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football

C'est l'Argentine!


Image © Keystone
Jonas Gutierrez abuse Bacary Sagna et inscrit le premier des deux buts argentin.

L'imagination était au pouvoir hier soir au stade Vélodrome de Marseille. Et celle des Sud-Américains était supérieure.
le 11 février 2009
LeMatin.ch & les agences


Match amical
Marseille

France - Argentine 0-2 (0-1)
A Marseille, l'Argentine de Diego Maradona a donné la leçon à une équipe de France appliquée mais sans éclat. Sous l'impulsion de Lionel Messi les Argentins ont étouffé les rares velléités de révolte d'une équipe française qui n'est jamais parvenue à hausser le niveau de son jeu.
L'Argentine a ouvert la marque par Jonas Gutierrez en fin de première mi-temps avant que Messi ne parachève un logique succès en seconde période. Les Argentins ont mis à profit les espaces entre les lignes françaises pour développer un jeu fait d'imagination et d'accélérations qui a souvent pris leurs adversaires en défaut.

Epatant messi!
Absent à Glasgow pour les débuts de Maradona, en novembre, Lionel Messi a épaté le Vélodrome, qui n'attendait que ça...
Et sans traîner, pour le plus grand calvaire de Lassana Diarra les dix premières minutes du match. Comme pour narguer en terrain neutre son adversaire du Real Madrid, l'attaquant du Barça, sur ses quatre premiers ballons, lui infligea d'abord un petit pont, suivi d'un passement de jambes, avant de le contraindre à la faute, puis de lui faire commettre une main. Quelle entrée en matière! Le tout aussi bien dans l'axe que sur le côté.
Un but splendide
L'actuel troisième meilleur buteur du championnat espagnol (16 buts) eut aussi une quasi-balle de but au bout des crampons, à l'issue d'un une-deux avec Agüero, inspiré. Mais Gallas repoussa la frappe (16). Moins servi ensuite, Messi réapparut en fin de première période, le temps d'une feinte pour Papa en tête de surface, et d'un débordement côté gauche que Gallas n'eut d'autre solution de stopper que par un tacle fautif.
On ne vit quasiment plus Messi de la seconde période... jusqu'à la 83e minute et son but splendide. Il a passé en revue toute la défense et a conclu d'une frappe pure dans la surface une action dont il fut à l'origine par sa remise en pivot pour Tevez avant la ligne médiane. Maradona a sans doute apprécié.

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Rallye - Norvège - Le drakkar Citroën en péril


Se rendre en territoire viking refroidit généralement l'ardeur. Même quand on s'appelle Sébastien Loeb (Photo archives L'Equipe 2007) et que l'on arbore cinq titres de champion du monde. Une fois n'est pas coutume, l'écurie Citroën ne se pavanera ni en conquérante ni en favorite sur les routes verglacées de Norvège à l'occasion de la deuxième étape du Championnat qui débute jeudi à Oslo. La seule manche sur neige de la saison constitue pour elle un véritable défi malgré son doublé sous la pluie irlandaise.

La victoire de Loeb en Suède est déjà loin
Certes, Sébastien Loeb était devenu en 2004 le premier non Nordique à s'imposer en Suède : mais ce coup d'éclat, déjà lointain, est l'arbre qui cache la forêt. Un simple coup d'oeil dans le rétroviseur suffit à s'en rendre compte. Les six dernières épreuves sur neige disputées en Scandinavie ont toutes été remportées par des pilotes locaux : le Norvégien Petter Solberg (Suède 2005) et les Finlandais Marcus Grönholm (Suède 2006 et 2007), Mikko Hirvonen (Norvège 2007) et Jari-Matti Latvala (Suède 2008). Sur cette période, les résultats de Sébastien Loeb, le meilleur espoir de Citroën, sont mitigés : s'il s'était classé 2e en Suède en 2006 puis en 2007, il avait abandonné en 2005 et n'était pas apparu dans les points l'an dernier. Surtout, lors de la première apparition du rallye de Norvège au calendrier, en 2007, il n'était pas parvenu à intégrer le Top 10.

En Norvège, Loeb et Sordo n'étaient pas «à l'aise»
«Ce rallye (Norvège 2007) avait été particulièrement difficile à vivre à cause de la couche de neige fraîche qui recouvrait la glace vive, se souvient l'Alsacien, qui avait également vu, fait rarissime, son coéquipier Dani Sordo terminer aussi hors des points. J'avais beaucoup de mal à évaluer les changements d'adhérence et je ne m'étais jamais senti à l'aise. J'espère donc qu'il ne neigera pas pendant le week-end et que je pourrai me livrer à fond sur une belle couche de glace lisse ! Dans ces conditions, ma position d'ouvreur sur la route serait plutôt un avantage pour la première journée.» Un sentiment entièrement partagé par Dani Sordo : «La couche de neige molle est très handicapante pour la motricité. Parfois, les sensations au volant sont comparables à de l'aquaplaning !»

Un meilleur pneu neige cette année
Pour empêcher les Finlandais de Ford Jari-Matti Latvala, Mikko Hirvonen (Ford Focus), Urmo Aava (Stobart Ford) ou encore les Norvégiens Petter Solberg (Petter Solberg World Rally Team) et son frère Henning (Stobart Ford) de s'accaparer les premières places, les bolides C4 WRC de Citroën pourront au moins s'appuyer sur l'introduction du nouveau pneu clouté Pirelli Sottozero, plus large que son aîné. «Nous l'avons essayé et nous avons eu de bonnes sensations», conviennent en choeur les pilotes de la marque aux chevrons qui reprochaient au pneu 2008 d'être trop «mobile». Et de l'adhérence, il en faudra sur le tracé norvégien, modifié à 50% par rapport à 2007 !

Un parcours renouvelé
Si Sébastien Loeb apprécie les «belles et longues courbes» du parcours suédois, il appréhendera ici des spéciales «plus techniques, parfois sinueuses, étroites ou bosselées» recouvertes de glace et de neige dans les régions de Kongsvinger et de Lillehammer. Des températures négatives sont d'ailleurs attendues pour toute la durée de l'épreuve et de la neige fraîche pourrait s'ajouter à la couche déjà existante à quelques heures du départ. Le rallye (1 230 km, 23 spéciales) débutera jeudi soir par une super spéciale de 2 km organisée à Oslo. Vendredi, les pilotes s'élanceront dans les blanches forêts de Kongsvinger au sud-est d'Hamar sur les routes de 2007, cette fois dans le sens inverse. Samedi, les concurrents ne s'éloigneront que peu du Viking Ship de Lillehammer, la patinoire de 9 000 places construite pour les JO de 1994 et transformée pour l'occasion en parc d'assistance. En fait, tout devrait se jouer dimanche, la journée la plus longue, avec la moitié du parcours entièrement renouvelée. A suivre tout particulièrement la dernière spéciale sur le plateau d'Hedmark et ses murs de neige de trois mètres qui encadrent la route !

Loeb, «pas favori» mais pas rassasié
Loin d'être repu de ses 48 victoires en rallye, Loeb donne les Finlandais favoris mais il jouera bien la victoire sur ce rallye qui manque encore à son palmarès. D'autant qu'un seul faux-pas dans un Championnat réduit à la portion congrue (12 manches contre 15 en 2008) peut s'avérer fatal. «Nous ne sommes pas favoris mais notre C4 WRC est beaucoup plus aboutie qu'en 2007 car nous n'étions alors qu'au début de son développement, assure-t-il. Je ne pense pas que les réglages fassent la différence sur ce type de terrain, mais plutôt la confiance du pilote dans sa machine lorsqu'il la jette à l'équerre dans une grande courbe (...) L'équipe Ford va être très motivée pour refaire son retard. Je ne sais pas encore si je pourrai les en empêcher, mais je trouve que c'est un beau challenge. Ajouter la Norvège à mon palmarès n'a rien d'impossible.» - Gaël NIVOLLET

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Daniel Albrecht vers la fin de la respiration artificielle


Le skieur suisse Daniel Albrecht, en phase de sortie progressive du coma artificiel après une lourde chute à Kitzbühel (Autriche) il y a trois semaines, pourrait bientôt se passer de respiration artificielle, a indiqué la clinique universitaire d'Innsbruck.

"L'état du poumon s'est amélioré à un tel point que les médecins tentent à nouveau de relancer la respiration naturelle", a précisé l'équipe médicale dans son bulletin quotidien. Une précédente tentative de respiration naturelle avait échoué en raison d'une inflammation du poumon.

En l'absence de complication, le descendeur de 25 ans pourrait être totalement tiré du coma dans le courant du week-end, au terme d'un processus engagé en fin de semaine dernière, selon la clinique.

Le Suisse souffre d'un traumatisme cranio-cérébral ainsi que d'une atélectasie pulmonaire, un aplatissement d'une partie du poumon, et d'une inflammation pulmonaire quasi guérie.

Médaillé d'or en combiné et d'argent en géant lors des Mondiaux-2007 à Are (Suède), Albrecht était lourdement tombé sur le dos après un saut lors d'un entraînement avant la descente de Coupe du monde de Kitzbühel le 22 janvier

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:con tent:

ski alpin

Mondiaux de Val d'Isère: Carlo Janka en or!


Image © Keystone

Le Suisse Carlo Janka est devenu champion du monde de slalom géant en ski alpin devant l'Aurtichien Benjamin Raich et l'Américain Ted Ligety, vendredi à Val d'Isère.
le 13 février 2009
LeMatin.ch & les agences


Parti avec le dossard numéro 2, Carlo Janka a survolé la première manche en reléguant l aplupart de ses poursuivants à pus d'une seconde. Seuls Raich à 0''48 et l'Italien Blardone ont pu s'accrocher aux basques du Suisse. A son habitude, "Iceman" Janka a su garder la tête froide sur le second tracé. Malgré une énorme faute peu avant le premier temps intermédiaire, il a fait preuve de sang-froid pour reprendre plus d'une demi-seconde à Raich dans la partie finale.
Cette victoire représente le deuxième titre conquis par l'équipe de Suisse au cours de ces joutes mondiales. Le Neuchâtelois Didier Cuche, 6e en géant, avait montré la voie en enlevant le super-G, première épreuve masculine. Ce succès a également apporté une sixième médaille à la Suisse, ce qui égale le résultat obtenu il y a deux ans à Are (Su) où la Suisse avait été bronzée lors de la Coupe des Nations.
Carlo Janka, avec sa victoire, a succédé dans l'histoire du ski helvétique au Bernois Michaël Von Grünigen qui s'était imposé en 2001 à Sankt-Anton. Le moustachu de Schönried avait alors devancé le Norvégien Kjetil Andre Aamodt et le Français Frédéric Covili.

Val d'Isère (Fr). Championnats du monde. Géant messieurs: 1. Carlo Janka (S/1er titre mondial) 2'18''82. 2. Benjamin Raich (Aut) à 0''71. 3. Ted Ligety (EU) à 0''99. 4. Marcel Hirscher (Aut) à 1''06. 5. Massimiliano Blardone (It) à 1''67. 6. Didier Cuche (S) à 1''69.
Puis: 10. Marc Berthod (S) à 1''94. 20. Didier Défago (S) à 3''88.

Sont bons ces chtits suisses....................

[Indorae]

Il sort d'ou ce suisse ??? Autant je connais cuche, berthod et défago mais lui..... O_o C'est cool quand même...

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Envoyé par Indorae

Il sort d'ou ce suisse ??? Autant je connais cuche, berthod et défago mais lui..... O_o C'est cool quand même...

Grisonais si je gourre pas

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Spécial Indorae


Carlo Janka

Carlo Janka, né le 15 octobre 1986 à Obersaxen, est un skieur alpin suisse privilégiant la polyvalence. Médaillé de bronze en descente lors des Championnats du monde junior en 2006, il fait parti des révélations de la Coupe du monde en 2009 où il remporte deux victoires en géant à Val d'Isère et en combiné à Wengen. Il symbolise, à l'instar de Lara Gut chez les dames, la nouvelle génération suisse en ski alpin.




Biographie


Débuts

Il participe à sa première course FIS-Race le 12 janvier 2002 lors du slalom d'Anzere en prenant la 37e place. Il prend part cette année 2002 à différentes épreuves de FIS-Race dans les disciplines de super G, slalom géant, descente et slalom. Il poursuit cette apprentissage les saisons 2003 et 2004, lors de cette dernière il participe à sa première épreuve de Coupe d'Europe lors du géant de Saint-Moritz (abandon en deuxième manche). En 2005, il participe aux Championnats du monde junior à Bardonecchia, son meilleur résultat est une 9e place en descente (accompagné d'une 16e place en super G, 22e en slalom et un abandon en deuxième manche en géant). Lors de la saison 2006, il prend part à de plus en plus d'épreuves en Coupe d'Europe atteignant le podium au géant du Valloire, des Menuires et au super G de Veysonnaz, il renoue l'expérience des Championnats du monde junior, cette fois-ci au Québec. Après un abandon en descente et en slalom, ajouté à une 7e place en super G, il ponctue ces mondiaux avec une médaille de bronze en slalom géant derrière Stefan Guay et Petteri Kantola.
Lors de la saison 2007, il poursuit son apprentissage du haut-niveau en Coupe d'Europe et prend même part à quatre épreuves de Coupe du monde, la première au super-combiné de Reiteralm le 10 décembre 2006 (abandon), la seconde au géant d'Alta Badia (disqualifié) puis la troisième au géant d'Adelboden (disqualifié) et enfin la quatrième au géant de Kranjska Gora (abandon). Lors de la saison 2008, il intègre l'équipe de Suisse en Coupe du monde, il participe au cours de cette saison au moins à une reprise à chacune des cinq disciplines, c'est en super-combiné qu'il réalise sa meilleure performance avec une 8e à Val d'Isère (où se dérouleront les Championnats du monde 2009) suivi d'un géant avec une 9e place à Whistler (dans la station qui organisera les Jeux olympiques d'hiver de 2010). Il clôt sa première véritable saison en Coupe du monde avec une 64e place au général.
Lors de la saison 2009, Carlo Janka semble avoir franchi un pallier. Il débute l'année avec une 9e place au géant de Sölden puis créé la surprise en montant sur son premier podium en Coupe du monde dans la descente de Lake Louise le 29 novembre 2008 avec pourtant le dossard 65 devancé seulement par Peter Fill[1]. Il intègre un nouveau top-10 à l'occasion du géant de Beaver Creek et du super-combiné de Val d'Isère où il a réalisé le meilleur temps de la manche de super G. Ces grandes performances sont confirmées par une première victoire en Coupe du monde le 13 décembre 2009 lors du géant de Val d'Isère où avec le dossard 22 il s'impose devant Massimiliano Blardone et Gauthier de Tessières. Cette première victoire est suivie d'une autre victoire en super-combiné cette fois-ci dans la station helvétique de Wengen devant Fill et son compatriote Silvan Zurbriggen. Enfin à Kitzbühel, il est tout près de faire un podium avec une 4e place au combiné. Il symbolise avec Lara Gut chez les femmes la nouvelle génération du ski alpin suisse avant les mondiaux de Val d'Isère qui se déroulent en février 2009, il est classé avant le début de cette compétition au 6e rang du général.

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Rallye de Norvège

Loeb déjà en tête


Image © Keystone
Sébastien Loeb semble à l'aise sur la glace norvégienne

Le Français devance le Finlandais Hirvonen de deux secondes. Une stratégie de Ford pour obliger Sébastien Loeb à ouvrir la route aujourd'hui
le 13 février 2009
Le Matin


Sébastien Loeb (Citroën C4) et Mikko Hirvonen (Ford Focus) ont bien animé la 1re journée du rallye de Norvège. Les deux hommes sont en effet séparés seulement par 2''6.
«C'est plutôt pas mal. On est en tête du rallye, involontairement, mais c'était une bagarre très serrée toute la journée», a dit Loeb à son retour dans le Viking Ship, la patinoire olympique d'Hamar reconvertie jusqu'à dimanche en parc d'assistance couvert et chauffé.
«Mikko a un peu lâché du lest en fin de journée, alors qu'on revenait sur lui. Il en profitera demain en partant encore derrière moi, mais ça fait partie du jeu», a ajouté le quintuple champion du monde, très à l'aise toute la journée sur la glace norvégienne malgré le handicap d'ouvrir la route.
«Je m'attendais à pire, par rapport aux reconnaissances. Ma position n'était pas trop pénalisante, grâce au passage du chasse-neige. Il y a des endroits où on avait beaucoup d'adhérence et d'autres où il y avait un peu plus de neige, donc c'était quand même piégeux».
Deux temps scratch pour Loeb (ES3, ES9), quatre pour Hirvonen (ES2, ES4, ES5, ES8), les deux meilleurs rallymen du monde ont relégué, en l'espace de 120 km chronométrés, Jari-Matti Latvala à plus de 20'', sur l'autre Focus de pointe, et Dani Sordo à plus d'une minute, sur l'autre C4 officielle.

Solberg se bat
Meilleur temps de la super-spéciale d'ouverture jeudi soir à Oslo, Petter Solberg, sur sa vieille Citroën Xsara, a logiquement rétrogradé au classement. Il pointait à la 5e place hier soir, derrière les quatre cadors. «J'ai touché un peu à l'avant-gauche, mais rien de grave. Il va falloir que je fasse gaffe parce que maintenant c'est moi qui paie les réparations», a plaisanté l'ex- pilote Subaru à la pause de midi, dans la petite bourgade de Kongsvinger.
Le point
Hamar. Rallye WRC de Norvège. 1re journée: 1. Loeb-Elena (Fra- Mon/Citroën C4) 1 h 13'41''7. 2. Hirvonen-Lehtinen (Fin/Ford Focus) à 2''6. 3. Latvala-Anttila (Fin/Ford Focus) à 26''2. 4. Sordo-Marti (Esp/Citroën C4) à 1'08''6. 5. Solberg-Mills (Nor-GB/Citroën Xsara) à 1'31''5. 6. P.-G. Andersson-J. Andersson (Su/Skoda Fabia) à 1'31''6. Vainqueurs des spéciales: P. Solberg 1 (ES1), Hirvonen 4 (ES2, ES4, ES5, ES8), Andersson 2 (ES6, ES7), Loeb 2 (ES3, ES9).

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VOL À SKIS

Du bon Ammann!


Image © Keystone
Sous la neige d'Oberstdorf, Simon Ammann a fait mieux que Gregor Schlierenzauer
Le Suisse a pris la quatrième place du concours remporté par Olli. Schlierenzauer huitième
le 15 février 2009, 00h19
Le Matin Dimanche


Harri Olli a fêté sa première victoire en Coupe du monde lors de l'épreuve de vol à skis sur le tremplin géant d'Oberstdorf (All). Le Finlandais de 24 ans a devancé les Norvégiens Anders Jacobsen et Johan Remen Evensen. Côté helvétique, Simon Ammann (4e) et Andreas Küttel (9e) ont tous deux terminé dans le top-ten.
Le planeur du Toggenburg s'est montré satisfait de son dernier concours avant les championnats du monde de Liberec (Tch). «Oberstdorf est la meilleure chose, qui pouvait m'arriver, a-t-il commenté. J'ai effectué de très bons sauts et j'ai repris quelques points au classement de la Coupe du monde.»
Neige et vent
Ammann a pourtant dû composer avec des conditions difficiles. Outre les chutes de neige et les rafales de vent, le Saint-Gallois a été contraint de patienter avant de s'élancer lors de chacune des manches. Küttel a lui aussi connu une bonne journée en obtenant pour la quatrième fois de suite une place dans les dix premiers.
Olli a créé la sensation avec un premier envol stratosphérique à 225,5 m, soit le nouveau record du tremplin. Son deuxième saut, mesuré à 216 m, lui a assuré la 1re place avec 7,3 points d'avance sur Jacobsen. La victoire d'Olli a mis fin à deux impressionnantes séries. Gregor Schlierenzauer couchait sur six triomphes d'affilée, à une unité du record absolu du nombre de succès consécutifs. Le Finlandais a également fait tomber la domination sans partage de l'Autriche, qui demeurait encore invaincue en 2009.
La performance en demi-teinte de Schlierenzauer n'a pas de grandes conséquences sur le classement de la Coupe du Monde. L'Autrichien conserve sa place de leader avec plus de 200 points d'avance sur Ammann. Andreas Küttel est encore aux portes du top-ten avec 14 points de retard sur le 10e Matti Hautamäki
CLASSEMENTS

Oberstdorf (All). Vol à skis. Coupe du monde

Classement final: 1. Olli (Fin) 435,8 (225,5 m record du tremplin/216 m). 2. Jacobsen (No) 428,5 (218/212,5). 3. Evensen (No) 426,5 (211,5/223,5). 4. Ammann (S) 418,2 (212,5/211). 5. Hautamäki (Fin) 403,1 (206,5/204). 6. Vassiliev (Rus) 396,8 (215,5/193,5). 7. Bardal (No) 394,6 (207,5/198). 8. Schlierenzauer (Aut) 392,3 (205,5/198,5). 9. Küttel (S) 371,4 (202/185). 10. Keituri (Fin) 368,4 (197/187,5). 11. Koch (Aut) 364,9 (194,5/190). 12. Chedal (Fr) 360,2 (193,5/187,5). 13. Ljökelsöy (No) 347,2 (186,5/184,5). 14. Kornilov (Rus) 344,6 (185/185,5). 15. Schmitt (All) 342,1 (183,5/187). Puis: 21. Loitzl (Aut) 323,0 (176/176,5).
Note: Membres du Top 10 de la Coupe du monde, Morgenstern (Aut) et Larinto (Fin) ont renoncé.
Situation après la 1re manche: 1. Olli 221,1 (225,5 record du tremplin). 2. Jacobsen 218,1 (218). 3. Vassiliev 212,1 (215,5). 4. Ammann 210,0 (212,5). 5. Evensen 208,8 (211,5). 6. Hautamäki 203,8 (206,5). 7. Bardal 203,0 (207,5). 8. Schlierenzauer 200,1 (205,5). 9. Küttel 196,9 (202). 10. Keituri 190,9 (197).
Coupe du monde (21/27): 1. Schlierenzauer 1652. 2. Ammann 1418. 3. Loitzl 1252. 4. Morgenstern 672. 5. Schmitt 667. 6. Olli 606. 7. Jacobsen 565. Puis: 12. Küttel 453.

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VAL-D'ISÈRE

La cerise de Denise


Image © Keystone
Sixième, Denise Feierabend a réussi la meilleure performance de sa carrière, elle qui n’avait jamais fait mieux que 13e en Coupe du monde. Elle échoue à six dixièmes du podium

Reine de la saison du slalom, Maria Riesch s'est parée d'or sous les yeux enthousiastes de Nicolas Sarkozy, le Roi-Soleil éphémère d'une station de Haute-Tarentaise sur pied de guerre. Les Suissesses jouent placées grâce surtout à la jeune Denise Feierabend, brillante sixième
Laurent Guyot - le 15 février 2009, 00h00
Le Matin Dimanche
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Nicolas Sarkozy est déjà dans son hélicoptère. Les CRS ont lâché du lest. Le podium de la cérémonie organisée dans l'aire d'arrivée n'a pas encore trouvé sa place. Et Denise Feierabend (19 ans) enchaîne les interviews en raison d'une 6e place méritoire. Bonne 13e du premier parcours, la skieuse d'Engelberg s'est encore payée le luxe de signer le 7e temps sur le second tracé. Même si seules les médailles restent dans les mémoires, la Schwytzoise a déposé une cerise sur le joli gâteau cuisiné par les filles de Swiss-Ski lors de ces championnats du monde. Hugues Ansermoz ne s'en est pas caché. «Denise a obtenu son billet pour Val-d'Isère grâce à sa jeunesse. Elle est restée loin des critères lors de la saison de Coupe du monde. Pire, après un bon début de saison et sa 13e place à Levi, elle a paru marquer le pas physiquement. C'est un peu la surprise du chef! (rires)» Pas tout à fait puisque celle qui vise des podiums aux Mondiaux juniors à Garmisch dans un mois est arrivée l'an dernier sur le circuit. Hugues Ansermoz évoque ses qualités. «Pour sa première Coupe du monde à Zagreb en janvier 2008, elle a décroché une 18e place. Son mental est son atout No 1. Il suffit de la voir aujourd'hui. Elle s'est engagée sans se poser de questions dans le 2e tracé.» Et la principale intéressée, ses yeux bleus humides, de confirmer. «J'ai lâché les chevaux. Je me sentais bien déjà le matin sur cette piste. Mais j'étais loin de penser à une 6e place. Je vis un rêve et suis encore sur mon petit nuage. J'aimerais bien ne pas en redescendre tout de suite pour réussir d'autres résultats en Coupe d'Europe.»
Aline Bonjour déçue
D'un classement, Aline Bonjour aurait bien voulu en claquer un beau, un bon sur cette Face. Las, la skieuse de Chailly (24 ans) s'est arrêtée au 10e rang. «Sur le premier tracé légèrement marqué, je n'ai pas skié assez intelligemment. Il fallait venir plus par-derrière. Comme mes lignes sont plus directes, j'étais toujours en retard. Dans la seconde manche, j'ai mieux pu m'exprimer. Et cette 10e place me permet d'améliorer mon rang de départ même s'il y a de la déception. Aux Mondiaux, seules les médailles comptent.»
Hugues Ansermoz: «Une bonne surprise»
Hugues Ansermoz, comme chef alpin féminin, placez 4 filles dans le top 16 d'un slalom vous réjouit-il?
C'est une bonne surprise. Nous avons fini ces championnats du monde en beauté. Mais je n'aurais parié le bon ordre. Repêchée en raison de sa 31e place dans le slalom de Garmisch, Denise Feierabend nous a récompensés avec une 6e place inespérée. En revanche, je suis un peu déçu par le ski présenté par Sandra Gini et Aline Bonjour.
Quel bilan tirez-vous de ces championnats du monde 2009?
Nous avons décroché deux médailles d'argent grâce à Lara Gut. Il serait de mauvais goût de faire la moue. A l'exception de la seconde manche du géant, nous nous sommes toujours mêlés dans la course au podium. C'est encourageant au vu de la jeunesse de notre contingent même si quelques skieuses confirmées sont restées loin de leur niveau. Il faudra confirmer en février prochain aux JO 2010 de Vancouver.
Comment allez-vous préparer cette nouvelle échéance?
Avec les Gut, Kamer, Feierabend, Dettling, Suter, Bonjour et Gini, il est prévu d'aller découvrir Vancouver et Whistler du 1er au 6 avril. Ce sera une belle récompense pour la saison réussie mais aussi un formidable sujet de motivation.

Classements
Val-d'Isère. Mondiaux. Dames. Slalom: 1. Riesch (All) à 1'51''80. 2.
Zahrobska (Tch) à 0''77. 3. Poutiainen (Fin) à 1''09. 4. Karbon (It) à
1''10. 5. Gius (It) à 1''13. 6. Feierabend (S) à 1''69. 7. Jelusic
(Cro) à 1''87. 8. Chmelar (All) à 1''96. 9. Pärson (Su) à 1''96. à
2''04. 11. Leinonen (Fin) à 2''24. 12. Goodman (Can) à 2''47. 13. Noens
(Fr) à 2''49. 14. Grand à 2''64. 15. Hansdotter (Su) à 2''68. 16. Gini
à 3''00. 17. Ferk (Sln) à 3''40. 18. Hölzl (All) à 4''09. 19. Stiegler
(EU) à 4''54. 20. Nigg (Lie) à 4''66. 21. Persyn (Be) à 5''76. 22.
Lolovic (Ser) à 6''21. 23. Karasinska (Pol) à 6''23. 24. Klus (Pol) à
7''87. 25. Acton (Can) à 15''44. 26. Aubert (Fr) à 48''57. 30
partantes, 26 classées. Mölgg (It), Vonn (EU). 10. Bonjour
1re manche (piste Bellevarde, 549 m, 190 m dén.; 59 portes par C.
Schwaiger/All): 1. Mölgg 55''00. 2. Vonn à 0''24. 3. Aubert à 0''40. 4.
Zahrobska à 0''47. 5. Hansdotter à 0''62. 6. Riesch à 0''63. 7. Sanni
Leinonen (Fin) à 0''78. 8. Goodman (Can) à 0''86. 9. Poutiainen (Fin) à
0''91. 10. Karbon (It) à 0''95. 11. Grand à 1''01. Puis: 13. Feierabend
à 1''46. 16. Bonjour à 1''83. 22. Gini à 2''18. 101 partantes, 57
classées. Notamment éliminées: Zettel (Aut), Pietilä-Holmner (Su),
Borssen (Su), Kirchgasser (Aut).
2e manche (64 portes par P. Zahrobsky/Tch): 1. Riesch 56''17. 2. Gius à
0''01. 3. Pärson à 0''52. 4. Karbon à 0''78. 5. Poutiainen à 0''81. 6.
Bonjour à 0''84. 7. Feierabend à 0''86. 8. Zahrobska à 0''93. 9.
Chmelar à 0''97. 10. Noens à 1''06. 11. Gini à 1''21. Puis: 18. Grand à
2''26. 26. Aubert à 48''80.