Citation:
Envoyé par Bilou
C'est quand même surprenant que De Puniet soit le seul à se trouver des problèmes sur ses motos !
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Regarde les courses de Lowes depuis le début de saison. C'est une des premières fois qu'il n'a pas de problème dans le week end. Alors oui il est au dessus de Randy, mais combien de fois en 12 manches, Lowes s'est complètement raté sur les départs ou a tiré tout droit à plusieurs reprises.
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Envoyé par Gaz&Slide
Il faut aussi dire qu'avant Aleix Espargaro, Randy n'avait jamais eu de réel coéquipier performant pour vraiment s'étalonner:
- Guintoli était un débutant qui était déjà content d'être en 250
- chez Campettella, je me souviens même pas qu'il en ait eu un
- Porto est parti à la limite de la depression
- Jacque était à la fin de sa carrière
- West est arrivé comme un cheveu sur la soupe
- chez LCR, il était solo (ou avec un Melandri dont le degré de motivation est proche du Melandri 2015)
- chez Pramac, Capirex était en pré-retraire
Alors forcément, la pilule n'était pas facile à digérer... Actuellement, il est dans la posture de ses ex-coéquipiers Jacque, Melandri, Capirossi. Il sait que sa carrière est derrière lui et du coup, la motivation est proportionnelle à sa prise de risques.
Conclusion: s'il ne renverse pas la situation rapidement, sa fin de carrière approche à grands pas (en plus, il n'a pas l'aura d'un Capirossi, avec qui même les teams secondaires étaient dans une posture positive pour lui offrir une dernière saison)
PS 1: Je suis peut-être dur avec lui mais il y a la réalité des faits (on peut ajouter Tamada, Nakano, Elias aux "exemples" de trajectoire que semble prendre RdP.
PS 2: A ne pas négliger non plus: la rupture avec son australienne, le cap de la 30aine, ...
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Chez Campetella, il y avait pas Battaini? Ou peut-être qu'il était plus tard.
Mais quoi qu'il arrive, c'était pas un super pilote.
Excepté Porto, comme tu le dis, c'est le seul vrai coéquipier qu'il ait eu. On ne va pas parler de Guintoli, car ils étaient jeunes.
Mais surtout, il a toujours été un pilote on/off qui débranchait le cerveau. Il a toujours surpiloté. Toutes ses belles courses, c'était plus qu'à la limite, excepté peut-être en 2004 en 250cc où il paraissait serein.
Je me souviens d'une course au Mugello en 2003 je crois, il est en tête ou sur le podium, il chute, il repart, remonte sur le podium provisoire et s'en prend encore une.
Il s'est pris de nombreuses grosses chutes, sur les pilotes qui roulent actuellement, il doit être de ceux qui ont le plus chuté (je prends pas de risques en disant ça
![rire](/forum/images/smilies/rire.gif)
) et même s'il n'a jamais eu de très grosses blessures, je pense qu'il paie aujourd'hui ces années de boites à haute vitesse. Inconsciemment il y a peut être un ou deux dixièmes qui se perdent.
Là où avant il n'aurait eu aucun mal à tout donner même si la moto ne fonctionnait pas, aujourd'hui il réfléchit plus. Sur cette saison, il est rentré aux stands à 4 reprises après 4 ou 5 tours. C'est la première fois de sa carrière où je le vois rentrer aux stands pendant une course. Avant il aurait tenté quitte à chuter.
Après, ses plus belles années sont chez LCR où il était dans une équipe familiale avec des mécanos proches de lui. Quand il était en 250cc, c'était Eric Mahé qui s'occupait de lui, ça fonctionnait bien. Il arrive chez Apsar en 2005, Mahé est mis de côté. Il revient pour le GP d'Angleterre, comme par hasard il gagne la course.
Chez Kawa c'était une mauvaise ambiance, il s'entendait bien avec Bourguignon qui le suit chez LCR. Là encore ça fonctionne bien, il retrouve Lucio et son équipe familiale.
Et après il va chez Pramac avec des ingénieurs avec qui ils ne s'entendaient pas, puis chez Aspar car il est placé dans cette équipe par la DORNA.
Il s'est trop accroché après son départ chez LCR à vouloir absolument rester en MotoGP alors que c'était en plus une période difficile pour la catégorie avec seulement les Honda et Yam officielles qui pouvaient gagner. Ses trois dernières années MotoGP, il a fait comme la moitié des pilotes, il était là pour garnir la grille.
Là où un Guintoli a compris qu'il n'arriverait jamais à rester dans une équipe sérieuse en MotoGP et qui a préféré partir en SBK (même s'il n'avait pas trop le choix).
Et comme tu le dis, il y a aussi le fait qu'il s'est fait larguer...