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[medol]

Dernière journée d'essais hivernaux à Jerez

Kazuki Nakajima pour Williams et Heikki Kovalainen pour McLaren participait aujourd'hui à Jerez à la dernière journée d'essais privés avant le Grand Prix d'Australie.

Les deux pilotes n'ont pas fait dans la dentelle au niveau des chronos puisque Nakajima a tout simplement signé le meilleur chrono de la semaine alors que Kovalainen est lui aussi descendu sous les 78 secondes sur un tour, probablement grâce au nouveau diffuseur arrière de la MP4-24.

Décidément, les essais d'hiver n'auront jamais été aussi difficiles à déchiffrer. On pensait que la Brawn allait survoler la concurrence, mais la Williams a tourné aujourd'hui encore plus vite et la McLaren a finalement signé un chrono très comparable à celui que Button avait réussi mardi en 1'17"844

Il ne nous reste plus qu’à attendre les premiers essais libres du Grand Prix d'Australie, le vendredi 27 mars. Nous devrions avoir droit à de petites et grandes surprises à Melbourne...

Jerez - 19/03/2009
1 . K. Nakajima - Williams Toyota FW31 - 1'17"494 - 102 tours
2 . H. Kovalainen - McLaren Mercedes MP4-24 - 1'17"946 (+ 0"452 ) - 84 tours
Seulement 2 voitures en piste ! Ils ne se sont pas foulés !

[medol]

Interview de Philippe Gurdjian

Philippe Gurdjian, proche du grand argentier de la Formule 1 Bernie Ecclestone, actuellement en charge du circuit en construction d'Abu Dhabi et gestionnaire du Grand Prix de Barcelone, a déclaré à l'AFP que la F1 était "plus un media qu'un sport."

Abu Dhabi accueillera pour la premier fois de son histoire un Grand Prix de Formule 1, le 1er novembre, sur le circuit Yas Marina.

Q: Pourquoi organiser un Grand Prix de Formule 1 à Abu Dhabi?

Philippe Gurdjian: La F1 est le media le plus important dans le monde d'un point de vue promotionnel. Abu Dhabi veut devenir un +hub+ (plateforme) en terme de tourisme, d'affaires, de culture, d'art et de sport. L'ambition des dirigeants est de promouvoir le pays à travers la F1, qui est plus un media qu'un sport. Parler du Louvre régulièrement va être difficile, alors que la F1, on en parle tous les deux jours.

Q: La F1 permettrait donc à elle seule de promouvoir un pays?

PG: Avant, on ne savait pas où se trouvait la Malaisie. Aujourd'hui, il est rare de trouver quelqu'un qui ne sache pas la localiser. C'est complètement grâce à la F1. Et c'était l'objectif recherché. Après les jeux Olympiques et la Coupe du monde de football, la F1 est le troisième évènement sportif le plus suivi au monde.

Q: Quelle est la philosophie du projet d'Abu Dhabi?

PG: On a voulu faire un circuit totalement novateur, qui combine technologie, art et architecture; un circuit unique au monde. Comme la F1 est un sport télégénique, il fallait absolument que, dès les premières images, on reconnaisse Abu Dhabi, pour imposer la marque Abu Dhabi. Cela peut paraître évident, mais ça ne l'a jamais été sur aucun Grand Prix. Quand vous regardez une course aujourd'hui, et que vous coupez l'image et le son, vous êtes incapable de dire où elle se passe.

Q: Qu'est-ce qui différencie Abu Dhabi des autres circuits?

PG: La taille du projet déjà. A Bahreïn ou en Malaisie (ndlr: circuits dont il a supervisé la construction), j'avais quatre bâtiments à construire. Là, j'en ai quarante. C'est aussi le premier circuit dédié aux spectateurs, qui auront d'autres sensations que devant leur télévision. Les tribunes sont couvertes pour qu'ils soient plus sur l'action. Je ne comprends d'ailleurs pas qu'on fasse un circuit moderne avec des tribunes non couvertes. Et le jour où il pleut? Le public est résistant quand il paie sa place 50 euros, pas 300.

Oh NON ! La F1 c'est avant tout un SPORT ,non ?

[medol]

Sebring lance les hostilités

Pour la première fois de la saison, Peugeot et Audi vont s'affronter lors des 12 Heures de Sebring les 21 et 22 mars. L'occasion pour les deux équipes de peaufiner leur préparation en vue du Mans.

C'est donc en Floride sur le circuit de Sebring que Peugeot et Audi vont s'affronter pour la première fois en 2009. Si cette mise en action progressive est avant-tout destinée à préparer au mieux le grand rendez-vous annuel du Mans, on ne peut s'empêcher de penser que l'un comme l'autre tentera d'imposer son prototype et voudra marquer les esprits.

Vainqueur à huit reprises entre 2000 et 2007, Audi lancera également sa nouvelle R15 TDI tandis que Peugeot étrennera sa 908 HDi modifiée à cause de la nouvelle règlementation. Le constructeur allemand poursuit sa tradition de faire débuter ses nouvelles montures sur le circuit américain. En 1999, la firme d'Ingolstadt avait pris la troisième place avec la R8 (Michele Alboreto, Dindo Capello et Stefan Johansson) qui remporta par la suite 62 victoires en LMP1 faisant de ce prototype le plus titré de l'histoire. En 2006, Dindo Capello, Tom Kristensen et Allan McNish ont fait triompher la R10 lors de sa première sortie. Les trois pilotes, qui seront une fois de plus alignés ensemble cette saison, auront donc le privilège de faire débuter la R15.

Quesnel : "Nous ne bouderons pas la victoire"

"Sebring est un test important dans l'optique des 24 Heures du Mans. L'expérience montre que le circuit est très dur et révèle tous les problèmes que possède une voiture. C'est pourquoi il est important de courir avec une voiture nouvelle en phase de développement ici. Il va sans dire que nous espérons jauger des performances de notre nouvelle R15 TDI en course, et cela vous pouvez le faire lorsque vous courez contre vos adversaires" , a indiqué le Dr. Wolfgang Ullrich, le directeur de l'équipe.

Les adversaires présents à Sebring, Peugeot et Acura entre autres, veulent également se tester. Pour le constructeur français, il s'agit de la première des deux courses avec Spa-Francorchamps auxquelles il participera avant Le Mans. "Beaucoup d'éléments font de Sebring une étape importante et représentative des contraintes des 24 Heures du Mans. C'est d'autre part la plus longue épreuve après celle du Mans, donc un excellent test pour l'encrassement et le vieillissement de la voiture. Nous avons un programme technique bien défini à suivre, chargé de surcroît. Nous amasserons une grande quantité d'informations en raison de l'engagement de deux voitures, contre une l'an passé. Nous allons notamment pouvoir éprouver la climatisation et le nouvel aéro imposés par la règlementation 2009", souligne Bruno Famin, le directeur technique de Peugeot Sport.

Et Olivier Quesnel de conclure. "Il n'est pas question de tout miser sur une pole position, un meilleur tour ou de prendre des risques inconsidérés en course (...) mais bien entendu nous ne bouderons pas la victoire si elle s'offre à nous ! ". Après deux premiers tests, lundi et mardi, Audi et Peugeot se sont partagé le sommet de la feuille des chronos. La Audi R15 TDI s'est montrée la plus rapide lundi avant que Nicolas Minassian au volant de la 908 HDi ne réponde mardi. En revanche, Sébastien Bourdais a endommagé la seconde 908 après être sorti de la piste. Il n'a pas pu réaliser de chrono convaincant.

Je déteste les Diesels mais je préfère Audi ! Et c'est à suivre samedi à 15 H sur Motors TV !

[medol]

Direction Puebla

Après la manche inaugurale à Curitiba, le championnat du monde WTCC poursuit sa route à travers le continent américain et va faire étape à Puebla au Mexique où se dérouleront deux courses le 22 mars.

Curitiba marquait le début de la saison 2009. Comme la saison dernière, Puebla s'impose comme la deuxième manche au championnat du monde WTCC. Après une première épreuve qui a vu les SEAT dominer outrageusement et deux de ses pilotes s'imposer (Yvan Muller et Gabriele Tarquini), l'ensemble du paddock se dirige un peu plus au nord pour la quatrième fois de l'histoire du championnat du monde des voitures de tourisme.

Après avoir pris part aux deux premières éditions (2005 et 2006), Puebla ne figurait pas au programme de la saison 2007 mais dès l'année suivante, faisait de nouveau son apparition juste après la manche brésilienne. Les courses 3 et 4 de la saison se dérouleront donc sur l'Autodrome Miguel E. Abed, d'une longueur de 3,2 km et situé à 30 km à l'est de Puebla.

Le circuit, qui a déjà bien réussi aux SEAT en 2008 avec les victoires de Jordi Gené et Tiago Monteiro, pourrait une fois de plus se montrer accueillant pour les moteurs turbo diesel qui s'acclimatent mieux que les autres à l'altitude. Car c'est une donnée à ne pas négliger, le circuit se situe à 2304 m au dessus du niveau de la mer. "Puebla est toujours un tracé piégeux où les conditions de piste peuvent changent rapidement, a indiqué Rob Huff (Chevrolet). Parfois la piste est très glissante et c'est comme piloter sur la glace."

J'ai hate de voir ça !

[Red Bull]

Envoyé par medol

Interview de Philippe Gurdjian

Philippe Gurdjian, proche du grand argentier de la Formule 1 Bernie Ecclestone, a déclaré à l'AFP que la F1 était "plus un media qu'un sport."

Il a hélas raison ....

[Red Bull]

Envoyé par medol

Oh NON ! La F1 c'est avant tout un SPORT ,non ?

A la base, oui. A la base ...

[Norton]

100e Milan - San Remo
Les Italiens favoris

La 100e édition de Milan -San Remo se disputera samedi sans Fabian Cancellara, vainqueur l'an dernier.


En cas d'arrivée au sprint en Ligurie, Alessandro Petacchi fera figure de grand favori.


Au terme de la 99e course entre Milan et San Remo, Cancellara était parvenu à voler la victoire aux sprinters dans le final. La préparation du coureur bernois pour les Classiques du printemps a été entravée par une chute à l'entraînement et par une angine. Le champion olympique du contre-la-montre pourra se montrer heureux s'il atteint le niveau de forme escompté au départ du Tour des Flandres le 5 avril.
En 2008, Cancellara avait mis un terme à une traversée du désert de 21 ans pour les Suisses sur cette course de prestige. Le dernier succès helvétique était revenu au Lucernois Eric Mächler en 1987.
Depuis de longues années, Milan - San Remo fait la part belle aux sprinters. Seuls Cancellara l'an dernier et le Belge d'origine russe Andrei Tchmil en 1999 ont réussi, en tant que non spécialistes du sprint, à enlever l'épreuve dans un passé récent. Les Italiens qui possèdent le plus de chances de s'imposer cette année sont Daniele Bennati, Alessandro Petacchi et Filippo Pozzato.
Petacchi (2005) et Pozzato (2006) restent les seuls participants au centenaire de la Classicissima à avoir déjà inscrit leurs noms au palmarès. Le double lauréat espagnol Oscar Freire (2004 et 2007) a dû déclarer forfait, il souffre des côtes. Sur le parcours de 298 km, l'Américain Lance Armstrong fêtera pour sa part son retour sur les routes européennes.
Frank Schleck forfait
Le Luxembourgeois Frank Schleck est forfait pour la classique Milan-San Remo de samedi. Le coéquipier chez Saxo Bank de Fabian Cancellara, a fait une mauvaise chute à l'entraînement.
Le Luxembourgeois a dû se faire poser sept points de suture au menton et souffre d'une grosse contusion au poignet gauche. Il reprendra la compétition le 28 mars lors du Critérium international.

199e Milan - San Remo (samedi, 298 km). Edition 2008: 1. Fabian Cancellara (S). 2. Filippo Pozzato (It) à 0'04. 3. Philippe Gilbert (Be). 4. Davide Rebellin (It). 5. Mirco Lorenzetto (It). 6. Anthony Geslin (Fr). 7. Rinaldo Nocentini (It). 8. Oscar Freire (Esp), tous même temps. 9. Thor Hushovd (No) à 0'05. 10. Kurt Asle Arvesen (No), même temps.
Les vainqueurs entre 1998 et 2007. 1998: Erik Zabel (All). 1999: Andrei Tchmil (Be). 2000: Zabel. 2001: Zabel. 2002: Mario Cipollini (It/3. Markus Zberg). 2003: Paolo Bettini (It). 2004: Oscar Freire (Esp). 2005: Alessandro Petacchi (It). 2006: Filippo Pozzato (It). 2007: Freire.
Les Suisses engagés: Aurélien Clerc, Martin Elmiger (AG2R-La Mondiale). Grégory Rast, Michael Schär (Astana). Patrick Calcagni (Barloworld). 200 coureurs inscrits.

[Norton]

Le Bec-des-Rosses, pyramide indécise

20 mars 2009 - FLORENT MAY -
XTREME DE VERBIERLa face bagnarde n'a pas encore donné son feu vert pour accepter les riders sur ses contours. La compétition devrait avoir lieu demain
Chaque hiver, c'est la montagne qui a le dernier mot. Fière et droite, c'est elle seule qui accepte ou rejette les funambules du freeride. Le Bec-des-Rosses va bientôt s'exprimer. Hier, il restait pourtant encore muet alors qu'une poignée de riders l'apprivoisait de la jumelle depuis le col des Gentianes. Une chose est sûre: la compétition aura bien lieu! Mais la pyramide de roche et de neige est encore indécise pour accepter la venue de ses disciples un samedi ou... un dimanche. «On n'est pas sûr pour samedi. Il y a beaucoup de vent annoncé pour vendredi et samedi. On va attendre jusqu'à demain matin 10 heures (réd: ce matin) pour confirmer le samedi ou repousser la compétition à dimanche», expliquait Nicolas Hale-Woods, le «Big Boss» de l'Xtreme, hier sur le balcon des Gentianes.
Lire sur les lèvres du Bec-des-Rosses est un exercice ardu, subtil et jamais complètement maîtrisable. L'année passée, la montagne avait dit non en se dérobant au dernier moment. Déchirée de haut en bas par une avalanche, elle n'avait eu qu'un manteau brut et à grosses mailles à offrir aux skieurs et snowboarders. C'était même la première fois en treize éditions qu'elle n'avait pas desserré ses crocs. Les organisateurs avaient alors dû se rabattre sur le Mont-Gelé voisin. Ce week-end, le Bec-des-Rosses devrait s'offrir mais sous des contours travaillés par le vent. «On a une configuration assez nouvelle. Il y a eu beaucoup de neige et de vent cet hiver. Par contre la neige est assez saine, compacte, sans gros sel et il reste beaucoup de poudreuse. L'exercice de lecture des lignes reste assez fin et on va voir qui sont les vieux renards...», poursuit Nicolas Hale-Woods.
Des Valaisans en lice

Le terrain de jeu s'annonce donc plutôt ludique pour les riders même si l'on a déjà vu un Bec-des-Rosses davantage gavé de poudreuse par le passé. Le spectacle sera en tout cas au rendez-vous avec les meilleurs spécialistes du moment, tant en ski qu'en snowboard. Finale du Freeride World Tour depuis l'année passée, l'Xtreme est LA compétition la plus relevée de l'année. Seuls les huit meilleurs hommes et les trois meilleures femmes du classement mondial sont qualifiés automatiquement. Ils seront accompagnés de quelques riders invités, ainsi que des athlètes qualifiés lors de la Nendaz Freeride qui a eu lieu dimanche passé sur les pentes du Mont-Gond.
En snowboard, le Français Xavier de Le Rue est d'ores et déjà assuré de conserver sa couronne mondiale. Vainqueur de la Freeride de Tignes il y a une semaine, le Pyrénéen a encore impressionné cet hiver avec des runs très engagés et rapides. Côté valaisan, on s'attend à de belles prestations de la part du Sierrois Jonas Emery (voir encadré) et du Nendard Alex Coudray, respectivement 2e et 3e au classement du Freeride World Tour en snowboard. En ski, le Bedjui Raphy Gillioz, au bénéfice d'une wild card, aura à coeur de briller sur une face qu'il connaît très bien. Autre skieur invité, Phil Meier, qui peut créer la surprise avec son gros bagage d'expérience. Domicilié à Cries, il a le Bec-des-Rosses de visu quasiment depuis sa fenêtre...
Le retour de Géraldine Fasnacht

En snowboard féminin, cette édition sera l'occasion d'un grand retour pour Géraldine Fasnacht sur le Bec-des-Rosses. Victorieuse à Tignes dernièrement, la snowboardeuse domiciliée à Champsec compte bien récidiver sur une montagne avec laquelle elle a tissé des liens très forts depuis pas mal d'années. «C'est une montagne qui a beaucoup d'images positives pour moi et je m'y sens bien dedans», s'enthousiasme la locale de l'étape. A noter que les femmes ne s'élanceront pas depuis le sommet du Bec-des-Rosses mais depuis une petite plateforme située sur l'épaule droite du roc bagnard. «Les filles pourront produire un meilleur spectacle sur cette face où il y aura aussi moins de traces», explique Nicolas Hale-Woods. Pour l'organisateur de l'Xtreme, cette séparation hommes-femmes aura tendance à se généraliser sur la plupart des événements. «Aujourd'hui, le niveau moyen chez les femmes nous dicte d'aller sur ce sommet-là. En ski alpin, les femmes ne descendent pas Kitzbühel. Elles ont leur descente où elles peuvent s'exprimer pleinement...», poursuit Nicolas Hale-Woods. Une décision qui chagrine un peu Géraldine Fasnacht. «On est trop mauvaises (rires)... Je mentirais de dire que ça ne m'embête pas de ne pas partir du sommet. En même temps, je comprends l'organisateur. Ce n'est pas une montagne facile et accessible pour des filles qui n'ont pas trop l'habitude de rider du raide. Il faut jouer la sécurité et la beauté du sport.»

[Norton]

Federer retrouvera Murray en demi-finale

Indian Wells | Roger Federer a passé l’obstacle de l’Espagnol Fernando Verdasco, tête de série N.10, qu’il a dominé 6-3, 7-6 (7/5), pour se qualifier pour les demi-finales du tournoi d’Indian Wells où il rencontrera demain Andy Murray.




© AFP |


Le numéro 2 mondial, qui dispute dans le désert californien son premier tournoi depuis sa défaite en finale de l’Open d’Australie face à Rafael Nadal, n’a pas eu besoin de beaucoup plus d’une heure et trente minutes pour dominer l’un des joueurs en forme du moment, demi-finaliste à Melbourne (contre Nadal) et dont c’est seulement la troisième défaite de la saison (en seize matches).
Federer n’a pas brillé de mille feux et a assuré d’une prestation sérieuse, sans fioritures.
"J’ai bien joué pendant un set et demi et ensuite Fernando a montré quel super joueur il est, a indiqué Federer. Je pense que je ne mérite pas vraiment de gagner ce second set mais c’est ça aussi le tennis..."
"Ce n’était pas le meilleur tennis de ma vie mais c’était quand même une prestation solide, pas de quoi être super content mais c’est OK", a résumé le Bâlois, qui dit avoir eu "un peu de mal avec le rythme de (son) revers".
Il a également commis trois doubles fautes, choses extrêmement rare chez lui. "J’ai été éloigné du circuit pendant six semaines (pour soigner un dos douloureux) alors c’est normal que tout ne clique pas parfaitement quand il le faut. Il faudra que je serve mieux contre Murray."
Après une première manche assez facilement remportée par Federer, et un break rapide en début de deuxième manche, Verdasco a pris le dessus pour breaker le Suisse par deux fois et mener 6 jeux à 5 service à suivre.
Mais malgré deux balles de set dans le jeu suivant, Verdasco n’a pas su capitaliser et Federer a débreaké pour ouvrir la voie au jeu décisif.
Dans cet exercice très exigeant pour les nerfs, Federer s’est montré bien meilleur, pour mener 6-2 grâce notamment à un premier service retrouvé. Il a toutefois dû attendre sa quatrième balle de match pour empocher son billet.
L’obstacle qui se dresse désormais devant lui est de taille. L’Ecossais Murray, 21 ans, a en effet remporté leurs trois dernières confrontations (à Madrid et au Masters fin 2008, à Doha début 2009).
"Cela va être vraiment dur, a dit le Suisse. C’est un joueur qui monte et qui a beaucoup progressé ces dernières années. C’est vrai qu’il m’a battu ces derniers temps mais j’ai quand même gagner notre rencontre la plus importante, en finale de l’US Open (2008). Il faudra que je rejoue de la même façon."
Murray s’est qualifié pour les demi-finales en battant le Croate Ivan Ljubicic 7-5, 7-6 (8/6) sans faire grande impression.
Le tournoi d’Indian Wells est le premier ATP 1000 (ex Masters Series) de la saison, soit le plus relevé depuis l’Open d’Australie.

[Norton]

Les écuries de F1 contestent le nouveau système d’attribution du titre

Automobilisme | Dès 2009, le titre de champion du monde des pilotes sera remporté par celui qui comptera le plus de victoires et non en fonction des points marqués.




© KEYSTONE | Le pilote anglais Lewis Hamilton, champion du monde en titre, effectue des essais sur le circuit espagnol de Jerez.


L’Association des écuries de formule 1 (FOTA) a mis en cause vendredi le nouveau système d’attribution du titre mondial des pilotes à partir de 2009, adopté mardi par la fédération internationale de l’automobile (FIA), selon le site autosport.com.
"A la suite de la décision prise le 17 mars par le Conseil mondial de l’automobile de changer les conditions d’attribution du titre mondial des pilotes, les équipes se sont réunies et ont décidé de remettre en question la validité de cette décision", indique le site, citant un communiqué de la FOTA.
La FOTA espère travailler avec la FIA à une modification de l’attribution des points pour la saison 2010.
Le Conseil mondial de l’automobile, entité de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), a décidé mardi d’attribuer le titre de champion du monde de Formule 1 au vainqueur du plus grand nombre de courses dès 2009 et non plus à celui ayant le plus grand nombre de points.
"Si deux pilotes ou plus terminent la saison avec le même nombre de victoires, le titre sera attribué à celui qui a le plus grand nombre de points", au barème actuel de 10, 8, 6, 5, 4, 3, 2, 1, selon le nouveau règlement de la FIA.
Le reste du classement, de la deuxième à la dernière place, sera calculé par rapport au nombre de points, comme cela se faisait jusqu’alors.
Le premier Grand Prix de la saison est programmé le 29 mars à Melbourne (Australie).