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Un duel Henry-Ribéry en quart de finale de la Ligue des champions

FOOTBALL | Le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions, vendredi à Nyon, a réservé un duel Barcelone, avec Thierry Henry, contre Bayern Munich, où évolue Franck Ribéry.




© AFP | L'ancien footballeur italien Bruno Conti est l'ambassadeur de la finale à Rome.




Bruno Conti, ancien champion du monde italien, a également tiré un alléchant Liverpool-Chelsea, duel anglo-anglais qui était presque inévitable avec quatre clubs de Premier League présents à ce stade de la compétition.
Le dernier représentant du "Big Four" en lice, Manchester United, a hérité d'un des "petits" de cette compétition avec Porto.
Les Français, qui n'ont plus de club engagé après la sortie de Lyon, éreinté par le Barça (1-1, 5-2), pourront donc se consoler avec l'affrontement direct de deux Bleus expatriés, «Titi» et «Francky».
Exilé sur le côté gauche, cohabitant intelligemment avec deux autres artistes (Messi et Eto'o), Henry, qui a atteint contre l'OL la barre symbolique des 50 buts inscrits en C1, espère ajouter une Ligue des champions à son impressionnant palmarès.
Quant à Ribéry, moteur à réaction du Bayern depuis deux saisons, il n'a jamais caché que les performances des Bavarois dans la plus prestigieuse des coupes d'Europe détermineront son avenir, alors qu'il est courtisé par les plus grandes formations européennes.
Lui qui rêve de bien figurer un jour au classement du Ballon d'Or pourra se mesurer à des joueurs de classe mondiale face au Barça. Robert Pires a certainement eu un petit pincement au coeur en voyant le tirage au sort opposer à son "Sous-marin jaune" son ancien club, Arsenal, toujours emmené par Arsène Wenger, qui avait fait de Pires un de ses "Frenchies" de Premier League (2000-06). Cette fois, Pires, s'il joue, aura en face de lui les nouveaux "french Gunners", Nasri, Gallas, Diaby, Clichy...
Personne ne voulait de Liverpool, l'épouvantail, après ses récentes démonstrations contre le Real Madrid (4-0 en 8e de finale retour de la C1) et contre Manchester United en Premier League (4-1). Et c'est finalement Chelsea, finaliste l'an passé, qui en hérite. Nicolas Anelka aura donc fort à faire avec en face de lui Fernando Torres et Steven Gerrard.
Enfin, le Manchester de Patrice Evra peut se féliciter d'avoir récupéré un des clubs les moins huppés du plateau, avec Porto. Cette formation portugaise reste toutefois un mauvais souvenir pour le manager mancunien, Sir Alex Ferguson.
Manchester United avait été éliminé en 2003-04 par Porto en 8e de finale de la Ligue des champions. Et cette saison là, Porto avait remporté la finale. Mais c'était une autre époque. Sur le banc cette année là à Porto, il y avait Jose Mourinho (à l'Inter Milan aujourd'hui) et sur le terrain, un joueur exceptionnel, Deco. L'effectif portugais fait aujourd'hui moins peur.
Un club anglais est assuré d'aller en demi-finales, stade de la compétition où pourraient s'affronter deux autres clubs anglais entre eux, Manchester United, tenant du titre, et Arsenal, à condition de remporter leurs quarts respectifs.
Le programme des quarts de finale
(Matches aller les 7/8 avril, matches retour les 14/15 avril)
Match 1: Villarreal - Arsenal
Match 2: Manchester United - Porto
Match 3: Liverpool - ChelseaVa faire mal.....
Match 4: Barcelone - Bayern Munich
Demi-finales (aller 28/29 avril, retour 5/6 mai)
Vainqueur match 2 contre vainqueur match 1
Vainqueur match 4 contre vainqueur match 3
Finale le 27 mai à Rome

[Norton]

Daniel Albrecht se porte mieux

SANTÉ | Il est encore trop tôt pour dire si le Valaisan pourra reprendre un entraînement de sportif d'élite.




© KESYTONE | Le skieur suisse va de mieux en mieux.


SI | 20.03.2009


Victime d'une chute terrible le 22 janvier dernier à Kitzbühel, Daniel Albrecht poursuit sa rééducation à l'hôpital de l'Ile à Berne. Le skieur a déjà effectué la moitié du programme de rééducation destiné à la récupération de ses capacités de coordination et de mouvement.
Semaine après semaine, Daniel Albrecht a pu intensifier sa rééducation et a pu constamment élargir l'éventail d'exercices thérapeutiques lors de séances de physiothérapie, d'ergothérapie et d'autres disciplines. Son état permetta désormais de procéder à une opération à la cage thoracique.
Il est encore trop tôt pour dire si le Valaisan pourra reprendra un entraînement de sportif d'élite.

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A qui la centième édition de Milan-Sanremo?




Milan-Sanremo, la première et plus longue classique cycliste, s'offre à toutes les convoitises, samedi, pour sa 100e édition privée d'un favori unique après une cascade de forfaits. Qui des sprinters ou des baroudeurs auront le dernier mot?

La course, plus que centenaire puisque créée en 1907, monte en puissance chaque année à l'approche du Poggio, le tremplin qui domine Sanremo. C'est là, sur cette colline envahie par les serres en surplomb de la mer Ligure, que se joue traditionnellement la "classicissima", la classique chérie des Italiens une nouvelle fois favoris sur leurs terres.

Sans Freire et Cancellara
L'absence des deux derniers vainqueurs, le sprinter espagnol Oscar Freire (blessure) et le baroudeur et rouleur suisse Fabian Cancellara (méforme), élargit le cercle des ambitieux, catégorie qui ne concerne pas l'Américain Lance Armstrong venu accomplir une formalité dans la perspective du Giro. "Un coup publicitaire parfait pour la centième", a commenté l'Italien Filippo Pozzato dans les colonnes du journal organisateur, la Gazzetta dello Sport.

Même dans ses grandes années, le Texan n'a jamais brillé dans la Primavera qui marque cette année son retour en Europe. La dernière apparition en course d'Armstrong sur le sol européen date de juillet 2005, année de sa septième et dernière victoire dans le Tour de France.

Le profil de la Primavera -la plus longue course de l'année avec ses 298 kilomètres-, l'approche matinale dans la plaine du Pô, la procession sur la Via Aurelia le long du littoral, les inévitables bousculades, et enfin la succession des "capi" (collines) jusqu'à Sanremo, décourage la plupart des coureurs de grands tours actuels. A l'inverse d'Eddy Merckx, qui rejeta à jamais l'accusation d'une course-loterie en la gagnant... sept fois entre 1966 et 1976.

Boonen en rival de Bennati
Plus récemment, Erik Zabel s'imposa à quatre reprises à Sanremo. L'Allemand gagna à chaque fois au sprint, après avoir résisté aux attaques lancées sur la Cipressa et surtout le Poggio, les deux dernières difficultés du parcours dans les 25 derniers kilomètres.

Depuis l'année passée, l'introduction de la côte de la Manie, un obstacle située à près de 100 kilomètres de l'arrivée, complique encore un peu plus la tâche des purs sprinters. S'ils veulent se disputer la victoire sur le Lungomare Calvino, où est installée désormais la ligne d'arrivée de préférence à l'historique Via Roma, ils doivent éviter de laisser des forces dans cette courte ascension de 4,6 kilomètres.

Très ouvert
Leurs deux premiers représentants, Alessandro Petacchi (vainqueur en 2005) et surtout Daniele Bennati ("la Manie joue en ma faveur", déclare-t-il), s'en estiment capables. A priori bien mieux que Mark Cavendish, le Britannique -conseillé par Zabel- qui va découvrir la Classissima.

Les deux Italiens connaissent leurs rivaux. Ils ont pour nom Thor Hushovd, le puissant Norvégien (3e en 2005), Tom Boonen, déjà dans le Top-10 à trois reprises ou encore l'Allemand Heinrich Haussler, un représentant de la jeune génération des sprinters.

"Une équipe à ma cause"
"J'ai prouvé que je peux gagner à Sanremo" estime Tom Boonen, très confiant. "La condition est en tous cas très bonne. Et pour la première fois j'aurai à mes côtés une équipe entièrement dévouée à ma cause. Elle ne devra plus tenit compte de Paolo Bettini. Le scénario de rêve serait de pouvoir me caler dans la roue de Chavanel dans le Poggio et d'ainsi lâcher tous les autres sprinters."

Quant aux attaquants, ils viennent d'Italie surtout. On citera les puncheurs (Rebellin, Garzelli, Scarponi) à qui Tirreno-Adriatico a mis l'eau à la bouche, et plus encore Filippo Pozzato, qui sait comment gagner à Sanremo (2006). Mais les hommes en forme de Paris-Nice, l'Espagnol Luis Leon Sanchez et le Français Sylvain Chavanel, deux descendeurs de qualité, ont le droit de rêver. (belga/chds)

[medol]

Cavendish au rendez-vous

Le Britannique Mark Cavendish (Team Columbia) a tenu le coup dans la Cipressa et le Poggio et s'est présenté pour la gagne sur le Lungomare Calvino où il a réglé sur la ligne l'Allemand Heinrich Haussler (Cervelo). Lloyd Mondory (AG2R - La Mondiale), 11e à San Remo, termine premier français.

A l'arrivée, l'image était symbolique. Soulagé d'avoir surmonté les Capi, la Cipressa et le Poggio sur lesquels beaucoup lui promettaient l'enfer, Mark Cavendish est tombé dans les bras d'Erik Zabel, recruté à l'intersaison par le Team Columbia pour lui enseigner la science de la Classissima. Le jeune retraité allemand, quadruple vainqueur de la Primavera (1997, 1998, 2000, 2001), s'est acquitté de sa mission avec une réussite sur laquelle peu d'observateurs pariaient avant la course. "C'est le plus beau jour de ma vie ! Je ne m'attendais pas à gagner, je ne pouvais pas rêver mieux", s'est exclamé le héros du cyclisme britannique, sans doute heureux d'avoir fait taire ceux qui ne croyaient pas en lui. Imbattable en vitesse pure, Cavendish, quadruple vainqueur d'étape sur le Tour 2008, suscitait en effet bien des réserves sur sa capacité à digérer la distance marathon de l'épreuve (298 km) et les ascensions du final de la course, qui plus est pour une première participation sur un monument de cette ampleur.


Un temps en difficulté dans la Cipressa sur laquelle le vainqueur de Tirreno-Adriatico Michele Scarponi (Serramenti) avait tenté de dynamiter la course, le sprinteur de l'île de Man ne s'est pas affolé. Parfaitement épaulé par ses coéquipiers Thomas Lövkvist et Georges Hincapie, le jeune Britannique est progressivement revenu se placer aux avant-postes à la faveur de la descente. "Toute l'équipe est restée avec moi dans les montées" , a-t-il à ce propos apprécié à l'arrivée. Sur la route du Poggio, les accélérations successives de Davide Rebellin (Serramenti) et de Filippo Pozzato (Katusha) n'ont pas inquiété plus que cela un peloton qui faisait bonne garde. A ce moment de la course, il semblait en effet déjà improbable que cette 100e édition de Milan - San Remo échappe à une arrivée massive.

Un homme de parole

En tête du peloton, Lorenzo Bernucci (LPR) et Vicenzo Nibali (Liquigas) s'appliquaient en effet à verrouiller le paquet pour leurs sprinteurs respectifs Alessandro Petacchi et Daniele Bennati. L'ultime tentative du vainqueur de la Course au soleil Luis Leon Sanchez (Caisse d'Epargne) à deux kilomètres du terme n'allait rien y changer, la course se jouerait dans les 500 derniers mètres du Lungomare Calvino. Auparavant, les Français Sébastien Turgot (BBox Bouygues Telecom) et Christophe Le Mével (Française des Jeux) avaient pourtant tenté crânement leur chance en se lançant dans une échappée matinale de onze coureurs qui comprenaient des clients comme Bernhard Eisel (Columbia) ou Mikhail Ignatiev (Katusha). Prise au sérieux par le peloton, cette fugue initiale qui ne compta jamais plus de 5'20" d'avance, pris fin au pied de la Cipressa où Anthony Geslin (Française des Jeux), 6e l'an dernier, montra de belles dispositions. Sylvain Chavanel (Quick Step), quant à lui, sacrifia ses chances personnelles au profit de ses sprinteurs Alan Davis et Tom Boonen. Sans succès.

Dans l'ultime ligne droire, Heinrich Haussler (Cervelo) qu'on risque de voir régulièrement jouer les premiers rôles sur les classiques, lançait l'emballage de très loin avec son coéquipier Thor Hushovd dans sa roue mais assez vite, il apparut que le Norvégien ne pourrait le remonter. Haussler, avec la puissance dont il avait fait preuve à La Chapelle-Saint-Ursin sur le dernier Paris-Nice, semblait parti pour s'imposer mais un homme, revenue du diable vauvert, allait contrarier ses rêves de gloire. D'une incroyable détermination dans les derniers hectomètres, Cavendish, vainqueur mardi dernier de la dernière étape de la Course des deux Mers, s'employait avec la vista qui caractérise un coup de rein travaillé avec ardeur sur les vélodromes.

A dix mètres de la ligne, il était encore derrière Haussler mais dans un ultime élan de volonté et de lucidité, il lançait son vélo pour dépasser son adversaire du jour sur le fil. "Quand Haussler a lancé le sprint à toute vitesse, j'ai eu peur. La victoire est encore plus belle", a-t-il analysé une fois descendu du vélo. Pour son coup d'essai, Cavendish a réussi un coup de maître. Lui qui clamait haut et fort en début de saison son intention de décrocher la Primavera a tenu parole en battant Haussler, donc, mais également Hushovd, Davis et Petacchi qui se partagent les places d'honneur. La marque des plus grands...




Je l'écoutais sur RMC et ils disaient que ça c'était joué à un boyau ! J'suis content pour lui !

[Norton]

Cavendish Medol, aussi content pour lui.

[Norton]

Ski nordique

Dario Cologna, le phénomène suisse que le fond attendait


Image © Keystone

Le Grison s'est fait l'auteur d'une démonstration lors de la poursuite 20 km de Falun (Su), remportant sa première victoire en Coupe du monde et accomplissant un pas sans doute décisif vers la conquête du gros globe de cristal.
le 21 mars 2009
LeMatin.ch & les agences


Cologna a fait preuve d'un brio exceptionnel. Toujours àl'offensive, aussi bien sur les 10 km en classique qu'en skating, il a usé son rival norvégien Petter Northug au fil des kilomètres. A chaque passage dans la terrible montée de 700 m pour 60 m de dénivellation près du tremplin, il se détachait pendant que le Scandinave ahanait.
Ce travail de sape a porté ses fruits et Cologna s'est présenté seul en tête dans la stade pour couper la ligne en 54'59, avec 1''7 d'avance sur le Suédois Marcus Hellner et 2''4 sur l'Allemand Tobias Angerer, ancien vainqueur de la Coupe du monde. Northug est arrivé 20e à 32''.
Avec le jeu des bonifications, Cologna abordera dimanche l'ultime étape de cette finale de la Coupe du monde, un 15 km avec départ handicap, avec 1'20'' d'avance sur le Norvégien, à quoi s'ajoutent plus de 50 points d'avance au classement général virtuel de la Coupe du monde. Sauf accident ou défaillance improbable, Cologna remportera donc à la fois cette finale et le général. Dans une course avec départs individuels comme celle de dimanche, il n'a en effet pas grand chose à craindre, avec une telle avance, d'un athlète comme Northug, avant tout à l'aise dans les arrivées au sprint après départs en ligne.
Le Grison deviendrait le premier Suisse à gagner le général de la Coupe du monde. Seulement 37e l'an passé, pour ses débuts, il a accompli cette saison une progression fulgurante, matérialisée déjà par son succès en janvier au Tour de Ski (sans victoire d'étape toutefois). Il y avait précédé un certain Northug.

[Norton]

L'Xtreme de Verbier décalé au dimanche 22 mars

Freeride | Un vent glacial venu du nord souffle en rafales sur les crêtes du Bec des Rosses, empêchant le déroulement régulier et en toute sécurité de l'épreuve.




© KEYSTONE | L'Américain Cody Townsend, avant de prendre le départ de l'Xtreme de Verbier, le 15 mars 2008.

• Le Bec des Rosses arbitre d’une bataille de géants du freeride

PIERRE NUSSLÉ | 20.03.2009 |


Comme ils l'avaient laissé entrevoir en milieu de semaine, les organisateurs ont décidé vendredi matin de décaler les compétitions de l'Xtreme de Verbier du samedi 21 au dimanche 22 mars. En effet, un vent glacial venu du nord souffle en rafales sur les crêtes du Bec des Rosses, empêchant le déroulement régulier et en toute sécurité des finales du Nissan Freeride World Tour 2009. Toute la tribu des skieurs et snowboardeurs qualifiés se retrouveront donc dimanche matin dès 10 heures sur leur terrain de prédilection face au Col des Gentianes d'où le public pourra observer les exploits des plus prestigieux riders du monde.

Dommage, donne pas à la télé, sont fous

[medol]

BMW se rebiffe

Dominé par SEAT lors des entraînements, BMW a répliqué en plaçant la 320si d'Augusto Farfus en pole devant celle d'Andy Priaulx, samedi à Puebla. Amer déception pour Yvan Muller, qui n'a pu défendre ses chances suite à une erreur de timing. Le champion du monde français partira 5e.

BMW a joué carte sur table, samedi à Puebla, et SEAT a péché par orgueil en pensant que la qualification n'échapperait pas à la règle de sa domination instaurée en test la veille avec Yvan Muller, et poursuivie en essais libres avec Rickard Rydell. Augusto Farfus en pole, Andy Priaulx à l'extérieur de la 1ère ligne : tel est le verdict inattendu qu'a livré la 2e séance de qualification de la saison de WTCC, au Mexique.
Presque logique… En effet, l'espoir brésilien avait survolé plus tôt en 1:37.981 la Q1 de 20 minutes ; un chrono meilleur que le record de la piste établi en 2008 par l'Espagnol Jordi Gené (SEAT), en 1:38.138. Pourtant, le Sud-Américain n'avait pas exactement été seul : l'Italien Gabriele Tarquini (SEAT) avait également battu l'ancienne marque de l'Ibère, en 1:38.047. En Q2, le natif de Curitiba a donc eu le mérite d'améliorer sa prestation, en 1:37.682, à mi-session.

Dans les ultimes secondes de la 10e minutes, le triple champion du monde Andy Priaulx passa à 0.045 sec de l'exploit. Juste après lui, Gabriele Tarquini, le vice-champion du monde 2008, en fut près lui aussi : il possédait 0.231 sec d'avance après le 1er temps intermédiaire, 0.148 sec encore après le 2e lorsque le dernier tiers valida l'inflexion. 3e, à 0.111 sec.

Muller piégé par le timing

"Si on m'avait demandé où se qualifierait aujourd'hui, je vous aurais dit en 6e position, derrière les cinq SEAT", a avoué Augusto Farfus. "Mais je n'ai fait que 50% du travail, car l'autre moitié a été réalisée par l'équipe. On sait à que point ce championnat en difficile. Je suis content qu'il y ait deux BMW en 1ère ligne, spécialement ici, à Puebla. Le départ lancé ne va peut-être pas nous aider, mais on verra. On va aborder les difficultés pas à pas. Ce qui est pris n'est plus à prendre".

Au final, deux BMW 320si devancent quatre SEAT Leon puisque derrière Gabriele Tarquini on retrouve Rickard Rydell, Yvan Muller et Tiago Monteiro. Si Rickard Rydell et Tiago Monteiro n'ont pas grand-chose à redire sur la trame des événements, Yvan Muller est apparu assez chiffon à sa descente de voiture. Premier poleman de la session, le champion du monde français n'a pu défendre ses chances jusqu'au bout. Son équipe était en train de changer ses quatre roues à deux minutes tout juste du drapeau à damier et il lui manqua quelques secondes pour s'élancer dans un dernier tour chrono.

BMW et SEAT engagés dans un duel qui reste indécis, tant les Diesel espagnols devraient avoir la part belle sur deux fois 12 tours dimanche en altitude, Chevrolet n'aura pas échappé au scenario presque écrit de ses difficultés entrevues il y a deux semaines au Brésil. Avec Nicola Larini, Rob Huff et Alain Menu condamnés aux 12e, 14e et 15e rangs en Q1, aucun exemplaire de la nouvelle Cruze ne fut convié à participer aux dix minutes les plus excitantes de l'après-midi.


J.Gené avec au fond le volcan Iztacihuatl (????!!!!!).

Qualif' complètement loupé pour les "Chevy" .

Maximum Attack pour Tom Coronel sans succès car il partira 15ème !

La joie d'Augusto Farfus !

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Federer éliminé en 1/2 finale par Murray à Indian Wells


Le Suisse Roger Federer, N.2 mondial, a été éliminé samedi en demi-finale du tournoi d'Indian Wells par le Britannique Andy Murray, 6-3, 4-6, 6-1.

Dimanche en finale, l'Ecossais Murray rencontrera l'Espagnol Rafael Nadal ou l'Américain Andy Roddick, qui devaient jouer samedi.

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Marseille s'installe en tête de la Ligue 1


Marseille s'est installé en tête du championnat de France après sa victoire face à Nantes 2-0 samedi lors de la 29e journée, mettant une pression supplémentaire sur Lyon, relégué à deux points avant d'accueillir Sochaux dimanche.

Tout le peuple marseillais attendait ce moment depuis dix ans et l'OM a été pour une fois fidèle au rendez-vous, réussissant enfin à déloger le septuple champion de France lyonnais de sa première place. Deux buts de Civelli et de Brandao en seconde période ont suffi aux Olympiens pour dominer de bien pâles Nantais et retrouver ainsi le sommet du championnat, une première depuis la saison 1998-99.

Une semaine après avoir terrassé le Paris SG au Parc des Princes (3-1), l'OM a prouvé qu'il était bel et bien le plus sérieux concurrent de Lyon pour l'obtention du titre en fin de saison.

Mais en attendant la réception de Sochaux par l'OL et le choc entre Toulouse et Paris, Bordeaux s'est également invité aux premières loges (2e) en allant l'emporter 3-0 chez des Havrais qui semblent promis à la relégation.

Dès la 10e minute, un exploit individuel de Yoann Gourcuff a placé les Bordelais sur la voie du succès avant que Diawara et Wendel ne corsent l'addition après la pause.

Le réveil de Gourcuff
Ce n'est sûrement pas un hasard si le réveil de Bordeaux après une période de disette au mois de février correspond à celui de son meneur de jeu. Fatigué après avoir été très sollicité lors de la première partie de la saison, Gourcuff a trouvé un second souffle. Une bonne nouvelle également pour le sélectionneur de l'équipe de France Raymond Domenech à une semaine d'un double affrontement crucial contre la Lituanie sur la route du Mondial 2010.

L'autre bonne affaire a été réalisée par les Lillois. Sans Cabaye ni Obraniak, suspendus après avoir été exclus par l'arbitre Tony Chapron mardi en Coupe de France contre Toulouse, le Losc (4e) a réussi un quasi sans-faute contre Grenoble (2-1) avec un nouveau festival de Bastos, buteur et passeur. Ce qui devrait soulager son entraîneur Rudy Garcia, très remonté contre M. Chapron et inquiet de l'absence de deux de ses pièces maîtresses.

Rennes, rapidement réduit à dix après une agression de Mangane sur Lacourt (saison terminée avec une fracture tibia-péroné), a en revanche buté sur des Valenciennois qui n'ont plus perdu depuis 12 rencontres et peuvent désormais sereinement envisager leur maintien parmi l'élite (0-0). Les Bretons, 7e, n'en finissent pas de laisser filer des points précieux dans la course à une qualification européenne.

En bas de tableau, Nancy, 15e et battu à domicile par Monaco (1-0), est en grand danger avec un petit point d'avance sur le premier relégable, Saint-Etienne, qui se déplace dimanche à Lorient. L'entraîneur Pablo Correa, qui avait proposé sa démission la semaine dernière, n'a toujours pas trouvé la clé pour relancer son équipe.

La situation est aussi préoccupante à Caen malgré le nul ramené de Nice (2-2). Les Normands, qui n'ont plus gagné depuis le 22 novembre, restent avant-derniers.

Enfin, Auxerre a confirmé face au Mans (2-0) l'exploit réussi la semaine dernière à Lyon (2-0) grâce à ses deux Polonais Jelen et Dudka, et prend place pour de bon dans la première partie de tableau (9e).