Allez la dernière partie!! Enfin!!!!!
Dimanche 8 Mai :
Ce matin, on part encore plus tôt de notre hôtel vu qu’il y a encore moins de bus ! On arrive sur le circuit pour le warm up des Moto2 et on décide de se placer dans le virage du Musée.
On peut ainsi voir les différentes trajectoires des pilotes et c’est intéressant de voir la différence entre les Moto2 et les MotoGP. Ils n’utilisent pas la piste de la même façon. On peut aussi voir comment mon ami Axel Pons est complètement à la ramasse. Sur quatre tours consécutifs, il n’y en a qu’un seul où il passe le virage dans un style fluide, sans à coup, sans devoir rectifier sa trajectoire. Alors qu’un Lorenzo passe exactement au même endroit tour après tour, Pons utilise la largeur de la piste. Comme on disait avec Jaya, c’est un exploit qu’il soit à ce niveau.
On va ensuite faire un petit tour dans notre deuxième maison, c’est-à-dire le paddock, voir un petit peu l’ambiance qu’il y a quelques minutes avant le départ des Moto3. Comme depuis trois jours on croise Bastianini. Surement le pilote qu’on aura le plus vu du week end. Jaya va poser les sacs dans la salle de presse, ça nous évitera de nous balader avec 10 kg sur le dos toute la journée. Il en profite également pour prendre deux canettes de Monster. Ce qui doit donc être notre 10ème canette du week end.
Alors que la course Moto3 débute dans moins de 30 minutes, on va à notre tribune, à la sortie de la Dunlop. On arrive quelques minutes avant le départ, les pilotes sont déjà sur la grille. Comme déjà dit, nous sommes dans la tribune Honda-Fan Club Marc Marquez. On peut donc récupérer un drapeau 93. Bien entendu j’en prends un, prêt à l’agiter de toutes mes forces. J’ai bien essayé de le donner à Jaya et de le prendre en photo avec, mais non, il ne voulait pas toucher ce bout de tissu.
Dans la tribune, même si c’est le nom Honda et qu’il y a pas mal de casquettes 93, il y a aussi beaucoup de jaune et de 46. La course Moto3 est assez sympa, le public pousse beaucoup derrière Fabio Quartararo. C’est le pilote le plus encouragé du plateau Moto3. Dès le deuxième tour, on a une chute juste devant nous du malaisien Norrodin. Il est applaudi par la tribune, mais bon, il est quand même déçu.
Puis les Moto2. Là encore le plus applaudi sera le français Johann Zarco. Ah oui, avant la course Moto2 , qu’est-ce que je vois à quelques mètres de nous ? Plein de drapeau bleu avec le numéro 73, pour encourager Alex Marquez. Là encore, je me sens obligé d’en récupérer un. Moi, grand fan d’Alex Marquez et de ses résultats depuis deux ans, je vais être obligé de l’encourager. Malheureusement, il ne fera que quelques tours. Quand on a vu sa chute sur l’écran géant, beaucoup de déception dans la tribune. En fait, les fans de Marc Marquez doivent se sentir obligés d’être fan d’Alex.
Mais la plus grosse déception du public sera la chute de Johann Zarco. Même quand il repasse devant nous, les gens continuent de l’encourager alors qu’il ne peut plus rien viser. Quand la course se termine, il s’arrête devant nous et remercie la tribune. L’ambiance est très sympa dans la tribune. Il y aura quelques sifflets pour Lorenzo par la suite, mais vraiment très peu. Les gens sont disciplinés ou moins alcoolisé que dans d’autres tribunes je ne sais pas. On voit aussi la chute de Franco Morbidelli à quelques tours de l’arrivée alors qu’il aurait pu terminer dans le top 5.
Allez, la course Moto2 est terminée, nous on va faire un petit tour au paddock reprendre un peu à boire ! Oui, on ne va pas s’en priver.
Pendant que Yann va dans la salle de presse, je continue mes allers et retours dans le paddock quand je vois Laurent Fellon en train de discuter avec Dominique Meliand. Meliand a une Suter, je ne sais pas ce que c’est comme Moto. La moto est sympa, mais ce qui est le plus sympa, c’est d’écouter Fellon. Je ne sais pas de qui il parle, même si j’ai une petite idée : « Il n’a pas le droit. Il fait chier. Il a fait n’importe quoi. Comme souvent, il écoute rien de ce qu’on lui dit ». Bref, Fellon est énervé.
Mais surtout, mon meilleur moment du week-end arrive. Ce dont je rêvais depuis que je suis arrivé sur ce circuit. Alors que je me balade, je vois un pilote entre deux camions. Je regarde le team. Non ce n’est pas Rossi, Lorenzo, Zarco ou un pilote doué. C’est le camion AGR. Et il y a un pilote qui est là. L’équipe d’Axel Pons ! Mon idole. Le problème, c’est que je ne connais pas sa tête, donc je ne sais pas si c’est lui ou Schrotter. Mais je me doute que c’est Pons. Je regarde quand même l’arrive de son cuir, et oui, il y a bien le 49. Je suis obligé de faire la groupie et de demander une photo. Bon, je ne vais pas vous le cacher, il avait l’air surpris de voir quelqu’un le reconnaitre. Je l’ai félicité pour sa course et son résultat, il m’a dit « Thank You ». J’ai mon selfie avec Axel Pons. Comme l’a si bien dit Thierry Roland le 12 Juillet 1998 « Après avoir vu ça, on peut mourir tranquille, oh putain quel pied ».
Quand Jaya me rejoint, je suis obligé de lui dire que je viens de réaliser un rêve ! Au moins le fils Pons nous aura fait rigoler ! Ce sera mon dernier selfie du week-end, et je termine par le must !
Allez, on retourne à notre place dans la tribune pour le départ des MotoGP. Surtout, on chronomètre et on regarde le temps qu’on met pour faire tribune-paddock, car à la fin des MotoGP, on y retourne pour que j’aille à la conférence de presse.
On entend les sifflets lorsque le speaker présente les pilotes. Je ne dirais pas pour qui sont les sifflets, vous vous en doutez. On se lève quand il y a la Marseillaise, tout simplement car c’est le seul moment du week-end où on pourra la chanter. Oui, on ne se fait pas d’illusion, Baz ne gagnera pas. Le départ est assez assourdissant, ça fait du bruit 20 MotoGP lancés ! Lors des dépassements de Rossi, la foule s’enflamme, les gens se lèvent, crient, sautent. Bref, Rossi fait la course.
Loris Baz est quand même encouragé, même s’il est complètement perdu. On se le disait déjà le matin lors du warm up, mais on dirait qu’il ne force pas, qu’il pilote sur des œufs. Alors que les autres balancent la moto de droite à gauche, on dirait que Baz pilote sous la pluie. Les genoux touchent tout juste le sol. Il terminera dernier des pilotes qui n’ont pas chuté, mais il prend quand même 4 points.
Contrairement à d’autres tribunes, la nôtre n’explose pas de joie lorsque Dovizioso et Marquez chutent. Oui, on est en tribune Honda, les gens supportent Marc. La course n’est pas la plus géniale de la saison, mais c’est quand même bien sympa. On voit la chute de Hernandez devant nous.
Fin de la course, Rossi est acclamé, il s’arrête devant notre tribune, est applaudi. Lorenzo file tout droit, ne fait pas un signe aux tribunes. Même si c’est la tribune Honda, la plupart des pilotes s’arrêtent devant. Notamment Vinales.
Fin de la course, on ne s’attarde pas, on dit au revoir à Thizabou, et direction le paddock. On est les seuls dans cette direction, tout le monde va pour sortir du circuit. Même si on a encore le temps avant la conférence de presse, on va dans le paddock. Vu qu’on ne nous laisse pas l’accès pour aller directement en salle de conférence, on monte dans la tribune au-dessus des paddocks pour voir la fin du podium. Lorenzo est hué, il n’y a pas d’autres mots.
Pendant le podium
Puis j’arrive à me faufiler assez difficilement pour aller en conférence de presse. Je laisse Jaya, vu qu’on a qu’un pass pour deux pour rentrer dans la salle. Quand j’arrive, il n’y a encore pas grand monde, quelques personnes. Je ne sais pas si ce sont tous des journalistes, mais quelques-uns ont l’air de touristes comme moi. Je vois une personne de la Dorna qui apporte les casques des pilotes, puis les bouteilles de champagnes. Frack me rejoint, alors que la salle se remplit de plus en plus. On attend les pilotes pendant pas mal de temps, je ne sais pas pourquoi mais la conférence est retardée. Tant pis. C’est marrant de voir les journalistes qu’on voit à la TV à côté de soi. Derrière moi, il y a Mela Chercoles, journaliste vedette du journal AS. Il y a aussi les journalistes de Movistar, ceux de BT Sports. Mais pas de Vanessa Guerra ! Quel dommage. Non en fait je m’en fous.
Puis les pilotes arrivent enfin. La conférence de presse commence avec Nick Harris (je crois que c’est son nom, Jaya confirmera) qui pose les questions. C’est la voix qu’on entend toujours lors des conférences de presse, celui qui pose toujours les questions. Les pilotes répondent aux questions et Rossi fait rire la salle quand on lui demande s’il se souvient de son premier podium en MotoGP «Oulah, c’était il y a 70 ans ». Même Lorenzo rigole, c’est pour dire ! Lors des réponses, Lorenzo appelle les autres pilotes par leur prénom, sauf Valentino qu’il nomme Rossi. Ce qui fait un peu rire Rossi. Pendant ce temps, il regarde je pense la feuille des temps, en tout cas il lit des feuilles, faisant style qu’il n’écoute rien alors qu’il ne rate pas une miette de ce que dit Lorenzo, faisant des grimaces quand la réponse ne va pas dans ce qu’il pense, ou souriant quand Lorenzo dit qu’il était le plus rapide aujourd’hui et que c’est normal qu’il gagne.
Davide Brivio qui attend la fin de la conf de presse
Vinales est content mais pas non plus euphorique. Davide Brivio est juste derrière moi. Les questions s’enchainent, maintenant ce sont les journalistes qui posent les questions, toujours en anglais. La personne de la DORNA qui regarde le tout, qui décide quel journaliste va poser une question, qui donne le micro, vient voir Frack pour lui dire qu’il est interdit de filmer. Bah oui, imaginons qu’il retransmette la conférence de presse sur Periscope ! Ca ferait un manque à gagner pour la DORNA. Déjà qu’ils ont voulu que le forum change de nom, on va éviter de se faire remarquer.
Puis c’est la fin de la conférence de presse officielle. Tout le monde se lève et s’approche du podium où sont les pilotes. Maintenant, ce sont les questions directement aux pilotes dans leur langue maternelle. Les journalistes sortent les dictaphones ou les téléphones pour enregistrer ce qui se dit. Les pilotes se lèvent aussi, et rapidement les trois quarts des journalistes vont vers Rossi. L’autre quart va vers Vinales. C’est difficile de s’approcher de Rossi, ça se pousse un peu. Bon, si je ne peux pas me mettre à côté de Rossi, je vais tenter Vinales. Pour ne pas être complètement touriste, je sors aussi mon portable et je le mets en mode dictaphone. Vinales enchaine les réponses en espagnol, je ne comprends pas grand-chose, mes cours d’espagnols sont trop anciens. Vu qu’il y a pas mal de journalistes autour de lui (une dizaine), je me retire car eux font leur boulot et bossent vraiment. Moi je ne suis qu’un escroc qui est là pour s’amuser. Je prends quelques photos comme je peux.
Pendant ce temps, Jorge Lorenzo est seul. Pas un seul journaliste ne s’intéresse à lui. Je me dis que c’est un peu abusé quand même. Alors Lorenzo se met face à un photographe et pose avec son trophée, regarde le trophée, son casque, la bouteille de champagne. Bref, le mec qui attend et qui ne sait pas quoi faire.
En fait, les journalistes espagnols sont tous autour de Vinales, mais au bout de quelques minutes, c’est fini et c’est au tour de Lorenzo de prendre place autour des médias. On continue avec Frack à prendre quelques photos, on n’est pas vraiment à notre place, mais tant pis, on n’est pas les seuls à prendre des photos. Il y a d’autres gens comme nous dans cette salle.
Fin de la conférence de presse, on quitte la salle et Frack décide de partir, il a de la route et vu les bouchons qu’il y a, il ne veut pas trop trainer.
Jaya me dit de le rejoindre dans l’hospitality Tech3 car c’est sympa. Je le rejoins donc et là, il y a une grande tablée avec Vanessa Guerra, Christophe Malbranque, Philippe Monneret, Randy De Puniet et sa copine (umbrella girl de Marquez pour le GP), et Sebastien Charpentier. Ils tournent à la bière pour décompresser de leur journée, sauf Randy qui est encore sportif, donc lui c’est Coca. Oui, une fois de plus, on se demande ce qu’on fait là. D’un autre côté, on ne fait pas de bruit et on ne dérange pas, on discute seulement assis à une table. Hervé Poncharal discute avec tout le monde, il fait le job le boss ! Xleu bosse donc on ne le revoit pas. Jaya parle avec Vanjey (qui fait le design des Tech3 et qui était sur le forum avant) alors que ma cousine m’envoie un message pour me dire de la rejoindre à l’arrière du box Tech3, qu’elle discute avec Guy Coulon.
Allez, ma journée n’est pas terminée. Je vais donc vers les camions Tech3, qui comme toutes les équipes sont en train de démonter les box. Et tout naturellement, même s’il y a une ficelle pour empêcher les gens d’aller entre les camions, je fais comme si j’étais un membre du team et je passe. Personne ne me dit rien. Mais bon, depuis trois jours, c’est comme si j’étais dans l’équipe vu qu’on passait au moins une fois par jour dans l’hospitality. Ma cousine et son mari me présentent à Guy Coulon, ils parlaient des pilotes Tech3, de la course, de ce qui s’était passé pour Bradley et de son début de saison difficile. Ils parlent aussi de la Mistral. Mais bon, Guy Coulon a quand même un peu de boulot, donc il nous laisse. Ma cousine veut aller voir le box, donc on se retrouve dans le stand Tech3 qui n’a plus grand-chose à voir avec ce qu’on voit à la TV. Il reste les quatre MotoGP, même si celle de Smith est recouverte d’une bache après sa chute. Il n’y a plus personne dans la pit lane, donc on se décide d’aller faire un petit tour. C’est marrant d’être là, tout seul alors qu’il y a à peine deux heures c’était l’effervescence. On se balade un peu et on voit les stands des différentes équipes en train d’être démontés. La Ducati de Redding qui est sorti, ainsi que les Honda de Marquez et Pedrosa qui sont encore dans les stands. Mais bon, on ne va pas trop s’approcher des Honda, ils vont croire que je suis un espion Ducati !
On ressort de la pit lane, alors que mes cousins veulent aller voir un de leur copain chez Ducati. Je n’ai pas trop compris qui c’est mais nous voilà grimper les escaliers pour aller dans une loge. Pas de chance, il n’est plus là. Mais vu qu’ils connaissent un peu tout le monde dans le paddock, ils veulent aller dire bonjour à Claude Michy qu’ils n’ont pas encore vu. Bah oui, c’est logique, aller le remercier car le GP était sympa et que ça s’est bien passé. Ils me disent de les suivre. Nous voila dans la tour qui est vers le virage du raccordement à chercher le bureau de Claude Michy. On y arrive enfin, il y a pas mal de personnes de l’organisation qui sont là. Ah voilà Claude Michy. Une fois de plus, je me demande un peu ce que je fais là. Il y a aussi Patrick Plisson, ancien pilote du Continental Circus ainsi que des membres de l’ACO. Mon cousin connait bien Claude Michy, je ne le savais pas, j’en découvre des choses aujourd’hui. Comme je suis sympa, je peux vous dire ce que disait Claude Michy :
- Il était déçu des sifflets envers Lorenzo et Marquez, que c’était bien dommage de voir ça, mais qu’il ne pouvait rien faire contre ça.
-Il nous raconte aussi que la veille, Valentino Rossi, en dehors des caméras, a accueilli dans le box Yamaha des enfants malades. Une dizaine de jeunes qui étaient dans un hopital avaient été invités. Rossi avait demandé que les médias ne soient pas au courant. Les gamins ont pu faire de photos avec Rossi tout en visitant le box. Il a signé des photos, casquettes et tout.
-Que Lorenzo même s’il est sympa quand tu discutes avec lui, n’arrive pas avec les fans à être proche d’eux. Qu’il ne s’arrête pas signer des autographes, ne va pas sourire, que c’est dommage car c’est un bon gars.
-Que la veille, il était avec Dani Pedrosa à traverser le paddock, et que personne ne l’avait reconnu, les gens étant obnubilés par le camion Yamaha en espérant voir Rossi.
-Que le jour où Rossi arrête, ça risque d’être dur pour les GP.
-Qu’il y a quelques années, ils étaient les premiers à avoir eu l’idée de faire une tribune Rossi en dehors de l’Italie. Et que Rossi s’était aperçu que la banderole sur le haut de la tribune n’allait pas. La calligraphie, le design ne lui plaisait pas. Donc le lendemain de la course, il avait dit au président de son fan club que l’année d’après il fallait faire mieux. Comme quoi Rossi voit tout et regarde tout.
Puis quelques minutes plus tard, le président du fan club de Rossi arrive pour remercier Claude Michy du GP, que c’était comme toujours super sympa et très bien organisé, mais qu’il voulait pour l’année prochaine, une deuxième tribune Rossi. Qu’il devait tout faire pour en faire une autre, pour que le GP de France soit le 3ème GP d’Italie. Donc on peut penser que pour 2017… Et puis comme il est sympa, il avait des nouveaux portes clés avec lui, qui n’étaient pas encore sortis dans le commerce, qu’ils allaient les mettre en vente pour le Mugello. Il en a distribué un à chaque personne qu’il y avait dans la salle. Soit environ 10 personnes. Jaya aura donc un cadeau inédit !
C’est pas le tout, mais il va falloir y aller. Il est 18h10, et le train de Yann est à 19h30. Surtout que je dois récupérer nos sacs à dos qui sont dans la salle de presse. Le petit problème, c’est que tous les escaliers sont fermés pour accéder à la salle de presse. Après avoir un peu cherché, j’arrive à trouver le bon endroit et à reprendre nos affaires. On ne traine pas pour sortir du circuit, on prend le tram, il n’y a plus grand monde.
Voilà comment se termine le week-end qui restera quand même assez magique. On a vécu 4 jours assez exceptionnels, tout ça grâce au forum et à Xleu. Donc encore une fois, un grand merci à lui pour les pass.
Ah et puis pour terminer, j’ai encore passé la nuit au Mans vu que je n’avais qu’un train le lendemain matin. Qui était là, assis comme Forrest Gump, les mains sur les genoux, bien droit, devant la gare du Mans à 10h ? Remy Tissier. Voilà la dernière personne connue que j’ai vu. Tout un symbole !