Toutes New sportives autres que la moto

[Dark Angel]

Envoyé par manu94600

Bourdais du coup il se retrouve en Indycar...

C'est pas encore fait, il disait a auto moto qu'il serait peut-etre 3eme pilote Toro Rosso....

Wait and see...

[Norton]

Amputé de deux jambes, l'ancien pilote Zanardi rêve de Londres


L'ancien pilote de Formule 1, Alessandro Zanardi, amputé de deux jambes après un accident en 2001, veut participer à l'épreuve du marathon en fauteuil roulant des jeux Paralympiques 2012 de Londres.

"Londres 2012 n'est pas qu'un rêve", a déclaré Zanardi au magazine spécialisé allemand MotorSport aktuell, paru mardi.

"Dans ma vie, j'ai déjà transformé plusieurs de mes rêves en réalités", a assuré l'ancien pilote italien qui a pris la 4e place du marathon de New York 2007 dans la catégorie handisport.

Agé de 42 ans, Zanardi, ancien pilote des écuries Jordan, Lotus et Williams entre 1991 et 1999, a failli perdre la vie lors d'une séance d'essais sur le circuit du Lausitzring, en Allemagne, au volant d'une monoplace du championnat CART.

Il a depuis repris une carrière de pilote automobile notamment dans le Championnat du monde de tourisme (WTTC) au volant d'une voiture spécialement équipée.

[Norton]

La 11e étape du Dakar annulée


La 11e étape du Dakar 2009, devant relier mercredi Copiapo, au Chili, à Fiambala, en Argentine, a été annulée en raison des conditions météo, a annoncé l'organisation mardi.

"Les conditions météorologiques annoncées pour mercredi, brouillard épais jusqu'en fin de matinée, ne permettent pas de respecter les horaires prévus pour l'ensemble de la journée. En conséquence, la spéciale est annulée. Les concurrents rejoindront Fiambala en liaison à partir de 8h00 (mercredi matin)", a écrit l'organisation dans un communiqué.

Cette étape devait comporter une courte liaison (20 km) puis un parcours chronométré (215 km). Ensuite, l'étape devait se terminer par une longue liaison (445 km) comprenant le passage de la frontière entre le Chili et l'Argentine.

[Norton]

Dee et Sam, les petites anglaises flirtent avec la mer

VENDÉE GLOBE | Alors qu’il ne reste que douze concurrents sur trente au départ, les deux navigatrices sont toujours en lice. Et n’en finissent pas d’étonner par leur volonté et leur bonne humeur.




© AFP | 4e actuellement, Sam Davies séduit les observateurs par sa bonne humeur et sa capacité à avancer vite avec un bateau qui a fait son temps. LES SABLES D’OLONNE, LE 5 JANVIER


JEAN-MARC RAPAZ | 14.01.2009 |


On l’appelle Sam. C’est aussi comme ça qu’elle signe tous ses messages, suivi d’un x final qui veut dire bisous. Partie en toute discrétion ou presque des Sables-d’Olonne, l’Anglaise Samantha Davies est en passe de devenir une star. Dans un univers traditionnellement masculin, la navigatrice au long cours épate aussi bien par ses qualités sportives que par sa sa bonne humeur constante, quels que soient le temps et l’état de la mer.
La déprime, Sam ne connaît pas. Le 25 décembre, elle écrit que «son plus beau cadeau, c’est d’être ici sur mon magnifique bateau Roxy».
Une louve de mer

Peint en rose pour les besoins de son sponsor (Roxy est une marque de vêtements de sports féminin), le voilier de cette solitaire a pourtant fait son temps. Il s’agit en réalité de l’ancien PRB, double vainqueur du Vendée Globe avec Desjoyaux et en 2005 avec Vincent Riou. Mais qu’importe l’âge du bateau, c’est celui de la capitaine qui compte. A 35 ans seulement, Sam est déjà une vieille louve de mer. A en croire la légende en train de naître, elle aurait appris à naviguer avant de marcher avec ses géniteurs qui vivent aujourd’hui sur un navire. «Mes parents m’ont appris à tout faire à bord d’un bateau, même à cuisiner une rôti de bœuf par force 8».
Petite fille d’un commandant de sous-marin britannique, elle est titulaire d’un Master d’ingénierie mécanique du St John’s College de Cambridge.
Vivant depuis 2004 en Bretagne, cette championne capable de se filmer en train de danser sur le pont de son Roxy, a fait parler son expérience au cours de cette édition 2008-09 marquée par 18 abandons. Celle qu’on surnomme le plus souvent «l’inoxydable» ou l’indestructible pointe le bout de son étrave à la quatrième place du classement. Une sacrée performance, même si elle n’étonne pas vraiment les spécialistes. Eux savent que Sam a déjà fini en mai 2008 cinquième de la Transat anglaise. Elle a par ailleurs accompli un énorme travail de musculation afin de prendre le départ. Espiègle donc, mais travailleuse aussi. Et surtout heureuse en mer: «Je fais le Vendée Globe parce que c’est la course la plus longue que j’ai trouvée en solitaire.» On laissera à son compagnon, le navigateur Romain Attanasio, le soin d’analyser cette déclaration.
Lady Dee

Huitième «seulement», Dee Caffari réalise aussi sa course. Comme Sam, elle a appris à naviguer dès sa plus jeune enfance avec papa du côté de Portsmouth. Depuis 2006, cette Anglaise de 36 ans figure dans les livres d’histoire pour avoir été la première à boucler le tour du monde en solitaire à l’envers (contre les vents dominants).
Ancienne monitrice de voile, Dee Caffari cultive la modestie des champions et cet humour so British quand elle évoque sa participation au Vendée Globe. Estimant ne pas figurer parmi les prétendants à la victoire sur Aviva (mis à l’eau en 2008), elle avait rappelé au départ «qu’il lui faudrait d’abord penser à tourner dans le bon sens» par rapport à son expérience passée.
Une certitude: Dee Caffari ne craquera pas. On cite souvent son mental hors du commun, un mental qu’elle dope si besoin en écoutant la pop star Robbie Williams.
Et question physique, elle s’est soumise aussi à un entraînement de galérien, en participant notamment au dernier marathon de Londres.

Bravooooooooooooo les filles

[Norton]

auto-moto

Viladoms sort la tête de l'eau

Image © Keystone
Jordi Viladoms et sa KTM ont réussi une belle remontée, hier, dans la 10e étape.

En remportant la 10e étape en terre chilienne, l'Espagnol remonte à la quatrième place au classement général.
AFP - le 13 janvier 2009
LeMatin.ch & les agences


Dakar 2009
Chili
L'Espagnol Jordi Viladoms (KTM) a remporté hier la 10e étape de l'épreuve moto du Dakar, disputée sur 476 km autour de la ville de Copiapo.
Son compatriote Marc Coma, qui termine à plus de 12 minutes (12'17''), conserve la tête du classement général et accroît même son avance sur son dauphin, après une spéciale de plus de 6h30.
Distancé au classement de l'étape, le Français David Frétigné pointe à 1h24'50'' de Coma. Le pilote Yamaha voit même revenir sur lui Cyril Despres, cinquième de l'étape et dorénavant à 1h31'11'' du leader.
Le Français Alain Duclos, qui a roulé une bonne partie de la journée avec Viladoms, a pris la deuxième place (1'06'').
Sainz encore
Le Chilien Francisco Lopez, septième au général, a lourdement chuté, avec une perte de connaissance. Lopez a quand même réussi à rallier l'arrivée mais était sonné au bivouac.
Côté autos, c'est Carlos Sainz et sa Volkswagen qui sont arrivés en tête. L'Espagnol devance Gordon (Hummer) et Miller (Volkswagen) dans cette 10 étape.
Au classement général, même podium, mais dans le désordre, puisque Sainz et son copilote Perin devancent Miller, deuxième, et Gordon, troisième.
Comme les trois précédentes, cette étape avait été raccourcie pour des questions de sécurité, ne comptant que 476 des 670 kilomètres prévus.
Philippe Cottet et madame la présidente
Avant d'entamer la terrible première étape du désert de l'Atacama, qui devait lui permettre, cette nuit, de remonter dans le top 20 du classement général, le Valaisan Philippe Cottet a eu le temps d'entrer en contact avec la Suisse, hier sur le coup des 13 heures: «Parce que le départ de l'étape du jour a été retardé - finalement de plus de deux heures - en raison du brouillard humide qui régnait sur Copiapo et qui a longtemps immobilisé au sol les hélicoptères du service médical», explique Cottet.
Des hélicoptères qui ont eu du travail hier puisque, à l'heure où nous mettions sous presse, on attendait toujours un diagnostic précis sur l'état de santé du pilote espagnol Cristobal Guerrero, ramené au bivouac dans le coma.
Philippe Cottet, lui, poursuit son bonhomme de chemin. Et ses rencontres: à Valparaíso, celui qui est notamment l'équipier du héros chilien «Chaleco» Lopez, a eu l'honneur de rencontrer la présidente de la République du Chili, Mme Michelle Bachelet: «Ici, Lopez est aussi populaire qu'un gars comme Zidane en France. Mme la présidente est donc venue nous rendre visite et nous avons tous eu l'honneur de la poignée de main», raconte le Valaisan. Dont le moral est au beau fixe: «Dans ce team semi-officiel, je vis un véritable rêve. Physiquement, je suis dans un état impeccable», confiait-il quelques minutes avant d'enfourcher sa KTM pour, finalement, 476 km (la spéciale a été raccourcie de 200 km) d'une étape très exigeante. J.-C.S.
Classements
Dakar 2009. 10e étape.
Copiapo - copiapo (476 km)
Autos: 1. Sainz/Perin (Esp/Fr/Volkswagen) 5 h 32'55''. 2. Gordon/Grider (EU/Hummer) à 21''. 3. Miller/Pitchford (EU/AfS/Volkswagen à 7'39''.
Classement général: 1. Sainz/Perin 38 h 59'02''. 2. Miller/Pitchford à 27'31''. 3. Gordon/Grider à 1 h 34'38''.
Motos: 1. Viladoms (Esp/KTM) 6 h 35'26''. 2. Duclos (Fr/KTM) à 1'06''. 3. Rodrigues (Por/KTM) à 8'29''. 4. Casteu (Fr/KTM) à 8'44''. 5. Despres (Fr/KTM) à 8'50''.
Puis: 22. Cottet (S/KTM) à 1 h 02'32''.
Classement général: Coma (Esp/KTM) 43 h 52'30''. 2. Frétigné (Fr/Yamaha) à 1 h 24'50''. 3. Despres à 1 h 31'11''. 4. Viladoms à 1 h 56'40''. 5. Rodrigues à 2 h 05'38''. Puis: 21. Cottet à 7 h 59'31''.

[Norton]

Dakar, 12e étape

Encore raté pour Sainz !

Pour Carlos Sainz, les rêves de victoires se sont envolés durant la 12e étape (Panoramic) Tombé dans un ravin au km 79 de la 12e étape, Carlos Sainz a été contraint à l’abandon à trois jours de l’arrivée alors qu’il menait confortablement au classement général
par Gilles Festor, le 15-01-2009

Encore raté ! Comme en 2007, Carlos Sainz a du faire une croix sur ses ambitions de victoire sur le Dakar. Il y a deux ans, le Matador et son touareg avaient rendu les armes dans le terrible désert mauritanien en perdant près de huit heures sur la tête de la course. Jeudi, c’est dans une étape pourtant bien moins périlleuse et après être brillamment sorti du terrible désert chilien, que le pilote Espagnol a tout perdu, l’année où il avait clairement fait de la victoire un objectif personnel.
Le Touareg dans un ravin
Km 79 de la courte étape entre Fiambala et La Rioja, le Touareg de l’ancien rallyeman part à la faute dans un ravin de quatre mètres. Selon les premières informations dévoilées par le team Volkswagen, l’accident aurait été provoqué par une erreur dans le road book de l’équipage. Des mesures ont été prises prises par l’organisation de course pour que l’incident ne se répète pas avec d’autres concurrents. Dans le crash, Michel Perin (le copilote) a été touché à l’homoplate. Les deux hommes ont été évacués par l’hélicoptère sur le bivouac de Fiambala.
Miller aux commandes
Cet abandon est d’autant plus regrettable pour Carlos Sainz que son 4x4 avait survolé l’épreuve depuis le départ à Buenos Aires avec six victoires d’étape. Au départ de la 12e spéciale, le Madrilène et son compère disposaient même d’une très confortable avance de 27’31’’ sur leur coéquipier Mark Miller qui se voit propulser du coup en tête de l’épreuve. Mais l’Américain dispose sur Giniel de Villiers (Volkswagen), son nouveau dauphin virtuel, de moins d’un quart d’heure d’avance. La victoire finale reste donc indécise mais l’on sait déjà que la firme allemande ne signera pas un retentissant triplé dans la capitale argentine. Nani Roma tire lui aussi les marrons du feu avec l’abandon de Sainz pour monter sur le podium avec Mitsubishi, rendant la pilule un peu moins amère pour l’armada nippone battue à plates coutures en 2009.

MERDE.................................

[Norton]

Sébastien Loeb : «J'aurais aimé être au départ...»


Cédric Voisard

Le quintuple champion du monde français ne sera pas au départ de son «rallye préféré». Ce n'est ni sa faute ni celle de son équipe Citroën, encore moins celle de l'Automobile club de Monaco ou de l'Intercontinental Rally Challenge. Explications.

Sébastien Loeb est d'humeur chafouine. Le Monte-Carlo débutera mercredi sans lui et la situation l'agace. «Ce n'est pas très cool, c'est même nul… en fait ça me fait carrément ch… C'est le plus célèbre rallye du monde, ça fait plusieurs années que je le gagne, il m'a toujours réussi et là, je vais rester à la maison. C'est le seul rallye où le public français est très nombreux, je m'y sens bien, c'est même celui où j'ai vraiment l'impression d'être chez moi, et puis mettez-vous à la place de Daniel Elena, mon copilote, qui est monégasque…»
La faute à un calendrier du championnat du monde ramené cette année à douze épreuves et au curieux choix de la Fédération internationale de l'automobile de compter ce légendaire Monte-Carlo parmi les manches à écarter. «Un choix qui va contre toute logique de promotion du Mondial», juge le pilote alsacien.
Si l'Automobile Club de Monaco comme les responsables de l'Intercontinental Rally Challenge, dans le cadre duquel se disputera cette 77e édition, auraient volontiers accueilli le meilleur pilote de rallye de l'histoire en guest star, encore fallait-il qu'il puisse disposer d'une auto.
En effet, sa Citroën C4 est une World Rally Car, conçue sur la base de la réglementation technique du championnat du monde, un type de voiture de course qui n'est, fort logiquement, pas autorisé en IRC, où les autos sont homologuées Super 2000, un ton en dessous en termes de performance. Or la marque aux chevrons, avec laquelle Sébastien Loeb est sous contrat d'exclusivité pour le rallye, ne dispose pas d'une Super 2000.

«Les conditions vont être très changeantes et difficiles»


«Lorsque j'ai roulé en fin d'année au rallye du Var sur une C2 Super 1600, la voiture qui correspond aux standards du championnat du monde junior et que l'IRC admet, je voulais notamment m'étalonner par rapport aux Super 2000 pour voir si il n'y avait pas un coup à tenter. Ce n'était pas si mal, mais tout de même trop juste. Et puis bon, vu qu'il est tombé beaucoup de neige, je n'aurais eu aucune chance avec seulement deux roues motrices. Les conditions vont être très changeantes et difficiles, ils vont passer de nuit au Turini, ce sera un très beau Monte-Carlo avec de la bagarre et du spectacle…»
Son retour au volant, le quintuple champion du monde l'effectuera donc dans treize jours au Rallye d'Irlande qui, cette année, ouvrira les débats du championnat du monde. Si Subaru et Suzuki ont quitté le WRC, le Français n'imagine pas pour autant que la route d'un sixième titre de rang sera une promenade de santé. Au contraire. «Le niveau de performance des autos de ces deux constructeurs ne permettait pas à leurs pilotes de vraiment arbitrer la bagarre entre Citroën et Ford. Seulement, ces pilotes-là peuvent trouver refuge dans nos équipes satellites. Moi, quand je vois Chris Atkinson qui intègre le Junior Team Citroën pour rouler avec une C4, je sais très bien qu'en plus de Mikko Hirvonen et Jari-Matti Latvala sur les Ford, j'aurai un autre adversaire à battre…»
Quant à le voir courir avec Peugeot en Endurance, rien n'est fait. «Je n'en ai pas encore parlé avec Olivier Quesnel. L'idée, c'est de faire des séances d'essais avec la 908, rien d'autre pour le moment. Mon truc, c'est le rallye, j'y suis bien, je ne m'y ennuie jamais. Quand je vois les pilotes qui prennent leur retraite revenir traîner rapidement dans le parc d'assistance, je me dis que ce n'est pas si simple de rester chez soi. Quant à ne courir que sur circuit, ça pourrait vite me paraître répétitif. Je pense être capable de rouler sur un bon rythme, mais je ne sais pas si je pourrais aller chercher les quelques dixièmes me séparant des spécialistes. Franchement, je suis avant tout un pilote de rallye.»
Et d'hélicoptère, puisque Sébastien Loeb possède désormais son propre Colibri. «Je ne vais même pas pouvoir venir faire un tour sur ce Monte-Carlo, j'ai pris d'autres engagements.»

[mickey]

F1 - Toro Rosso - Bourdais saura dans les 3 semaines


Le patron de l'écurie Toro Rosso Franz Tost (Photo L'Equipe) a affirmé jeudi sur le site internet de son écurie que le choix du pilote qui épaulera Sebastian Buemi se fera «dans les trois semaines». Il concède que Sebastien Bourdais est bien «au coude à coude» avec le pilote japonais Takuma Sato et que l'argent qu'amèneront ces deux pilotes constitue un critère de choix.

«Franz Tost, vous aviez beaucoup d'options pour vos pilotes à l'orée de cette nouvelle saison . Qu'est-ce qui a penché en faveur de Buemi ?
Ce n'est pas exactement vrai que nous avions beaucoup d'options car il n'y avait pas tant de pilotes sur le marché que nous souhaitions avoir chez nous. La décision a été prise car c'est un pilote extrêmement compétent avec un bon niveau et une vitesse naturelle. Il est jeune et il a tout l'avenir devant lui. Et c'est bien sûr un pur produit de la filière Red Bull. (...) Cette décision a été prise à la fin du mois de décembre.

A quel point est-ce difficile de remplacer quelqu'un comme Vettel ?
Remplacer un vainqueur est toujours difficile. Vettel avait un très fort caractère et il travaillait vraiment bien avec chacun des membres de l'écurie, des ingénieurs en passant par les mécaniciens. Il était très populaire et aimé de chacun d'entre nous. Il nous manquera beaucoup.

Concernant le second pilote, quels critères orientent votre décision ?
Nous serons en position de faire une annonce dans les trois semaines. Nous sommes actuellement en négociations avec Bourdais et Sato, ce qui n'est pas un secret comme ils ont tous les deux piloté pour nous, en novembre et décembre. De plus, Sébastien a piloté pour nous la saison dernière. Ces deux-là sont au coude à coude. Je ne peux pas nier le fait que les fonds qu'amèneront ces pilotes constitueront bien un facteur. Nous sommes une des plus petites écuries et même avec les efforts consentis pour réduire les coûts, nous accordons beaucoup d'attention à notre budget. Ce qu'apporte un pilote, financièrement, est aussi à prendre en considération. Dans un monde idéal nous rechercherions aussi le pilote le plus rapide.

Les performances de Sébastien Bourdais en 2008 ont-elles été meilleures que ne le reflète son score ? Mérite-t-il de rester en F1 ?
Oui, il mérite de rester en F1 parce qu'il a réalisé de très bonnes courses et à la fin de la saison, à l'exception de Singapour, il est toujours allé en Q3. Et au-delà de ça, sa performance a été meilleure que son total de points ne veut bien le suggérer.

Jenson Button (Honda) constitue-t-il une option pour vous ?
Non. Car il il est sous contrat avec une autre écurie.»

"L équipe.fr"

Bon , autant dire que c est cuit pour Bourdais , Sato a , a mon humble avis plus de sponsors et donc d argents pour le suivre que le français !

[Norton]

Vendée Globe Desjoyeaux double la mise
500 milles, c’est le nouvel écart entre Michel Desjoyeaux et Roland Jourdain, soit plus d’une journée de mer. Ses concurrents commencent à en convenir eux-mêmes : seuls des soucis techniques pourraient maintenant empêcher Foncia d’empocher la mise aux Sables d’Olonne.

« C’est dur, là. Je pensais que je rentrais dans le bon wagon, puis Michel (Desjoyeaux) est parti et moi je suis resté. Enfin, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir et j’ai jusqu’à l’arrivée pour aller le plus vite possible. Ce qui sous-entend, aller plus vite que l’autre, mais ça va être compliqué. Pourtant, le Pot-au noir va être plus éprouvant pour lui que pour moi. Bien sûr, l’écart commence à compter, mais je ne vais pas me pendre dans mon bateau, je vais faire comme si je pouvais gagner jusqu’au bout. La chasse au Desjoyeaux est ouverte jusqu’à février, après on ferme, mais on la fera jusqu’au bout » a commenté Roland Jourdain (Veolia Environnement), hier midi. Reste que pour l’heure, le deuxième du classement
ne peut rien faire pour empêcher le skipper de Foncia de creuser une avance de plus en plus confortable. 7.000 milles d’écart entre le premier et le dernier
Pendant que Desjoyeaux surfe à vive allure dans les alizés, lui bataille dans une zone de grains et de pétole. En quatre jours, l’avance du leader a plus que doublé, passant de 230 à 500 milles. Derrière, les écarts se creusent également, à commencer par Armel Le Cléac’h (Brit Air), troisième et relégué à plus de 1.000 milles du leader, contre 700 deux jours plus tôt. Idem pour Sam Davies (Roxy) et Marc Guillemot (Safran), aux prises avec des dépressions orageuses au large de l’Uruguay. Les plus à l’ouest, Raphaël Dinelli (Fondation Océan Vital) et Norbert Sedlacek (Nauticsport-Kapsch) semblent se tenir à leur pacte de collaboration. Les deux navigateurs sont séparés de 0,7 mille seulement et adaptent visiblement leur vitesse l’un à l’autre. Qui va doucement, va sûrement : une chose est certaine, la navigation en convoi n’est sûrement pas le meilleur aiguillon pour tenir des vitesses élevées. Les ennuis de White
Steve White (Toe in the water) a dû, lui aussi, ralentir aux abords du cap Horn. Le navigateur britannique a quelques soucis de rail de grand-voile et attend une accalmie pour réparer et retrouver des vitesses plus conformes aux impératifs de la course au large. Dee Caffari (Aviva) s’apprête à ravauder sa grand-voile : une opération complexe puisque la navigatrice va devoir affaler de nouveau au quatrième ris, étaler les surfaces endommagées dans son cockpit et coller, par-dessus les zones les plus abîmées, des pièces découpées dans une de ses voiles d’avant. Wilson s’en souviendra...
Pour sa part, Rich Wilson (Great American III), le doyen de la course, a vécu 48 heures horribles. Une « punition » avec port du casque obligatoire à l’intérieur pour ne pas se blesser. Au contraire, les conditions sont presque trop clémentes pour les deux derniers qui progressent doucement en bordure d’un anticyclone inhabituel dans les Quarantièmes Sud.
P. V.

[Norton]

Carré d’as pour un coup fin: suspense garanti à Melbourne

TENNIS | La «bande des quatre» semble appelée à dominer le tennis masculin en 2009.




© AFP | Roger Federer lors de sa victoire contre Fernando Verdasco à Melbourne


Olivier Breisacher, Melbourne | 19.01.2009 |


Après quelques tours de chauffe ici et là, la saison nouvelle a véritablement pris son envol dans la nuit, avec le lancement de l’Open d’Australie, premier rendez-vous majeur. Parfois le plus fou, celui qui fait souvent voler en éclats les certitudes..
Melbourne Park découvrira-t-il un nouveau prince, digne successeur de Marcos Baghdatis, Fernando Gonzalez et Jo-Wilfried Tsonga, glorieux et inattendus finalistes des trois dernières années? Ou, au contraire, confirmera-t-il l’emprise totale de la «bande des quatre», comprenez Rafael Nadal, Roger Federer, Novak Djokovic et Andy Murray?
L’élite du tennis vit une ère inédite. Après la domination insolente de Roger Federer, après le duo cannibale constitué par le Bâlois et le gaucher majorquin, puis l’irruption de l’empêcheur de tourner en rond, Djokovic, c’est Murray qui s’est hissé au sommet et qui fait peur. «Big Four», «quatre mousquetaires», «carré d’as», peu importe leur appellation. L’année 2009 devrait porter leur patte.

NADAL, LE NUMÉRO 1 L’Espagnol est certain de rester au sommet, quel que soit le scénario. Ses 2460 points d’avance sur Federer le mettent à l’abri de toute mauvaise surprise comptable. Mais l’essentiel se situe ailleurs pour «Rafa», qui a battu en retraite depuis sa médaille d’or olympique et son accession sur le toit du monde. Demi-finaliste à l’US Open, blessé au genou à Bercy, forfait pour la Masters Cup et la finale de Coupe Davis, écrasé par Gaël Monfils à Doha, l’Espagnol n’a encore jamais atteint une finale de Grand Chelem sur surface dure. Mais il se veut rassurant. «Je n’ai plus aucune séquelle. Je sais ce dont je suis capable.»

FEDERER, TOUJOURS FAVORI Trois fois vainqueur lors des cinq dernières éditions, Roger Federer, est candidat en puissance pour récupérer sa couronne. «J’ai toujours aimé être le grand favori, soulignait-il hier. Je ne suis plus le seul, mais cela ne change pas grand-chose.» Les dernières cotes des bookmakers vont dans ce sens, plaçant Federer et Murray (à 3,5 dollars) en tête, devant Nadal (5), Djokovic (7). Prudence, malgré tout: Nadal (12 victoires à 6) et Murray (5 à 2) mènent dans leurs duels. Mais le Bâlois ne peut pas les retrouver avant la finale…


DJOKOVIC, LE TENANT Quel sera le «Djoker» présent pour défendre son titre? Celui, brillant qui a remporté l’Open d’Australie et la Masters Cup l’an passé? Oui celui qui se met trop de pression? Ses premiers pas de l’année, à Brisbane et Sydney, l’ont laissé perplexe, incapable de s’emparer de cette 2e place mondiale qui lui tendait les bras.. Son changement de raquette (Head pour Wilson) lui cause des tourments. «Je dois m’habituer à mon nouveau matériel», reconnaît le Serbe.


MURRAY, LE PRÉTENDANT La Grande-Bretagne patiente depuis 1936 et Fred Perry pour retrouver un vainqueur de Grand Chelem. L’Ecossais y croit dur comme fer. Malgré les réserves de Federer («Gagner un Grand Chelem, c’est encore autre chose»), le nouveau joyau de la couronne a tous les atouts en main pour aller jusqu’au bout d’une aventure royale. Depuis l’été dernier, le No 4 mondial est le meilleur joueur du circuit. Il n’a perdu qu’à trois reprises depuis son revers en finale de l’US Open.