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saut à skis

Ammann plane mais perd la tête


Image © Keystone
Simon Ammann a encore réalisé une grosse performance en Autriche, même s'il n'est plus premier du classement de la Tournée des Quatre-Tremplins

Le Saint-Gallois termine deuxième du concours, malgré un premier saut prodigieux. Loitzl prend la tête du classement de la tournée
le 01 janvier 2009
LeMatin.ch & les agences


Simon Ammann a terminé à un excellent deuxième rang lors du concours de la Tournée des Quatre-Tremplins à Garmisch-Partenkirchen (All). Après son succès lors de l'ouverture à Oberstdorf, le Saint-Gallois n'a rien pu faire face à Wolfgang Loitzl qui a du même coup pris la tête du classement général de la compétition austro-allemande. Le Finlandais Harri Olli a pris la 3e place devant un trio d'Autrichiens: Gregor Schlierenzauer, Martin Koch et Thomas Morgenstern.
Simon Ammann a viré en tête après le premier saut sur le tremplin de Garmisch-Partenkirchen avec un envol à 140 mètres. Le planeur du Toggenburg a mis tout le monde d'accord et possédait même cinq mètres d'avance sur Martin Schmitt, son plus proche poursuivant.
Sur le deuxième saut, Wolfgang Loitzl a réalisé un coup de maître. Une technique parfaite lui a permis d'obtenir quatre fois la note maximale de 20 sur cinq juges. Dans le même temps, Simon Ammann a cédé deux mètres à l'Autrichien qui s'est imposé avec 1,7 point d'avance sur Simi.
Les larmes de Loitzl
En larmes sur le podium, Loitzl a pu laisser derrière lui de longues années de frustration (voir le chiffre, ci-contre).
A dix reprises sur le podium, l'Autrichien a terminé quatre fois au deuxième rang cette saison et a enfin été récompensé de sa patience à Garmisch. «C'était un supersaut, sans doute le meilleur que j'ai jamais réalisé. C'est seulement en sortant des sauts comme celui-ci que je vais pouvoir inquiéter Ammann», a-t-il reconnu.
Au classement de la Tournée des Quatre-Tremplins, Wolfgang Loitzl prend la première place avec 0,5 point d'avance sur Ammann. Derrière le duo, Gregor Schlierenzauer, qui a terminé quatrième à Garmisch, compte déjà un retard de plus de 20 points. Un gouffre d'une dizaine de mètres qui sera très dur à combler pour Schlieri.
Küttel douzième
L'Allemand Martin Schmitt, lui, a cru pouvoir offrir à son public un beau cadeau pour entrer dans la nouvelle année, mais le double lauréat de la Coupe du monde (1999 et 2000) n'a pas confirmé sa 3e place de la première manche, terminant finalement 8e.
Avec un saut à 128 mètres lors de la manche initiale, Andreas Küttel a pris la 12e place et s'est extirpé facilement du «k.-o. system» face au Tchèque Koudelka. Dans la seconde partie de concours, le Schwytzois n'est pas parvenu à entrer le top 10 avec un saut à «seulement» 121,5 mètres. Il a toutefois maintenu sa position.

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rallye

Coup d'envoi du Dakar 2009 en Argentine et au Chili

Image © Keystone
Le Dakar 2009 s'élance aujourd'hui de Buenos Aires, en Argentine.

Le Dakar 2009 s'élance samedi de Buenos Aires pour deux semaines et 14 étapes d'une course disputée pour la première fois en dehors du continent africain, en Argentine et au Chili.
le 03 janvier 2009
LeMatin.ch & les agences


Les organisateurs, contraints d'annuler l'édition 2008 en raison de
menaces terroristes, ont réussi à rebondir en traversant l'Atlantique.
Mais si le continent et donc les paysages changent, les ingrédients
de la course sont toujours les mêmes lors des 9578 km dont 5591 de
spéciales pour les 500 concurrents. Le première étape, longue de 733
km, dont 371 chronométrés, emmène le convoi, à Santa Rosa, dans la
mythique région de la Pampa.
Pas encore de sable, de navigation ou de réels pièges techniques sur
cette entame. Les concurrents vont se retrouver sur de longues pistes
droites en terre sablonneuse rappelant "la Beauce" selon le directeur
Etienne Lavigne.
La vitesse est le principal atout pour espérer être le premier leader dans toutes les catégories.
Honneur aux motards
Les motards sont les premiers à s'élancer avant même le levée du
soleil (6h00 locales). Après une liaison de 196 km, ils attaquent la
spéciale plein pot avant de rejoindre par une liaison de 166 km Santa
Rosa, capitale de la province de la Pampa située en plein centre du
pays.
En voiture, Mitsubishi vise une huitième succès d'affilée - si on
ne tient pas compte de la parenthèse 2008. L'écurie japonaise, emmenée
par Stéphane Peterhansel, qui espère un dixième succès personnel (déjà
six en moto et trois en voiture) et Luc Alphand, vainqueur en 2006, a
décidé cette année de changer de modèle.
Passage au diesel
Après l'écrasante domination des Pajero, "Mitsu" part avec le
Lancer. Et tant qu'à changer, les dirigeants de la marque ont décidé de
passer au moteur diesel pour faire comme les principaux rivaux, BMW,
avec Guerlain Chicherit, l'ancien roi du ski free ride, et Volkswagen,
conduit par l'Espagnol Carlos Sainz et le Sud-Africain Giniel De
Villiers.
Ce passage au diesel pourrait profiter aux prétendants "essence",
notamment l'imposant Hummer de l'Américain Robby Gordon ou les Buggys
(Thierry Magnaldi).
En moto, où la marque KTM est pratiquement seule, la course devrait
être un duel entre le Français Cyril Despres, double vainqueur (2005 et
2007), et l'Espagnol Marc Coma (2006) qui va vouloir rapidement imposer
son rythme.

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Envoyé par Norton

Passage au diesel
Après l'écrasante domination des Pajero, "Mitsu" part avec le
Lancer. Et tant qu'à changer, les dirigeants de la marque ont décidé de
passer au moteur diesel pour faire comme les principaux rivaux, BMW,

Excellente la technologie diesel. Elle permet de rendre les véhicules plus cher à l'achat et à la maintenance, un beau pactole pour les industriels de l'auto.

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Auto-moto

Despres en a marre


Image © Christophe Ena
Vainqueur en 2005 et 2007, Cyril Despres ne va certainement pas garder un grand souvenir de l’édition 2009.

Après une crevaison samedi, une chute dimanche, le Français a encore connu des problèmes de pneus, hier, sur sa KTM.
S.I. - le 05 janvier 2009, 22h43
Le Matin


Dakar 2009
Argentine

Les Français Cyril Despres, en moto, et Luc Alphand, en voiture, ont subi un revers qui devrait s’avérer fatal pour leur ambition de victoire sur le Dakar 2009 lors de la 3e étape, entre Puerto Madryn et Jacobacci (Arg).
Despres, vainqueur en 2005 et 2007, poursuit sa galère au guidon de sa KTM. Après avoir perdu plus de 40 minutes samedi à cause de crevaisons, l’Andorran a encore été victime de ses pneumatiques.
Il avait pourtant pris soin de remplacer ses chambres à air Pirelli par des mousses Michelin. Mais rien à faire, un souci de hernie l’a contraint à finir les derniers des 551km de spéciale à 60km/h.
Ce nouveau coup du sort aura fini d’atteindre le moral du dossard No1, qui concède plus d’une heure à son principal rival, Marc Coma.
L’Espagnol de KTM a encore creusé l’écart sur tous ses rivaux en remportant sa deuxième étape en Argentine (1re et 3e). Coma a devancé de 17’49’’ un duo composé du Norvégien Pal Anders Ullevalseter (KTM) et de l’Espagnol Jordi Viladoms (KTM).
Au général, Coma possède près de 40 minutes d’avance sur l’étonnant Français David Frétigné, le seul parmi les meilleurs à rouler sur une 450cm3 (Yamaha).
Alphand souffre
En quatre roues, le Qatarien Nasser al-Attiyah (BMW), déjà vainqueur de la première étape, a doublé la mise. L’Espagnol Carlos Sainz (Volkswagen), devancé par le Qatarien de 35 secondes, conserve la tête du général.
Luc Alphand a connu des problèmes, une fuite de gasoil lui ayant fait perdre une demi-heure. L’addition aurait pu être bien plus lourde pour le pilote Mitsubishi qui s’est aperçu de l’incident en intervenant sur une crevaison, comme l’a raconté Dominique Serieys, le patron des Mitsu.
Autre perdant de cette journée: l’organisation. En raison de gros retards pris lors du transfert par la route entre Puerto Madryn et Jacobacci, les infrastructures censées faire fonctionner le bivouac (PC course, centre de presse) n’ont été installées qu’en milieu d’après-midi, au grand désespoir des suiveurs bloqués dans cet anodin village de Patagonie, balayé par le vent et le sable.
Philippe Cottet: «C'EST HALLUCINANT»
Son Dakar 2009 aurait pu se terminer samedi déjà, lors de la première étape entre Buenos Aires et Santa Rosa de la Pampa: relégué dans les profondeurs du classement, le Valaisan Philippe Cottet (KTM) s'est lancé dans une opération «retour» impressionnante. 174e samedi soir, 101e dimanche, il figure ce matin à la 73e place du classement général, alors que la caravane s'apprête à quitter la Patagonie, cap au nord-ouest: «Cela fait plusieurs semaines qu'on me racontait que l'accueil populaire serait impressionnant, mais ce que nous vivons depuis trois jours va au-delà de tout ce que l'on peut imaginer. C'est tout simplement hallucinant. Samedi, nous avons été plusieurs à perdre beaucoup de temps - ce fut encore le cas hier, notamment pour l'un des favoris, le Français Cyril Despres - suite à des soucis de surchauffe des mousses qui font office de chambres à air. Après une première explosion, j'ai installé une chambre traditionnelle... qui a tenu 30 kilomètres! J'étais alors persuadé que l'aventure allait se terminer, lorsque j'ai été sauvé par des autochtones, qui ont réussi à trouver dans leur village une chambre à air de réserve.»
Pointé en 73e position - le meilleur Suisse est toujours l'Alémanique Leo Vetterli, 33e, qui privilégie la prudence en ce début de course -, Cottet entend bien poursuivre sa remontée: «Mais pas à pas, car il y a encore du costaud qui nous attend.» Dès aujourd'hui, direction Neuquén, avec des pierriers et des passages de rivières. J.-C.S.
Classements
Dakar 2009. Classements de la 3e étape, Puerto Madryn - Jacobacci (Arg) sur 694km, dont 551km de spécialeVoitures: 1. Al Attiyah/Thörner (Qat/Su), BMW X3, 4h29'27''. 2. Sainz/Perin (Esp/Fr), VW Touareg, à 35''. 3. Depping/Gottschalk (All), VW Touareg, à 1'40''. 4. De Villiers/von Zitzewitz (AfS/All), VW Touareg, à 4'01''.
5. Peterhansel/Cottret (Fr), Mitsubishi Lancer, à 5'31''. 6. Miller/Pitchford (EU/AfS), VW Touareg, à 8'. 7. Terranova/Guehennec (Arg/Fr), BMW X3, à 9'04''. 8. Roma/Cruz Senra (Esp), Mitsubishi Lancer, à 9'15''. 9. Chicherit/Baumel (Fr), BMW, à 11'48''. 10. Gordon/Grider (EU), Hummer, à 13'35''. Puis: 15. Alphand/Picard (Fr), Mitsubishi, à 33'01''.
Général: 1. Sainz, photo 9h04'48. 2. Al Attiyah à 3'40''. 3. De Villiers à 5'45''. 4. Peterhansel à 8'47''. 5. Roma à 14'22''. 6. Miller à 15'45''. 7. Terranova à 17'41''.
8. Holowczyk/Fortin (Pol/Br), Nissan Navarra, à 34'25''. 9. Gordon à 34'32''. 10. Alphand à 38'47''.
Motos: 1. Coma (Esp/KTM), les 551km en 5h18'17''. 2. Ullevaseter (No/KTM) à 17'49''. 3. Viladoms (Esp/KTM) à 17'49''. 4. Casteu (Fr/KTM) à 18'16''. 5. Farres Guell (Esp/KTM) à 18'42''. 6. Marchini (Fr/Yamaha) à 21'38''. 7. Frétigné (Fr/Yamaha) à 22'20''. 8. Street (EU/KTM) à 22'50''. 9. Knuiman (PB/KTM) à 22'57''. 10. Rodrigues (Por/KTM) à 24'34''. Puis: 26. Cottet (S), KTM, à 39'19''. 35. Vetterli (S), KTM, à 52'20''. 47. Despres (Fr/KTM) à 1h02'48''. 101. Fonjallaz (S), KTM, à 1h46'37''. 109. Trisconi (S), Yamaha, à 1h54'32''. 122. Knecht (S), KTM, à 2h07'07''.
Général: 1. Coma (Esp/KTM) 10h31'49''. 2. Frétigné (Fr/Yamaha) à 39'11''. 3. Ullevaseter (No/KTM) à 42'25''. 4. Czachor (Pol/KTM) à 43'21''. 5. Street (EU/KTM) à 44'36''. 6. Viladoms (Esp/KTM) à 47'17''. 7. Marchini (Fr/Yamaha) à 48'22''. 8. Knuiman (PB/KTM) à 54'53''. 9. Pain (Fr/Yamaha) à 55'16''. 10. Vinters (Let/KTM) à 56'45''. Puis: 22. Despres (Fr/KTM) à 1h32'50''. 33. Vetterli, à 2h06'07''. 73. Cottet, à 3h21'12''. 103. Trisconi, à 4h30'19''. 104. Fonjallaz, à 4h30'57''. 117. Knecht, à 4h57'44''.

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saut à skis

Ammann attend


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Hier, Simon Ammann a surtout travaillé ses jambes, qui devront «être neuves» aujourd'hui, a-t-il dit

Le Saint-Gallois n'a pas participé aux qualifications hier. Il a préféré se réserver pour le grand saut, aujourd'hui
le 05 janvier 2009, 21h58
LeMatin.ch & les agences



Simon Ammann a renoncé aux qualifications et au saut d'entraînement de Bischofshofen (Aut) afin de recharger ses accus pour le concours d'aujourd'hui, dernière étape de la Tournée des Quatre-Tremplins. Il en a profité pour suivre une séance de physiothérapie.
«J'ai besoin de jambes neuves pour pouvoir attaquer. Je n'ai pas encore perdu la Tournée», a justifié le leader de la Coupe du monde, qui compte 15,8 points de retard sur l'Autrichien Wolfgang Loitzl au général de la Tournée. Cela correspond à environ 8,5 mètres, à rattraper sur deux sauts. Un écart considérable, mais pas impossible à surmonter vu les caractéristiques du tremplin de Bischofshofen, proches de celles d'un tremplin de vol à skis, estiment les spécialistes.
Cette impasse vaudra à Ammann de se mesurer au Norvégien Anders Jacobsen, vainqueur de la Tournée il y a deux ans, lors de la première manche mardi en fin d'après-midi (16 h 30). Comme cinq «heureux perdants» seront repêchés, le Saint-Gallois ne risque quasi rien. Il avait déjà renoncé aux qualifications à Garmisch-Partenkirchen.
L'Autrichien Gregor Schlierenzauer, 3e de la Tournée sur les talons d'Ammann, ne s'est lui non plus pas présenté aux qualifications. Il affrontera dans la première manche le Russe Dimitri Vassiliev.
Küttel bon cinquième
Ce dernier s'est montré le meilleur de la journée avec 137 m, juste devant Jacobsen (137,5 mais de moins bonnes notes de style). L'Allemand Martin Schmitt a pris la 3e place (135,5) et Loitzl la 4e (134).
Andreas Küttel enregistre un prometteur 5e rang (134), qui laisse espérer au Schwytzois, peu à son avantage jusqu'à présent, un dénouement heureux dans cette Tournée.
Si les Suisses veulent y croire encore, l'entraîneur des Autrichiens, Alexander Pointner, pense que la Tournée est jouée: «Loitzl a fait le break. Surtout qu'il a appris à gagner depuis sa victoire à Garmisch le jour de l'an.»

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DRAME éVITé

Grosse frayeur pour Alonso au Kenya


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Fernando Alonso s´est fait une grosse frayeur lors de ses vacances au Kenya.

Le double champion du monde espagnol, accompagné de son épouse, a été victime d´un accident d´avion, le jet privé dans lequel ils avaient pris place heurtant au décollage un bâtiment de l´aéroport. Plus de peur que de mal.
le 05 janvier 2009, 16h03
LeMatin.ch & les agences


Une aile de l´appareil a été endomagée. Mais les occupants n´ont
pas été blessés. "Cela n´est pas si grave. Fernando doit simplement
ajourner son vol de retour", a commenté une porte-parole de
Renault, l´écurie du pilote espagnol.
Fernando Alonso, son épouse Raquel del Rosario, et leurs trois
invités étaient arrivés à Malindi deux semaines auparavant pour
passer les fêtes de fin d´année au "Lion in the Sun", un hôtel
luxueux de la côte kényane dont le propriétaire n´est autre que
Flavio Briatore, directeur de Renault.

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Vendée Globe

Les secours s’organisent après le naufrage de Jean Le Cam


Image © Keystone
Jean Le Cam.

Deux concurrents du Vendée Globe faisaient voile mardi vers le lieu du naufrage de Jean Le Cam (VM Matériaux), dont le bateau a été repéré retourné au large des côtes chiliennes, et qui n’avait donné aucun signe de vie direct depuis près de 12 heures après avoir signalé son chavirage.
le 06 janvier 2009, 14h18
LeMatin.ch & les agences


Le déclenchement d’une balise de détresse au moment de l’arrivée d’un pétrolier à proximité du bateau a cependant rassuré la direction de course, qui suppose que Le Cam est vivant à l’intérieur de la coque, dérivant à environ 200 milles (380 km) des côtes chiliennes.
Le bateau de Jean Le Cam s’est retourné dans la nuit de lundi à mardi.
"Il est très probable que la balise ait été déclenchée manuellement. Je pense que ce n’est pas un hasard. C’est une manoeuvre volontaire de la part de Jean pour signaler sa présence", a déclaré Denis Horeau, directeur de la course en solitaire. Le commandant du pétrolier a cependant fait savoir qu’il ne pouvait mettre un canot de sauvetage à l’eau, ce qui va probablement obliger l’un des concurrents de la course à récupérer Le Cam.

Armel Le Cleac’h (Brit’Air) et Vincent Riou (PRB) se sont déroutés et étaient attendus sur zone vers 16h00 (15h00 GMT) mardi. "Je vais préparer tout le matériel nécessaire pour faire face à la situation, on est prêts à toutes les éventualités pour récupérer Jean", a déclaré Le Cleac’h lors d’une conversation avec le responsable de la sécurité de la course, Alain Gautier. S’il doit être récupéré par un autre concurrent, Le Cam devra sortir de son bateau par la trappe arrière, spécialement conçue à cet effet, puis embarquer dans son propre canot de sauvetage et se laisser dériver en direction d’un autre voilier. Mardi à la mi-journée, la mer était formée avec une houle de quatre mètres et des vents atteignant par rafales les 50 km/h.

"Selon les conditions de mer et l’orientation du bateau, la sortie par la trappe peut être difficile", a témoigné Gautier, "Jean ne sortira que lorsqu’il sera sûr de pouvoir être récupéré très rapidement". Avant le départ de la course, parmi les consignes de sécurité, il a été vivement recommandé aux marins de ne jamais quitter leur navire, même chaviré, tant que celui-ci flotte encore, la survie sur un canot de sauvetage étant plus aléatoire.
Les bateaux de la classe IMOCA (60 pieds, environ 18 m) sont en principe insubmersibles, et pour pouvoir naviguer en course, doivent avoir subi les tests de retournement. Si la quille est entière, le bateau doit en principe se redresser seul.

Navigateur chevronné, Jean Le Cam, qui participe à 49 ans au Vendée Globe pour la deuxième fois (2e en 2004-2005), occupait la 3e place lorsqu’il a fait naufrage, et s’apprêtait à doubler le cap Horn, avec une bonne journée de retard sur le leader Michel Desjoyeaux (Foncia).
Les secours sont coordonnés par le MRCC (organisation des secours en mer), qui a alerté les autorités chiliennes, la zone du naufrage se trouvant dans les eaux territoriales chiliennes. Le bateau avait d’abord été repéré par un avion chilien avant d’être rejoint par le pétrolier.

La cata cette course...........

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Dakar 2009: 2ème succès pour Carlos Sainz


L'Espagnol Carlos Sainz (Volkswagen) a remporté mardi la 4ème étape de la course auto du Dakar-2009, disputée entre Jacobacci et Neuquen, et conforté sa place en tête du classement général, doublant la mise après son premier succès d'étape de dimanche.

A l'issue des des 380 km de spéciale (parcours racourci en raison de problèmes administratifs), Sainz a devancé de six petites secondes le vainqueur de la veille, le Qatari Nasser Al-Attiyah (BMW), et de 2:24 le Français Luc Alphand (Mitsubishi).

Au classement général, Sainz posséde respectivement 3:46 et 11:33 sur Al-Attiyah et sur le Sud-Africain Giniel De Villiers (VW), 6ème ce mardi.

Jean-Marc Fortin, co-pilote du Polonais Krysztof Holowczyc (Nissan)
est le premier Belge au classement général, mais a rétrogradé de la 8ème à la 10ème position. Le duo belgo-polonais a terminé 12ème de l'étape de mardi, à 13:14 de Sainz. (afp/chds)


06/01/09 17h59

Super Sainz.............

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Voile

Jean le Cam repêché par Vincent Riou


Image © Keystone
Privé du bulbe de quille, le bateau de Jean Le Cam s'est retourné, retenant prisonnier le skipper. Le navigateur breton devra son salut à l'intervention de son compatriote Vincent Riou.

Angoissante attente au large de l'Amérique du Sud. Après le chavirage de «VM-Matériaux», il a fallu attendre de longues heures avant que le skipper français ne soit sauvé par son compatriote.
Jean-Guy Python - le 06 janvier 2009, 22h48
Le Matin


Vendée globe
Cap Horn
«C'est une histoire incroyable qui se termine bien» selon les mots d'Alain Gautier, le consultant sécurité du Vendée Globe. Revêtu de sa combinaison de survie, Jean est sorti tout seul de son bateau. Vincent a fait quatre passages pour tenter de le récupérer. Au quatrième passage, le bout de l'outrigger bâbord (sorte d'appendice rigide qui maintient les haubans du mât de chaque côté du voilier) de «PRB» s'est pris dans ce qui reste de la quille de «VM- Matériaux» et s'est cassé. Dans la foulée, Jean Le Cam a pu grimper à bord, mais les deux hommes ont dû bricoler pour assurer le gréement et virer de bord rapidement pour éviter que le mât ne tombe. Armel Le Cléac'h, également sur zone, s'est mis en route dans leur sillage.
Alerté par un cri
L'opération de sauvetage de grande envergure lancée au large du cap Horn pour récupérer Jean Le Cam a commencé par un moment d'intense soulagement. A 15h21 hier après-midi, Vincent Riou, qui s'était dérouté pour porter secours, a pu entrer en contact avec le naufragé coincé dans son bateau retourné. Au PC course de Paris, c'est un Philippe de Villiers rassuré qui a annoncé la nouvelle: «Riou, le skipper de «PRB», s'est approché du monocoque et a constaté qu'un petit pavillon sortait par un des passe-coques à l'avant du bateau. Vincent a alors crié pour s'enquérir de la présence de son ami et Jean lui a répondu par un cri! L'arrière du monocoque, où se trouve le sas de sortie en cas de chavirage, est immergé et le bateau ne possède plus de bulbe de quille.»
Il était 1h26 dans la nuit de lundi à mardi lorsque Jean Le Cam a averti son équipe à terre qu'il avait un problème. Puis plus rien, la communication a été coupée, le Breton était en train de chavirer 200 milles à l'ouest du cap Horn. Vraisemblablement suite à une rupture du bulbe de quille, le monocoque s'est retourné sur lui-même, enfermant son skipper à l'intérieur de la coque.
Immédiatement, le MRCC (service international de sécurité en mer) a été prévenu. Vincent Riou et Armel Le Cléac'h ont été déroutés vers la position de Jean Le Cam.
Ils sont arrivés en vue du bateau retourné mardi après midi vers 16 heures. Un avion chilien a pu survoler la position du naufragé mardi matin. Il a confirmé de visu le chavirage. Un pétrolier dérouté a stationné aux abords de l'épave sans pouvoir intervenir directement. L'état de la mer (4 à 5 mètres de creux) n'a pas permis à l'équipage du navire de mettre un canot de sauvetage à l'eau. « Il semble que Jean n'ait pas entendu les coups de corne de brume lancés par le pétrolier», confirmait au PC course Vincent Riou.
Grâce à ce sauvetage qui se termine bien, les opérations en cours de la marine chilienne ont été annulées. Les deux marins à bord de «PRB» vont devoir réaliser une réparation de fortune sur le gréement. A cause du mât fragilisé, il ne peuvent pour l'instant naviguer que sur un bord en direction d'Ushuaïa. A ce stade, il semble que la course soit aussi terminée pour Riou.
Classement
Positions hier à 20h
1. Desjoyeaux (Fr/Foncia) à 6590,5 milles de l’arrivée.
2. Jourdain (Fr/Veolia Environnement) à 102,0 milles du premier.
3. Riou (Fr/PRB) à 641,4. 4. Le Cléac’h (Fr/Brit Air) à 641,8. 5. Davies (Gb/Roxy) à 1858,8.
ALAIN GAUTIER (CONSULTANT SéCURITé DU VENDéE GLOBE): «c'est un vrai capharnaüm»
Vincent Riou et Armel Le Cléach ont été déroutés sur zone. Comment font-ils pour porter secours? Doivent-ils s'amarrer ou quitter leurs embarcations?
Avec des creux de cinq à six mètres, les conditions de mer ne sont pas propices à ce genre de choses. Ils ne doivent pas mettre en jeu leur bateau, ni leur vie. Ils ont juste fait comprendre à Jean Le Cam qu'il y avait des sauveteurs autour de lui. Riou a signalé sa présence en criant. On peut aussi envoyer des projectiles sur la coque retournée.

Il n'y a donc pas d'autres moyens d'entrer en contact?
Jean était coincé dans sa coque sans avoir pu récupérer son iridium (téléphone satellite) de secours. Dans une coque à l'envers, sans lumière, c'est un vrai capharnaüm. Dans ce cas de figure, le seul moyen est de se signaler en faisant du bruit.
Comment expliquez-vous cette hécatombe?
Sur 30 concurrents, 7 ont des problèmes de mâts, 3 se battent avec leurs safrans et 2 avec leur quille. Il faut prendre tous ces problèmes séparément. Le niveau sportif étant très élevé, la recherche de performance est importante. Et surtout la voile reste un sport mécanique. Si on prend un Dakar ou les 24Heures du Mans, qui ont des moyennes de 65% d'abandons, au Vendée, on reste dans des proportions tolérables.
Le Vendée Globe reste-t-il une course raisonnable?
Une Mini-Transat, un Figaro ou un Vendée, lorsqu'on est en solitaire, on peut se demander si c'est raisonnable. Actuellement, on est dans une vie sécuritaire, mais on ne peut pas non plus tout brider, parce qu'alors il n'y a plus de place pour le rêve!

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SAUT À SKIS

Ammann est tombé sur plus fort que lui


Image © AFP/Michal Cizekmc
Simon Ammann a sauté loin sur le tremplin de Bischofshofen. Ce qui lui a permis de conforter sa deuxième place à la Tournée et celle de leader de la Coupe du monde.

Le Saint-Gallois a très bien sauté à Bischofshofen (137,5 et 140,5), mais Wolfgang Loitzl était dans un état de grâce. L’Autriche attendait ça depuis neuf ans.
le 06 janvier 2009, 22h58
Le Matin


TOURNEE DES QUATRE- TREMPLINS
Bischofshofen
Wolfgang Loitzl était intouchable pour Simon Ammann à Bischofshofen. Devant son public, l’Autrichien a enlevé le dernier concours de la Tournée des Quatre-Tremplins et décroché la victoire finale du grand rendez-vous austro-allemand, devant Ammann, qui réalise néanmoins la meilleure Tournée de sa carrière.
Avec des sauts de 142,5 et 141,5 m, Loitzl n’a laissé planer aucun doute, d’autant qu’il possédait 15,8 points d’avance au général sur Ammann avant cette ultime étape. Le Saint-Gallois (avec 137,5 et 140,5 m) a eu le mérite de résister au retour de l’Autrichien Gregor Schlierenzauer et de s’assurer la place de dauphin du concours et du général. Pour sa onzième participation, il améliore ainsi son meilleur classement final sur la Tournée, qui était une 3e place il y a deux saisons.
Une pointe de regret
Trois fois sur le podium en quatre concours, Ammann reste largement en tête de la Coupe du monde mais reconnaît la supériorité actuelle de son rival, avec une pointe de regret: «Wuff (ndlr: le surnom de Loitzl) a été convaincant sur toute la ligne. Au fond, je peux être content d’avoir gagné à Oberstdorf. J’avais un bon plan, mais sa réalisation s’est avérée plutôt difficile. Je n’ai pas toujours eu de bonnes jambes.»
Loitzl savoure, lui, une belle revanche. Ce militaire qui aura 29 ans mardi prochain perce enfin pour sa onzième saison de Coupe du monde, après avoir failli jeter l’éponge il y a trois ans. Père de deux jeunes garçons, ancien champion du monde juniors, il aura attendu son 222e concours de Coupe du monde pour glaner son premier succès, le jour de l’an, à Garmisch-Partenkirchen. En état de grâce, il a doublé la mise trois jours plus tard à Innsbruck, pour réussir aujourd’hui la passe de trois.
Avec trois succès et une deuxième place (derrière Ammann à Oberstdorf, pour 1,2 point), Loitzl est même passé tout près du Grand Chelem sur cette Tournée, que l’Allemand Sven Hannawald reste le seul à avoir accompli en 57 éditions (en 2001-02).
Son triomphe acquis devant 37000 spectateurs vaudra à Loitzl d’accéder au rang de star dans son pays et de décrocher de juteux contrats, en plus de la grosse voiture tout-terrain d’une valeur de 30000 euros (environ 45000 francs) remise au gagnant. Le dernier Autrichien à avoir remporté l’épreuve était Andreas Widhölzl en 2000. Les représentants de la Wunderteam avaient pris l’habitude de craquer devant leur public, à l’image de Gregor Schlierenzauer en 2007 (2e) et de Thomas Morgenstern l’hiver dernier (2e derrière Janne Ahonen).
Cinq fois la note 20
Loitzl y a mis la manière: sur son premier saut, il a obtenu des cinq juges la note maximale de 20. Il rejoint dans l’histoire l’Autrichien Toni Innauer (en 1976 à Oberstdorf) et le Japonais Kazuyoshi Funaki (en 1998 à Nagano et Oberstdorf), les deux seuls autres sauteurs crédités du maximum.
Pour Andreas Küttel, la Tournée s’achève en queue de poisson. Le Schwytzois a échoué au 26e rang, son moins bon concours de l’année. Peu en confiance, il ne s’est jamais classé mieux que 12e sur cette Tournée (à Garmisch).
Loitzl: «il me faudra du temps pour comprendre ce qui s'est passé

Wolfgang Loitzl (AUT, vainqueur de la 57e Tournée des Quatre-Tremplins): «Je ne m'attendais pas à cela, tellement de choses se sont passées ces derniers jours qu'il me faudra du temps pour comprendre ce qui s'est passé. C'est ma troisième victoire de suite, j'ai tellement attendu pour gagner et maintenant, ces victoires viennent presque facilement, en plus lors de la tournée, la rêve de tout sauteur à skis, c'est incroyable. Cela montre qu'il faut toujours croire en soi.»
Simon Ammann (S, 2e): «Je ne suis pas fou de joie, mais quand même content de ma deuxième place, car c'est mon meilleur résultat dans cette épreuve. J'étais en forme, mais il m'a manqué le petit plus pour superbien sauter. A partir de Garmisch, je n'étais plus vraiment à 100% physiquement. C'est la tournée qui veut cela, elle se joue sur quatre concours et dix jours, c'est toujours difficile.»
Gregor Schlierenzauer (Aut, 3e): «La Tournée ne s'est pas déroulée comme je l'espérais, mais je suis content d'être sur le podium. Wolfgang évoluait sur une autre planète, je le félicite sincèrement.»-afp