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Automobilisme - Emmanuel «Toulo» de Graffenried s’éteint à 92 ans.
josé carron
Publié le 23 janvier 2007
Quand on a côtoyé des légendes, on en devient une soi-même. Emmanuel «Toulo» de Graffenried qui s'est éteint hier à l'âge de 92 ans, s'était confronté aux plus grands pilotes de son temps avant et après la Seconde Guerre mondiale. L'Argentin Juan Manuel Fangio, les Italiens Farina, Ascari et Villoresi, les Français Behra et Trintignant ou encore l'Anglais Mike Hawthorn.

Avant le début du championnat du monde de F1 en 1950, le gentleman pilote suisse avait remporté deux ans plus tôt le tout premier Grand Prix de Grande-Bretagne disputé sur ce qui n'était alors qu'un ancien aéroport militaire à Silverstone. Le baron de Graffenried, issu de l'une des plus anciennes familles de l'aristocratie bernoise, pilotait ce jour-là une Maserati, une marque à laquelle il allait rester fidèle durant presque toute sa carrière, hormis quelques «infidélités» au volant d'une Alfa Romeo 158.

Un gentleman driver

Avant le déclenchement des hostilités en 1939, il s'est surtout illustré sur le circuit de Bremgarten mais aussitôt la paix revenue en Europe, il monte sa propre écurie avec son ami Christian Kautz et obtient une série de résultats probants au Grand Prix des Nations de Genève et au Grand Prix de Lausanne. En 1948, il signait deux belles troisièmes places à Genève et Monaco. «Toulo» gardait un souvenir ému de la célèbre course genevoise.

Un jour au Salon, je lui ai lancé «Comment ça va depuis la dernière fois», raconte notre confrère Jean-Claude Ferrier. «Il m'a regardé, un peu étonné avant que je lui précise que cette rencontre datait de 1946 quand j'étais simple écolier fasciné par les essais du Grand Prix des Nations 1946! Il m'a souri et m'a dit «à cette époque on était des gentlemans drivers, pas des pilotes de kart…».

Gentleman, Emmanuel de Graffenried l'était jusque dans son habillement très british. Après son arrêt de la compétition en 1956, non sans avoir disputé quelque 22 GP de l'ère dite moderne au volant des voitures de l'équipe d'Enrico Plate (accrochant sept points et obtenant son meilleur classement (4e) sur le dantesque circuit de Spa Francorchamps en Belgique), sa silhouette élégante était devenue familière dans les paddocks de F1 où il s'est longtemps rendu en tant qu'ambassadeur de Philip Morris, l'un des principaux sponsors des années 70 et 80.

Pour son ultime course au Grand Prix d'Italie, «Toulo» de Graffenried eut l'immense privilège de conduire en course la Maserati 250F, sans conteste l'une des cinq voitures les plus mythiques de la légende du sport automobile. Affable, passionné, d'une très grande classe, le baron avait aussi été récemment l'une des chevilles ouvrières du Grand Prix de Montreux tandis qu'en 1955, il s'était beaucoup amusé en «doublant» Kirk Douglas lors des scènes d'action du «The Racers.»

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du Sport »
Open d'Australie: Roddick retrouve Federer en demi-finalesAndy Roddick, transformé depuis qu'il est entraîné par Jimmy Connors, croit fermement en ses chances de battre Roger Federer jeudi en demi-finales de l'Open d'Australie.
AFP AGENCE FRANCE-PRESSE.13:07 23.01.07Alors que le Suisse a été un peu moins brillant que d'habitude contre Tommy Robredo mardi (6-3, 7-6, 7-5 tout de même), Roddick, expéditif devant son ami Mardy Fish (trois fois 6-2), compte sur sa forme du moment pour redresser un bilan catastrophique face au N.1 mondial.
Sur leurs treize rencontres, l'Américain en a perdu douze et connaît ces chiffres par coeur parce qu'on lui en parle à chaque fois.
"J'ai hâte d'y être pour voir ce que ça va donner", souligne-t-il néanmoins, impatient de mesurer ses récents progrès face au meilleur joueur du monde.
"J'ai l'impression que le fossé entre nous s'est un peu rétréci ces derniers mois", croit savoir le Texan de 24 ans.
Si Roddick paraît aussi confiant, c'est pour deux raisons: son retour au premier plan d'abord, la physionomie de ses deux dernières confrontations avec le maître ensuite.
Au Masters en novembre, il a eu trois balles de match. Et, il y a dix jours, il l'a battu, au tournoi de Kooyong. Ce n'était certes qu'une exhibition, non-comptabilisée dans les bilans de l'ATP, mais un match quand-même et, comme l'a rappelé Mardy Fish mardi, "exhibition ou pas, Federer n'aime pas perdre, et il a perdu".
Mais si Roddick y croit, c'est surtout parce qu'il a retrouvé un niveau proche de celui qui lui a permis de remporter l'US Open en 2003, son seul Grand Chelem à ce jour.
Après sa défaite contre Federer en finale de Wimbledon 2005, l'ancien N.1 mondial a connu une lente descente aux enfers, pour toucher le fond un an plus tard, toujours à Wimbledon, où il a disparu dès le troisième tour.
"Il faut faire quelque chose", décrétait alors le Texan, retombé au 12e rang mondial. Ce "quelque chose" allait être Jimmy Connors, une légende du tennis.
Quelques jours après lui avoir parlé pour la première fois, Roddick a disputé la finale d'Indianapolis, avant d'enchaîner sur un titre à Cincinnati et une finale à l'US Open. Pas mal pour quelqu'un qui n'avait plus rien gagné depuis octobre 2005.
"On s'était fixé l'Open d'Australie comme objectif. Jamais je n'aurais pensé que cela irait aussi vite", déclarait alors Roddick.
S'il est aujourd'hui "fatigué" de parler de "l'effet Connors", son copain Mardy Fish y voit la raison évidente de son retour au premier plan.
"Jamais il n'avait joué aussi bien joué contre moi. Il a beaucoup amélioré son revers, il est en pleine confiance, on sent qu'Andy est en mission. S'il continue à servir comme ça, il peut battre Federer."
Celui-ci, même s'il a battu un énième record (11 demi-finales de Grand Chelem consécutives, mieux que Lendl), est apparu moins serein que lors des tours précédant. Etait-ce la présence dans les gradins de ses parents, tout juste débarqués de Suisse ? Non, a répondu le tenant du titre qui a désigné le vent comme principal responsable du grand nombre de breaks (10 dont 4 par Robredo) qui ont émaillé ce match.
"Contre Andy, j'ai intérêt à jouer mon meilleur tennis", a toutefois ajouté le Suisse. C'est génial de le voir revenir si fort".
On peut dire la même chose de Serena Williams, qui retrouve la lumière après avoir disparu de la circulation depuis sa victoire à Melbourne il y a deux ans.
Sans jouer un grand tennis mardi, elle a montré des nerfs solides pour battre l'accrocheuse Shahar Peer, 8-6 dans le troisième set. Elle retrouve jeudi Nicole Vaidisova, qui a mis fin à la belle aventure de Lucie Safarova, bourreau d'Amélie Mauresmo au tour précédant.
Les résultats de la 9e journée de l'Open d'Australie:
Simple messieurs (quarts de finale):Andy Roddick (USA/N.6) bat Mardy Fish (USA) 6-2, 6-2, 6-2Roger Federer (SUI/N.1) bat Tommy Robredo (ESP/N.7) 6-3, 7-6 (7/2), 7-5
Simple dames (quarts de finale):Nicole Vaidisova (CZE/N.10) bat Lucie Safarova (CZE) 6-1, 6-4Serena Williams (USA) bat Shahar Peer (ISR/N.16) 3-6, 6-2, 8-6
Double messieurs (quarts de finale):
Frères Bryan (USA/N.1) battent Coetzee/Wassen (RSA/NED) 7-5, 7-5Knowles/Nestor (BAH/CAN/N.3) battent Santoro/Zimonjic (FRA/SRB/N.6) 6-3, 6-3
Double dames (quarts de finale):
Black/Huber (ZIM/RSA/N.3) battent

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Open d'Australie: Serena Williams et Nicole Vaidisova en demi-finaleL'Américaine Serena Williams et la Tchèque Nicole Vaidisova se rencontreront en demi-finale de l'Open d'Australie, après leurs victoires sur l'Israélienne Shahar Peer et la Tchèque Lucie Safarova, mardi à Melbourne.
AFP AGENCE FRANCE-PRESSE.09:22 23.01.07Chez les hommes, l'Américain Andy Roddick, tête de série N.6, s'est qualifié pour les demi-finales en battant son compatriote Mardy Fish 6-2, 6-2, 6-2. Roddick y rencontrera le Suisse Roger Federer (N.1) ou l'Espagnol Tommy Robredo (N.7) qui devaient s'affronter dans le dernier match de la journée mardi.
Les deux derniers quarts de finale du tableau de féminin auront lieu mercredi.
Serena disputera pour la troisième fois les quarts de finale à Melbourne, après avoir battu Peer 3-6, 6-2, 8-6. Les deux précédentes, en 2003 et 2005, l'Américaine avait remporté le tournoi, en sauvant à chaque fois des balles de match en demi-finale.
Mardi, la 81e mondiale n'a pas été confrontée à cette situation, mais elle a été au bord de la défaite lorsque Peer, première Israélienne en quart de finale d'un Grand Chelem, a servi pour le match à 6-5 dans le dernier set.
Serena, après avoir commis un grand nombre de fautes directes (49 au total), a alors serré le jeu pour ne plus en faire une seule et remporter les trois derniers jeux.
"Je n'ai pas joué mon meilleur tennis mais je n'ai rien lâché. J'adore la compétition, y compris lorsque je joue aux cartes. Parfois, je joue même à signer les autographes le plus rapidement possible. Je suis la compétitrice ultime", a expliqué la cadette des soeurs Williams (25 ans) dans son style inimitable.
Après deux années très discrètes - elle n'a plus gagné de tournoi depuis l'Open d'Australie en 2005 - Serena poursuit ainsi son retour au premier plan à Melbourne, où elle a éliminé les têtes de série N.5 et N.11 aux tours précédents.
Souvent blessé et distraite par ses aventures extra-sportives, l'ancienne N.1 mondiale n'a disputé que quatre tournois en 2006 et dix en 2005. Elle a dégringolé jusqu'au 140e rang mondial en juillet 2006, son plus mauvais classement depuis 1997.
Dans un match 100% tchèque, Nicole Vaidisova, 17 ans et 12e mondiale, a, elle, mis fin à l'aventure de Lucie Safarova, 70e mondiale, qui avait créé la sensation en éliminant la tenante du titre Amélie Mauresmo au tour précédant.
Vaidisova, déjà demi-finaliste au dernier Roland-Garros, s'est facilement imposée en deux set 6-1, 6-4.
9e journée de l'Open d'Australie: les résultats
Simple messieurs (quarts de finale):Andy Roddick (USA/N.6) bat Mardy Fish (USA) 6-2, 6-2, 6-2
Simple dames (quarts de finale):Nicole Vaidisova (CZE/N.10) bat Lucie Safarova (CZE) 6-1, 6-4Serena Williams (USA) bat Shahar Peer (ISR/N.16) 3-6, 6-2, 8-6
Double messieurs (quarts de finale):Bob Bryan/Mike Bryan (USA/N.1) battent Jeff Coetzee/Rogier Wassen (RSA/NED)7-5, 7-5Mark Knowles/Daniel Nestor (BAH/CAN/N.3) battent Fabrice Santoro/NenadZimonjic (FRA/SRB/N.6) 6-3, 6-3
Double dames (quarts de finale):Cara Black/Liezel Huber (ZIM/RSA/N.3) battent Daniela Hantuchova/Ai Sugiyama(SVK/JPN/N.6) 6-1, 6-4

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23 janvier 200710:25Athlétisme: Hind Dehiba arrêtée à la douane en possession d'hormones de croissance
L'athlète Hind Dehiba lors de la finale du 1500 m des championnats de France d'athlétisme, le 22 juillet 2006 à Nancy
© AFP/Archives Jean-Christophe VerhaegenPARIS (AFP) - La recordwoman de France du 1.500 m, Hind Dehiba, et son époux ont été arrêtés lundi matin à l'aéroport de Roissy- Charles-de-Gaulle par les douanes françaises en possession d'hormones de croissance dans leurs bagages, affirme mardi l'Equipe.
Le président de la Fédération française d'athlétisme, Bernard Amsalem, a espéré mardi que cette arrestation permettrait de remonter "certaines filières".
"Je me réjouis que des services spécialisés aient enfin des résultats dans ce domaine," a-t-il déclaré. "J'espère que cette affaire va permettre, à la police, aux services spécialisés, de remonter certaines filières. Les athlètes peuvent être des victimes, parfois consentantes. Autour d'eux, il y a des rabatteurs qui rapportent les produits, les vendent et suggèrent aux athlètes de les prendre."
Hind Dehiba et son mari, Fodil Dehiba, qui est également son entraîneur, arrivaient d'Abuquerque, aux Etats-Unis, où l'athlète effectuait un stage de préparation depuis le 8 novembre dernier, précise le quotidien sportif.
Ils étaient accompagnés par un autre athlète, dont le nom n'a pas été révélé, et qui a également été placé en rétention.
L'époux de Hind Dehiba, pompier à la Ville de Paris, aurait déclaré que les produits étaient destinés à sa consommation personnelle.
Les douaniers ont saisi le parquet de Bobigny (nord), dont dépend l'aéroport de Roissy, et une enquête a été ouverte par l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), un service de la gendarmerie nationale française, indique encore l'Equipe.
La double recordwoman de France du 1.500 m (4 min 00 sec 49 en plein air et 4min 05 sec 67 en salle), médaillée de bronze des Championnats d'Europe en salle en 2005, avait été en 2006 au centre d'une vive polémique avec sa fédération pour ne pas s'être rendue à une convocation pour la Coupe d'Europe d'athlétisme en fournissant néanmoins un certificat médical.
La commission de discipline de la Fédération française d'athlétisme (FFA), avait cependant estimé qu'elle n'avait pas d'éléments pouvant permettre d'établir que le certificat médical était un faux et donc que Hind avait des raisons justifiant sa non-participation à la Coupe d'Europe.

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Mondial de handball: la France chute devant l'Islande mais se qualifie
L'Islandais Sigfus Sigurdsson (G), les Français Luc Abalo (C) et Joël Abati (18) sautent pour la balle lors du match de handball France-Islande, le 22 janvier 2007 à Magdebourg, Allemagne
© AFP Jacques DemarthonMAGDEBOURG (AFP) - Donnée grande favorite du groupe B, l'équipe de France masculine de handball, championne d'Europe en titre, est tombée de haut en s'inclinant sans gloire 24 à 32 devant des Islandais déchaînés, lors de la dernière journée du tour préliminaire du Mondial-2007, lundi à Magdebourg.
Les Bleus se qualifient tout de même pour le tour principal mais avec un compteur de points vierge. Un handicap certain dans la perspective des quarts de finale, étant donnée la difficulté du tableau au 2e tour.
La Pologne, la Slovénie, l'Allemagne et la Tunisie sont au menu des Tricolores, et seules quatre équipes sur les six du groupe (qui compte aussi l'Islande) se qualifieront pour les quarts de finale.
"Visiblement, l'atmosphère était trop bonne autour de cette équipe de France, a constaté avec amertume le sélectionneur Claude Onesta. Quand j'essaie de leur dire qu'ils ne sont pas les meilleurs du monde, j'ai parfois l'impression de prêcher dans le désert".
Sans doute les Français ont-ils sous-estimé la rage de vaincre de leurs adversaires, furieux après leur défaite de la veille face à l'Ukraine et condamnés à la victoire pour ne pas être éliminés. Les Islandais, remontés comme des pendules, ont totalement étouffé le début de match, infligeant un humiliant 0-5 aux champions d'Europe.
"Les joueurs étaient concentrés mais pas prêts à se bagarrer, a estimé Claude Onesta. On ne se met pas à la place des Islandais. On ne s'est pas rendu compte qu'ils étaient au bord du gouffre et qu'ils n'avaient pas d'alternative".
La France tentait de casser ce rythme endiablé par une défense tout terrain mais, rassurés par les excellentes prestations du gardien Birkir Gundmundsson et de l'arrière gauche Logi Geirsson, exhortés par les supporteurs locaux, les Islandais poursuivaient leur démonstration.
Même en supériorité numérique, les Français balbutiaient totalement leur handball, aussi fébriles en défense -leur habituel point fort-, qu'en attaque avec seulement trois buts (!) marqués en un quart d'heure (3-10, 16e).
En pleine débâcle, les Bleus continuaient de faire briller le portier rouge et blanc, bien plus à son avantage que ses homologues tricolores Thierry Omeyer et Daouda Karaboué, tous deux complètement hors du coup (6-14, 22e).
Désemparés, les Bleus oubliaient ce qui leur restait de vertus collectives. Menés de dix buts à la pause (8-18), ils tentaient, le plus souvent en vain, de faire la différence individuellement face à une défense 6-0 quasi-infranchissable. Ils encaissaient un nouveau coup dur avec l'exclusion définitive d'Abati pour un mauvais coup sur Geirsson (17-27, 21-31).
Crucifiés par les contres des avants islandais et la réussite insolente de Gundmundsson, la France s'inclinait la tête basse. Son dernier but par Guigou, un retourné acrobatique à six mètres, se révélait aussi plein de panache qu'inutile (24-32).
Fair-play, le demi-centre islandais Olafur Stefansson a déclaré qu'il voyait toujours "la France favorite du Championnat du monde", malgré l'humiliation qu'il venait de lui infliger. "Je pense même que ce qui s'est passé aujourd'hui va certainement lui servir pour la suite". L'avenir proche dira si le maître à jouer islandais avait raison.

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Dakar-2007: le motard décédé samedi victime d'un accident, selon la presse



Le motard Eric Aubijoux avant le départ de la 14e étape du rallye Dakar entre Tambacounda et Dakar, le 20 janvier 2007© AFP/Archives Damien Meyer Le motard Eric Aubijoux (N.26/Yamaha), 42 ans, décédé la veille de l'arrivée du rallye Paris-Dakar, a été probablement victime d'un accident et non d'une crise cardiaque comme l'avaient annoncé dans un premier temps les organisateurs, selon le journal Sud Ouest à paraître mardi.
"Aujourd'hui, nous avons des éléments nouveaux qui laissent penser qu'Éric a été victime d'un choc", a expliqué le directeur général de l'organisation du rallye, Gilbert Ysern, cité par le quotidien.
"Les premiers examens médicaux révèleraient des fractures et la police locale aurait déjà recueilli certains témoignages accréditant la thèse de l'accident", a ajouté M. Ysern.
Le motard français, domicilié à Royan (Charente-Maritime), est mort samedi sur le parcours de liaison entre l'arrivée de la spéciale de la 14e étape Tambacounda-Dakar et Dakar.
La direction du Dakar avait indiqué dans un communiqué que le motard avait été "victime d'une syncope" et qu'il n'avait pu être réanimé.
"Lorsque nous avons publié, samedi après-midi, le communiqué faisant état d'un malaise, nous nous sommes appuyés sur les premières constatations médicales et il n'a jamais été dans notre intention de dissimuler quoi que ce soit", a expliqué M. Ysern assurant que son organisation voulait "faire toute la transparence sur ce drame".
"Au moment où nous avons reçu les premières informations, rien ne laissait présumer la thèse d'un accident. La moto n'avait semble-t-il aucun dégât et reposait sur la béquille", a poursuivi le directeur du Dakar.
Sylvie, la compagne du motard français, père de ses deux enfants, a expliqué de son côté n'avoir jamais cru à la thèse du malaise.
"Il avait fait un test d'effort juste avant de partir. Il était en parfaite santé", a souligné Sylvie qui se trouvait au Sénégal au moment du drame pour assister à l'arrivée de son compagnon.
Selon elle, les enquêteurs sénégalais auraient recueilli des témoignages sur "un choc avec une gravillonneuse".
Bien connu dans les milieux du moto cross, de l'enduro, des montées extrêmes et des rallyes-raid, qu'il fréquentait depuis une vingtaine d'années, Eric Aubijoux avait terminé 16e du Dakar 2001.
Le Charentais avait terminé la spéciale du jour au 26e rang et occupait la 18e place du classement général.
Aubijoux est le deuxième concurrent à perdre la vie dans cette 29e édition du rallye-raid après le motard sud-africain, Elmer Symons (N.107) tué dans un accident lors de la 4e étape reliant Er Rachidia à Ouarzazate (Maroc).

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Championnats d'Europe de patinage artistique: Brian Joubert part favori

VARSOVIE (AFP)

Le patineur français Brian Joubert, victorieux de la Coupe de Russie, le 25 novembre 2006 à Moscou© AFP/Archives Yuri Kadobnov Brian Joubert arrive aux Championnats d'Europe de patinage artistique 2007, à Varsovie, avec le costume de grand favori dans le concours individuel en l'absence du champion olympique russe Evgueni Plushenko, tenant du titre, en année sabbatique, et de son dauphin des jeux Olympiques, le Suisse Stéphane Lambiel, qui veut "prendre du recul".
Depuis le début de la saison le vice-champion du monde français a tout gagné: deux Grands Prix de l'ISU à Paris et Moscou, plus la finale de Saint-Pétersbourg et deux épreuves nationales, les Master's et les Championnats de France.
Qui plus est, Joubert a réussi trois quadruples sauts à Moscou, plaçant ainsi la barre technique très haut sur son nouveau programme libre, Appocalyptica. Il a ainsi porté son meilleur score personnel à 237,83 points.
Le champion d'Europe 2004 ne semble pas avoir d'adversaire à sa taille pour cet Euro organisé (du 23 au 27 janvier) pour la première fois en Pologne depuis 99 ans!

La Suissesse Sarah Meier, à St Pétersbourg, le 16 décembre 2006© AFP/Archives Yuri Kabodnov Les deux autres français, Alban Préaubert (meilleur score: 212,67 pts) et Yannick Ponsero (189,46 pts), peuvent respectivement prétendre à une place sur le podium ou dans le top 10.
Les principaux adversaires de Joubert devraient être le Bélarusse Sergei Davydov (199,11 pts), les Russes Sergei Dobrin (193,50 pts) et Andrei Griazev (184,02 pts), ainsi que le champion tchèque Tomas Verner (192,15 pts), sans oublier le Belge Kevin van der Perren (178,90).
L'Allemand Stefan Lindemann, 3e en 2005, n'a pas participé aux Grands Prix cette saison pour des raisons de santé. Il faudra aussi surveiller un nouveau venu, Andrei Lutai, qui vient d'être sacré vice-champion de Russie.
Chez les dames, la Suissesse Sarah Meier (170,28 pts) apparaît comme la favorite après avoir remporté son premier Grand Prix à Moscou et obtenu la 3e place de la finale de la Fédération internationale (ISU). Quatrième à Lyon l'an dernier, elle devrait cette fois monter sur le podium européen.
Ses rivales seront la Finlandaise Susanna Pöykiö (161,58 pts), médaille d'argent en 2005, et la Hongroise Julia Sebestyen 153.80 pts), championne d'Europe en 2004.
La vice-championne d'Europe, la Russe Elena Sokolova (143,11 pts) va tenter de refaire surface après une début de saison décevant. Les outsiders sont l'Italienne Carolina Kostner, 3e à Lyon l'an dernier, dont la saison a été perturbée par des blessures, et la jeune Géorgienne Elene Gedevanishvili (17 ans), qui s'était classée 5e l'an dernier.
Les Allemands Aliona Savchenko/Robin Szolkowy (180,67 pts), vice-champions d'Europe, et les Russes Maria Petrova/Alexei Tikhonov (178,03 pts), 3e à Lyon en 2006 et champions d'Europe en 1999 et 2000, sont les favoris en couple. Mais les Polonais Dorota Siudek/Mariusz Siudek (163,13 pts), qui sont aussi un couple marié, seront poussés par leur public.
Enfin en danse sur glace, la compétition s'annonce très relevée entre les champions du monde bulgares Albena Denkova/Maxim Staviski (201,58 pts), qui ont gagné deux Grands Prix (Skate America et Trophée Bompard) et la finale ISU, les Français Isabelle Delobel/Olivier Schoenfelder (194,62 pts), 3e en 2005, et les Russes Oksana Domnina/Maxim Shabalin (188,41 pts), vainqueurs de la Coupe de Chine et 3e de la finale ISU.
Le programme:
Mardi 23 janvier:13h00-16h25: Danse (imposée)18h00-21h00: Couples (court)
Mercredi 24 janvier:11h25-16h25: Messieurs (court)17h30-21h00: Couples (libre)
Jeudi 25 janvier:12h30-16h20: Danse (originale)17h30-21h25: Messieurs (libre)
Vendredi 26 janvier:11h15-16h25: Dames (court)17h30-21h30: Danse (libre)
Samedi 27 janvier:11h30-15h20: Dames (libre)

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Massimo Oddo
Le capitaine de la Lazio de Rome a signé en faveur de l’AC Milan.
L’Italien, champion du monde en Allemagne, est transféré pour environ 11 millions de francs.



DR

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Bruno Berner
Le défenseur (29 ans) du FC Bâle se trouve actuellement en Angleterre où il effectue un essai avec Blackburn Rovers, club dans lequel joue Stéphane Henchoz.



L. Crottet

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Hakan Yakin
Le meneur de jeu international suisse a prolongé de deux ans le contrat le liant aux Young Boys. Il restera au club, actuel 6e de Super League, jusqu’en 2010.



L. Crottet