est la seule épreuve sur laquelle il n'a pas établi un nouveau record du monde dans le "Cube".
Aaron Peirsol, Brendan Hansen, Michael Phelps et Jason Lezak, qui font mieux que leur chrono de la finale des Jeux d'Athènes (3'30''68) en 2004, se sont imposés devant l'Australie (3'30''04) et le Japon (3'31''18).
A Athènes il y a quatre ans, Phelps avait remporté six titres olympiques (100 et 200 m papillon, 100 et 200 m 4 nages et les relais 4 x 200 m libre et 4x100 m 4 nages) en plus de deux médailles de bronze (200 m libre et 4 x 100 m libre).
Sur le 1500 m libre, Le Tunisien Oussama Mellouli a créé une surprise de taille en battant l'Australien Grant Hackett, double Champion olympique en titre. Longtemps derrière les favoris, Mellouli, qui a nagé en 14'40''84 (record d'Afrique), a produit son effort à mi-course et pris la tête à 400 mètres du but.
Enfin Britta Steffen est bien la reine du sprint. Après son succès dans le 100 m libre, l'Allemande a enlevé le 50 m en s'imposant devant l'étonnante Dara Torres (41 ans). Avec 24''06, Steffen a échoué à 9 centième du record du monde.
A 41 ans, l'Américaine Dara Torres a conquis sa deuxième médaille d'argent de ces Jeux, après celle du relais 4 x 100 m libre, sa dixième médaille olympique. Elle avait gagné la première lors des Jeux olympiques de Los Angeles en 1984.

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Sport
La journée des Français: argent et bronze en natation, bronze en skeet et aviron

Image © (AFP/Infographie)

Le tableau des médailles françaises le 16 août 2008

La journée avait super bien commencé avec deux médailles au Cube d'Eau -argent pour Amaury Leveaux et bronze pour Alain Bernard- sur le 50 m nage libre. Tout était parti pour que les prévisions se réalisent ensuite au vélodrome et en aviron notamment.

16/08/2008 PEKIN (AFP)
© 2008 AFP


Et puis, il y eut une bonne surprise avec le bronze d'Anthony Terras en skeet, et le bronze encore en aviron pour le quatre de pointe messieurs.
Le Marseillais Terras est ainsi devenu le premier Français médaillé olympique en skeet, discipline du tir inscrite au programme des JO depuis 1968.
Le quatre de pointe français a remporté derrière la Grande-Bretagne et l'Australie au parc aquatique de Shunyi la médaille de bronze, la 22e médaille pour la France à ces Jeux.
Leveaux et Bernard avaient fait sensation en montant ensemble sur le podium du 50 m nage libre, un fait historique pour la natation française dans une course de folie où tous les protagonistes ont nagé sous les 22 secondes.
Puis le reste n'a été quasiment que "faute à pas de chance" et déceptions.
Sur le bassin d'aviron, on attendait les grands favoris Adrien Hardy et Jean-Baptiste Maquet, on ne les a pas vus. Ils font cinquièmes de la finale remportée par les Australiens David Crawshay et Scott Brennan.
"On ne s'explique pas ce résultat, a réagi Hardy. On est très déçus, on n'était pas venus pour ça."
Dans la course suivante, Dorian Mortelette, Germain Chardin, Benjamin Rondeau et Julien Desprès, qui avaient souvent raté les grands rendez-vous, n'ont pas manqué celui de Pékin.
"On savait que c'était peut-être la course de notre vie, pour nous et pour les gens qu'on aime", a dit Germain Chardin, comme pour expliquer cette accélération salutaire dans les derniers 500 mètres pour remonter jusqu'au bronze.
Au vélodrome de Lao Shan, il n'y a même pas eu de lot de consolation.
Pour ses adieux à la haute compétition, Arnaud Tournant est entré samedi en finale du keirin sans parvenir à décrocher une médaille dans une épreuve remportée par Chris Hoy, impérial à l'image de la Grande-Bretagne toute la journée.
Seul Français finaliste, après l'élimination de Grégory Baugé au tour précédent, le Nordiste s'est classé sixième.
Les Britanniques sont également montés sur le podium dans les deux autres finales du jour, poursuite et course aux points, pas Christophe Riblon, le représentant français dans cette dernière épreuve.
En athlétisme, Martial Mbandjock a été éliminé en demi-finale du 100 m messieurs, et Christine Arron est sortie en quart. Arron, 34 ans, ne remportera donc sans doute jamais de médaille olympique.
Pour les bonnes nouvelles, deux des trois Français engagés sur le 3000 m steeple, Bouabdellah Tahri et Mahiédine-Mekhissi-Benabbad, se sont qualifiés pour la finale de lundi.
Vanessa Boslak, qui hésitait encore à venir aux jeux Olympiques il y a deux semaines s'est quant à elle qualifiée pour la finale de la perche, avec un saut à 4,50 m. "J'avais encore de la place, estime-t-elle."
En boxe, le jeune Nordine Oubaali, 22 ans, est passé tout près de l'exploit face au double champion du monde chinois 2005-07 des 48 kg, Zou Shiming.
A la lutte, Vanessa Boubryemm (48 kg) a été éliminée en quart de finale, battue (1-4) par l'Américaine Clarissa Chun.
Et la paire Clément-Llodra a raté la médaille de bronze du double au tennis.

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Rallye, Allemagne, Etape 2

Loeb, le Français volant

Sébastien Loeb est tout proche d'un nouveau succès en Allemagne (Panoramic) Insaisissable, Sébastien Loeb a poursuivi son parcours quasi sans-faute au Allemagne. L’Alsacien, qui dispose de 40'' d’avance sur son dauphin Dani Sordo, file vers une septième victoire de rang dans l’épreuve.
par Gilles Festor, le 16-08-2008

Sébastien Loeb n’est plus qu’à 84,97 km d’un nouveau sacre en Allemagne. Le septième de rang pour l’Alsacien qui n’a jamais semblé aussi bien maîtriser son sujet que cette année. Comme vendredi, le champion du monde en titre a écrabouillé la concurrence en s’offrant sept des huit chronos du jour, portant à 12 le nombre de scratch depuis le début du week-end. «J’ai un bon rythme et je ne prends pas de gros risques. Le plus important est de rester concentré et continuer», confiait le leader dans l’après-midi. Au volant d’une C4 qu’il a décrit lui-même comme «parfaite» durant la deuxième étape, «Seb» a porté son avance à 40'' devant Dani Sordo. Seul regret : Loeb a abandonné des rêves de victoire avec le Grand Chelem à la clé en laissant à Sordo le gain de l’ES14 en toute fin de journée.
Sordo pour le doublé Citroën
Sur piste sèche et sous le soleil d’outre-Rhin, l’Espagnol a pu reprendre la deuxième place à Mikko Hirvonen. Le contrat est quasiment rempli pour l’ancien champion du Monde Junior encore tout émerveillé de la performance de son coéquipier loin devant lui. «Je ne sais pas comment il fait ça !», avouait-il le sentiment du devoir – presque – accompli. Malgré la présence de plus de terre que la veille sur les routes, l’Ibère est sorti vainqueur du coude à coude qui l’opposait à Mikko Hirvonen. Samedi, le Finlandais n’a jamais vraiment pu retrouver les sensations de la veille. «Je pensais pouvoir me rapprocher. J’étais plus rapide ce matin. Mon rythme est meilleur mais les Citroën vont plus vite. Je vais continuer de faire tout ce que je peux», se désolait le leader du championnat avant d’entamer la dernière spéciale du jour. Un dernier chrono fatal puisque Hirvonen, victime d’une crevaison, perdait 48’’ sur les hommes de tête. Et avec cette tuile, c’est la troisième place qui s’envolait au profit de François Duval.
Hirvonen va attaquer
Dimanche, le pilote Ford devra donc prendre quelques risques pour tenter de refaire son retard de sur la Focus du Belge pointée à moins de 4’’ devant. Les points à prendre seront d’autant plus précieux pour le Championnat Constructeurs que Jari-Matti Latvala a été victime d’une sortie de piste qui l’a relégué à une 9e place au classement général. Mais il faudra déloger François Duval de la boîte. «Obélix», le crack intérimaire du bitume, risque de défendre sa part du gâteau avec ardeur pour offrira un podium à une écurie Stobart encore sous le choc de la sortie de route de Gigi Galli lors de la première étape. Opéré d’une fracture du fémur vendredi soir, le Transalpin devra patienter au moins six semaines avant de mettre le pied par terre. Sa saison est d’ores et déjà terminée. De sa chambre d’hôpital à Trèves, il devrait assister en spectateur à la prise de pouvoir au championnat de Sébastien Loeb, dimanche sur les coups de 13 heures.
Le film des spéciales :
ES11
1. Loeb (Fra, Citroën) en 10’50’’6
2. Sordo (Esp, Citroën) + 3’’9
3. Hirvonen (Fin, Ford) + 5’’5
4. Duval (Bel, Ford) +5’’6
4. P. Solberg (Nor, Subaru) +6’’6
ES12
1. Loeb (Fra, Citroën) en 10’50’’6
2. Sordo (Esp, Citroën) + 2’’9
3. Hirvonen (Fin, Ford) + 4’’6
4. Duval (Bel, Ford) +4’’7
4. P. Solberg (Nor, Subaru) +9’’3
ES13
1. Loeb (Fra, Citroën) en 10’50’’6
2. Sordo (Esp, Citroën) + 0’’3
3. Hirvonen (Fin, Ford) + 2’’2
4. Duval (Bel, Ford) +5’’0
4. P. Solberg (Nor, Subaru) +5’’2
ES14
1. Sordo (Esp, Citroën) 17’41’’5
2.. Loeb (Fra, Citroën) +2’’7
3. P. Solberg (Nor, Subaru) +8’’2
4. Latvala (Fin, Ford) +12’’5
5. Duval (Bel, Ford) +14’’0
Classement général :
1. Loeb (Fra, Citroën) en 2h32’22’’6
2. Sordo (Esp, Citroën) +40’’3
4. Duval (Bel, Ford) +1’44’’3
4. Hirvonen (Fin, Ford) +1’48’’2
5. P. Solberg (Nor, Subaru) +2'28’’7

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Tennis
JO 2008: Rafael Nadal se couvre d'or

Image © Keystone

L'Espagnol déloge Roger Federer du premier rang mondial en tant que nouveau champion olympique de simple, après avoir battu le Chilien Fernando Gonzalez (no 15) 6-3 7-6 (7/2) 6-3 en finale à Pékin.

- le 17 août 2008, 14h04
Le Matin Online & les agences



Le taureau de Manacor, qui succède au palmarès des JO au Chilien Nicolas Massu, réalise ainsi un unique triplé Roland-Garros/Wimbledon/JO. Fernando Gonzalez complète pour sa part sa panoplie de breloques, lui qui avait conquis le bronze en simple et l'or en double aux côtés de Massu à Athènes.
Rafael Nadal n'a connu qu'une seule alerte dans cette finale, lorsqu'il se retrouvait mené 5-6 15/40 sur son engagement dans la deuxième manche. Le gaucher majorquin s'adjugeait cependant six points d'affilée pour dominer ensuite nettement le jeu décisif. Fernando Gonzalez avait manqué le coche sur sa première balle de set, sortant de quelques centimètres un volée de revers. Il craquait dès le troisième jeu de l'ultime manche, cédant son service "blanc".
Elena Dementieva (no 5) a quant à elle enfin conquis un grand titre dans sa carrière. La blonde moscovite de 26 ans a su faire preuve de caractère pour glaner l'or. La médaillée d'argent des JO de Sydney 2000 s'imposait 3-6 7-5 6-3 en finale face à Dinara Safina (no 6). La Russie s'offre d'ailleurs un superbe triplé dans le simple dames grâce au succès aisé (6-0 7-5) fêté par Vera Zvonareva (no 9) face à la Chinoise Na Li (WTA 42) dans le match pour le bronze.
Le tennis chinois n'est pas resté bredouille malgré la défaite concédée par Na Li. Zi Yan/Jie Zheng (no 8) n'ont pas laissé planer le moindre doute dans la petite finale du double, s'imposant 6-2 6-2 face aux soeurs Alona et Kateryna Bondarenko (Ukr/6). Le titre est revenu à d'autres soeurs, Serena et Venus Williams (no 2), sacrées pour la deuxième fois dans un double olympique après Sydney. En finale, elles ont écrasé 6-2 6-0 le duo Espagnol Anabel Medina Garrigues/Virginia Ruano Pascual (no 4).

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Loeb, Trèves ininterrompue

Rallye - Rallye d'Allemagne



Sébastien Loeb (Citroën WRT) a remporté le Rallye d'Allemagne pour la septième année consécutive, dimanche à Trèves. Le Français prend la tête au championnat.
Sébastien Loeb (Citroën WRT), navigué par Daniel Elena, a remporté dimanche à Trèves sa 43e victoire en Mondial, un record doublé d'un autre plus fascinant puisqu'il demeure toujours invaincu outre-Rhin depuis l'inscription de l'épreuve au calendrier WRC, en 2002. Victorieux de son septième rallye d'Allemagne consécutif, non loin de son Alsace natale, le quadruple champion du monde français a de nouveau dominé le terrain asphalté, sans équivoque vendredi et samedi, avant de gérer son succès dimanche.

"C'est un super résultat, un super moment pour toute l'équipe et une belle opération aux championnats", a déclaré le quadruple champion du monde en titre. "A la régulière, ça ne m'aurait pas plu de me faire battre. En plus, c'est un rallye où il y a toujours beaucoup de monde, beaucoup de supporters, beaucoup de copains. J'étais bien dans la voiture, je n'ai pas pris de risques inconsidérés".
Audio: Loeb : "Ça m'aurait pas plu..."
Guidé par son complice monégasque, il a signé le meilleur temps lors des 13 premières épreuves spéciales avant d'abandonner le scratch dans le dernier tronçon de samedi à l'autre équipe rouge, composé de Dani Sordo et Marc Marti. En fait, il disposait à cet instant d'une confortable marge (43.0 sec) et avait déjà mis son moteur en mode "éco" depuis une spéciale, afin de ménager son propulseur, qui devra enchaîner en Nouvelle-Zélande et en Espagne.
Audio: Quesnel : "Ce qu'on voulait"

Après une bagarre le premier jour avec Mikko Hirvonen (Ford WRT), Dani Sordo a définitivement pris le dessus pour la 2e place lorsque le Finlandais a lâché 48.0 sec à cause d'une crevaison dans le dernier chrono, samedi. Quatrième au classement, Hirvonen aurait pu facilement récupérer la 3e place échue au pigiste François Duval (Ford Stobart), spécialiste du goudron, classé 2e en Allemagne en 2004, 2005 et 2007. Mais ce fût la surprise : jamais Malcolm Wilson, le directeur de Ford WRT, ne donna l'ordre au Belge qu'il avait engagé sur une Focus de son équipe B de lâcher du lest pour favoriser l'arithmétique de son leader nordique. "Il n'y a pas eu de débat chez Ford sur la stratégie de course" , a soufflé le pilote d'Outre-Quiévrain.
Audio: Sordo : "On ne savait pas"
Au championnat Pilotes, Sébastien Loeb fait une excellente opération car les positions de tampon de Dani Sordo et François Duval lui permettent de marquer cinq points de plus que Mikko Hirvonen, qu'il devance désormais de quatre longueurs (76 points contre 72). Grâce à son premier doublé 2008, la firme de Satory déloge Ford WRT de la tête du championnat Constructeurs (121 contre 115).

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Tennis: Rafael Nadal officiellement numéro un mondial


PARIS (Reuters) - Rafael Nadal est officiellement devenu numéro un mondial de tennis après quatre ans et demi de règne de Roger Federer.
L'Espagnol, sacré champion olympique dimanche, était certain de détrôner le Suisse depuis le tournoi de Cincinnati en début de mois.
Nadal est devenu en juillet le premier joueur depuis Björn Borg en 1980 à réussir le doublé Roland-Garros et Wimbledon.
Le premier Français au classement ATP est toujours Richard Gasquet, 12e mondial, en recul d'une place.
Classement (classement précédent entre parenthèses):
1. (2) Rafael Nadal (Esp) 6700 points
2. (1) Roger Federer (Sui) 5930
3. (3) Novak Djokovic (Ser) 5105
4. (4) David Ferrer (Esp) 2865
5. (5) Nikolay Davydenko (Rus) 2700
6. (6) Andy Murray (G-B) 2415
7. (8) David Nalbandian (Arg) 1975
8. (9) Andy Roddick (E-U) 1845
9. (7) James Blake (E-U) 1825
10. (10) Stanislas Wawrinka (Sui) 1695
11. (15) Fernando Gonzalez (Chili) 1615
12. (11) Richard Gasquet (Fra) 1595
13. (13) Fernando Verdasco (Esp) 1425
14. (16) Ivo Karlovic (Cro) 1405
15. (17) Tommy Robredo (Esp) 1360
16. (14) Gilles Simon (Fra) 1350
17. (19) Juan Martin Del Potro (Arg) 1345
18. (12) Nicolas Almagro (Esp) 1305
19. (18) Jo-Wilfried Tsonga (Fra) 1265
20. (21) Nicolas Kiefer (All) 1225
Version française Bertrand Boucey

Federer va revenir.....................
Ceci dit j'aime bien Nadal....................et bravo............

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LAUSANNE-PÉKIN
La Chine refuse l'accès à un spécialiste de l'antidopage

Image © Keystone
Après avoir formé les scientifiques chinois à la méthode de détection du dopage par transfusion sanguine homologue, qu'il a contribué à mettre au point en 2004, Loïc* devait aller superviser leur travail à Pékin durant les Jeux.

A la dernière minute, l'organisation des JO a décidé de se passer des services de l'un des meilleurs spécialistes mondiaux du contrôle antidopage. Sans réelles explications

Gaëlle Cajeux - le 19 août 2008, 23h00
Le Matin



Il était prêt, ses valises étaient bouclées. Etant l'un des meilleurs spécialistes mondiaux de la méthode de détection du dopage par transfusion sanguine homologue, Loïc* devait rejoindre ses confrères du laboratoire de Pékin, à leur demande, pour superviser ce type d'analyses antidopage durant les Jeux olympiques. Il devait s'envoler pour la Chine le samedi 2 août. Mais 24 h avant son départ, changement de programme. L'organisation des JO lui a subitement annoncé l'annulation de son voyage, en évoquant un vague problème administratif. Ce qui soulève certaines questions lorsqu'on apprend que depuis le début des Jeux, seuls quatre cas de dopage ont été détectés.

«On attendait un peu plus de respect de la part de gens que l'on a formés»
Martial Saugy, directeur du Laboratoire suisse d'analyse du dopage de Lausanne

«Lorsqu'il m'en a informé, mon collaborateur était en colère. Car il avait organisé toute son année en fonction de cet événement, aussi bien au niveau professionnel que personnel, confie Martial Saugy, directeur du Laboratoire suisse d'analyse du dopage de Lausanne (LAD) et patron de Loïc. Ça m'a aussi énervé, car je trouve que c'est un peu cavalier d'annoncer ça seulement la veille du jour J. On attendait un peu plus de respect de la part de gens que l'on a formés.»
En effet, il y a deux ans, lorsqu'ils ont dû mettre sur pied le programme d'analyse du dopage de ces JO, les organisateurs ont fait appel au LAD pour son expertise en matière de transfusion sanguine. Car, dès l'attribution des JO à Pékin, les Chinois n'ont cessé de répéter qu'ils feraient tout pour avoir des Jeux propres et que leur politique antidopage serait la plus rigoureuse de l'histoire olympique. «Cet hiver, des scientifiques du laboratoire de Pékin sont donc venus à Lausanne, où mon collaborateur (n.d.l.r. Loïc) les a formés. Cela s'est fait gratuitement dans le cadre de nos bonnes relations», explique Martial Saugy.
Procédure suivie dans les règles de l'art
Ayant également accepté de superviser les contrôles durant les Jeux, Loïc a lancé, en mars dernier, la procédure administrative pour s'accréditer. «Il a obtenu son visa, le programme avec l'heure de son vol. Rien n'indiquait que ça n'allait pas, constate Martial Saugy. Seulement, plus la date des JO approchait, moins il parvenait à communiquer avec le laboratoire chinois. Quelques jours avant son départ, ne voyant pas arriver son billet d'avion, il a envoyé une ultime demande.» Vendredi 1er août, à 17 h, une réponse est finalement tombée. Dans un e-mail en anglais à peine compréhensible, les organisateurs chinois indiquent que, pour une raison de délais, le service de sécurité des JO a décidé de ne pas accréditer Loïc et donc d'annuler sa venue.
Une explication plutôt bancale qui suscite des interrogations. Pourquoi se priver des services d'un spécialiste mondial de la lutte antidopage alors que l'on affirme vouloir à tout prix «garantir la pureté et la propreté des sports olympiques»? Pour Martial Saugy, la version officielle ne donne pas de «raisons valables». Quelques jours avant l'ouverture des JO, «pour obtenir plus de précisions», il a donc tenté de joindre le directeur du laboratoire de Pékin. En vain.
Une semaine d'attente
Il s'est alors tourné vers l'Agence mondiale antidopage (AMA) et le Comité international olympique (CIO), qui, voilà plusieurs mois, avaient été avertis de la présence de Loïc à Pékin. Mais avant que Martial Saugy ne les appellent, ni l'AMA ni le CIO n'avaient été informés de la décision des Chinois à l'encontre de Loïc. «Je pense qu'ils ont été très désagréablement surpris en l'apprenant», glisse le chef du LAD. Le directeur médical du CIO, Patrick Schamasch, actuellement à Pékin, lui a alors promis d'investiguer. Après plus d'une semaine d'attente, Martial Saugy a finalement eu de ses nouvelles hier. Loin d'être satisfait par les raisons invoquées, Patrick Schamasch demandé un rapport complet sur cette affaire aux responsables du laboratoire chinois.
* Prénom d'emprunt
La transfusion sanguine homologue
C'est quoi? Une technique de dopage consistant à injecter à un athlète du sang provenant d'un donneur doté du même groupe sanguin.
Dans quel but? La transfusion permet d'améliorer les résultats d'un athlète de haut niveau en augmentant la masse d'hémoglobine qui oxygène les muscles.
Qui l'utilise? La transfusion est utilisée dans des disciplines sportives basées sur l'endurance, comme le vélo, le demi-fond, la natation.
Comment la détecter? Un test de détection des transfusions sanguines homologues a été mis en place aux JO d'Athènes en 2004. Il permet de rechercher dans le sang du sportif les globules rouges qui proviendraient d'une autre personne.
Qui a été pincé? Le premier athlète convaincu de dopage par transfusion homologue est le cycliste américain Tyler Hamilton, pincé en 2004. Le Russe Alexandre Vinokourov et le Kazakh Andrej Kashechkin ont suivi en 2007.

Vous avez dit magouille?...........

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Usain Bolt est le roi de la piste, record en or à la clef


Bien qu'il se soit vite détaché de ses concurrents avec une aisance déconcertante, Bolt n'a cette fois-ci pas relâché son effort avant de franchir la ligne d'arrivée, bien déterminé à s'offrir le record du monde de Michael Johnson.


Recouvert du drapeau jamaïquain, Usain a offert une petite danse de joie à la planète entière qui s'émerveillait du capital sympathie de ce champion que l'on espère propre.

Usain Bolt a une fois encore épaté toute la planète en remportant la finale du 200 m en 19 secondes et 30 centièmes, battant le record du monde établi par Michael Johnson en 1996 de deux petits centièmes de seconde.

Bien qu'il se soit vite détaché de ses concurrents avec une aisance déconcertante, Bolt n'a cette fois-ci pas relâché son effort avant de franchir la ligne d'arrivée, bien déterminé à s'offrir le record du monde de Johnson. Finissant sa course les yeux rivés sur le chrono, Usain a manifesté sa joie frénétiquement lorsqu'il a vu sur le marquoir le temps que lui a pris ce sprint de 200 m.

Recouvert du drapeau jamaïquain, Usain a offert une petite danse de joie à la planète entière qui s'émerveillait du capital sympathie de ce champion que l'on espère propre, avant d'entendre retentir dans les haut-parleurs du stade un "Happy birthday to you" venant fêter, avec quelques minutes d'avance, les 22 ans du géant sprinter. La fête a été totale, pour Usain mais également pour ses concurrents Churandy Martina et Wallace Spearmon, venus le chahuter sympathiquement après la course.

Thomas Halter


Résultats de la finale du 200 m messieurs d'athlétisme des jeux Olympiques de Pékin, mercredi (vent: -0,9 m/s):
1. Usain Bolt (Jam) 19.30 (RDM)
2. Shawn Crawford (USA) 19.96
3. Walter Dix (USA) 19.98
4. Brian Dzingai (Zim) 20.22
5. Christian Malcolm (G-B) 20.40
6. Kim Collins (Skn) 20.59
Disqualifiés: Churandy Martina (Ann) et Wallace Spearmon (USA)

Nouveau podium après la disqualification de Churandy Martina:
Or: Usain Bolt (Jam)
Argent: Shawn Crawford (USA)
Bronze: Walter Dix (USA).