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Serena Williams empoche le titre et la place de première mondiale

Malgré toute la bravoure de Jelena Jankovic (no 2), il n'y a pas eu de surprise lors de la finale du simple dames de l'US Open. Le titre est revenu à Serena Williams, victorieuse 6-4 7-5 de la Serbe.


Serena Williams sera à nouveau classée à la première place mondiale. (Photo: AP Photo)

Contexte-Box
Murray élimine Nadal en demi-finale


Info-Box
La finale en chiffres:

Williams/Jankovic

Durée: 2h04

Aces 3 - 3

Doubles fautes 3 - 4

Pourcentage de 1res balles 62% - 68%

Au filet (points/montées) 28/34 - 8/11

Points gagnants/fautes directes 44/39 - 22/15

Balles de break 5/16 - 3/8

Total de points gagnés 89 - 79



Serena Williams a cueilli son neuvième titre du Grand Chelem, son troisième à New York après ses succès de 1999 contre Martina Hingis et de 2002 devant sa soeur Venus. A la faveur de cette victoire, Serena Williams sera à nouveau classée à la première place mondiale. Elle avait été la no 1 de la WTA pendant 57 semaines, du 8 juillet 2002 au 10 août 2003.


Lors de ces cinq dernières années, des blessures et une application moins soutenue envers son sport ne lui avaient pas permis de rivaliser vraiment avec Justine Henin. Mais depuis la retraite de la Belge ce printemps, le pouvoir était vacant. Finaliste malheureuse à Wimbledon devant sa soeur Venus, Serena Williams n'a pas trop tardé pour reprendre sa couronne.


Comme Justine Henin l'an dernier, elle s'impose à New York sans avoir lâché une seule manche de la quinzaine. Mais après avoir dû écarter... dix balles de set lors de son quart de finale contre Venus, la cadette des Williams est revenue une nouvelle fois de nulle part lors de la seconde manche de cette finale. Jankovic a, en effet, mené 5-3 0-40 sur le service de Serena sans pouvoir conclure. Après avoir laissé passer ces trois balles de set, elle commettait une double-faute sur la quatrième à 5-4.


Face à Serena Williams, un tel manque de résolution ne pardonne pas. Survoltée, l'Américaine pouvait s'imposer sur sa seconde balle de match en armant une petite merveille de revers court croisé. Il était temps alors pour elle de laisser exprimer son soulagement. Face à une Jelena Jankovic capable de ramener n'importe quelle balle et au souffle inépuisable, Serena Williams n'aurait peut-être pas eu le beau rôle dans un troisième set.

[Belledenuit]

YESSSSSSSSSSSSSS !!!! Roger Federer l'a emporté face à Murray
sur le score de : 6-2 7-5 6-2......... Il a retrouvé la pêche notre "Fedou"

[Norton]

L'EXPLOIT
Federer remporte son cinquième US Open

Image © keystone
Roger Federer a cueilli à New York un treizième titre du Grand Chelem. Il n'est plus qu'à une victoire du record de Pete Sampras.

Même si elle n´est pas aussi exceptionnelle que les précédentes, l´année 2008 restera comme l´une des plus marquantes dans la carrière de Roger Federer. Après deux finales de Grand Chelem perdues, le Bâlois a réussi l´exploit d´enlever un cinquième US Open de rang.

- le 08 septembre 2008, 01h29
Le Matin Online & les agences



84 ans après Bill Tilden, Roger Federer signe le quintuplé à New York. Il s´est imposé le plus logiquement du monde 6-2 7-5 6-2 en finale devant Andy Murray, "tombeur" la veille du no 1 mondial Rafael Nadal. Après Lleyton Hewitt, Andre Agassi, Andy Roddick et Novak Djokovic, l´Ecossais a pu mesurer toute la difficulté du défi proposé par Roger Federer en finale de l´US Open. A chaque fois, le Bâlois approche les sommets. Il ne laisse que des miettes à ses adversaires. Les cinq finalistes malheureux n´ont jamais pu contester valablement sa suprématie.
Le mérite de Murray
Dépassé au premier set, Andy Murray a eu le mérite de pousser Roger Federer dans ses derniers retranchements lors de la deuxième manche. Après avoir mené 2-0, le Bâlois a dû, ainsi, sauver trois balles de break à 2-2 0-40. Bien aidé par l´arbitrage sur la deuxième, il pouvait tenir son service avant de réussir un jeu de relance parfait à 6-5 pour mener deux manches à rien.
Capable de renverser bien des montagnes lors de cette quinzaine - on songe à seizième de finale contre Jürgen Melzer où il fut à deux points de la défaite -, Andy Murray a traversé le troisième set comme une ombre. Il fut aux premières loges pour suivre le fantastique récital de Roger Federer. Le Bâlois n´a pas relâché la pression, désireux à la fois de conclure en beauté un tournoi qui est celui du retour en grâce et de "punir" un adversaire contre lequel il restait sur deux défaites.
A une longueur de Pete Sampras
Roger Federer a, ainsi, cueilli à New York un treizième titre du Grand Chelem. Il n´est plus qu´à une petite longueur du record de Pete Sampras. Premier joueur de l´histoire à avoir réussi le quintuplé tant à Wimbledon qu´à New York, Roger Federer a repris du temps dans le duel à distance qu´il livre à Sampras. L´Américain avait gagné son treizième titre lors de son 43e tournoi du Grand Chelem, le Suisse lors de son 38e.
Le 39e, agendé en janvier prochain à Melbourne, sera peut-être celui de tous les bonheurs pour Roger Federer. Après avoir perdu sa couronne à Wimbledon lors de cette fantastique finale contre Rafael Nadal - où il fut tout de même à deux points de la victoire -, Roger Federer a vécu un été bien difficile. Battu par Gilles Simon à Toronto, par Ivo Karlovic à Cincinnati et par James Blake à Pékin, Roger Federer est arrivé à New York avec une confiance bien entamée. Trois semaines plus tard, il quitte la "Grande Pomme" animé d´une certitude: il sera reconnu très bientôt comme le plus grand joueur de tous les temps.

[Norton]

McLaren dépose formellement son appel du déclassement d'Hamilton

McLaren-Mercedes a formellement interjeté appel de la décision des commissaires de course d'infliger 25 secondes de pénalité à leur pilote Lewis Hamilton, ce qui l'a rétrogradé de la première à la troisième place du Grand Prix de Belgique dimanche, a annoncé mardi l'écurie de F1.

"Après avoir fait part de notre intention de faire appel de la sanction infligée par les commissaires de course de la FIA au Grand Prix de Belgique 2008, nous confirmons que nous avons déposé une demande formelle" en ce sens, a indiqué l'écurie dans un communiqué.

Hamilton a tenté de dépasser Raikkonen à un freinage mais a dû couper une chicane pour éviter l'accrochage. Comme l'y obligeait le règlement, il a laissé repasser Raikkonen juste après mais les commissaires ont considéré qu'il n'avait pas assez levé le pied, ce qui lui a permis de reprendre la tête dans le virage suivant.

[Norton]

Domenech joue sa tête contre la Serbie



Les enjeux de France-Serbie mercredi sont multiples pour les Bleus: sauver la tête du sélectionneur Raymond Domenech, prendre des points pour la qualification au Mondial-2010 (Gr.7) et soigner l'image des joueurs après la déroute en Autriche (3-1) et celle des décideurs après la reconduction du sélectionneur.

Domenech sur un siège éjectable
Le sélectionneur a toujours été en première ligne médiatiquement pour protéger ses joueurs. Il en paie aujourd'hui le prix. Après l'élimination prématurée à l'Euro, et une demande en mariage en direct à la télévision malvenue, Raymond Domenech a été maintenu en poste le 3 juillet par le conseil fédéral. Avec obligation de rendre une copie propre à l'issue des trois premiers matches de qualification.

Après le bal tragique à Vienne contre l'Autriche, il ne reste plus que la Serbie et Roumanie-France le 11 octobre pour convaincre qu'il est encore l'homme de la situation. Les noms de son éventuel successeur circulent déjà. Alain Boghossian a intégré le "staff" mais n'a jamais exercé. Didier Deschamps a un beau CV avec Monaco et la Juventus mais sa poigne et son caractère effraient la Fédération française.

Climat malsain
Les représentants des instances dirigeantes ont tenté lundi de détourner l'attention et préserver Domenech. "Ce qui est vraiment important c'est de se mobiliser, souligne le président de Lens, Gervais Martel, mandaté par les clubs professionnels pour les représenter au club France-2010, organisme de tutelle des Bleus. On n'est pas encore éliminés ! On a largement la capacité de réussir".

Mais il n'y aura au maximum que 45.000 personnes mercredi dans un Stade de France qui peut en contenir 80.000. Et il y a fort à parier que les sifflets seront nombreux pour un Domenech dont les tics médiatiques agacent le public. Les Bleus auront-ils l'impression de jouer à l'extérieur ?

SOS défense
Les Bleus ont encaissé 11 buts en 4 matches et ont perdu leurs trois derniers matches en compétition (4-1 contre les Pays-Bas et 2-0 contre l'Italie à l'Euro, 3-1 contre l'Autriche en qualification pour le Mondial-2010). La défense était vieillissante à l'Euro (Sagnol, aujourd'hui blessé, Thuram, aujourd'hui retraité) et trop inexpérimentée aujourd'hui. Mexès a 26 ans mais n'a que 10 sélections, tenu trop longtemps éloigné des Bleus par des relations épidermiques avec Domenech.

De l'élégance avec l'AS Rome, il est passé au naufrage en Autriche. Même chose pour Evra (27 ans, 15 sélections), combatif avec Manchester United, dépassé avec les Bleus. Gallas, 31 ans, 67 sélections, ne peut pas être en même temps formateur et sauveur. Sagna est fringant à droite, mais n'a pas encore une vision du jeu précise, ce qui est normal au bout de 4 sélections. Quant au duo de récupérateurs Lassana Diarra-Toulalan, il est écrasé par la comparaison avec le tandem formé par Vieira (convalescence) et Makelele (retraite).

[Norton]

1 million pour chaque joueur du Real Madrid en cas de doublé


Pour Bernd Schuster, l'entraîneur du Real Madrid, ce sera le double si son équipe remporte le championnat et la coupe d'Europe.


Ramon Calderon, le président du Real Madrid, trouve toujours les moyens pour motiver ses troupes. En cas de doublé championnat-coupe d'Europe, chaque joueur du noyau madrilène (24 joueurs sans exception) recevra 1 million d'euros de prime. Si les Madrilènes ne remportent que la Liga, ce sera 350.000 euros, 530.000 euros pour la C1.

Le double pour Schuster
Si tous les joueurs toucheront la même montant, Bernd Schuster, l'entraîneur du Real Madrid, empochera 2 millions d'euros en cas de doublé. Le club de la capitale espagnole ne s'est pas montré très actif sur le marché des transferts cet été, ce qui permet à Ramon Calderon de donner quelques "extras" à ses hommes. On se souvient que, la saison passée, il avait promis 900.000 euros en cas de triplé (championnat-coupe d'europe-coupe d'Espagne).

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A l’image d’Ottmar Hitzfeld, la Suisse regarde devant

MONDIAL 2010 | Deuxième match de qualification ce soir contre le Luxembourg au Letzigrund zurichois (20h30). Pour apaiser les regrets de Tel-Aviv (2-2), succès probant requis.




© KEYSTONE | FIDÈLE À LUI-MÊME Ottmar Hitzfeld à l’habitude de faire des choix tranchants. Tranquillo Barnetta (à dr.) en fera-t-il les frais?FEUSISBERG, LE 8 SEPTEMBRE 2008


DANIEL VISENTINI / FEUSISBERG | 10.09.2008 | 00:02


L’herbe est toujours plus verte sur les hauteurs de Feusisberg, fidèle repaire de l’équipe de Suisse. Mais Ottmar Hitzfeld y introduisant de nouvelles pousses. Il a sans doute la main verte, mais au lendemain du gâchis de Tel-Aviv, avec ce nul «offert» aux Israéliens, il s’agit plus que jamais de chasser ces remords envahissants.
Le programme fait bien les choses: ce soir, c’est le modeste Luxembourg qui se présente comme victime toute désignée au stade du Letzigrund. Bien sûr, il faut faire attention. Il n’est jamais simple de se frotter à un adversaire arc-bouté en défense, même s’il est composé d’amateurs, fussent-ils éclairés. Mais l’avertissement avancé, il est évidemment impensable de songer à un tour final du Mondial en 2010 sans être capable de terrasser ce type de formations.
Ottmar Hitzfeld le sait bien. Le regard concentré, il vise déjà loin. En Israël, il avait opté pour l’entrée en jeu d’Abdi à la place de Yakin. Un joueur à vocation offensive, histoire de se ménager sans doute des contres heureux en fin de match. Le déchet général, le recul des dernières minutes et un jeune Abdi trop vite dépassé par les événements n’ont pas permis la réussite du plan initial. Mais ces soucis ne remettent pas en cause la philosophie du nouveau sélectionneur. L’homme regarde devant.
«J’étais un attaquant, je portais le No 9, le 7 ou le 11», sourit-il. Ce soir, c’est logiquement par l’avant qu’il construira son onze de départ. «Oui, je vais introduire des joueurs à vocation plus offensive, des éléments qui peuvent se montrer déterminants en un contre un», lâche-t-il. Corollaire: la Suisse ne se présentera vraisemblablement pas avec deux demis défensifs. Mais un seul, Inler.
Barnetta ou Behrami?
Un milieu en losange, des joueurs portés vers l’attaque, des changements au programme donc, avec l’introduction de Stocker: la philosophie d’Hitzfeld est simple, mais suffisamment novatrice après la routine que Kuhn avait érigée en loi.
Autre certitude: Alexander Frei commencera la partie au côté de Blaise Nkufo. «Cela me semble logique, argumente Hitzfeld. Il revient de blessure, mais m’a fait très bonne impression à l’entraînement. Et puis c’est plus simple, et pour lui et pour moi, de lui faire confiance dès le coup d’envoi. Après on verra…»

Une interrogation tout de même: avec la probable arrivée de Stocker dans le onze de base, c’est entre Barnetta et Behrami qu’il faudra trancher, pour le flanc droit. Si peu efficace à Tel-Aviv, Barnetta est sur la sellette. Hitzfeld se privera-t-il de lui? Un dilemme qui grandit encore tant la performance de Behrami était largement supérieure à celle du joueur de Leverkusen.
Mais Ottmar Hitzfeld a l’habitude de ces choix. Il les opérait sans broncher en tranchant dans le contingent pléthorique du grand Bayern. Il le fera avec la sélection suisse, presque plus facilement.

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Mondial2010: Raymond Domenech dénonce "l'odeur du sang"
mar. sept. 9, 2008

par Bertrand Boucey
CLAIREFONTAINE, Yvelines (Reuters) - Raymond Domenech s'est comparé à un condamné à mort en raison de la virulence des critiques portées à son encontre après la défaite en Autriche.
Maintenu en poste avec une obligation de résultats malgré l'élimination au premier tour de l'Euro, le sélectionneur a conduit l'équipe de France à un revers 3-1 dès son entrée en lice dans le groupe 7 de qualification à la Coupe du monde, samedi à Vienne.
"L'odeur du sang vous intéresse", a-t-il lâché d'emblée aux journalistes venus à Clairefontaine écouter ses commentaires sur la situation des Bleus à la veille de leur deuxième match contre la Serbie.
"Je tiens à dire que je suis content d'une chose: les lois d'exception et la guillotine n'existent plus sinon certains parmi vous se feraient un malin plaisir de m'envoyer sur l'échafaud", a ajouté Domenech, la voix mêlée d'émotion et de colère.
"Je n'ai tué personne. Peut-être que si j'avais tué quelqu'un, j'aurais bénéficié de circonstances atténuantes."
"ÇA FAIT 10 ANS QUE ÇA DURE"
Le sélectionneur reste sur cinq matches sans victoire, dont trois défaites de rang, en compétition officielle. Il a pourtant réfuté tout sentiment d'urgence quant à la situation des Bleus.
"Je rappelle quand même un truc: c'est le premier match des éliminatoires. Il reste 27 points à prendre. On a perdu le premier à l'extérieur, ce n'est pas agréable mais on a l'impression que tout à coup il y a une révolution", a-t-il poursuivi.
"Je ne minimise pas la défaite, on est dans la situation où on se dit que le parcours est long.
"(La qualification) va se jouer à chaque match, chaque journée. Il y a le prochain match de mercredi, on joue pour gagner.
"Le problème, c'est de faire abstraction de tout le reste et de se concentrer sur le match de mercredi."
Raymond Domenech est toutefois persuadé que ses joueurs sauront surmonter cette pression supplémentaire. Mieux, il s'accommoderait presque d'assumer seul ce contexte pesant.
"Les joueurs s'en foutent, ça fait 10 ans que ça dure", a-t-il dit en allusion aux critiques contre Aimé Jacquet avant la victoire en Coupe du monde. "Le climat extérieur n'est jamais anodin. À la limite, c'est presque bon signe."
Le Stade de France ne sera pas plein mercredi soir mais Domenech, régulièrement sifflé dans toutes les enceintes françaises, veut croire que les spectateurs se rangeront du côté des Bleus.
"Je trouve super que malgré tout ce qui se dit, il y ait encore 50.000 personnes pour venir nous soutenir. L'équipe a besoin de ça, les joueurs ont besoin de ça", a-t-il dit.
"Le public qui est venu a envie de voir (jouer et gagner l'équipe de France). La corrida, c'est sur une autre chaîne."
Edité par Patrick Vignal

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Armstrong, le come-back !

Lance Armstrong a confirmé son retour en 2009 (Reuters)
Le principal intéressé l’a confirmé : Lance Armstrong va faire son retour à la compétition en 2009 ! Le septuple vainqueur du Tour de France annonce déjà son intention de remporter une huitième Grande Boucle.
par Mathieu Idiart, le 09-09-2008

L’information de VeloNews était de première main. Le magazine américain avait affirmé lundi que Lance Armstrong planifiait depuis plusieurs semaines son retour à la compétition. Le septuple vainqueur du Tour de France s’est chargé lui-même de l’officialisation de la nouvelle dans un entretien accordé à Vanity Fair. Le Texan y fait part de sa certitude «à 100 %» d’être présent sur la Grande Boucle en 2009 : «J’en ai parlé avec mes enfants, ma famille et mes amis. Puis, j’ai décidé de reprendre le cyclisme professionnel.». Armstrong s’appuie sur quelques exemples de sportifs célèbres pour étayer son retour. «Regardez les Jeux Olympiques et une nageuse comme Dana Torres. Même une mère de 41 ans a prouvé qu’elle pouvait être forte sur le 50 m nage libre. La femme qui a remporté le marathon (Ndlr : la Roumaine Constantina Tomescu-Dita) avait 38 ans», avance-t-il pour balayer l’argument de l’âge même s’il reconnaît que le temps a eu une certaine emprise sur son corps : «Je ne vais pas mentir. Mon dos se fatigue plus rapidement et je mets plus de temps à m’extirper de mon lit mais quand je suis sur mon vélo, je me sens aussi bien qu’avant.»
Sarkozy au secours d’Armstrong ?
Un retour qui n’est pas sans soulever quelques interrogations quant à la probité de l’intéressé. Son règne sur le Tour de France sept ans durant est entaché de l’ombre envahissante du dopage. L’Américain se sait attendu sur ce point et a déjà affûté ses arguments : «Je serai complètement transparent avec la presse. Je ferai part de mon programme et il n’y aura aucune façon de tricher», avance celui qui affiche déjà ses résultats sanguins sur son site pour donner du poids à son discours. Ce come-back hollywoodien ne va pas faire que des heureux notamment auprès l’organisation du Tour de France qui s’évertue depuis plusieurs années à chasser tout soupçon de dopage sur son épreuve. Mais Armstrong a des relations. Le Texan n’hésitera pas à faire appel à Nicolas Sarkozy si ASO ne le retient pas en 2009. «Je l’ai déjà appelé pour lui annoncer mon retour. Par le passé, il m’a dit des choses très fortes», révèle-t-il. Reste une dernière interrogation. Dans quelle équipe Armstrong fera-t-il son retour lui qui ne peut plus compter sur son ancienne entité auprès de Johan Bruyneel ? Mais le Belge a rebondi à Astana et il ne serait pas étonnant de voir la formation kazakhe au chéquier bien nourri s’offrir le coup de l’année.

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Basso: "Je ne trahirai jamais plus personne"

Six semaines avant son retour dans la compétition et après deux ans de suspension pour dopage, le coureur cycliste italien Ivan Basso promet de revenir au plus haut niveau, de ne plus faire d'"erreurs" et de ne "plus trahir personne", mardi, dans un entretien à la Repubblica.

"L'erreur, je l'ai faite une fois. (...) J'ai fait du mal au cyclisme, mais je me retrousse les manches", a déclaré Ivan Basso au quotidien.

"Le cyclisme m'a sauvé, je ne trahirai jamais plus personne", promet-il, même s'il se dit conscient que sa "parole n'a plus aucun poids".

"Il y a seulement une seule preuve déterminante que je peux apporter: montrer aux gens que, sur un vélo, je suis le même Ivan qu'avant", a assuré le coureur, qui s'est engagé au mois d'avril pour deux ans (2009-2010) avec la formation italienne Liquigas.

Désormais, le sportif veut démontrer que "L'Ivan Basso de 2009 est au même niveau que celui de 2006, que je peux regagner le Giro".

"Si je réussis (à revenir au même niveau qu'en 2006), j'effacerai l'équation: il a gagné parce qu'il se dopait", conclut-il en parlant de lui à la troisième personne.

Agé de 30 ans, le coureur pourra reprendre la compétition à partir du 24 octobre prochain, après deux ans de mise à l'écart du circuit suite à son implication dans le scandale Fuentes.

En 2006, un trafic de produits sanguins dopants organisé par le médecin espagnol Eufemiano Fuentes avait secoué le monde du cyclisme et entraîné des sanctions pour de nombreux sportifs.

Un an après sa victoire dans le Giro, le Tour d'Italie, en 2006, Ivan Basso avait admis son implication dans l'affaire Puerto devant le Comité national olympique italien (Coi), le 7 mai 2006, et avait été condamné à deux ans de suspension.

A suivre de près...................................