Toutes New sportives autres que la moto

[Pasky]

Envoyé par pedrosito

on dit que bernie a le bras long?et pourtant ca petite menotte n ap parait pas a la gauche de sa femme,alors qu il l a tient par la anche

Très bonne remarque
A noter que si il a le bras long, il a les jambes bien courtes

[Norton]

Rugby : Le XV de France perd pied face à l'Australie


Jauzion, ici plaqué par Mortlock, et les Bleus ont résisté mais ont dû s'avouer vaincus face à l'assurance des Wallabies. : Philippe Renault


France - Australie (13-18). Un XV de France entreprenant a fini par subir la loi des Australiens, hier soir,au Stade de France. Il a été trahi par le manque de réussite de son buteur, David Skrela.

Le calvaire jusqu'au bout. L'Australie, David Skrela s'en souviendra. Entre autres malheurs, elle lui aura valu de ne pas terminer le match, hier soir. Un carton jaune synonyme d'expulsion totalement justifiée, à moins de dix minutes de la fin, pour un plaquage dangereux, une cravate, sur un adversaire pris au cou. La tête basse, il laissera ses coéquipiers résister à la furia australienne vainqueur à l'usure, et en toute logique, des Bleus de France (18-13).
Juste un malheur de plus, pour le demi d'ouverture du XV de France qui aura tout raté, ou presque. Cinq pénalités et un drop notamment, qu'en temps ordinaire il n'aurait jamais manqués. Rien, vraiment rien ne lui a réussi. A croire que, malgré une intense séance d'échauffement avec ses coéquipiers pendant que les travées du Stade se remplissaient, il avait encore le bout du pied engourdi par le froid.
Des sifflets dans le Stadede France
Les joueurs du XV de France s'étaient plaints à l'avance de devoir pratiquer leur métier en nocturne et il faut croire qu'il n'était pas le dernier à bougonner. Il avait laissé son adresse au vestiaire, privant ainsi son équipe de faire la course en tête dans ce match d'experts-comptables où, on le savait, chaque point devrait être monnayé au prix fort.
Même le public, pourtant si bien disposé, s'est laissé aller à quelques sifflets pour traduire sa déception et sa grogne devant ses maladresses répétées. Alors, puisque ça ne marchait pas avec le pied, il y est allé avec les mains. Juste avant la pause, une nouvelle pénalité pour les Bleus dans leur camp. Ils vont la jouer crânement, jusqu'à provoquer une erreur de la défense australienne tout près de sa ligne de but.
Mise sur le reculoir, la mêlée va tenter de s'en sortir avec une nouvelle faute qui lui coûtera un essai de pénalité. Avec transformation réussie cette fois-ci, merci Skrela. Ainsi, en recollant presque au score (10-7) les Bleus avaient sauvé l'essentiel au moment de retourner aux vestiaires. La certitude d'être toujours dans la partie, et l'espoir de bousculer les rugueux Australiens dans la deuxième période. En confirmant des bonnes dispositions affichées dès le coup d'envoi.
Loin de ses prestations empruntées et inabouties contre l'Argentine et les Iles du Pacifique lors de ses précédentes sorties, l'équipe de France a soudain haussé le niveau de son jeu quand il le fallait, devant un adversaire d'un autre calibre. Mais ces bonnes intentions, mal concrétisées du fait de la maladresse de Skrela dans le jeu au pied, se sont peu à peu exténuées dans la puissante organisation australienne.
Les joueurs des Antipodes ont laissé passer la furia française pour à leur tour lancer une déferlante de vagues jaunes et vertes sur la défense bleue. Un essai de Moore (32e) viendra récompenser leur insistance. Et leur donner une avance de dix points puisque Giteau avait peu auparavant ouvert le score par une pénalité.
Les Bleus, revenus sur le terrain animés des mêmes dispositions, ont pu revenir au score sur une pénalité de Skrela puis un drop de Médard. Juste quelques minutes d'euphorie, avant qu'un bel essai de Hynes en coin, ne vienne rafraîchir l'atmosphère (15-13, 58'). Avec une dernière pénalité pour sceller la désillusion des Tricolores. Les bonnes dispositions françaises n'ont pas suffi pour perturber l'assurance des Wallabies.

Pierre FORNEROD.

[Norton]

Vendee globe.
sous les vents de Neptune
Message de Michel Desjoyeaux (Foncia), cette nuit :
« 3H43MIN20SEC le 23/11/2008, FONCIA coupe l'équateur géographique, je n'ai pas vu Neptune, il faisait nuit, il devait dormir, et moi aussi. Bon plein, vent variable, je ne savait pas que Neptune était asthmatique, en plus.
Mich
PS Un très bon polar, parfait pour s'endormir. »

Le samedi 22 novembre 2008 à 19:34Le Pot de Steve

« Il y avait beaucoup de nuages pour me frustrer. Parfois avec du vent, mais d'habitude seulement avant ou après leur arrivée. Puis la pluie. Une pluie battante et aucun vent. Des rafales certes jusqu'à une vingtaine de nœuds, ce qui est bien... si vous avez pu anticiper cela en prenant des ris et en remplissant les ballasts, mais en plus, c'est un vent qui tourne dans tous les sens. Tellement imprévisible qu'il fallait que je regarde les instruments pour confirmer la direction. Je fais des calculs ensuite avec mes doigts pour essayer de voir sur quel bord je devrais être pour progresser au mieux. Parfois, cela m'arrive de reculer plus rapidement que la progression réalisée au cours des heures précédentes ! Cela change si souvent que cela devient un casse-tête. Quelle frustration ! Je n'ai pas hâte d'y retourner, mais c'est une expérience de plus… J'essaie d'imaginer comment cela a pu être dans un trois-mâts carré. On peut y rester pendant des semaines. Je ne souhaite pas cela à qui que ce soit ! » Steve White (Toe in the water)

Le samedi 22 novembre 2008 à 19:12A la table

« C’est assez tranquille, on a une quinzaine de nœuds de vent, on se fait un peu secouer par les vagues au près, le bateau va un peu tout seul dans ce type de conditions… Il s’agit des rochers de Saint-Pierre et de Saint-Paul, ce sont des petites îles sorties au milieu de nulle part, c’est difficile d’imaginer plus perdues que ça, elles sont toutes petites et couvertes d’oiseaux : c’est assez paradoxal d’imaginer une vie totalement sauvage au milieu de l’océan Atlantique. Je n’ai jamais pu les voir, j’en suis toujours passé trop loin pour ça... L’avenir n’est pas limpide Je n'ai toujours pas une vision très claire de ce que nous réserve la météo de la semaine prochaine, mais j’y travaille à la table à cartes. » Dominique Wavre (Temenos II)

Le samedi 22 novembre 2008 à 18:27Saint Pierre et Saint Paul

« On progresse au près en cognant dans les vagues. Il fait 33° à l'intérieur et cela tape fort dehors. Nous rechargeons aussi nos batteries. On a toujours quelques grains. Je suis à 60° du vent. Je ne tape pas trop dans les vagues comme cela. C'est pas mal. La nuit dernière, je suis passé à côté des Rochers de Saint Pierre et de Saint Paul, qui sont d'origine volcanique. Je les avais déjà vus quand j'ai navigué sur Ecover. Ce sont des conditions qui plaisent bien au bateau. Nous avons une bonne assiette et cela fait du bien de reprendre des milles à ceux de devant. Je crois que Dominique (Wavre) serre le vent un peu plus. » Brian Thompson (Bahrain Team Pindar)

Le samedi 22 novembre 2008 à 17:56Dans tous les sens

« Pendant une vingtaine d'heures, il faisait bien humide et c'était difficile, mais j'ai l'impression d'être sortie de là maintenant, car j'ai un vent de Sud, qui n'est pas génial et je m'oriente un peu plus vers le Brésil, mais au moins la partie difficile est terminée. En voyant mon premier nuage noir, j'avais 20 nœuds de vent et puis juste après plus rien. Il y avait quatre ou cinq passages comme cela avec des vents dans tous les sens. Ce n'était pas évident de progresser, mais désormais c'est fini. Le soleil brille et il y a de jolis nuages blancs dans le ciel et une brise de Sud, ce qui n'est pas si mal. Ce qui est difficile est que cela passe de 12 à 20 nœuds et cela commence à retourner au Sud-Est un peu plus. Il n'y a plus d'air dans le bateau, car je ne peux plus ouvrir l'écoutille à l'avant à cause des embruns. » Dee Caffari (Aviva)

[Norton]

Formule 1, Magazine, M. Webber
Webber, le coup dur

Mark Webber a été sérieusement blessé dans un accident à vélo (Panoramic) Percuté à vélo par une voiture lors d’une épreuve de charité en Tasmanie, Mark Webber s’est cassé la jambe droite. Le pilote Red Bull va manquer l’essentiel de la préparation de la saison prochaine.
par Florian Egly, le 22-11-2008

Fracture de la jambe droite
Comme chaque année depuis 2006, Mark Webber participait au «Mark Webber Pure Tasmania Challenge», défi sportif (VTT, kayak, trekking) de 250 kilomètres organisé sur plusieurs jours dans la région d’Hobart et chargé de recueillir des fonds pour des associations caritatives en Australie. Un moyen de garder la forme à travers des paysages somptueux et pour la bonne cause. Malheureusement, l’édition 2008 a viré au cauchemar pour le pilote Red Bull. Webber a été percuté de plein fouet par un 4x4 alors qu’il se trouvait à vélo près de Port Arthur. Les premières indications données par la police étaient peu rassurantes, parlant de fractures multiples sans que la vie de l’Australien ne soit mise en danger. Après examen plus approfondi, le coureur de 32 ans souffre finalement d’une fracture à la jambe droite. «Mark garde le moral. Sa jambe cassée est la seule blessure importante. Au-delà de ça, il est en bonne forme. Il a des ecchymoses à l’avant-bras gauche mais les scanners ont montré que tout était OK», a confié Geoff Donohue, l’organisateur de l’événement, sur la BBC.
En Europe le plus tôt possible
Sitôt son accident, Webber a été aéroporté vers l’hôpital Royal Hobart où il a été opéré. Les médecins lui ont posé une broche dans la jambe. Le pilote devra rester au moins trois jours à l’hôpital avant de sortir. «Je lui ai parlé avant son opération. Il pensait déjà à sa rééducation. Je suppose que dès qu’il sera en mesure de prendre l’avion, il ira en Europe. Il a déjà une équipe qui s’occupe de son programme de remise en forme», ajoute Donohue. Confirmé par Red Bull pour la saison 2009, l’Australien ne pourra pas reconduire avant au moins un mois et demi, le privant de la préparation d’avant-saison. D’autant plus préjudiciable pour lui que les temps effectués par Sebastian Vettel à Barcelone, lequel a dominé deux des trois séances, ont dévoilé un potentiel prometteur de la monoplace autrichienne. Sa présence en F1 ne semble en revanche pas remise en cause. Webber, qui était sorti miraculeusement indemne de plusieurs loopings au Mans en 1999 au volant d’une Mercedes, est monté sur deux podiums en 123 grands prix et s’est classé 11e de la saison 2008 en inscrivant 21 points.

[Norton]

24/11/2008 -
Buemi "très probablement"

Formule 1 - Saison 2009



Dietrich Mateschitz a presque vendu la mèche : Toro Rosso s'oriente vers un tandem 2009 formé par Takuma Sato et Sebastien Buemi. Bref, Sébastien Bourdais est proche de la sortie.

Sébastien Bourdais est dans une position de plus en plus délicate dans la perspective de 2009. Le titulaire 2008 de Toro Rosso et son manager, Nicolas Todt, n'ont plus que quelques jours pour trouver un budget conséquent (5 millions de dollars voire bien plus) afin d'inverser la tendance qui place Takuma Sato et Sebastien Buemi en première ligne pour remplir les baquets de course l'an prochain.
Takuma Sato, 31 ans, 93 engagements en Grands Prix entre 2002 et 2008, vient de conduire des tests satisfaisants à Montmelo (le plus rapide des pilotes Toro Rosso le 17 et le 18 novembre) et est richement doté. Sebastien Buemi, 20 ans, 6e du GP2 2006, a aussi produit une bonne impression en Catalogne la semaine passée face au Japonais et au Français. Pilote de la filière Red Bull depuis des années, il dispose lui aussi d'un soutien financier sur lequel Sébastien Bourdais ne pouvait encore récemment s'aligner.
Et les dernières nouvelles ne sont pas très favorables au natif du Mans. A la question de savoir qui seraient les futurs titulaires, Dietrich Mateschitz, copropriétaire de Toro Rosso, a répondu à autosport.com que l'Helvétique "serait très probablement" l'un d'eux. Voilà qui explique l'aplomb dont faisait preuve le pilote N.3 de Red Bull après les tests sur le circuit du Grand Prix d'Espagne.
Buemi avait aussi précisé que Toro Rosso voulait tourner à Jerez, du 15 au 17 décembre, avec ses pilotes 2009, mais qu'il "n'en savait pas plus"... Curieux quand on sait que le directeur sportif Franz Tost venait juste d'indiquer que l'écurie ferait son choix après un ultime ban d'essai andalou. Lundi, Dietrich Mateschitz a fermé le ban : "Notre paire de pilotes sera confirmée avant les derniers essais en décembre".

La précipitation dont fait aujourd'hui preuve Faenza paraît accréditer la thèse du recrutement de deux nouveaux pilotes afin de laisser à Bourdais le temps de se retourner (s'il n'est pas trop tard !). Pourtant, Gerhard Berger, propriétaire à 50% de STR, a toujours émis le souhait de conserver un pilote, avant de changer son discours et de dire qu'il lui faudrait un pilote d'expérience pour épauler un jeune...
Enfin, cette accélération inattendue des événements pourrait cacher un changement de motorisation provoquée par l'arrivée de Takuma Sato, et qui donnerait le temps aux techniciens de s'adapter. Depuis 2002, le Japonais a en effet toujours roulé avec un Honda dans le dos.

[Norton]

"L'Espagne est le sport"

L'Espagne ne dépend pas seulement de ses stars de premier plan. Elle a aussi aujourd'hui une impressionnante seconde ligne.

El Pais





Le Saladier d'argent de la Coupe Davis, soulevé dimanche contre toute attente en Argentine par l'équipe d'Espagne de tennis, est venu compléter l'impressionnante vitrine de trophées remportés cette année par des sportifs espagnols.

"L'Espagne est le sport", assurait lundi le premier quotidien généraliste du pays, El Pais, ajoutant que ces "succès sportifs" étaient la "meilleure vitrine" de l'Espagne à l'extérieur. L'Espagne a eu cette année la main-mise sur trois sports professionnels majeurs: le football (victoire de l'Euro-2008 en Suisse et en Autriche), le cyclisme (victoires d'Alberto Contador au Tour d'Italie et au Tour d'Espagne, de Carlos Sastre au Tour de France et or olympique de Samuel Sanchez pour la course en ligne) et enfin, le tennis.

Déjà dominatrice en individuel avec Rafael Nadal, vainqueur de deux des quatre tournois du Grand Chelem (Roland-Garros et Wimbledon) et du tournoi olympique à Pékin, l'Espagne a démontré sa suprématie sur le tennis en équipes, qui plus est sans Nadal, nouveau N.1 mondial. C'est d'ailleurs ce que soulignent de nombreux observateurs espagnols: l'Espagne est capable de gagner des finales même privée de ses meilleurs joueurs. "L'Espagne ne dépend pas seulement de ses stars de premier plan", soulignait El Pais. "Elle a aussi aujourd'hui une impressionnante seconde ligne".

"Génération sans complexes"
La "Roja" a battu l'Allemagne (1-0) en finale de l'Euro sans son meilleur buteur, l'attaquant David Villa, qui a terminé aussi meilleur buteur de la compétition. L'Espagne était aussi devenue championne du monde de basket-ball en 2006 au Japon sans la star de l'équipe, le pivot Pau Gasol, blessé.

Ce week-end, l'équipe masculine de tennis a battu l'Argentine chez elle sans son N.1, Rafael Nadal, et avec un N.2, David Ferrer, en berne. Ce sont finalement ses habituels joueurs de double, Feliciano Lopez et Fernando Verdasco, qui ont fait la différence, en double et en simples. El Pais parle d'une "génération de sportifs sans complexes" et s'attarde sur "le cas de Feliciano Lopez, un joueur de tennis à l'air nonchalant qui a décollé en Argentine où, avec tout contre lui, il a fait preuve de talent et de courage pour faire tomber les favoris argentins".

Feliciano Lopez, titularisé à la place de Nadal, avait égalisé après la défaite initiale de Ferrer en battant le N.1 argentin, Juan Martin del Potro, avec un incroyable sang-froid face à un public des plus hostiles. Et mettre ainsi son équipe sur la voie d'un troisième succès en Coupe Davis (après 2000 et 2004), le premier loin de l'Espagne.

[Norton]

Il voulait décapiter Maradona


Un déséquilibré n'avait pas digéré la "main de Dieu". Il risque 5 ans de prison.
Selon Daily Star, un homme a été arrêté juste avant la rencontre entre l'Ecosse et l'Argentine (mercredi passé). Armé d'une machette aux abords d'Hampen Park, il voulait tout simplement couper la tête du nouveau sélectionneur argentin Diego Armando Maradona !

"La main de Dieu"
Pourquoi? La raison est très simple. L'homme en question n'avait toujours pas digéré la célèbre "main de Dieu", but inscrit en 1986 face à l'Angleterre. Il accusait aussi El Pibe de Oro de l'avoir ruiné financièrement et personnellement.

Pari
A l'époque, il avait partié 600 euros sur une victoire anglaise. Seulement voilà, il avait dû emprunter cet argent. Avec les intérêts, la somme est montée à ... 148.000 euros ! Ce déséquilibré risque 5 ans de prison.

[Norton]

Un chtit coup de Vendee Globe et salut le fofo

Coffre-fort
« La nuit a été plus mouvementée que d'habitude car il y a eu pas mal de grains donc il fallait régler les voiles et jouer sur les ballasts. Sinon la vie à l'intérieur, c'est un peu comme dans un coffre fort. Tout est fermé car ça mouille pas mal à l'extérieur. Et puis comme c'est fermé, il fait chaud et comme il fait chaud je transpire ! Mais ne pensez pas que ça sente mauvais, je me lave tous les jours ! L'anticyclone de Sainte Hélène m'a posé pas mal de souci ! Il se trouve actuellement juste en face de nous, mais devrait retrouver sa place initiale dans l'Est dans les jours à venir. Ce qui est parfait, on va pouvoir passer tout droit... » Sébastien Josse (BT) par mail
Le lundi 24 novembre 2008 à 18:45Gros dodo

« ça accélère ! Il y a seize nœuds de vent et je marche à quatorze nœuds… Le ciel est bleu, le bateau est au débridé, il fait beau, chaud himide dehors… Le pilote travaille bien et je suis en pleine forme après deux semaines de course. Les conditions de navigation n’étaient pas trop physiques depuis le Pot au Noir ! Je me suis bien reposé et j’ai beaucoup dormi… » Samantha Davies (Roxy) à la vacation radio de 11h00

Le lundi 24 novembre 2008 à 18:01Prévisions à six jours

« J’ai pris un ris pour la première fois depuis trois jours ! Il y avait des rafales à plus de vingt nœuds. La mer est cabossée : il faudrait une pelleteuse pour la lisser… La nuit a été agitée avec des molles et des grains, surtout que la mer n’était pas dans le sens du vent. Je n’ai pas touché la barre depuis ma sortie du Pot au Noir ! Et le pilote consomme très peu. Je regarde la météo et je m’interroge sur l’options que prennent les leaders… Ce ne sera pas pareil dans six jours ! » Michel Desjoyeaux (Foncia) à la vacation radio de 11h00.

Le lundi 24 novembre 2008 à 17:34Mouettes tridactyles

« Le vent est très irrégulier. Du coup, je passe beaucoup de temps à manœuvrer la grand voile et le (foc) solent même si j’ai le plus souvent un ris dans la grand voile. Je joue également avec le ballast d’inertie quand le bateau tape trop. J’ai l’impression qu’un petit front est passé. Hier soir, après un grain, j’ai eu une heure de pétole (moins de 6 noeuds). J’en ai profité pour affaler la grand voile et inspecter les chariots. À bord, l’ambiance est au saute-mouton. Il fait très chaud et j’ai du mal à manger et à dormir dans la journée. L’avantage avec tout ça, c’est que les panneaux solaires rechargent très bien ce qui m’évite de démarrer le moteur qui est une source de chaleur.
La véranda est toujours en mode penché de gauche à droite, c’est un coup à attraper un torticolis.
J’ai fait tourner la météo et le routage et voici les perspectives pour les prochains jours :
je m’attends à du près – reaching jusqu’au 1er décembre, bâbord amure évidemment avec des adonnantes prévisibles à l’observation des nuages. Pour le paysage, c’est ciel bleu avec des vagues de deux mètres orientées Est – Sud Est. Je vois des mouettes tridactyles que j’ai identifiées grâce à mon bouquin. Elles chassent les poissons volants en criant. Très sympa à voir. » Arnaud Boissières (Akena Vérandas) par mail.

Le lundi 24 novembre 2008 à 17:08L’ange Gabriel

« J’ai contourné l’île de Santo Antao en fin de nuit, soit en un peu plus d’une semaine ! Beau score ! Cette île culmine à presque 3 000 m d’altitude et j’en ai ressenti le dévent ce matin, alors que j’étais pourtant situé à 100 km en dessous ! L’avion Maisonneuve à Mach 3 depuis une semaine, c’est un peu usant ! Une semaine comme ça, vous comprendrez qu’on ait besoin de se soulager les oreilles ! Je suis bien content d’être au Cap Vert. C’est vraiment un coin que j’adore même si, pendant la Transat Jacques Vabre 2005, nous l’avions surnommé les “îles du calvaire” (faute de vent) et que je m’y étais arrêté pendant la Mini 6.50 pour réparer une barre de flèche… Il y a d’autres bons souvenirs quand même… Mindelo sur l’ile de Sao Vicente, où l’accueil avait été incroyable, notamment par un certain Gabriel (un ange local?), qui m’avait pris en charge pour résoudre tous mes problèmes tout en me faisant découvrir la culture locale, la nourriture, la maison de Césaria Evora, la musique capverdienne… » Jean-Baptiste Dejeanty (Maisonneuve)

[medol]

OH ! Buemi est vraiment trop jeune pour rentrer en F1 je pense ! mais vu qu'il est sponsorisé par Red Bull, il doit apporter pas mal d'argent ! Et puis, Grosjean et surtout Brunno Senna méritent vraiment d'être à la place du Suisse !

[Norton]

Jacques Rogge: "Un sport sans dopage est une utopie"


"Il est naïf de penser que les jeux Olympiques puissent se dérouler sans dopage, car la tromperie fait partie de la nature humaine" a estimé Jacques Rogge, président du Comité International Olympique (CIO) invité de l'émission Inside Sport sur la BBC.

"Il faut rester réaliste", a expliqué le Gantois. "Un sport sans dopage est une utopie. Il serait naïf de penser que personne ne se dope. Il y a environ 400 millions de personnes sur cette planète qui font du sport et il est illusoire de penser que ce sont tous des anges. La tromperie fait partie de la nature humaine, le dopage est au sport ce que la criminalité est dans la vie courante. Il est nécesaire d'avoir des policiers, des juges, des prisons et des règles."

Le CIO va procéder à de nouvelles analyses sur les échantillons conservés des jeux Olympiques de Pékin, "au total ce sont 980 échantillons qui seront réanalysés sur base de la recherche de la CERA, l'EPO de troisième génération, et de l'insuline", a détaillé Jacques Rogge. "Cela va prendre quelques semaines et nous devrons attendre."

Tous les échantillons seront conservés 8 ans, jusqu'en 2016, pour pouvoir être encore analysés suivant l'évolution des nouvelles techniques de détection. Pour Jacques Rogge, lui-même chirurgien, il ne faut pas non plus oublier que les contrôleurs antidopage seront toujours un temps en retard par rapport au développement des médicaments. "Les médicaments sont développés pour soigner les patients. Le problème est que ces produits sont détournés de leur usage par les athlètes."

Enfin une vérité