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[Norton]

Dick: "Ça fait mal"

Encore une avarie sur le Vendée Globe ! Et pas n'importe laquelle, puisque c'est celui qui mène la course depuis une semaine qui en est la victime: Jean-Pierre Dick a heurté lundi après-midi un objet flottant non-identifié qui a endommagé son safran tribord. Joint lors d'une vacation spéciale, le skipper de Paprec-Virbac espère réparer mardi matin après avoir passé la porte Australie Ouest. Mike Golding va s'emparer de la tête de course.


Le safran tribord (ici sorti de l'eau) pour l'instant inutilisable...

Jean-Pierre Dick n'est vraiment pas verni ! Alors que jusqu'ici, il avait réussi à traverser sans encombres et même avec brio toutes les embûches de son deuxième Vendée Globe, le voilà rattrapé par une scoumoune dont il pensait avoir fait le plein il y a quatre ans, lui qui, pendant un peu moins de 100 jours, avait accumulé toutes les galères possibles, d'une double panne de moteur à une bôme brisée en deux en passant par deux vit-de-mulet cassés et un système de barre abîmé... Point de tout cela depuis le départ le 9 novembre, et dimanche, c'est impressionné par le train d'enfer mené par le Niçois que nous titrions "Dick prend le large", en constatant l'écart croissant entre celui qui avait pris les commandes de la course une semaine plus tôt à la faveur d'une habile option au sud et ses poursuivants, Mike Golding en tête.

Lundi matin, l'avance de 80 milles avec le Britannique est quasiment identique, mais soudain à 16h, la vitesse de Paprec-Virbac, de 18 noeuds entre les classements de 5 et 11h, retombe à 14,4 noeuds sur 5 heures, 11,8 sur la dernière heure, sans que les conditions sur zone évoluent considérablement avec un vent d'ouest-nord-ouest d'une quinzaine de noeuds annoncé forcissant dans la nuit de lundi à mardi. Quelques minutes plus tard, la nouvelle tombe sur le site du Niçois et du Vendée Globe, sous le titre: "Paprec-Virbac 2 victime d'un OFNI". Et le communiqué de préciser: "A 13h30, Paprec-Virbac 2 a percuté violemment un OFNI (objet flottant non identifié). Dans le choc, le safran tribord s'est relevé. En voulant le remettre en place, JP s'est aperçu que la barre reliant les deux safrans était cassée et que le support de fixation du haut du safran au pont du bateau était endommagé."

"Ça branle un peu dans le manche, comme on dit..."

Une heure plus tard, lors d'une vacation spéciale, le skipper, forcément marqué, trouve la lucidité d'expliquer avec force détails les circonstances de l'avarie: "J'ai entendu un bruit sec et derrière un grand crac avec tout le bris de carbone. Le fusible (qui relève le safran en cas de choc pour éviter qu'il casse, ndlr) s'est mis en marche, mais vraisemblablement, le safran ne s'est pas levé suffisamment vite. Et avec la vitesse du bateau, ça a entraîné tout le système et endommagé durablement la partie haute du gouvernail. C'est vraiment embêtant, toute la géométrie de la pièce à gouverner est endommagée. Ça doit être un objet que j'ai touché qui a déclenché le système, la vitesse et les vagues ont fait le reste, ont cassé le bateau..."

Si le bateau reste pour l'instant manoeuvrant, Jean-Pierre Dick a été obligé de ralentir considérablement la cadence, affalant sa voile d'avant et prenant des ris dans sa grand-voile (c'est-à-dire réduire sa surface) pour ne pas trop pousser sur le safran abîmé, celui actuellement le plus dans l'eau puisque Paprec-Virbac 2 navigue bâbord amure (vent venant de la gauche). "Je suis en route doucement, j'ai pu affaler ma voile d'avant, je suis sous trois ris, j'avance à 12-13 noeuds de moyenne, guère plus, on ne peut pas aller plus vite avec un safran, surtout sous le vent. Il n'y a qu'un safran qui fonctionne bien, le deuxième est handicapé, toute l'attache en haut est endommagée, ça branle un peu dans le manche, comme on dit. Pour l'instant, il est hors de question d'utiliser les deux, il va falloir attendre que je répare."

Les larmes aux yeux...

Car tout à son malheur, le vainqueur de la dernière Barcelona World Race ne songe nullement à abandonner, sa priorité dans les heures qui viennent étant de franchir la porte Australie Ouest, distante de 112 milles au nord-ouest à 17h30 lundi, soit environ neuf heures, toujours bâbord amure, avant d'empanner, de poser d'avantage le bateau sur le safran bâbord et de se pencher sur la réparation du tribord. "J'attends le sud-ouest pour pouvoir réparer calmement avec le safran au vent. Il y a bien du boulot, ça ne va pas être facile, je vais essayer de dormir un peu et demain (mardi) mettre le paquet pour essayer d'y arriver. J'ai déjà en tête un mode opératoire, du collage avec du carbone, des contreplaques, des vis. Je vais essayer de le coller carrément sur le tableau arrière, on va voir si ça va réussir, l'opération délicate, mais au moins on aura essayé. Il y a quatre ans, j'avais réparé des choses qui semblaient irréparables, pourquoi pas cette fois ? Moi, j'y crois, c'est le plus important. Si je pensais qu'on ne pourrait pas, je jetterais l'éponge. Je ne vais pas lâcher le morceau comme ça, c'est important de terminer, c'est vraiment dommage, je suis déçu de ce qui se passe, mais c'est la vie, il va falloir surmonter tout ça."

L'heure est venue de raccrocher, une dernière question arrive, qui provoque chez ce skipper qui, il y a quatre ans, avait fait preuve d'une incroyable ténacité pour surmonter tous les pépins qui lui étaient tombés dessus, un surcroît d'émotion: "C'est dur pour le moral, tout ce travail en miettes en quelques instants, ça monte, les larmes, un peu..."

[Norton]

Voile

Stamm: le cauchemar


Image © D.R.

Dimanche soir, l'escale du Vaudois aux Kerguelen a tourné au cauchemar. En raison des conditions météo, le bateau a été jeté sur les rochers. Le bateau est éventré et ne peut plus naviguer.
Jean-Guy Python - le 15 décembre 2008, 21h59
Le Matin


Vendée Globe
Kerguelen
«Il n'y a rien de plus terrible que de voir son bateau à la côte. Ce Vendée Globe avait mal commencé et se termine dans la douleur.» La voix est fatiguée, l'homme est déçu.
Bernard Stamm pensait être à l'abri, au coeur des Kerguelen, pour consolider ses safrans endommagés. C'était compter sans la fureur de l'Indien et la dépression qui l'a rattrapé à l'intérieur même du golfe du Morbihan. Bernard Stamm et son «Cheminées-Poujoulat» sont entrés dans cette baie dimanche soir par 45 noeuds de vent. Malgré l'aide apportée à son arrivée, Stamm n'est pas parvenu à prendre le mouillage qui lui avait été aménagé en face de Port-aux-Français. En dépit de l'utilisation de son moteur, de l'assistance d'un zodiac et de la présence de Dominique Wavre à son bord, la manoeuvre a échoué.
L'après-midi, nous avions atteint Bernard au téléphone du bord. Sur avarie de safrans, il était clair que la course était finie pour lui. Il était en approche des Kerguelen et venait de doubler la presqu'île Jeanne d'Arc. C'est Dominique Wavre qui le guidait à la radio dans cette mer intérieure semée d'îles et d'îlots. Le mouillage était préparé. Stamm, fatigué et furieux de devoir abandonner, était somme toute assez content de retrouver le Genevois. Ils allaient pouvoir s'entraider, consolider leurs bateaux et, hors course, poursuivre ensemble vers l'Australie.
Très rapidement, les événements se sont enchaînés et le monocoque a été drossé à la côte et jeté sur les cailloux.
Frédéric Martineau, chef de district des Kerguelen, a participé aux opérations: «Quand Bernard Stamm est arrivé, le vent est monté en rafale à 50 noeuds. Impossible pour lui de freiner le bateau et d'attraper le corps-mort (bouée), malgré l'aide de Wavre à bord. Il a perdu le contrôle du bateau, qui s'est retrouvé sur les rochers. Ils ont gonflé le radeau de survie, sauté dedans et ont été amenés à terre par nos plongeurs de la marine nationale.»

Course contre la montre
A la vacation du jour, Bernard s'est expliqué: «Cheminées-Poujoulat» a subi des dégâts majeurs. Le côté gauche est totalement éventré et le bateau est plein d'eau. J'ai pu sauver une bonne partie du matériel.» Stamm poursuit le récit de cette débâcle. «Lundi matin, nous l'avons treuillé et sorti des cailloux avec l'aide du «Marion-Dufresnes» (le navire qui assure la liaison avec la Réunion).» Le marin vaudois veut ramener son «Cheminées-Poujoulat» dans un endroit où il pourra tenter de le réparer. En terres australes, un tel chantier est impossible. «Je vais démonter le mât et essayer de charger le tout sur le «Marion-Dufresnes» pour l'emmener à la Réunion.» Bernard entame une course contre la montre: Je n'ai pas le choix. Il me reste vingt-quatre heures pour finir le boulot. Le navire quitte l'île mardi soir et ne revient que l'année prochaine!»
En 1772, la découverte de ces îles de la Désolation n'apporta que souffrances et déconvenues au chevalier de Kerguelen. Il semblerait que le lieu n'ait pas souri davantage à Bernard Stamm dans sa quête du Graal océanique.
Le leader heurte un objet et doit ralentir
Toujours leader de l'épreuve, Jean-Pierre Dick a percuté un objet flottant non identifié, hier à 13h (heure suisse) et le safran tribord du bateau s'est relevé. En voulant le remettre en place, Jean-Pierre Dick s'est aperçu que la barre reliant les deux safrans était cassée et que le support de fixation du haut du safran au pont du bateau était endommagé. Dick a ralenti son bateau et envisage différentes possibilités de réparation.

Que de casses à 2 mois env. de l'arrivée déjà le tiers d'abandons

[Norton]

F1 - Essais - Encore et toujours Buemi

Sebastien Buemi poursuit sur sa lancée à Jerez, où plusieurs écuries ont débuté une nouvelle semaine de tests hivernaux. Le Suisse, qui prétend à un bacquet chez Toro Rosso la saison prochaine, a réalisé le meilleur chrono de la journée, en 1'17"704, au volant d'une monoplace 2008. Il a également été victime d'une sortie de piste, heureusement sans gravité.

Buemi a devancé de près d'une seconde et demi l'Allemand Nick Heidfeld et sa BMW, qui s'est focalisé sur des essais de pneus slicks. Son coéquipier Christian Klein testait lui le nouveau système KERS et a réalisé le quatrième temps. Le jeune Néo-Zélandais Brendon Hartley, pilote de F3 britannique, a effectué ses premiers tours avec une Red Bull, pour le troisième temps. Enfin, le cinquième pilote en lice était le pilote d'essais Williams, le Néerlandais Nico Hulkenberg.

Les résultats des essais de lundi :
1. S. Buemi (Toro Rosso-Ferrari) 1'17"704 (71 tours)
2. N. Heidfeld (BMW-Sauber) 1'19"223 (75)
3. B. Hartley (Red Bull-Renault) 1'19"586 (95)
4. C. Klien (BMW-Sauber) 1'19"655 (95)
5. N. Hulkenberg (Williams-Toyota) 1'20"704 (100)

[Norton]

Crise économique
Après Suzuki, Subaru se retire du championnat des rallyes

La firme japonaise Fuji Heavy Industries, constructeur des automobiles Subaru, a annoncé qu'elle allait se retirer du Championnat du monde des rallyes en raison de la crise économique.


(Photo: Keystone)





Subaru a terminé à la troisième place du Championnat des constructeurs 2008 derrière Citroën et Ford.
«L'environnement économique s'est rapidement détérioré et pour protéger la marque Subaru nous sommes contraints de prendre cette décision», a déclaré le président de Fuji Heavy, Ikuo Mori.
Cette décision intervient deux jours après que l'autre constructeur japonais Suzuki a annoncé «suspendre» sa participation au Championnat du monde des rallyes en raison de la conjoncture économique.

Me demande si le championnat va avoir lieu...............

[ZEN66]

C'est la cata chez les constructeurs, ça commence à me faire peur tout ce chambardement

[Norton]

Vendée Globe: Dejeanty abandonne à son tour...

16/12/2008-[14:36] - Sports.fr


Décidément, la flotte du Vendée Globe a payé un très lourd tribut à l’océan Indien : après Loïck Peyron (démâtage), Dominique Wavre (tête de quille), Bernard Stamm (safrans) et Mike Golding mardi matin (démâtage), Jean-Baptiste Dejeanty a lui aussi décidé d’abandonner. Victime de problèmes structurels au départ, le skipper de Maisonneuve était retourné aux Sables avant de repartir le 16 novembre et d’avaler l’Atlantique à toute vitesse, puisqu’il a été le plus rapide sur le tronçon Les Sables-Bonne-Espérance. L’entrée dans l’Indien lui aura été fatale avec des soucis de drisse de grand-voile et de pilotes automatiques : "Persister à courir serait déraisonnable au niveau sécurité et au regard des mers qu’il reste à parcourir", a expliqué le benjamin de la course qui fait désormais vers Port-Elisabeth (Afrique du Sud), qu’il espère rallier d’ici 8 à 10 jours.

Va plus rester grand monde...............

[mickey]

Envoyé par Norton

Crise économique
Après Suzuki, Subaru se retire du championnat des rallyes

La firme japonaise Fuji Heavy Industries, constructeur des automobiles Subaru, a annoncé qu'elle allait se retirer du Championnat du monde des rallyes en raison de la crise économique.


(Photo: Keystone)





Subaru a terminé à la troisième place du Championnat des constructeurs 2008 derrière Citroën et Ford.
«L'environnement économique s'est rapidement détérioré et pour protéger la marque Subaru nous sommes contraints de prendre cette décision», a déclaré le président de Fuji Heavy, Ikuo Mori.
Cette décision intervient deux jours après que l'autre constructeur japonais Suzuki a annoncé «suspendre» sa participation au Championnat du monde des rallyes en raison de la conjoncture économique.

Me demande si le championnat va avoir lieu...............

Et ça continue , 2009 va etre completement pourrie , a tout point de vue!!

pour ce qui est du championnat , il a effectivement de moins en moins d intéret !!

[Norton]

Envoyé par mickey

Et ça continue , 2009 va etre completement pourrie , a tout point de vue!!

pour ce qui est du championnat , il a effectivement de moins en moins d intéret !!

Ouaip, foutu d'avance... Va rester Ford et Citroën

Les sponsors vont se barrer

Faut compter sur d'autres surprises dans d'autres sports ........

[webamanu]

Bon bin les gars, ils ne nous restent plus qu'a nous passionné pour la voile et le curling.

[manu94600]

Je pense que vais prendre le Tennis ou le Curling féminin