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[Slimdean]

Envoyé par Norton

"Justine Henin envisage un come-back"



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Pierre Yves est revenu ?

[Belledenuit]

Citation:
Posté par Mr Ducati
l argent peut faire bcp!!!

Ouaip et même d'avantage....................

Mais il n'achète en tous les cas pas le bonheur ni la santé.............

[Norton]

Roger Federer disputera sa cinquième finale de l'US Open

Le Suisse Roger Federer, tête de série N.2, s'est qualifié pour sa cinquième finale consécutive à l'US Open de tennis en battant samedi à New York le Serbe Novak Djokovic (N.3) 6-3, 5-7, 7-5, 6-2.

En finale dimanche, le quadruple tenant du titre à Flushing Meadows rencontrera l'Espagnol Rafael Nadal, N.1 mondial, ou le Britannique Andy Murray (N.6), qui s'affrontaient samedi en demi-finale.

"Je suis tellement heureux de revenir en finale, j'ai travaillé dur toute l'année pour réussir à gagner un Grand Chelem. Si ça pouvait arriver à New York, ça voudrait dire beaucoup pour moi", a-t-il déclaré.

Le Suisse de 27 ans n'a remporté aucun tournoi du Grand Chelem cette saison, battu en demi-finale en Australie par Djokovic puis défait en finale de Roland-Garros et Wimbledon par Nadal.

Cette année, l'homme aux 55 victoires, dont douze titres du Grand Chelem, a remporté la médaille d'or du double à Pékin mais n'a gagné que deux tournois (Estoril et Halle), s'inclinant à quatre reprises en finale, à chaque fois contre Nadal.

Federer est le quatrième joueur de l'histoire à atteindre une finale du Grand Chelem pour la 17e fois, à égalité avec l'Australien Rod Laver, derrière l'Américain Pete Sampras (18) et le Tchèque naturalisé américain Ivan Lendl (19). :cont ent:

Il est pas fini le Roger

[Norton]

Hamilton en pole position du GP de Belgique

Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) occupera dimanche la pole position du Grand Prix de Belgique de Formule 1, treizième épreuve de la saison, après avoir réussi le meilleur temps des qualifications samedi sur le circuit de Spa-Francorchamps.

Avec un temps de 1 min 47 sec 338/1000e, Hamilton a devancé le Brésilien Felipe Massa (Ferrari) et son coéquipier finlandais Heikki Kovalainen. Kimi Raikkonen (Ferrari) s'élancera en quatrième position devant Nick Heidfeld (BMW Sauber), Fernando Alonso (Renault), Mark Webber (Red Bull) et Robert Kubica (BMW Sauber).

Les deux Toro Rosso ont accédé à la troisième phase des qualifications pour la deuxième fois d'affilée mais n'ont pu grappiller de places: Sébastien Bourdais s'est cependant classé neuvième, son record cette saison, juste devant son coéquipier Sebastian Vettel, apparemment très chargé en essence.

La principale mauvaise surprise a été pour Toyota, qui n'a placé aucune voiture dans le top 10. La pluie, tombée le matin, a finalement épargné la séance de qualifications.

[Norton]

US Open - Nadal-Murray et la finale dames reportés à dimanche


06.09.2008 22:41


La fin de la demi-finale de l'US Open entre l'Espagnol Rafael Nadal et le Britannique Andy Murray et la finale dames entre Serena Williams et Jelena Jankovic, prévue à 20H00 (00H00 GMT) samedi, ont été reportées à dimanche à cause des fortes pluies, ont indiqué les organisateurs.

Les organisateurs ont officiellement confirmé que la finale messieurs, prévue dimanche après-midi dans le programme initial, serait du coup jouée lundi. Son horaire est fixé à 17H00 (21H00 GMT).

La fin de la demi-finale entre Nadal et Murray, match arrêté par la pluie samedi avant 15H00 (19H00 GMT) alors que Murray menait 6-2, 7-6 (7/5), 2-3, aura lieu dimanche à partir de 16H00 (20H00 GMT). Il sera précédé, à partir de 13H00 (17H00 GMT), de la finale du double dames.

La finale du simple dames aura elle lieu dimanche à partir de 21H00 (01H00 GMT), selon le nouveau programme.

Le Suisse Roger Federer, déjà qualifié pour la finale messieurs après sa victoire samedi sur le Serbe Novak Djokovic, aura donc plus de 48 heures de récupération avant de briguer un 5e titre consécutif à Flushing Meadows.

De fortes pluies s'abattaient samedi après-midi sur New York alors que la tempête tropicale Hanna remontait la côte nord-est des Etats-Unis. (AFP)

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Sports

dimanche 07 septembre 2008

Football : Le beau Danube a viré au noir pour les Bleus


Qualifications du Mondial 2010. Autriche-France (3-1). C'est très mal parti pour les joueurs de Domenech qui ont bu la tasse à Vienne. Le sélectionneur est encore plus fragilisé.

VIENNE (de l'un de nos envoyés spéciaux). C'était une de ces soirées bénies d'un été qui ne veut pas mourir. Et ça semblait être le moment parfait pour une équipe désirant renaître. Celle qui avait quitté pitoyablement l'Euro par un dernier tango à Zurich, on se disait qu'elle allait se relancer par une valse à Vienne. Et patatras ! Dans une ambiance de fête de la bière, jamais dans le tempo et se prenant les pieds dans le tapis, elle s'est ratatinée. Au lieu de rendre le Danube vraiment bleu, elle s'y est tellement noyée qu'il a viré au noir.
« Gagner et séduire », qu'ils disaient. On est très loin du compte. Trois buts encaissés, zéro point, un jeu souvent inconsistant et d'énormes erreurs défensives : c'est bien le quinzième de l'Euro qui a évolué au Ernst Happel Stadion, pas le vice-champion du monde 2006 que Vienne se faisait un bonheur de voir. Les Autrichiens, aux supposés pieds carrés, ont mystifié sans mal des Bleus pâles de chez pâle. Leur petite musique de nuit n'avait rien d'un concerto flamboyant et aucun Mozart dans l'orchestre. Mais des costauds et du réalisme, ça a suffi.
« Trois points de moins qu'espéré »
La défaite de la Roumanie, face à la Lituanie (0-3), fait que les deux favoris de ce groupe 7 ont simultanément bu la tasse. Maigre consolation. « Cela confirme qu'il y aura une bataille à plusieurs. C'est rarement une équipe qui fait le parcours toute seule devant. Nous, on le sait. C'est toujours comme ça », a commenté Raymond Domenech, coach reconduit sans enthousiasme en juillet et fragilisé un peu plus par ce revers.
« Comme toutes les défaites, celle-ci est amère, a-t-il admis. Quand on prend trois buts et qu'on en marque qu'un, ce n'est pas agréable ». Aurait-il décelé un problème d'envie chez ses joueurs ? « Je n'ai pas l'impression qu'on en ait manqué. On a poussé, on a bataillé. Avant le penalty, on pensait pouvoir recoller au score. L'envie, on l'a eue et on l'a encore. Une qualification ne se joue pas sur un match, mais sur une série de matches. C'est une course pas évidente. Personne n'a dit, surtout pas moi, qu'on gagnerait à tous les coups ». Certes, mais cette défaite fait mal et vient au pire moment.
Le sélectionneur avait trois rencontres pour prouver qu'il était encore l'homme de la situation. Il ne lui reste que celles compliquées contre la Serbie, mercredi au Stade de France, et la Roumanie chez elle dans un mois, pour redresser la barre. Il affectait toutefois de ne pas se soucier de son sort personnel et ne dramatisait pas outre mesure la situation. « On a trois points de moins qu'espéré. J'aurais préféré que ça soit l'inverse. Mais cette équipe de France est jeune et elle doit se mettre au niveau. Il est de toute façon trop tôt pour tirer un bilan. Jouons les matches qui viennent et on verra ».
Ce qui est tout vu, c'est que ces Bleus-là sont bien trop tendres, trop friables, pour le combat féroce qui les attend. Et que le mal du football français décelé à l'Euro pourrait bien être nettement profond qu'on le pensait. Sale nouvelle.

Trop petits les vestiaires Monsieur Domenech?

[Norton]

ISRAËL - SUISSE 2-2
La Suisse se fait piéger




Alors qu'il menait 2-0 et que la victoire lui tendait les bras, le visiteur a mystérieusement perdu de sa superbe. Comme en 2004, les Helvètes doivent se contenter d'un nul qui ne fait pas leurs affaires. Sahar égalise dans les arrêts de jeu

Nicolas Jacquier - le 06 septembre 2008, 23h36
Le Matin Dimanche


A la joie et aux embrassades marquant encore les esprits helvétiques à l'heure de jeu allaient (se) succéder hier soir la désillusion et le sentiment d'une énorme frustration. A Tel-Aviv, l'abattement a fini par définitivement gagner les visiteurs quand Ben Sahar, dans les arrêts de jeu et alors même qu'une partie des supporters locaux avait déjà plié bagages et quitté les lieux, exploitait un centre, au terme d'une action qui vit les Suisses cruellement manquer de discernement, et du même coup, passer à côté d'une victoire qui leur tendait les mains.
Mais comment la Suisse a-t-elle pu se fourvoyer pareillement, au point d'abandonner deux points qui auraient idéalement lancé sa campagne sud-africaine? Faut-il pointer du doigt l'inexpérience de sa charnière centrale? Plutôt que de condamner Grichting, impliqué sur l'égalisation au même titre que Huggel, il faut dénoncer le comportement de Lichtsteiner, dont l'étourderie a réduit à néant les efforts de 91 minutes...
Manques de sérénité et de maturité
Sans préjuger de la suite, l'équipe d'Ottmar Hitzfeld pourrait regretter amèrement lors du décompte final, en octobre 2009, ce partage des points, sur un score identique à celui qui avait déjà sanctionné le rendez-vous de 2004. Et comme ici même voici 4 ans, la Suisse n'a pas su conserver la victoire jusqu'au coup de sifflet final.
Oui, ce but frustrant de Sahar pourrait peser lourd, très lourd. Privant la Suisse de l'exploit qu'elle était sur le point de réaliser face à un plutôt décevant concurrent direct, cette réussite tardive «condamne» les coéquipiers de Magnin à frapper un grand coup dans un mois à Athènes.
Curieusement, c'est la première fois depuis... 36 ans que la Suisse entame une campagne qualificative par un résultat nul. A l'époque, le 21 octobre 1972, Suisses et Italiens n'avaient pas réussi à se départager (0-0).
Hier, le visiteur, excellent pendant plus d'une heure, a laissé échapper la victoire alors même que tous les événements lui souriaient: il avait bien su contenir les assauts israéliens, Yakin, d'une frappe superbe, avait justifié son statut d'artificier, Nkufo avait ensuite doublé la mise aux retours des vestiaires, l'adversaire lui-même ne paraissait plus y croire, etc. Même l'arbitre semblait y mettre du sien, M. Hansson faisant preuve d'une bienheureuse mansuétude en fermant les yeux sur deux actions ayant chacune le poids d'un penalty.
Bref, tout roulait, peut-être trop facilement - personne ne songeant alors à parler du poids des absents. On jouait la 72e minute et Vonlanthen venait de rater le ballon du 3-0.
Restait un gros quart d'heure à tenir, ce qui semblait à la portée de cette Suisse-là. Il n'en fut rien. Se mettant à jouer petit bras, le visiteur paniqua. Comme s'il avait peur de gagner. C'est dire combien notre équipe nationale manque encore de maturité et de sérénité. En croyant les trois points trop vite engrangés, la Suisse a commis une grossière erreur d'appréciation qu'elle a payée au prix fort.
A ne pas renouveler mercredi contre nos amis du Grand-Duché.

Israël - Suisse 2-2
Stade Ramat Gan, 31 236 spectateurs. Arbitre: M. Hansson (Su).
Buts: 45e Yakin 0-1. Sur un coup franc accordé pour une faute sur Behrami, l'homme du désert adresse une frappe enroulée qui, après avoir heurté la transversale, finit dans les filets. 56e Nkufo 0-2. Yakin dépose le ballon sur la tête de Nkufo, opinant victorieusement du chef pour son 3e but en 17 sélections. 74e Benhayoun 1-2. Sur un centre venu de la droite dévié par Sahar, la star de Liverpool se retrouve seul devant Benaglio, qu'elle n'a aucune peine à battre, relançant les actions israéliennes. 92e Sahar 2-2. Sur une action partie des pieds du gardien et prolongée par un centre venu de la gauche, le joueur de Portsmouth surgit entre Grichting et Huggel pour offrir une égalisation inespérée aux siens.
Israël: Aouate; Kozokin, Ben Haim, Strul, Ziv; Kayal (62e Ohayon), Benayoun, Golan (60e Barda), Cohen; Toema; Collauti (46e Sahar). Entraîneur: Kashtan.
Suisse: Benaglio; Lichtsteiner, Djourou, Grichting, Magnin; Behrami (87e Spycher), Inler, Huggel, Barnetta (71e Vonlanthen); Yakin (74e Abdi); Nkufo. Entraîneur: Hitzfeld.
Notes: La Suisse sans Frei, Senderos (ménagés), Streller ni Derdiyok (blessés). Coltorti (désigné troisième gardien), Von Bergen et... le revenant Lustrinelli ne figurent pas sur la feuille de match. 2e: but israélien annulé pour un hors-jeu préalablement sifflé.
Avertissements: 15e Golan (faute sur Barnetta), 24e Huggel (faute sur Strul), 64e Cohen (faute sur Huggel).
Coups de coin: 6-2 (2-1).

1 point c'est 1 point........................

[Norton]

Mondial2010: France et Roumanie coulent, l'Allemagne déroule
dim. sept. 7,

PARIS (Reuters) - Avec la défaite de la France, celle de la Roumanie 3-0 face à la Lituanie a constitué samedi la principale surprise de la première journée des matches de qualification pour la Coupe du monde 2010 dans la zone Europe.
Privée de nombreux titulaires dont Adrian Mutu et Cristian Chivu, la Roumanie s'est mise en danger dès l'entame de sa campagne qualificative, samedi à Cluj.
Autre adversaire de la France dans le groupe sept, la Serbie n'a pas brillé face aux Iles Féroé (2-0).
Les grands du football européen se sont tous imposés, de différente manière.
L'Espagne, championne d'Europe en titre, a assuré le service minimum en s'imposant 1-0 grâce à un but à l'heure de jeu de David Villa, qui avait manqué un penalty en première mi-temps.
L'Italie a souffert jusque dans les arrêts de jeu pour aller battre Malte 2-1 grâce à un doublé d'Antonio Di Natale.
Le carton de la soirée a été réalisé par l'Allemagne, vainqueur 6-0 au Liechtenstein.
Demi-finalistes à l'Euro, les Turcs ont gagné 2-0 en Arménie grâce à des buts de Tuncay et Semih Senturk dans la dernière demi-heure.
La Croatie a battu le Kazakhstan 3-0 avec un but de Luka Modric. Elle affrontera mercredi l'Angleterre, qui a mis une mi-temps à percer le verrou que constituait la défense d'Andorre.
Joe Cole a ensuite inscrit un doublé rassurant pour Fabio Capello. L'autre entraîneur italien en exil, Giovanni Trapattoni, a aussi connu des débuts victorieux puisque l'Irlande a battu la Géorgie 2-1 sur terrain neutre.
Le Portugal n'a pas fait de détails à Malte (4-0), tandis que ses adversaires du groupe six, le Danemark et la Suède, ont mal démarré (0-0, respectivement en Hongrie et en Albanie).
Parmi les autres équipes en lice à l'Euro, la Pologne a buté face à la Slovénie 1-1 dans le groupe trois, le plus dense de ces éliminatoires.
La Grèce a commencé tranquillement dans le groupe deux en gagnant 3-0 au Luxembourg, tandis qu'Israël et Suisse se sont neutralisées 2-2.

[Norton]

US OPEN
Murray se paie Nadal

Image © Keystone
Ce soir face à Federer, Murray disputera sa première finale de Grand Chelem.

Le Britannique a réussi l'exploit de sortir le No 1 mondial en quatre sets (6-2 7-6 4-6 6-4). Ce soir, il aura l'honneur de défier Roger Federer, quadruple tenant du titre du tournoi new-yorkais

- le 07 septembre 2008, 00h26
Le Matin


Le Britannique Andy Murray, tête de série numéro six, a battu tard hier soir l'Espagnol Rafael Nadal en demi-finale. Avec cette victoire sur le numéro un mondial en quatre sets 6-2 7-6 (7/5) 4-6 6-4, il accède à sa première finale de grand chelem.
La demi-finale Murray-Nadal s'est déroulée en deux temps à cause de la pluie. Après avoir remporté les deux premiers sets samedi, le Britannique était mené 3-2 dans le troisième set lorsque le jeu a été suspendu en raison de la tempête tropicale Hanna. Il a repris l'avantage hier pour se hisser en finale.
Il rencontrera ce soir (TSR2, 23h) en finale Roger Federer, qui avait battu le Serbe Novak Djokovic dans l'autre demi-finale, disputée samedi. Le No2 mondial défendra alors son titre et tentera de remporter pour la cinquième fois le tournoi de Flushing Meadows.
Nouveau rendez-vous avec l'histoire pour Federer
Huit hommes ont réussi à remporter un Grand Chelem cinq fois ou plus, mais deux seulement durant l'ère Open (Bjorn Borg et Federer à Wimbledon), et aucun ne l'a jamais fait dans deux tournois différents.
Federer va disputer sa 17e finale de Grand Chelem, avec pour l'heure douze victoires au compteur - 5 Wimbledon, 3 Australian Open, 4 US Open -, même si Roland-Garros, se refuse encore à lui.
Seuls l'Américain Pete Sampras (18) et le Tchèque naturalisé américain Ivan Lendl (19) ont atteint le dernier stade d'un Grand Chelem plus souvent. Et seul Sampras a remporté plus de titres (14) depuis le début de l'ère Open (1968).
A Flushing Meadows, le Suisse de 27 ans reste ainsi sur une série de 33 matches gagnés d'affilée. Sa dernière défaite remonte aux 8e de finale de l'édition 2003, contre l'Argentin David Nalbandian.
EN SETS
New York. US Open. 4e tournoi du Grand Chelem
(20 657 000 dollars/dur).
Simple messieurs. 2e demi-finale: Murray (GB/6) bat Nadal (Esp/2) 6-2 7-6 (7/5) 4-6 6-4. Double dames. Finale: Black/Huber (Zim/EU/1) battent Raymond/Stosur (EU/Aus/10) 6-3 7-6 (8/6).
Juniors. Simple garçons. Finale: Dimitro (Bul/3) bat Britton (EU) 6-4 6-3.
Double garçons. Finale: Moser/Stebe (Aut/All) battent Kontinen/Rungkat (Fin/Indo/2) 7-6 (7/5) 3-6 10/8.
Simple filles. Finale: Vandeweghe (EU) bat Paz Franco (Vén) 7-6 (7/3) 6-1.
Double filles. Finale: Lertcheewakarn/Roma (Thaï/Su/3) battent Burdette/Stephens (EU) 6-0 6-2.

[Norton]

GP DE BELGIQUE
Deux tours de pure folie!

Image © keystone
Après un duel d'anthologie entre Hamilton et Räikkönen, les deux derniers tours, sous la pluie, ont donné lieu à de drôles de figures non imposées. Au final, Hamilton s'impose devant Massa... avant d'être déclassé quelques heures plus tard.

Felipe Massa s'impose après le déclassement de Lewis Hamilton. La fin de course a été chaotique suite à une terrible averse qui s'est abattue sur le circuit

Luc Domenjoz - le 07 septembre 2008, 23h11
Le Matin



Il avait plu une heure avant la course, et la piste était très humide lorsque les pilotes se sont élancés pour ce Grand Prix de Belgique. Profitant d'un travers de Lewis Hamilton, qui était parti en tête, Kimi Räikkönen s'est emparé de la première place au deuxième tour, pour ne plus la lâcher jusqu'à l'entrée du 43e et avant-dernier tour. Mais c'est alors que la pluie s'est remise à tomber sur la région de Francorchamps... c'était le début de la grande confusion des deux derniers tours:
Deuxième, Lewis Hamilton fond sur Kimi Räikkönen. Une première attaque dans la dernière chicane échoue, le Finlandais gardant sa ligne et poussant le Britannique à court-circuiter le virage. Hamilton n'ayant pas le droit de gagner une place dans de telles circonstances, il lève le pied et laisse la Ferrari le repasser.
Quelques centaines de mètres plus loin, au freinage de l'épingle de La Source, Hamilton finit par s'emparer du commandement. Surpris par la pluie, les deux pilotes sortent alors de route au virage Pouhon avant de revenir sur la piste.
Au virage suivant, une Williams en perdition oblige Hamilton à passer dans l'herbe. Räikkönen reprend la première place.
Quelques mètres plus loin, le Finlandais part en travers et laisse le Britannique le repasser. Reparti, Räikkönen écrase finalement sa Ferrari contre le rail peu avant d'entamer le dernier tour.
Lewis Hamilton franchit la ligne d'arrivée en vainqueur, tandis que Felipe Massa, deuxième, lui a concédé neuf secondes dans le dernier tour. «Je n'avais aucune raison de prendre des risques, explique le Brésilien. Je préférais assurer une place.»
A 18 h, la direction de course annonçait que Hamilton était condamné à une traversée des stands pour avoir coupé le dernier virage et en avoir tiré profit, violant ainsi l'article 30.3 (a) du règlement sportif de formule 1. 25 secondes sont donc ajoutées à son résultat, ce qui relègue le Britannique à la troisième place.
A une semaine du Grand Prix d'Italie, la décision des commissaires relance le championnat, puisque Massa ne compte plus désormais que deux points de retard sur Hamilton, alors que le pilote Ferrari en accusait huit au moment du drapeau à damier.
Hier soir, l'écurie McLaren a manifesté son intention de faire appel du résultat du grand prix, expliquant que ses données de télémétrie montrent que son pilote était 6 km/h plus lent que Räikkönen au moment de passer la ligne. Cet appel devrait être jugé la semaine prochaine à Paris, après le GP d'Italie, mais il n'a que peu de chances d'aboutir. Le code sportif de la FIA, dans son article 1.5.2, prévoit en effet explicitement que les pénalités de traversée des stands ne peuvent faire l'objet d'un appel.
«Quelque chose ne tourne pas rond, c'est totalement injuste»

keystoneAprès une bataille homérique contre les éléments, c'est Lewis Hamilton qui est monté sur la première marche du podium. Deux heures plus tard, il était déclassé. Sous la pluie, le Britannique avait montré qu'il était le plus fort, et cette cinquième victoire de la saison semblait plus que méritée. Mais les commissaires sportifs de Spa en ont donc décidé autrement. Jugeant que le pilote McLaren a tiré avantage de son passage dans l'herbe, ils l'ont déclassé. Ce qui paraît d'autant plus injuste que Hamilton n'a finalement doublé Räikkönen qu'au virage suivant le passage hors piste incriminé, et que le Britannique était tellement plus rapide que le Finlandais qu'il l'aurait passé de toute façon un peu plus loin. Hamilton, en tout cas, était estomaqué d'apprendre son déclassement: «Kimi m'a poussé hors de la piste! Il aurait pu se montrer un peu plus fair-play, parce que je n'avais pas de place pour passer, j'ai été obligé de sortir pour ne pas entrer en collision avec lui. Il a freiné très, très tôt à cet endroit, je me suis retrouvé devant, et je n'ai tiré aucun avantage de cette histoire. Franchement, me condamner pour cela montre que quelque chose ne tourne pas rond, c'est totalement injuste.» Malgré un appel de son écurie, Lewis Hamilton va sans doute devoir se faire une raison, et se battre contre Felipe Massa avec une avance réduite à deux petits points, avec cinq grands prix à disputer. Alors que la saison 2008, jusqu'ici, avait été exempte de scandale, c'était trop beau pour que la formule 1 ne renoue pas avec le n'importe quoi.

LE POINT
Spa-Francorchamps. GP de Belgique, 13e des 18 épreuves du championnat du monde (44 tours de 7,004 km = 308,176 km)
1. Massa (Bré/Ferrari) 1 h 22'59''394 (moyenne: 222,715 km/h). 2. Heidfeld (All/BMW-Sauber) à 9''383. 3. Hamilton (GB/McLaren-Mercedes) à 10''539. 4. Alonso (Esp/Renault) à 14''478. 5. Vettel (All/Toro Rosso-Ferrari) à 14''576. 6. Kubica (Pol/BMW-Sauber) à 15''037. 7. Bourdais (Fr/Toro Rosso-Ferrari) à 16''735. 8. Webber (Aus/Red Bull-Renault) à 42''776. 9. Glock (All/Toyota) à 67''045. 10. Kovalainen (Fin/McLaren-Mercedes) à 1 tour.
11. Coulthard (GB/Red Bull-Renault) à 1 tour. 12. Rosberg (All/Williams-Toyota) à 1 tour. 13. Sutil (All/Force India-Ferrari) à 1 tour. 14. Nakajima (Jap/Williams-Toyota) à 1 tour. 15. Button (GB/Honda) à 1 tour. 16. Trulli (It/Toyota) à 1 tour. 17. Fisichella (It/Force India-Ferrari) à 1 tour. 18. Räikkönen (Fin/Ferrari) à 2 tours. 18 classés. Note: Hamilton (1er sur la ligne d'arrivée) et Glock (8e) ont été pénalisés de 25''.
Meilleur tour en course: Raikkonen (Fin/Ferrari) 1'47''930 (233,618 km/h) au 24e tour.
Leaders successifs: Hamilton aux 1er et 2e tour, Räikkönen du 3e au 12e tour, Massa au 13e tour, Räikkönen du 14e au 25e tour, Massa du 26e au 28e tour, Räikkönen du 29e au 42e tour, Hamilton du 43e tour à l'arrivée.
Causes des abandons: Piquet (Bré/Renault), sortie de piste 13e tour, Barrichello (Bré/Honda), boîte de vitesse 19e tour.
Championnat du monde (13/18). Pilotes: 1. Hamilton 76. 2. Massa 74. 3. Kubica 58. 4. Räikkönen 57. 5. Heidfeld 49. 6. Kovalainen 43. 7. Trulli 26. 8. Alonso 23. 9. Webber 19. 10. Glock 15. 11. Piquet Jr 13. 12. Vettel 13. 13. Barrichello 11. 14. Rosberg 9. 15. Nakajima 8. 16. Coulthard 6. 17. Bourdais 4. 18. Button 3.
Constructeurs: 1. Ferrari 131. 2. McLaren-Mercedes 119. 3. BMW- Sauber 107. 4. Toyota 41. 5. Renault 36. 6. Red Bull 25. 7. Williams 17. 8. Toro Rosso 17. 9. Honda 14.
Prochaine course: Grand Prix d'Italie à Monza le 14 septembre.