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Alinghi et Oracle pourraient se rencontrer afin de tenter de faire la paix

VOILE | Alinghi et BMW Oracle pourraient relancer la Coupe de l'America en mettant fin rapidement au litige juridique qui les oppose. Une rencontre est prévue ce week-end en Californie entre les deux patrons milliardaires de defender suisse, Ernesto Bertarelli, du défi américain, Larry Ellison.




© Keystone | Larry Ellison, à gauche, et Ernesto Bertarelli.


SI/AFP | 25.09.2008 | 14:10


La réunion a pour but «d'essayer de trouver un accord», selon les propos du skipper néo-zélandais d'Oracle, Russell Coutts. «J'ai grand espoir» que ces discussions aboutiront car «c'est la première fois qu'il vont se rencontrer face à face» pour s'efforcer de régler le problème en vue d'organiser la prochaine «Cup» à Valence «dès que possible», a-t-il précisé.
Depuis la victoire d'Alinghi lors de la 32e Coupe de l'America en 2007, un interminable conflit juridique oppose les deux syndicats devant la justice new-yorkaise sur les modalités de la prochaine édition de l'épreuve.
Une cour d'appel doit se prononcer au cours des prochains mois et décider notamment si la 33e édition sera un duel en multicoques en 2009 entre Suisses et Américains, au lieu d'une épreuve conventionnelle avec plusieurs challengers.
Oracle a publié mercredi un communiqué s'engageant a mettre fin à ses actions en justice à New-York à condition que la prochaine Coupe soit organisée selon des règles comparables à celles de l'édition 2007.
Interrogée sur l'épineux sujet des règles de la 33e édition, une porte-parole d'Alinghi s'est contentée de confirmer la «possibilité» d'un rencontre Bertarelli/Ellison ce week-end ajoutant que le syndicat genevois était «ouvert au dialogue».
Elle a précisé au sujet des règles que c'était «quelque chose dont il fallait discuter», soulignant qu'Alinghi était aussi en contact avec les challengers potentiels, dont les Anglais de Team Origin.
Selon Coutts, Ellison et Bertarelli se sont téléphonés à la mi-août pour relancer les discussions et les deux hommes ont décidé d'avancer à ce week-end en Californie une rencontre prévue la semaine prochaine à Saint-Tropez.

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Manchester City sorti par un club de 3ème division malgré un but de Fernandes

Déjà buteur le week-end dernier contre Portsmouth, Gelson Fernandes a fait trembler les filets mercerdi soir en Coupe de la Ligue anglaise face à Brighton & Hove Albion.


Le but du «Sédunois» Gelson Fernandes (à g.) n'aura pas suffit à Manchester City pour éviter une sortie prématurée de la Coupe. (keystone)

Info-Box
Angleterre. Coupe de la Ligue. 2e tour.
Mercredi: Brighton & Hove Albion - Manchester City (avec Fernandes/but du 0-1) 2-2 ap, 5- 3 tab.




Une réussite qui ne s'est pas avérée suffisante pour Manchester City, sorti de la compétition par le club de 3e division aux tirs au but.
Pourtant, l'international suisse avait ouvert la marque à la 64e, sur un tir dévié. Mais City, qui s'alignait sans Robinho et Wright-Phillips, concédait l'égalisation dans les arrêts de jeu. Brighton prenait même l'avantage lors de la première prolongation, mais les Mancuniens revenaient à la 108e grâce à Ireland, avant de plier dans la séance de tirs au but 5-3.
Angleterre. Coupe de la Ligue. 2e tour. Mercredi: Brighton & Hove Albion - Manchester City (avec Fernandes/but du 0-1) 2-2 ap, 5- 3 tab.

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L'Euro avec 24 équipes à partir de 2016


Le comité exécutif de l'UEFA a officialisé à l'unanimité le passage de l'Euro de 16 à 24 participants à partir de 2016, vendredi à Bordeaux.
Le format à 16 pays participant à la phase finale avait été instauré lors de l'Euro 1996.

L'édition 2016 n'a pas encore été attribuée. Cette évolution était annoncée. Le principe était acquis dès le 28 juin dernier, à la veille de la finale de l'Euro-2008 à Vienne. Les présidents des 53 fédérations affiliées à l'UEFA, sondés lors d'une rencontre informelle par Michel Platini, président de l'UEFA, s'étaient prononcés pour cette mutation.

Et jeudi soir, à la sortie du grand hôtel bordelais où siégeaient le CE de l'UEFA, Franz Beckenbauer, membre européen du comité exécutif de la Fifa, avait confirmé la tendance en lançant qu'il y avait "un accord pour le passage de 16 à 24".

A noter que M. Beckenbauer ne prenait pas part au vote. Le vote du CE de l'UEFA était réservé à 13 autres personnes. La dernière grande réforme du format de la phase finale remontait à 12 ans, avec le passage de 8 à 16 pays en 1996. Cela correspondait à l'éclatement du bloc de l'Est (ex-URSS et ex-Yougoslavie) qui obligeait l'Union européenne de football à intégrer de nouvelles nations.

Ouverture vers les petits et moyens pays
Ce nouvel élargissement semble aujourd'hui découler de la volonté de prolonger un peu plus une compétition attractive, qui a séduit lors des éditions 2000, 2004 et 2008.

L'arrivée de huit équipes supplémentaires ne va-t-elle pas dénaturer la phase finale? Michel Platini, président de l'UEFA, ne le croit pas. "Je ne vois pas une différence de qualité entre 16 et 24, avait commenté le président de l'UEFA le 28 août dernier à Monaco lors du lancement de la saison européenne. A 32 pays, oui, la qualité de l'épreuve baisse, à 24 non."

Lors de son élection à la tête de l'UEFA en janvier 2007, Michel Platini, ne paraissait pourtant pas ouvert à un élargissement de l'Euro. L'ancien meneur des Bleus et joueur de la Juve insistait sur un système de qualification à ne pas bouleverser. Désormais, il faudra tenter de conserver des poules à suspense alors que, mathématiquement, c'est presque la moitié des pays regroupés dans la zone UEFA qui seront qualifiés pour la phase finale: 24 sur 53.

La volonté d'ouverture de M. Platini vers les petits et moyens pays (qui se retrouve aussi dans la refonte de la Ligue des champions à partir de 2009) peut peut-être expliquer en partie l'évolution de sa pensée.

"Au départ, je n'étais pas du tout convaincu, avait-il admis en août dernier. Je me suis fait une idée avec le temps et avec l'Euro-2008. Il y a des pays moyens qui veulent se qualifier pour un Euro et qui souffrent quand ils n'y arrivent pas, avait-il indiqué le 28 août. Pour ces pays, en cas de non-qualification, le football repart à zéro."

"Certains disent qu'on avait les 16 meilleurs, avait encore ajouté le dirigeant français. Mais est-ce que ceux qui n'étaient pas à l'Euro-2008 comme l'Angleterre, l'Ukraine ou le Danemark ne méritaient pas d'être là ? Je pense que, sincèrement, il y a plus que 16 bonnes équipes pour un Championnat d'Europe."

La première conséquence sera un allongement de la durée du tournoi. "La compétition passerait de 31 à 51 matches, soit une semaine en plus, soit un tournoi passant de trois à quatre semaines", avait détaillé M. Platini le 28 août.

Reste à savoir quel pays-organisateur testera la nouvelle formule enrichie. L'édition 2016 n'a en effet pas encore été attribuée. Les futurs Euro à 24 proposeront-ils encore un spectacle aussi attrayant que le dernier en date, marqué par le jeu réjouissant de l'Espagne?

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Alonso domine la 2e séance d'essais à Singapour



L'Espagnol Fernando Alonso (Renault) a dominé la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix de Singapour, quinzième épreuve de la saison 2008 de Formule 1, vendredi soir sur le circuit urbain de Singapour.

Avec un temps de 1 min 45 sec 654/1000e, Alonso a devancé le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) de 98/1000e de seconde et le Brésilien Felipe Massa (Ferrari) de 139/1000e de seconde.

Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes) a pris la quatrième place devant Nico Rosberg (Williams), Robert Kubica (BMW Sauber) et Kimi Raikkonen (Ferrari). Mark Webber, qui avait mis sa Red Bull dans un mur au début de la première séance, a encore perdu plus d'une heure au début de cette seconde session du jour, le temps pour ses mécaniciens de remettre sa monoplace en état. Il n'est sorti qu'à 25 minutes de la fin et sur les trois heures offertes vendredi il aura, au total, roulé moins d'une heure et perdu un temps précieux pour régler sa voiture. Il a cependant réalisé le 10e chrono.

La séance d'essais la plus tardive de l'histoire de la Formule 1
(terminée à 23h00 locale) s'est déroulée sans problèmes sérieux même si Nick Heidfeld (BMW Sauber) a léché un mur avec sa roue arrière droite et que Timo Glock a cassé son aileron avant dans les dernières secondes en heurtant de face une barrière.

Kubica, Heidfeld et Adrian Sutil (Force India) ont été les plus
assidus en piste avec 36 tours chacun. Tous les pilotes ont beaucoup
tourné pour apprendre la piste et affiner leurs réglages.

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CYCLISME
Le Tour 2009 se jouera chez nous!


Verbier accueillera une arrivée d'étape et une journée de repos, Martigny un départ avant des passages au Grand-Bornand et à Annecy. Confirmation le 22 octobre prochain

Thérèse Untersander - le 26 septembre 2008, 21h27
Le Matin

Le programme officiel du Tour de France 2009 ne sera dévoilé officiellement que le 22 octobre prochain à Paris. Et pourtant, en Valais, on commence à avoir le sourire, même si on évite de trop communiquer sur le sujet.
Sauf cataclysme (donc un changement de plans de dernière minute), Verbier accueillera une arrivée d'étape de la Grande Boucle le 19 juillet 2009. Une excellente nouvelle pour la station valaisanne, surtout quand on sait que le lundi 20 devrait être une journée de repos! Avant un départ de Martigny le lendemain pour une étape qui devrait aller jusqu'au Grand Bornand en passant par le Petit-St-Bernard. La suite? Un contre-la-montre autour du lac d'Annecy avant un départ en direction du Mont Ventoux, puis cap sur Paris pour une arrivée le 26 juillet.
Impatience
Bien que le parcours soit encore secret, la Société du Tour a préréservé de nombreux hôtels dans la région de Verbier-Martigny et, à moins d'un mois de l'annonce officielle de l'itinéraire, ne les a toujours pas annulées.
Du côté de l'Office du tourisme de Verbier, on sent une certaine impatience.
«Nous sommes officiellement toujours candidats à l'organisation d'une arrivée d'étape du Tour 2009, confirme en souriant le porte-parole de la station, Pierre-Yves Délèze. Mais à l'heure qu'il est, nous attendons des nouvelles de la Société du Tour. Le jour où nous recevrons des invitations pour nous rendre à Paris le 22 octobre, nous serons fixés. En attendant, nous sommes tenus de ne pas communiquer sur le sujet. Toujours est-il que l'on aimerait être au courant le plus vite possible, parce que d'ici fin juillet, il nous reste énormément de choses à organiser et nous voulons le faire bien.»

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Felipe Massa en pole position à Singapour


Avec un temps de 1 min 44 sec 801/1000, Massa a devancé le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) de plus de six dixièmes de seconde.


Massa chipa la pole position à Hamilton, sa cinquième cette saison, au tout dernier moment.

Le Brésilien Felipe Massa (Ferrari) occupera dimanche la pole position du Grand Prix de Singapour de Formule 1, quinzième épreuve de la saison, après avoir réussi le meilleur temps des qualifications samedi soir.

Avec un temps de 1 min 44 sec 801/1000, Massa a devancé le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) de plus de six dixièmes de seconde. Le Finlandais Kimi Raikkonen (Ferrari) et le Polonais Robert Kubica (BMW Sauber), troisième et quatrième, occuperont la deuxième ligne devant le Finlandais Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes) et l'Allemand Nick Heidfeld (BMW Sauber).

Le vainqueur de Monza, l'Allemand Sebastian Vettel (Toro Rosso), s'élancera septième. Bonne qualification des Williams avec l'Allemand Nico Rosberg, neuvième, et le Japonais Kazuki Nakajima, 10e. En revanche, l'Italien Giancarlo Fisichella (Force India), qui avait achevé la troisième séance libre dans un mur, a récidivé. Ses mécaniciens n'ont remis sa monoplace en état qu'à cinq minutes du terme de la Q1 et l'Italien s'est précipité à l'attaque pour réaliser un temps. Il est sorti de la piste dès le troisième virage. Il partira 20e et dernier.

Fernando Alonso (Renault) pouvait quant à lui légitimement prétendre à un top 5 mais sa Renault en décida autrement. Meilleur temps des deux dernières séances libres, l'Espagnol connut en effet un souci mécanique en Q2 et rangea sa monoplace dans un échappatoire. D'ordinaire assez placide, il faisait montre cette fois d'une déception bien légitime. Il s'élancera 15e. Hamilton était quant à lui tout près de l'élimination en Q2, 10e et dernier qualifié. Il a fait beaucoup mieux en Q3 mais Massa lui chipa la pole position, sa cinquième cette saison, au tout dernier moment.

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Alonso joue les oiseaux de nuit à Singapour


Alonso, dont la dernière victoire remontait à Monza 2007, s'est imposé à l'issue d'une course animée devant l'Allemand Nico Rosberg (Williams) retrouvé.
Mauvais contact ou fausse manoeuvre, en tout cas Massa voyait la diode verte s'allumer alors que le tuyau de ravitaillement en essence était toujours accroché à sa voiture! Il arrachait tout et renversait un mécanicien.
Le regard noir, le petit Brésilien repartait bon dernier. Peut-être le tournant du championnat. ..
Troisième, le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) a réalisé une bonne opération au classement du Championnat du monde en profitant des malheurs de Felipe Massa (Ferrari).
L'Espagnol Fernando Alonso (Renault) a remporté le Grand Prix de Singapour, quinzième des 18 épreuves du Championnat du monde 2008 de Formule 1 et première course de l'histoire disputée de nuit, dimanche sur le circuit urbain de la cité-état.

Alonso, dont la dernière victoire remontait à Monza 2007, s'est imposé à l'issue d'une course animée devant l'Allemand Nico Rosberg (Williams) retrouvé. Troisième, le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) a réalisé une bonne opération au classement du Championnat du monde en profitant des malheurs de Felipe Massa (Ferrari).

Le Brésilien a perdu toutes ses chances dans un ravitaillement cauchemardesque où il arrachait le tuyau de ravitaillement en essence et renversait un de ses mécaniciens. Il a terminé 13e, très loin des points.

Les Allemands Timo Glock (Toyota, 4e), Sebastian Vettel (Toro Rosso, 5e), Nick Heidfeld (BMW Sauber, 6e), le Britannique David Coulthard (Red Bull, 7e) et le Japonais Kazuki Nakajima (Williams, 8e) se sont partagés les autres points.

Alonso, 14e sur la grille, a profité d'un peu de chance lors de la première intervention de la voiture de sécurité, entrée en piste après l'accident de son coéquipier, le Brésilien Nelsinho Piquet. L'Espagnol venait de ravitailler et il a pu ainsi remonter tous les autres pilotes qui eux se sont arrêtés alors que la voiture de sécurité était en piste.

Cauchemar de Massa
Le Finlandais Kimi Raikkonen (Ferrari) n'a pas vu l'arrivée, sorti de la piste à quatre tours du but. Le Polonais Robert Kubica (BMW Sauber) n'a pas inscrit de points non plus, 11e.

Au départ, Massa, parti en pole, restait aux commandes. Hamilton, deuxième, et Raikkonen, troisième, conservaient leurs positions. Plus loin dans le peloton, l'Italien Jarno Trulli (Toyota), neuvième, faisait bouchon. La peloton s'étirait jusqu'au 14e tour quand Nelsinho Piquet détruisait sa Renault contre un mur. Les deux Red Bull de Webber et Coulthard se précipitaient aux stands juste avant la sortie de la "safety car", ce qui était permis.

En revanche, Rosberg et Kubica, le réservoir vide, étaient contraints de ravitailler alors que la voie des stands était fermée. Ils écopaient par la suite d'une pénalité de stop and go (passage par les stands avec arrêt).

Lorsque la voie des stands (pit lane) était réouverte, deux tours plus tard, les deux Ferrari rentraient ravitailler. Là commençait le cauchemar de Massa. La scuderia ne dispose pas d'un préposé à "la sucette" pour autoriser le pilote à repartir une fois le plein d'essence terminé et les pneus changés. A la place, un système de diodes le libère une fois le travail fini.

Tournant
Mauvais contact ou fausse manoeuvre, en tout cas Massa voyait la diode verte s'allumer alors que le tuyau de ravitaillement en essence était toujours accroché à sa voiture ! Il arrachait tout, renversait un mécanicien et s'arrêtait au bout des garages en attendant que ses mécanos accourent pour détacher le tuyau ravitailleur.
Le regard noir, le petit Brésilien repartait bon dernier. Peut-être le tournant du championnat...

Comble de tout, il était pénalisé d'un drive through (passage par les stands) quelques instants plus tard pour avoir en outre failli accrocher une autre voiture en repartant de son arrêt.

Les autres leaders ravitaillaient de leur côté normalement et quand la voiture de sécurité libérait le peloton Rosberg menait la meute devant Trulli et Fisichella, les deux seuls à ne pas s'être arrêtés.
Rosberg et Kubica effectuaient leur stop and go et c'est Trulli, le pilote probablement le plus lent en piste, qui prenait les commandes devant Alonso, Rosberg et Coulthard.

Trulli effectuait peu après son unique ravitaillement et Alonso pointait à son tour en tête. L'Espagnol, à l'aise sur cette piste comme le prouvaient ses meilleurs temps dans les deuxième et troisième séances d'essais libres, avait vécu une sacrée désillusion en qualifications, victime d'un problème mécanique. Ironiquement c'est grâce à la sortie de piste de son coéquipier qu'il pointait dorénavant en tête.

Une seconde sortie de la voiture de sécurité après l'accident d'Adrian Sutil (Force India) ne le perturbait pas et il remportait la première course de nuit.

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Premier titre pour Tsonga, vainqueur de Djokovic



Le Français Jo-Wilfried Tsonga a remporté l'Open de Thaïlande, le tournoi de tennis sur surface dure de Bangkok, épreuve ATP dotée de 576.000 dollars, en battant le Serbe Novak Djokovic, N.3 mondial, 7-6 (7/4), 6-4, dimanche à Bangkok.

A 23 ans, Tsonga remporte son premier titre sur le circuit mondial. La seule précédente confrontation entre les deux hommes avait eu lieu le 27 janvier à Melbourne à l'Open d'Australie. Djokovic, plus expérimenté, l'avait alors difficilement emporté en quatre sets: 4-6, 6-4, 6-3, 7-6 (7/2). "C'est un sentiment génial. Cela restera comme l'un des grands moments de ma vie. Remporter un tournoi était un de mes rêves, je suis vraiment heureux", déclarait-il après sa victoire.

Deuxième finale
Tsonga, pourtant 20e mondial et bénéficiant déjà d'une notoriété certaine, disputait seulement la deuxième finale de sa carrière dimanche. Cela s'explique par le fait qu'à 23 ans il a déjà connu un catalogue impressionnant de blessures.

Une réalité qui l'a encore freiné net dans son élan cette année après son exploit en janvier à l'Open d'Australie, où il ne fut arrêté que par Djokovic en finale (4-6, 6-4, 6-3, 7-6). Claudiquant dès le printemps, il a finalement été opéré du genou droit fin mai. "J'ai envie d'aller chercher un titre", avait-il déclaré en juillet en pleine convalescence qui allait s'étirer jusqu'à fin août.

Au final, il n'a eu besoin que de deux tournois pour parvenir à ses fins. Après un troisième tour à l'US Open à la sortie duquel il faisait remarquer que "sans ses problèmes de genou", il jouerait "peut-être un tennis de rêve", il a très rapidement retrouvé un niveau de jeu impressionnant. A l'image de celui qui lui avait permis de pulvériser Nadal en demi-finale de l'Open d'Australie.

Vas-y, fais-le!
Dans la capitale thaïlandaise, après un premier succès étriqué face à Lukas Dlouhy (victoire au tie-break du troisième set), c'est d'abord son pote Gaël Monfils qui a fait les frais de ce retour de flamme samedi (6-0, 6-3). Avant que Djokovic ne passe à son tour à la moulinette, pour la cinquième victoire de Tsonga sur un Top 10 en onze confrontations.

"J'ai joué un tennis incroyable. Cela s'est joué sur quelques points. Mon dernier jeu de service a été très difficile", a raconté le Français qui a dû défendre deux balles de break alors qu'il servait pour le match à 5-4. "Je me suis accroché, je me suis dit: vas-y, fais-le! C'était intense. Je n'étais pas vraiment nerveux, juste un peu tendu car je connais le niveau de jeu de Novak, en retour notamment."

Masters en ligne de mire
Une performance qui fait se demander dans quelles sphères naviguerait aujourd'hui Tsonga - 11e mondial en mai - s'il n'y avait pas eu toutes ces blessures. A condition que les pépins le laissent enfin tranquille, sa fin de saison s'annonce en tous cas passionnante, d'autant qu'il s'est pleinement relancé dans la course au Masters.

En s'imposant à Bangkok, il a glané 35 points supplémentaires à la Race, le classement de l'année, où il pointait au 18e rang en début de la semaine, à 94 points du huitième et dernier qualifié. Djokovic, déjà qualifié pour le Masters, ne doutait en tous cas pas une seconde des perspectives de Tsonga: "J'ai perdu contre un grand joueur, quelqu'un qu'on reverra à de nombreuses reprises à l'avenir."

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Ballan champion du monde sur route

L'Italien Alessandro Ballan est devenu champion du monde de cyclisme sur route, dimanche à Varèse (nord de l'Italie). Son compatriote Damiano Cunego a complété le succès italien, à domicile, en prenant la deuxième place devant le Danois Matti Breschel.
Premier belge, Nick Nuyens est 9-ème. Jurgen Van Goolen a pris la 11e place, Philippe Gilbert est 15-ème et Greg Van Avermaet 17e.

Allessandro Ballan s'est dégagé du groupe de tête fort d'une douzaine d'unités à quelque trois kilomètres de l'arrivée, dans cette course animée par la "Squadra Azzurra". Avant de franchir la ligne, le natif de Castelfranco Veneto (Vénétie, nord-est) a eu le temps de lever haut les bras, trois secondes avant que Cunego règle au sprint le premier groupe.

Ballan a signé le troisième succès italien de rang. Il succède au palmarès à Paolo Bettini qui a annoncé samedi disputer la dernière course de sa carrière. "Je n'y crois pas ! Paolo était trop contrôlé. On est parti à trois (avec Rebellin et Cunego), on a attaqué à tour de rôle et ça a tourné en ma faveur", a déclaré le nouveau champion du monde.

Ballan, qui est âgé de 29 ans, a notamment remporté l'an passé le Tour des Flandres.

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Record du monde au marathon de Berlin



L'Ethiopien Haile Gebreselassie a battu le record du monde du marathon, dimanche à Berlin, en 2 h 03 et 59 sec, devenant en outre le premier homme au monde à parcourir la distance sous les 2 h 04 min.

L'athlète, qui établit ainsi le 26e record du monde de sa carrière, détenait déjà la meilleure marque mondiale sur les 42,195 km qu'il avait battue l'an dernier dans la capitale allemande, en 2 h 04 et 26 sec. "Tout a été parfait aujourd'hui", s'est exclamé le marathonien de 35 ans à son arrivée sous la Porte de Brandebourg.

Chronologie du record du monde du marathon messieurs
2 h 08:13. Alberto Salazar (USA), 1981 à New York (USA)
2 h 08:05. Steve Jones (G-B), 1984 à Chicago (USA)
2 h 07:12. Carlos Lopes (Por), 20/04/85 à Rotterdam (P-B)
2 h 06:50. Belayneh Dinsamo (Eth), 17/04/88 à Rotterdam (P-B)
2 h 06:05. Ronaldo Da Costa (Bré), 20/09/98, à Berlin
2 h 05:42. Khalid Khannouchi (Mar), 24/10/99, à Chicago (USA)
2 h 05:38. Khalid Khannouchi (USA), 14/04/02, à Londres
2 h 04:55. Paul Tergat (Ken), 28/09/03, à Berlin
2 h 04.26. Haile Gebreselassie (Eth), 30/09/07, à Berlin
2 h 03:59. Haile Gebreselassie (Eth), 28/09/08 à Berlin