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FORMULE 1
En route vers la F1 pour Sébastien Buemi!

Image © Jad Sherif

Le Vaudois teste la Toro Rosso de Sebastian Vettel ce matin. Un volant 2009 est en jeu.

C'est l'heure de vérité pour Sébastien Buemi: il a désormais une journée pour convaincre



Vol EasyJet 1429 Genève-Málaga, hier matin. Accompagné de son père, Antoine, Sébastien Buemi s'envole vers le test qui va peut-être décider de son avenir en formule 1.
A 19 ans à peine, pilote d'essai de l'écurie Red Bull depuis le début de la saison 2008, il a déjà souvent tourné sur la F1 anglaise, mais jamais encore sur la Toro Rosso, celle qui a remporté le Grand Prix d'Italie dimanche.
Si tout se passe comme prévu, Sébastien prendra le volant vers 9 heures ce matin. Ses ingénieurs lui feront tester plusieurs configurations aérodynamiques, afin de juger à la fois ses chronos et la manière dont Sébastien analyse le comportement de sa monoplace.
Au total, il est prévu que le Vaudois couvre près de 100 tours du circuit de Jerez, avant d'être remplacé demain par le Japonais Takuma Sato, financé par Honda, et qui aimerait bien, lui aussi, décrocher un volant chez Toro Rosso en 2009. Gerhard Berger et Franz Tost, les deux patrons de l'écurie, sont présents à Jerez pour évaluer ces deux candidats.
Pour Sébastien Buemi, cette journée constitue la dernière étape avant la concrétisation de son rêve de toujours: accéder à la formule 1. Hier, dans la voiture de location qui l'emmenait de Málaga à Jerez, il avouait avoir l'estomac noué. Tous les Suisses fans de F1 l'ont aussi avec lui...yes.............. ......

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COUPE DAVIS
Roger Federer: «Positif pour... 2009»

Image © Jean-Guy Python

Roger Federer

D'abord battre la Belgique pour retrouver le groupe mondial. Ensuite? «Le calendrier me semble favorable...»





Roger Federer a pris le micro: «Oui, il est heureux d'être là, à Lausanne, où, dit-il, j'ai vécu d'exceptionnelles émotions.» C'était il y a quatre ans, à l'occasion d'une rencontre (perdue) face à la France, et qui avait transformé Malley en chaudron. «Comme à Neuchâtel», précise-t-il encore.
«Le Maître» est arrivé lundi en toute fin d'après-midi. Une heure à peine après avoir pris possession de sa chambre d'hôtel, il tapait la balle en compagnie de Michael «Michi» Lammer. «Hier Rodj'», aujourd'hui Stan (Wawrinka), difficile de dénicher meilleur partenaire» quand on est classé aux alentour du 400e rang mondial, sourit, parfaitement conscient de l'honneur ce dernier.
Roger Federer et Stan Wawrinka ne l'ont pas dit - pas ouvertement -, mais tous deux réservent une surprise au public de Malley. Et celle(s)-ci pourrai(en)t bien être à la fois ronde(s) et... dorée(s). «Cette victoire avec Stan m'a fait beaucoup de bien, dira le récent gagnant de l'US Open. Remporter une médaille d'or aux Jeux, c'est quelque chose de très différent de ce que j'avais pu vivre jusqu'ici. Un double, c'est (déjà) un groupe, c'est quelque chose de collectif.» Et le collectif, même s'il est le plus souvent seul sur le court, Roger Federer adore. «J'aime retrouver cette équipe», martèle-t-il, sans que l'on puisse savoir si oui ou non, l'an prochain...
«D'abord, dit-il, nous devons remporter cette rencontre face à la Belgique, et donc retrouver le groupe mondial. L'erreur serait de sous-estimer notre adversaire, nous nous en garderons bien!»
Compliments
Ensuite? «J'ai regardé le calendrier 2009, les dates (de la Coupe Davis) me paraissent plus favorables que ces dernières années, 2008 en particulier. J'ai l'esprit très... positif.»
A sa gauche, Stan Wawrinka sourit. Lui aussi «pense conquêtes». Il a bu comme du petit-lait les compliments de son leader: «Stan et l'ensemble des gars ont réalisé de grandes choses sans moi cette année...» Cerise sur le gâteau: «C'est grâce à eux, et à ce qu'ils ont fait que je peux être là!»
Paroles de seigneur. Mais qui en aurait douté?


Stan et Roger. Photo © Jean-Guy Python
«Les jeunes, venez nous voir!»
COUPE DAVIS Les joueurs, Federer et Wawrinka en tête, invitent tous les jeunes pratiquants à assister aux entraînements de cet après-midi
L'idée à germé le matin même (d'hier): «Et si on s'entraînait à portes ouvertes?» Sitôt dit sitôt fait, Roger Federer et Stan Wawrinka ont fait passer le message: «Dites à tous les jeunes pratiquants et à leurs enseignants que demain (aujourd'hui) le Centre intercommunal de glace de Malley leur sera grand ouvert entre 13 heures et 16 heures. Et que, tous, nous nous réjouissons de leur permettre d'assister aux séances d'entraînement de l'ensemble de l'équipe de Suisse.»
L'invitation est lancée et nul doute que cet après-midi tous les Federer et Wawrinka en herbe auront à coeur de partager quelques heures avec leurs idoles.

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Vendée Globe 2008/09: Avec Wavre et Stamm au départ

VOILE | Lors d'une conférence de presse mardi à Paris, les organisateurs ont dévoilé les modifications apportées au parcours. Deux portes supplémentaires ont été ajoutées à celles déjà existantes, portant leur total à huit. En plus d'emprunter les passages habituels du Pot au Noir (aller-retour), des Caps de Bonne Espérance, Leeuwin et Horn, la route a été ramenée vers le Nord lors de la traversée des mers australes.




© 24h-a |


SI | 16.09.2008 | 17:04


C'est dans un souci de sécurité que cette décision a été prise, et sous la pression des gardes-côtes australiens, qui ne disposent que d'une autonomie limitée en cas d'opération de sauvetage (1000 milles). Les blocs de glace qui dérivent dans ces eaux se rencontrent également toujours plus au Nord, notamment à la hauteur de l'île méridionale de la Nouvelle-Zélande. En 2004, le Français Sébastien Josse avait heurté un bloc de glace qui avait failli faire sombrer son embarcation.
Dominique Wavre, sur Temenos II, disputera sa 3e édition après celles de 2000/01 (5e) et de 2004/05 (4e). Le Genevois est prêt à retrouver "son" Grand Sud pour la deuxième fois en moins de 12 mois, après son passage compliqué lors de la Barcelona World Race. "Cette année, j'ai un peu plus de pression que lors des deux dernières éditions, explique Wavre. Mon bateau est plus performant et mon équipe est vraiment au top. Il est clair que mon objectif, comme celui de tous les skippers au départ d'ailleurs, c'est le podium."
Bernard Stamm, pour sa 2e participation est également confiant. Le Vendée Globe reste pourtant une des seules épreuves où le Saint-Preyard établi en Bretagne n'a pas encore inscrit son nom au palmarès. Il avait abandonné après 9 jours en 2000/2001, et n'avait pas pu prendre le départ en 2004, la quille de son bateau l'ayant lâché lors de "The Transat". Les deux Helvètes auront à coeur de mettre un point final à la domination française qui dure depuis la création de l'épreuve.A suivre...............

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Pistorius roi du sprint aux Paralympiques



Le sprinteur sud-africain Oscar Pistorius a réalisé son rêve mardi de remporter trois médailles d'or en sprint, alors que la Chine a dépassé la barre des 200 médailles, soit le double de son dauphin, la Grande-Bretagne, aux Jeux Paralympiques de Pékin.

Première au classement des médailles depuis le 2e jour des épreuves, la Chine détient, à un jour de la fin des compétitions, 207 médailles dont 87 en or, loin devant la Grande-Bretagne (102 médailles dont 42 en or) et les Etats-Unis (98, 36). Les Chinois devraient donc terminer, comme prévu, grands vainqueurs de ces Jeux.

Autre gagnant mémorable à Pékin, le Sud-Africain Oscar Pistorius. Sur une piste mouillée par la pluie et dans un Nid d'oiseau plutôt dégarni en fin de soirée, il a battu son propre record du monde sur 400 m, avec un temps de 47 sec 49/100e, laissant l'Américain Jim Bob Bizzell à plus de trois secondes.

"Blade Runner", surnommé ainsi en raison de ses prothèses en fibre de carbone, avait déjà remporté à Pékin le 100 m (11.17s) et le 200 m (21.67s). "Je suis ravi de battre le record du monde. J'avais beaucoup de pression", a déclaré celui qui espérait participer aux jeux Olympiques au mois d'août mais n'avait pas réussi les minima.

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JEREZ DE LA FRONTERA
Ça boume pour Buemi!

Image © Jad Sherif
Buemi a couvert 88 tours, tournant avec la perfection d’une horloge, sans commettre la moindre erreur.

88 tours et 0 faute: l'Aiglon a brillamment réussi son test sur la Toro Rosso

Luc Domenjoz - le 17 septembre 2008, 00h09
Le Matin



C'était la journée à ne pas rater, et l'examen était formidablement difficile: alors que Sébastien Buemi n'avait jamais roulé sur la Toro Rosso, ses ingénieurs lui avaient concocté un programme de tests extrêmement chargé pour juger ses capacités techniques.
La journée a débuté à 7 h 20 par un long briefing avec les ingénieurs. A 9 h pile, le Vaudois sortait des stands pour la première fois au volant de la Toro Rosso. Enchaînant les séries de tours, il a parfaitement respecté le programme, effectuant des essais très complexes de configurations aérodynamiques et de réglages de suspension.
Entre 9 h et 17 h, le Vaudois n'a ainsi quitté son cockpit que l'espace de quelques minutes, sur le coup de 13 h, pour avaler un repas rapide avant de retourner au volant. Au total, il a couvert 88 tours, tournant avec la perfection d'une horloge, sans commettre la moindre erreur et sans mettre une seule roue dans l'herbe. Une fantastique démonstration de talent!
L'après-midi, il a terminé par un «long run», signant au passage un chrono de 1'20"209 qui lui offrait le troisième temps de la journée. Ses ingénieurs estiment que la piste, à cet instant, était plus lente d'une pleine seconde par rapport au matin, ce qui, en temps compensé, fait de lui le pilote le plus rapide de la journée, devant une BMW-Sauber, une Red Bull et une McLaren!
Pas de risques inconsidérés
«Je suis très content de la journée, confie Sébastien Buemi. On a modifié beaucoup de réglages sur la voiture au cours des essais, et elle a bien progressé. Je ne voulais pas prendre de risques inconsidérés aujourd'hui...» D'un côté, une sortie de route aurait été très mal vue. De l'autre, l'Aiglon devait signer le meilleur chrono possible. Une quadrature du cercle qu'il a brillamment réussie.
La F1 en vue
Il ne reste désormais plus qu'à attendre la décision des dirigeants de Toro Rosso pour 2009. Mais Sébastien Buemi ayant réussi son examen d'hier avec la mention «excellent», une place en F1 lui semble définitivement acquise.

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Federer et Wawrinka mettent en garde: attention aux Belges!

COUPE DAVIS | La Suisse est favorite dans le match de barrage. Mais pas encore de retour dans le groupe mondial!




© KEYSTONE | Roger Federer et Stanislas Wawrinka avaient l’air de beaucoup s’amuser hier lors de la conférence presse. Mais les médaillés d’or de Pékin prennent très au sérieux la rencontre de ce week-end à Malley.


BERNARD ANDRIÉ | 17.09.2008 | 00:13


Les gens mettent la charrue avant les bœufs. Ils s’imaginent que l’équipe de Suisse est d’ores et déjà assurée de fêter son retour dans le groupe mondial. Et qu’en 2009, elle sera en course pour ramener le mythique Saladier d’argent au pays. C’est aller un peu vite en besogne. Et faire peu cas d’une équipe de Belgique que les joueurs helvétiques – Roger Federer en tête – se refusent à brocarder.
Le quintuple vainqueur de l’US Open, en bon taulier qu’il est redevenu, refuse même de se projeter plus loin que ce match de barrage: «On aurait tort de sous-estimer les Belges. Ils ont cinq joueurs interchangeables, aussi bien en simple qu’en double. On ne sait pas ce qui nous attend!» Roger Federer ne veut même pas ouvrir le chapitre de sa présence en Coupe Davis l’année prochaine. «Je prends les événements les uns après les autres, dit-il. Avant dimanche, le sujet n’est pas d’actualité.» Punkt, schluss!
Un mauvais souvenir
C’est que Roger Federer n’a pas conservé un souvenir vraiment lumineux du dernier match qui a opposé la Belgique à la Suisse en juillet 1999 à Bruxelles. Sous la canicule, la Suisse avait gâché une occasion en or de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe Davis. Surtout, le Bâlois, âgé de 18 ans seulement, avait fondu en larmes après ses deux défaites contre Christophe Van Garsse et – tiens, tiens – Xavier Malisse! «C’est juste un bon souvenir, glisse le joueur belge. Mais c’était il y a neuf ans…»
Ce week-end, on remet les compteurs à zéro. Sur le papier, la Suisse fait figure d’épouvantail. Avec deux membres du top 10 dans ses rangs, elle présente un front uni. La médaille d’or en double ramenée de Pékin par Roger Federer et Stanislas Wawrinka a suscité une vague d’enthousiasme dans le pays. Bâle, d’abord, et Saint-Barthélemy, ensuite, ont fêté les héros. «Notre complicité ne date pas d’aujourd’hui, confesse Stan. Mais elle s’en est trouvée encore renforcée aux Jeux olympiques.»
C’est complet!
La Suisse n’a qu’une envie: surfer sur la vague du succès. Le public ne s’y est pas trompé, lui qui a répondu massivement présent. La patinoire de Malley – 6400 places – affiche complet. «Je me réjouis de jouer ici, affirme Roger Federer. Le public est le meilleur que je connaisse.»
Ecarté par Marc Rosset – le capitaine de l’époque – en 2004 pour le ménager, Stanislas Wawrinka évoluera pour la première fois devant son public. Il en ressent de la fierté, bien sûr. Et aussi une immense responsabilité. «Les Belges alignent une équipe homogène, dit-il. Malisse est talentueux, même s’il est capable du meilleur comme du pire; Darcis est le joueur qui monte; sans oublier Olivier Rochus.» Sous-entendu: «Nous n’avons pas encore gagné».​

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Man. United en difficulté, Del Piero sauve la Juve


La Juventus s'en est tirée grâce à un but d'Alessandro Del Piero pour battre 1 à 0 une accrocheuse équipe du Zenit Saint Pétersbourg.
Villarreal a mis un terme à l'impressionnante série de victoires de Manchester United à Old Trafford en Ligue des champions.

Villarreal a mis un terme à l'impressionnante série de victoires de Manchester United à Old Trafford en Ligue des champions, ce nul (0-0) confirmant malgré une bonne fin de match les difficultés du tenant du titre en ce début de saison, mercredi lors de la 1re journée (groupe E).

L'épilogue aurait même pu être plus douloureux pour les Anglais, une géniale talonnade décroisée de l'attaquant visiteur Guille Franco sur un centre d'Angel Lopez s'étant écrasée sur le poteau (60). Villarreal était le dernier à être reparti avec un point d'Old Trafford où les Red Devils restaient sur un record de douze succès (0-0 fin 2005). Funeste présage: cette année-là, ils étaient sortis dès les phases de poules.

En difficulté en championnat, Manchester était diminué par les absences de Dimitar Berbatov, blessé, et de Nemanja Vidic, étrangement remplacé par l'inexpérimenté Jonny Evans en charnière centrale (4e apparition en trois saisons...). Mais Villarreal s'était aussi privé de Santi Cazorla et Marcos Senna, qui débutaient sur la touche.

De fait, Old Trafford se contentait de regretter la maladresse de Rio Ferdinand, abandonné par les Espagnols à la sortie d'un corner (8), ou l'oubli d'un penalty pour une faute de Sebastian Eguren sur Park Ji-sung (15) pas suffisamment vif sur sa frappe pour éviter le retour en catastrophe d'Edmilson (23). Villarreal était dominé mais guère mis en danger, Diego Lopez n'avait eu qu'à repousser (difficilement) une frappe lourde de Nani (14) et à s'envoler sur un tir de Carlos Tevez (30).

Alex Ferguson faisait rentrer Cristiano Ronaldo, à qui Old Trafford réservait une ovation, ne lui tenant pas rigueur de la saga du transfert avorté au Real Madrid. Outre une volée sans conséquence 64) et une tête non cadrée (81), il amenait la plus grosse occasion des siens, mais la tête plongeante d'Evans sur son centre de la droite était repoussée par le montant (83).

Auparavant, idéalement décalé par Wayne Rooney, Tevez, seul, n'avait pas assez appuyé son ballon, permettant à Gonzalo Rodriguez de suppléer son gardien sur la ligne (72).

Le coup de patte de Del Piero sauve la Juve
La Juventus, qui effectuait son grand retour en Ligue des Champions après deux ans d'absence, s'en est tirée grâce à un but d'Alessandro Del Piero pour battre 1 à 0 une accrocheuse équipe du Zenit Saint Pétersbourg lors de la 1re journée (Gr.H), mercredi à Turin.

Del Piero, attaquant et capitaine symbole de la Juve qui a tout vécu en 16 saisons au club, le meilleur comme le pire, a marqué sur un coup franc (76) au moment même où son équipe éprouvait de plus en plus de mal face aux Russes. Un but, son 39e en Ligue des Champions, qui vaut de l'or.

Car sur sa pelouse, la Juve a souffert face au tenant de la Coupe de l'UEFA et récent vainqueur de Manchester United lors de la Supercoupe d'Europe. Mais avec Del Piero et une défense qui a également bien tenu le choc autour de Chiellini, la "Vieille Dame" démarre idéalement sa campagne européenne.

Le Zenit, lui, n'a pas tout perdu non plus. Au contraire même, car avec son aisance technique et sa capacité d'accélération, il a les moyens de faire très mal pour peu que ses attaquants deviennent plus réalistes devant. En tout cas, le club russe a montré qu'il n'était pas venu en C1 pour faire de la figuration. A n'en pas douter, il sera à la lutte pour les deux premières places avec la Juve et le Real Madrid qui, de son côté, a battu Borisov (2-0).

Avant que les Turinois marquent le but de la victoire, les Russes avaient ainsi pris la conduite du jeu. Mais faute d'adresse dans le dernier geste, ils n'avaient que très rarement inquiété un Buffon vigilant. La Juve, même ballottée, s'était, elle, déjà créée les meilleures occasions avec une tête non cadrée de Trezeguet sur un service de Del Piero (15) puis une tête, encore, de Camoranesi sur le poteau à la suite d'un coup franc du même Del Piero (26).

Décidément intenable, Del Piero allait ainsi ensuite délivrer les siens sur coup franc, bien aidé, aussi, par le mauvais placement du gardien Malafeev qui, deux minutes auparavant, avait pourtant bien détourné une tête de Poulsen (74).

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Les Reds s'imposent au Vélodrome


Comme d'habitude, Liverpool a fait la différence au niveau de l'efficacité.


Gerrard a été l'homme du match, auteur d'un splendide but d'égalisation et du penalty de la victoire.
Gerets a joué toutes ses cartes, mais ses joueurs ont eu moins de réussite, malgré une jolie prestation, que ceux de Benitez.
Cana pensait avoir fait le plus dur en ouvrant le score.
Babel a pesé sur la défense de Marseille, en particulier sur cette phase où Zubar est poussé à la faute dans le rectangle.
Mandanda a livré une prestation impeccable, impuissant sur les deux buts de Gerrard.
Eric Gerets n'a pas manqué de féliciter Steven Gerrard pour son splendide but égalisateur.
Benitez peut remercier Pepe Reina, qui a su conserver les trois points en fin de match.
Liverpool a empoché trois points ce soir dans la cité phocéenne grâce à une victoire 1 but à 2 (mi-temps: 1-2). Les hommes de Gerets avaient pourtant ouvert le score via Cana, mais Gerrard retournait la situation en moins de dix minutes grâce à une superbe égalisation et à un penalty logique transformé après 32 minutes de jeu. La deuxième période voyait les troupes de Benitez gérer calmement leur avance, alors que l'OM ne fut dangereux que dans les dernières minutes de jeu.

Marseille commence bien la partie, Niang partant déjà seul en profondeur après 4 minutes de jeu sur une passe de Ben Arfa, avant d'être signalé hors-jeu. Cette action a le don de réveiller les Reds, qui se signalent devant le but de Mandanda trois minutes plus tard sur corner. Torres parvient à reprendre le ballon de la tête mais ne trouve pas le cadre.

Bon départ de l'OM avant le réveil des Reds
Les hommes de Gerets ne se laissent pas impressionner et se montrent à nouveau dangereux au quart d'heure, de nouveau sur une passe en profondeur de Ben Arfa à Niang. Mais ce dernier ne trouve pas le cadre. Sur l'action qui suit, dans l'autre camp, Babel parvient à s'isoler dans le rectangle et allume, mais le cuir effleure le dessus de la transversale.

Mandanda n'est pas au bout de ses peines puisque quelques secondes plus tard, Gerrard tente sa chance à distance et pousse le portier français à la parade. Sur le corner, Torres manque de nouveau le cadre de la tête. La partie est très chaude, et c'est finalement l'Olympique de Marseille qui déflorera le marquoir à la 23e minute.

Joie marseillaise de courte durée
Cheyrou lance superbement Cana en lobant la défense anglaise astucieusement, permettant à Cana de se présenter seul devant Reina, qu'il trompe sans peine pour offrir l'avantage à ses couleurs et une explosion de joie au stade Vélodrome: 1-0 pour Marseille. Mais la joie de la cité phocéenne sera de courte durée, puisqu'il faut moins de cinq minute aux Reds pour recoller au score.

Suite à une perte de balle malheureuse de M'Bami, Gerrard hérite du ballon et loge en un temps une splendide frappe qui lobe Mandanda, impuissant. Marseille vacille et n'a pas le temps de se remettre que les Reds s'offrent déjà un penalty, cinq minutes plus tard, grâce au travail de Babel, qui pousse Zubar à la faute dans le rectangle: carton jaune et surtout penalty.

Gerrard, efficace et décisif
Gerrard pousse facilement le ballon au fond des filets mais doit retirer le penalty, Kuyt ayant plongé trop tôt dans le rectangle. Sans s'énerver, Gerrard transforme finalement ce penalty et donne aux Reds l'avantage à la demi-heure de jeu. Marseille ne s'effondre pas et continue d'attaquer, sans succès.

Eric Gerets décide directement de tout miser sur l'attaque et retire M'Bami à la 41e minute pour faire entrer Valbuena, mais le score n'évoluera plus avant la mi-temps. Les Reds rentrent au vestiaire avec un but d'avance.

Liverpool gère
La deuxième mi-temps est moins spectaculaire, Liverpool laissant aux Phocéens l'initiative. Cela n'empêche pas les Reds de se créer quelques occasions, mais la défense marseillaise, Mandanda en tête, veille au grain. Gerrard et Babel se heurteront au portier français. L'attaque de Gerets doit se contenter d'un seul tir cadré en début de seconde période, des oeuvres de Hilton, qui reprend un corner de la tête sans trop inquiéter Reina.

La fin de match est plus intéressante. Déjà à la 66e minute, l'OM se crée une occasion plus que franche, sur une combinaison spectaculaire qui voit la passe en profondeur de Bonnart remise du talon par Koné pour Ziani (52', àlp de Ben Arfa) qui galvaude d'un tir apparemment destiné aux supporters marseillais. Ziani démontre sa méforme à nouveau à la 72e minute en plaçant le cuir dans les tribunes suite à un centre de Taiwo.

Baroud d'honneur
Alors que Marseille désespère de revenir au score, Mandanda sauve les meubles cinq minutes plus tard lorsque Babel, à la conclusion d'une action confuse initiée par Benayoun sur le flanc gauche, tire à bout portant sur le portier français, qui d'un réflexe incroyable sauvegarde l'espoir. Mandanda sera sauvé peu après face au même adversaire par son poteau.

Niang galvaudera encore un centre de Ziani, avant que Cheyrou ne manque de lucidité deux minutes plus tard. Une dernière superbe occasion pour Marseille survient peu avant le coup de sifflet final, lorsque Zubar remet en un temps de la tête un centre de Bonnart vers Niang, isolé, qui trouve le cadre mais également Reina, impérial,
sur sa trajectoire.

Gerets mal payé
Marseille aura fait ce qu'il fallait pour tenter de garder un point à la maison, sauf inscrire un second but. C'est du côté de la finition que Liverpool aura encore une fois fait la différence, l'OM ayant galvaudé ses meilleures occasions, là où le talent de Gerrard aura seul suffi à offrir trois points aux Reds. Gerets a joué toutes ses cartes, mais ses joueurs ont eu moins de réussite, malgré une jolie prestation, que ceux de Benitez.

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Coupe Davis: Darcis ouvre face à Wawrinka

Julien Hoferlin a tranché. Christophe Rochus est le joueur exédentaire de la sélection belge qui affronte la Suisse en match de barrage pour le Groupe Mondial de vendredi à dimanche à Lausanne (sur rebound ace/surface dure).

Vliegen-Federer
Le capitaine belge, qui dirigera sa dernière rencontre à la tête de la Belgique avant de traverser la manche pour rejoindre la fédération anglaise de tennis (LTA), avait sélectionné cinq joueurs: Steve Darcis (ATP-58), Olivier Rochus (ATP-81), Kristof Vliegen (ATP-95), Christophe Rochus (ATP-92) et Xavier Malisse (ATP-163).

C'est l'aîné des Auvelaisiens qui a "sauté" et c'est Steve Darcis, le numéro 1 belge qui aura l'honneur d'ouvrir ce 6-ème duel entre les deux nations dans l'histoire de la Coupe Davis (3-3). Le tirage au sort effectué jeudi midi à Lausanne propose en effet en ouverture un duel entre Stanislas Wawrinka, 9-ème mondial, et Steve Darcis. Suivra ensuite le débat entre Roger Federer, numéro 2 mondial et Kristof Vliegen vendredi.

Double
Samedi, le double mettra aux prises Federer et Wawrinka, champions olympiques en double à Pékin, à Olivier Rochus qui retrouve Xavier Malisse comme partenaire. Dimanche, le programme prévoit, sauf modification, des matches entre Federer et Darcis d'une part, Wawrinka et Vliegen d'autre part. Le vainqueur disputera le groupe mondial en 2009, le vaincu jouera dans la zone européenne l'année prochaine.

La dernière confrontation entre les deux pays remonte à 1999 à Bruxelles en quarts de finale du groupe mondial lorsque la Belgique (sous Gabriel Gonzalez) avait battu la Suisse 3 à 2 avec Xavier Malisse, Christophe Van Garsse (en simple), et Christophe Rochus, en double avec Filip De Wulf contre Roger Federer déjà, Lorenzo Manta (en simple et en double avec Marc Rosset) et George Bastl.

Bonne chance...................

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JEREZ DE LA FRONTERA
Buemi en F1: quasi signé!

Image © Jad Sherif
Sébastien Buemi (à g.) a séduit le directeur de l'écurie Toro Rosso, Franz Tost

Franz Tost ne tarit pas d'éloges sur le pilote vaudois. Il le veut dans son équipe en 2009

Luc Domenjoz - le 18 septembre 2008, 22h41
Le Matin




Franz Tost n'a pas le compliment facile. Travailleur acharné, le directeur de l'écurie Toro Rosso n'appartient pas à la catégorie des joyeux drilles.
Hier pourtant, au moment de tirer les conclusions des journées d'essais de Sébastien Buemi et de Takuma Sato, l'Autrichien avait le regard qui s'éclairait en évoquant les performances du Vaudois. D'habitude avare en compliments, il ne tarissait pas d'éloges sur le Suisse: «Sébastien a fait un excellent travail. On lui avait préparé un programme chargé et il a parfaitement répondu à nos attentes. Il a fait quelques très bons chronos, il est travailleur, dévoué à l'équipe, il a une bonne relation avec les ingénieurs et leur a fourni d'excellentes informations techniques.»
Pari réussi
C'était la fin de la journée, et Franz Tost sortait d'une longue réunion avec les patrons de Red Bull (lire ci-contre). Il a donc décidé que c'était le moment de confier au «Matin», que le Suisse avait quasi son contrat en poche: «Après ce que nous avons constaté cette semaine, et pour autant que nous parvenions à trouver un pilote expérimenté pour l'épauler, je pense que nous pouvons prendre le risque d'aligner Sébastien chez Toro Rosso en 2009. Vous pouvez considérer que c'est une déclaration officielle.»
A 19 ans seulement, Sébastien Buemi a donc réussi à convaincre ses patrons qu'il est mûr pour la F1. «Il est très, très talentueux, ajoute Franz Tost. Et comme nous appartenons à la famille Red Bull, nous devons bien sûr en favoriser les pilotes.»
La signature du contrat n'est plus qu'une question de temps. «Nous ne sommes pas pressés pour finaliser les accords, conclut Franz Tost. Nous devons d'abord voir quels sont les talents expérimentés sur le marché...»
En attendant, le Vaudois peut se rassurer: sa place en F1 est acquise. Bravo, Sébastien!

Yes.................... ......