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Leipheimer jusqu'au bout

A l'issue de la 5e et dernière étape remportée par l'Espagnol Alejandro Valverde (Caisse d'Epargne) vendredi, l'Américain Levi Leipheimer (Astana) a remporté la 24e édition du Tour de Castille-et-Leon.

L'Américain Levi Leipheimer (Astana) a remporté la 24e édition du Tour de Castille-et-Leon à l'issue de la 5e et dernière étape vendredi, son équipier Espagnol Alberto Contador, deuxième du général, ayant fait impression en montagne et lors du contre-la-montre.

La dernière étape du Tour de Castille-et-Leon, marqué le premier jour par la chute et l'abandon (clavicule droite cassée) de l'Américain Lance Armstrong (Astana), a été remportée à Valladolid par l'Espagnol Alejandro Valverde (Caisse d'Epargne), très facile dans le sprint final, comme lors de la 3e étape mercredi. Contador, vainqueur de l'épreuve en 2007 et 2008, avait prédit que l'édition 2009 se jouerait lors du contre-la-montre individuel de mardi, long de 28,2 km, et il avait raison.

Contador en progrès

Leipheimer, plus fort dans cet exercice que Contador, a devancé l'Espagnol de 16 secondes, un écart qui se retrouve au classement général. Mais Contador a semblé en net progrès en contre-la-montre, pointant même en tête à un peu plus de la moitié du parcours. Il a seulement un peu fléchi sur la fin. Ses entraînements en soufflerie début novembre aux Etats-Unis semblent en tous cas porter leurs fruits.
Contador, l'un des grands favoris pour le Tour de France, s'est aussi montré très à l'aise lors des deux étapes de montagne en Castille-et-Leon mais a choisi de travailler pour Leipheimer, comptant sans doute plus tard dans la saison sur l'aide de son lieutenant américain. Lors du Tour de France par exemple.

C'est mérité !

[Norton]

ATP/wta tour Key Biscayne (EU)

Federer express


Image © Keystone
Roger Federer a un seul objectif: soulever son premier trophée pour 2009
Le Bâlois se qualifie pour le 3e tour en battant l'Américain Kevin Kim 6-3 6-2. Son prochain adversaire: Nicolas Kiefer
le 27 mars 2009,
Le Matin


Exempté de 1er tour comme l'ensemble des têtes de série, le No 2 mondial s'est imposé 6-3 6-2 face au qualifié Kevin Kim (ATP 107). Il affrontera l'Allemand de 31 ans Nicolas Kiefer (No 28) en 16e de finale. Le Bâlois n'avait pas grand-chose à craindre d'un joueur qui est la seule victime en date de Michael Lammer sur le circuit principal (1er tour de l'US Open 2005). Kevin Kim n'a d'ailleurs remporté que deux matches en 2009 sur le front de l'ATP Tour, à Acapulco et à Miami, profitant à chaque fois de l'abandon de son adversaire!

Federer honoré à Miami
Roger Federer a, surtout, négocié à la perfection les points importants d'une rencontre qui ne durait que 65'. Il convertissait trois de ses cinq opportunités à la relance, écartant les cinq balles de break que son adversaire se procurait. Kevin Kim ratait le coche dans le premier jeu de la partie, où il menait 15/40.
Roger Federer paraît à l'abri d'une mauvaise surprise au 3e tour. Nicolas Kiefer reste sur une série de dix défaites face à lui (11-3 au total). Blessé à la cheville gauche lors de la Hopman Cup en janvier, l'ex numéro quatre mondial dispute simplement son deuxième tournoi officiel de la saison.
Roger Federer a reçu deux nouveaux «oscars» du tennis en marge du tournoi. Le No 2 mondial a reçu le prix Stefan Edberg récompensant la sportivité pour la cinquième année d'affilée. Les fans en ont même fait leur joueur préféré pour la sixième fois de rang. Les autres «awards» de l'ATP ont été remis à Rafael Nadal (joueur de l'année), Daniel Nestor/Nenad Zimonjic (meilleur double), James Blake (engagement caritatif), Rainer Schüttler (comeback), Jo-Wilfried Tsonga (progression) et Kei Nishikore (révélation). Chez les dames, les récompenses ont été enlevées par Serena Williams (simple), Cara Black/Liezel Huber (double), Dinara Safina (progression), Jie Zheng (comeback), Caroline Wozniacki (révélation), Ana Ivanovic (engagement caritatif) et Elena Dementieva (fairplay).
En sets
Miami, Floride (EU). Tournois ATP Masters 1000 et WTA (9 millions de dollars/dur)

Simple messieurs
1er tour: Montanes (Esp) bat Koubek (Aut) 6-4 7-6 (7/2). Troicki (Ser) bat Devilder (Fr) 6-2 6-3.
2e tour: Federer (S/2) bat Kim (EU) 6-3 6-2. Djokovic (Ser/3) bat Dancevic (Can) 6-3 6- 2. Monfils (Fr/9) bat Russell (EU) 6-2 6-7 (5/7) 6-3. Blake (EU/13) bat Benneteau (Fr) 6-4 6-4. Robredo (Esp/15) bat Hernych (Tch) 6-4 6-4. Dent (EU) bat Almagro (Esp/19) 2-6 6-2 7-6 (9/7). Safin (Rus/22) bat Hernandez (Esp) 6-4 2-6 6-1. Kendrick (EU) bat Soderling (Su/23) 6-4 6-2. Tursunov (Rus/25) bat Kukushkin (Kaz) 3-6 7-6 (7/4) 6-3. Kiefer (All/28) bat Santoro (Fr) 5-7 7-6 (7/5) 6-2.
Simple dames
1er tour: Peer (Isr) bat Hendler (Be) 6-1 7-6 (7/5). Tanasugarn (Thaï) bat Dechy (Fr) 6-3 7-5.
2e tour: Schnyder (S/18) bat Safarova (Tch) 4-6 6-1 6-4. Safina (Rus/2) bat Johansson (Fr) 6-1 6-3. Dementieva (Rus/4) bat Pivovarova (Rus) 6-0 3-6 6- 3. Kuznetsova (Rus/8) bat Paszek (Aut) 2-6 7-5 6-1. Yakimova (Bié) bat Bartoli (Fr/12) 6-4 6-3. Pennetta (It/15) bat Kirilenko (Rus) 6-4 7-5. Mauresmo (Fr/20) bat Rybarikova (Slq) 6-3 1-6 6-2. Chakvetadze (Rus/22) bat Hantuchova (Slq) 6-3 6-1. Kleybanova (Rus/24) bat Voskoboeva (Kaz) 6-2 6-4. Szavay (Hon/25) bat Schiavone (It) 2-6 6-4 6-2. Stosur (Aus) bat Bammer (Aut/27) 6-1 6-1. Vaidisova (Tch) bat Bondarenko (Ukr/28) 6-1 6-0.

[Norton]

Formule 1

GP d'Australie: Buemi frôle "Q2"


Image © Keystone
Sébastien Buemi (Toro Rosso-Ferrari) partira en 16e position sur la grille de départ du Grand Prix d'Australie. Le Suisse a manqué de peu la qualification pour "Q2".
le 28 mars 2009
LeMatin.ch & les agences


Il n'a manqué que 49 centièmes à Buemi pour passer le cap de la première séance. Pour cette marge infime, il a dû céder devant Lewis Hamilton (GB/McLaren-Mercedes). Le Champion du monde en titre, auteur d'un décevant 15e temps, partira au final du fond de la grille (pénalisé pour avoir changé de boîte de vitesses).
Le Vaudois a fait mieux que tenir le comparaison avec son coéquipier français Sébastien Bourdais. Le seul "rookie" de la saison 2009 de F1 a collé plus de quatre dixièmes dans la vue au quadruple champion de ChampCar.
Comme prévu après les essais hivernaux, la "surprise" est venue des Brawn GP. Très à leur aise à Albert Park, les ex-bolides Honda ont survolé les qualifications et n'ont laissé aucune chance à la concurrence. Quelle belle revanche pour une écurie à l'agonie voici quelques semaines et pour Rubens Barrichello, longtemps en balance avec son compatriote Bruno Senna pour le 2e baquet. Button a pour sa part fêté sa 5e pole-position en carrière. Le Britannique s'est imposé une seule fois en F1, lors du GP de Hongrie en 2006.
Les favoris ont quant à eux flanché. En plus d'Hamilton, Fernando Alonso (Esp/Renault), 12e, n'est pas parvenu à se hisser en "Q1". Les Ferrari n'ont pas été à la fête non plus, devant se contenter des 7e et 9e temps de Felipe Massa (Bré) et de Kimi Räikkönen (Fin). Les BMW-Sauber ont connu des bilans contrastés. Robert Kubica (Pol) a pris une belle 4e place sur la grille, tandis que Nick Heidfeld (All) a dû se contenter d'un 11e rang bien terne.
Melbourne. Grand Prix d'Australie. La grille de départ après la 3e
séance de qualifications (Q3):
1 Jenson Button (GB), Brawn GP-Mercedes.
2 Rubens Barrichello (Bré), Brawn GP-Mercedes. 3Sebastian Vettel (All),
Red Bull-Renault. 4 Robert Kubica (Pol), BMW-Sauber. 5 Nico Rosberg
(All), Williams-Toyota. 6 Timo Glock (All), Toyota. 7 Felipe Massa
(Bré), Ferrari. 8 Jarno Trulli (It), Toyota. 9 Kimi Räikkönen (Fin),
Ferrari. 10 Mark Webber (Aus), Red Bull-Renault.
Eliminés lors de la 2e séance de qualifications (Q2):
11 Nick
Heidfeld (All), BMW-Sauber. 12 Fernando Alonso (Esp), Renault. 13
Kazuki Nakajima (Jap), Williams-Toyota. 14 Heikki Kovalainen (Fin),
McLaren-Mercedes. 15 Lewis Hamilton (GB), McLaren-Mercedes.
Eliminés lors de la 1re séance de qualifications (Q1):
16. Sébastien
Buemi (S), Toro Rosso-Ferrari. 17 Nelson Piquet (Bré), Renault. 18
Giancarlo Fisichella (It), Force India-Mercedes. 19 Adrian Sutil (All),
Force India-Mercedes. 20 Sébastien Bourdais (Fr), Toro Rosso-Ferrari.

[Norton]

Formule 1 - GP d'Australie

28/03/2009 - 15:30 Bourdais : "Relativement optimiste"




Toro Rosso - Gepa
Le pilote français Sébastien Bourdais (Toro Rosso) s'est montré optimiste samedi malgré sa mauvaise place de grille (dernier avant les pénalités de Hamilton, Glock et Trulli) aux qualifications du Grand Prix d'Australie qui se dispute dimanche à Melbourne.
Etes-vous déçu par votre mauvaise place ?
Sébastien Bourdais : "Ça ne fait jamais plaisir. Tout s'est joué sur le dernier run de qualification, où tout le monde a amélioré ses temps. Moi, je prends Nakajima sur mon tour de sortie (des stands), qui me fait faire un tour très lent. Du coup, je n'arrive pas à chauffer les pneus. Et sur le seul tour qui me reste (en fin de la première phase de qualifications, ndlr), je perds quatre dixièmes sur la première moitié de piste, que je rattrape sur la fin. Mais ce qui est perdu est perdu. C'est dommage, parce qu'on pouvait terminer mieux."
Vous finissez près d'une demi-seconde derrière votre coéquipier Sebastien Buemi, qui débute en Formule. Est-ce frustrant ?
S.B. : "Sebastien a du potentiel. Il va vite. Il n'est pas là par hasard. Mais les quatre dixièmes et demi ne sont pas représentatifs de l'écart qu'il y a eu entre Seb et moi sur cette qualif ou sur le reste du week-end. Bien sûr, c'est un peu décevant. Mais 16e ou 20e, ça ne change pas la face du monde."
Vous semblez peu déçu malgré cette contre-performance ...
S.B. : "On savait que niveau performance, on n'espérait pas entrer en Q2, très clairement. Le point positif est qu'on n'est pas aussi loin qu'on le pensait. Mais on ne pouvait pas espérer mieux que ça. Il y a des bonnes évolutions à venir, à Barcelone pour nous. Une fois que les quatre premières courses seront passées, il y a de quoi être relativement optimiste.
Mais pour un premier week-end, sachant que Sebastien n'a passé que deux jours dans la voiture et moi un seul, on n'est pas un wagon derrière. C'est un peu rassurant."
La hiérarchie semble avoir complètement explosé samedi en qualifications. Qu'en pensez-vous ?
S.B. : "Je pensais que les Toyota (avant leur disqualification) seraient mieux que cela. Que Brawn, clairement, ce n'était pas une farce, à Barcelone où elles avaient dominé des essais mi-mars. Que McLaren n'est pas très bien. Que Ferrari n'est pas non plus au top. Et que nous, on souffre comme on savait qu'on souffrirait, mais peut-être un peu moins que ce qu'on pouvait penser."
Espérez-vous refaire la même course que l'an passé, où vous aviez terminé 7e pour vos débuts en F1 ?
S.B. : "Une course comme l'année dernière demain, ça ne serait pas mal. L'année dernière, au bout de trois virages, ils commençaient à se mettre des coups de roues et il y en avait partout. Je regardais ça d'un peu loin. Je voulais voir le drapeau à damier pour ma première course. Ca ne s'est pas passé comme ça." (il a abandonné, mais a tout de même été classé 7e)
Quel est votre avis sur le problème des diffuseurs ?
S.B. : "Williams, Brawn et Toyota sont décriés car les autres écuries sont agacées de ne pas y avoir pensé. Ils ont fait du bon boulot, en pensant peut-être à quelque chose auquel les autres n'avaient pas pensé, ou d'une autre façon. Et leur voiture marche. Alors bravo à eux. Et aux autres de travailler pour trouver à leur tour quelque chose qui marche bien. La FIA a approuvé. Je ne comprends pas pourquoi ils portent réclamation."

[Norton]

ELIMINATOIRES MONDIAL 2010 MOLDAVIE - SUISSE 0-2

Mission accomplie


Image © Sébastien Féval
Alexander Frei a inscrit un vrai but de renard des surfaces, son 38e sous le maillot de l’équipe nationale

Menant 1-0 grâce à Alex Frei, la Suisse s'est longtemps fait très peur, tremblant jusqu'à la délivrance signée Fernandes dans les arrêts de jeu. Souvent chahuté, le visiteur a néanmoins réussi à décrocher cette victoire qui le place en position idéale avant la deuxième manche, mercredi à Genève
Nicolas Jacquier - le 28 mars 2009
Le Matin Dimanche


Ce n'est ni la victoire la plus prestigieuse de ces 10 dernières années, ni la plus belle que la Suisse a obtenue sur sol moldave. Mais c'est à coup sûr l'une des plus importantes, celle qui lui permet de se replacer dans la course au Mondial 2010. Après des succès contre la Lettonie et la Grèce en automne, elle a signé une troisième victoire de rang. Voilà qui autorise désormais tous les espoirs pour une équipe pointant depuis hier soir en tête de son groupe, à égalité avec la Grèce...
Mais avant de lever les bras en signe d'allégresse et de s'autoriser au coup de sifflet final un minitour d'honneur pour aller saluer ses supporters, le visiteur aura tremblé, passant par tous les états d'âme. Après une première période bien négociée, le visiteur allait mystérieusement abandonner l'initiative du jeu, acceptant dès lors la pression que lui imposait son adversaire. On songe encore à ce ballon naviguant d'un côté à l'autre des seize mètres alors que la Suisse s'accrochait à son maigre avantage. C'était bien après le 38e but d'Alex Frei, juste avant celui de la libération, oeuvre de Gelson Fernandes, le remplaçant valaisan fêtant son entrée en jeu par son premier but en sélection. On ose à peine imaginer les conséquences que ce recul helvétique après la pause aurait pu provoquer face à un adversaire plus inspiré que ne le fut le matricule 98 de la FIFA. Si la Suisse a failli tout perdre, c'est aussi parce que ses joueurs n'ont pas su faire le break et marquer plus rapidement ce deuxième but qui aurait mis fin au suspense plus rapidement. Mais ni Nkufo, ni Frei, ni Barnetta, ni aucun autre ne purent convertir des ballons de contre trop souvent mal négociés, la Suisse ne se créant pas moins de cinq grosses occasions dès la reprise...
Benaglio en sauveur
En Moldavie, la Suisse savait qu'elle allait souffrir et elle ne s'est pas trompée dans ses pronostics: elle a bel et bien souffert. Mais elle a pu compter sur un Diego Benaglio impeccable, réussissant l'arrêt du match, en tout cas celui qu'il fallait, sur une frappe pleine lucarne du camarade Bugaiov, un sacré manieur de ballon. Dans une ambiance très bon enfant, permettant au public local de copieusement huer le président Voronin, leader de la petite République, lorsque le speaker annonça la présence du chef de l'Etat dans les fauteuils VIP, l'équipe d'Ottmar Hitzfeld aura eu le mérite de ne jamais renoncer, de s'accrocher à son fragile bonheur, peu importe après tout comment. Résultat: la défense paniqua plus souvent qu'à son tour, le milieu du terrain ne fit pas toujours le boulot que l'on aurait pu espérer - dans le rôle de dépositaire du jeu helvétique, Inler demeure une énigme - et ses attaquants furent boudés par la réussite. A l'opposé, le trublion Padalino s'imposa comme la révélation du début de soirée.
Il n'empêche qu'à l'arrivée, ce succès de Chisinau, conjugué au match nul entre Israéliens et Grecs à Tel-Aviv, permet à la Suisse de s'installer ex aequo en tête du groupe 2. On ne pouvait rêver un meilleur samedi sur la planète en crampons. Un bonheur qu'il s'agira de faire fructifier dès mercredi à Genève, à l'occasion du match retour...
MOLDAVIE - SUISSE 0-2 (0-1)

Stade Zimbru, 10 500 spectateurs (guichets fermés).
Arbitre: M. Douglas McDonald (Eco).
Buts: 33e Frei 0-1. Sur une passe de Nkufo, lui-même servi par Magnin, l'attaquant s'arrache et efface son défenseur, mis dans le vent, avant de croiser impeccablement son tir. Du 100% pur Frei.
93e Gelson Fernandes 0-2. Sur le dernier corner suisse tiré par Frei, l'homme de Manchester City délivre - enfin! - les visiteurs en venant placer une tête rageuse pour son premier but sous le maillot national. Ouf...
Moldavie: Namasco; Savinov, Lascencov, Armas (86e Manaliu), Golovatenco; Ionita, Epureanu, Gatcan (56e Cebotaru), Calincov; Bugaiov, Alexeev. Entraîneuir: Dobrovolski.
Suisse: Benaglio; Lichtsteiner, Senderos, Grichting, Magnin; Padalino (79e Fernandes), Inler, Huggel, Barnetta (93e Djourou); Frei, Nkufo (79e Derdiyok). Entraîneur: Hitzfeld.
Notes: la Suisse sans Behrami, Spycher (blessés). Le gardien Leoni, Almen Abdi et Patrick Müller sont dans les tribunes.
Avertissements: Armas (38e, faute sur Frei), Epureanu (62e, pour avoir bousculé Benaglio), Savinov (63e, faute sur Nkufo).
Coups de coin: 7-3 (3-0).

[Norton]

éliminatoires mondial 2010

Ribéry libère la France


Image © Keystone
Franck Ribéry (à g.) a inscrit son sixième but avec les Bleus
Le joueur du Bayern inscrit le but de la victoire
le 28 mars 2009
Le Matin Dimanche


L'équipe de France de football a retrouvé des couleurs grâce à une victoire 1-0 hier en Lituanie qui la replace en bonne position dans le groupe 7 des éliminatoires à la Coupe du monde 2010.
Si les Bleus arrivent mercredi au Stade de France à battre une nouvelle fois les Baltes, ils doubleraient cet adversaire au classement pour se replacer définitivement dans le bon sens de la marche concernant la qualification pour le Mondial en Afrique du Sud.
Plus forts techniquement que des adversaires brillants surtout pour leur solidarité et leur ténacité, les vice-champions du monde l'ont emporté grâce au sixième but en sélection de Franck Ribéry, inscrit en deuxième période d'une frappe du gauche limpide (67e).
La surprise du chef venait de la titularisation en attaque de Peguy Luyindula, préféré à Karim Benzema par Raymond Domenech.
Thierry Henry évoluait en pointe, Franck Ribéry à gauche, Luyindula à droite et Yohann Gourcuff en soutien.
La première mi-temps était un remake de Fort Alamo. Les Baltes cantonnés dans leur camp subissaient les assauts des Bleus. Luyindula avait l'occasion d'ouvrir le score bien servi par Jérémy Toulalan mais sa frappe croisée était interceptée par le gardien Zydrunas Karcemarskas (8e).
Les hommes du Portugais José Couceiro pliaient sans rompre en devant sauver des occasions chaudes sur une pelouse pelée aux rebonds incertains. A la 44e minute, sur un corner, Thierry Henry remettait de la tête pour Toulalan dont la frappe du gauche à bout portant était sauvée par le gardien alors que le but semblait tout fait. Puis Luyindula recevait une balle lobée de Thierry Henry, mais voyait une nouvelle fois sur son tir le gardien s'interposer (45e).
A la mi-temps, les Français menaient largement aux points, les Lituaniens n'ayant eu aucune occasion franche. Sur coup franc, Steve Mandada avait eu l'occasion de placer ses poings sans dommage (10e).
En début de deuxième mi-temps, les Bleus avaient une occasion d'ouvrir le score. Sur une passe millimétrée de Toulalan, Luyindula lancée dans le dos de la défense poussait trop son ballon et était contré seul face au gardien, manquant ainsi son deuxième but pour sa cinquième sélection.
Le sixième but pour sa 35e sélection du meneur de jeu du Bayern de Munich soulageait les Bleus.
Les Lituaniens, 52es au classement mondial de la FIFA, n'ont pas désarmé pour autant.

[Norton]

GP D'AUSTRALIE

Sébastien Buemi: «Tout va très vite»


Image © Keystone
Sébastien Buemi n'était pas loin de se hisser dans la deuxième phase des qualifications en concédant 5 centièmes au champion du monde en titre Lewis Hamilton. Après déclassement de ce dernier, Buemi est parti 13e ce matin
Le jeune Vaudois s'est montré extraordinaire de maturité à l'heure d'aborder sa première séance qualificative de F1. Il confie au «Matin» comment il l'a vécue
Luc Domenjoz - le 28 mars 2009
Le Matin Dimanche


C'était peut-être le moment le plus difficile du week-end. La première séance qualificative de Formule 1, pour Sébastien Buemi, c'était l'étape à ne pas rater. Celle où il roulait pour la première fois de sa carrière devant des millions de téléspectateurs, répartis dans le monde entier. Celle du véritable début en F1, celle du stress de ces impitoyables trois phases de qualification, celle où la moindre erreur se traduit par une place en fond de grille.
Vingtième et dernier vendredi, Sébastien Buemi n'avait pas passé une très bonne nuit au moment de quitter son hôtel, hier matin. Son père Antoine et son oncle Humbert, qui ont fait le déplacement de Melbourne, n'étaient guère mieux lotis. Pour toute la famille, cette journée de samedi comptait parmi ces moments-clés qui marquent une carrière.
Après des mois d'essais privés menés à son propre rythme, et après trois séances d'essais libres qui ne comptaient pas pour la course, les «qualifs» se posaient comme une véritable épreuve du feu pour Sébastien Buemi. Une épreuve qui s'est très bien terminée: si le Vaudois a été éliminé dès la première séquence de qualification, baptisée «Q1», il s'est classé à un cheveu, soit 49 millièmes, du chrono qui lui aurait permis de passer en «Q2». 49 millièmes? Un souffle, un rien, l'équivalent de 3.5 mètres après un tour développant 5303 mètres de long!
Pour Sébastien Buemi, c'était le soulagement: il avait réussi haut la main son examen de passage, il avait signé un chrono très satisfaisant, et il était presque une demi-seconde plus rapide que son coéquipier, Sébastien Bourdais - ce dernier affirmait avoir eu du mal à chauffer ses pneus au moment de sortir des stands.
Dans l'écurie, la performance du Vaudois n'est pas passée inaperçue: Giorgio Ascanelli, le sévère directeur technique de Toro Rosso - qui n'a pas le compliment facile -, a qualifié de «très bonne pour un débutant» la première séance de qualification de Sébastien.
Plus tard dans la soirée, on apprit que Lewis Hamilton était déclassé, et que les deux Toyota voyaient leurs chronos de qualification supprimés (lire par ailleurs). Du coup, le Vaudois a grimpé de la 16e à la 13e place sur la grille de départ.
Pour toute la famille Buemi, la belle conclusion de cette journée a soulagé le stress. Et marqué le retour d'un grand sourire sur le visage de Sébastien. Qui s'est confié au «Matin» entre deux réunions techniques:
Sébastien, racontez-nous comment vous avez vécu cette première séance qualificative?
Je dois avouer que le rythme d'une séance de qualification de F1 est terriblement rapide! Vous sortez des stands, vous revenez, vous changez de pneus, vous ressortez à nouveau et vous recommencez... il faut rester relax au milieu de tout ça! En 20 minutes, je suis sorti en piste avec des pneus neufs à trois reprises.
A chaque fois, il faut chauffer les gommes, en les brusquant un peu, puis attaquer sur un tour sans faire de faute.
Vous n'avez pas rencontré trop de trafic? Au moment de signer votre meilleur chrono, on comptait 19 monoplaces en piste...
Non, les ingénieurs de l'écurie prennent garde à nous élancer en piste au meilleur moment. Avec mon deuxième train de pneus, j'ai été ralenti et je n'ai pas pu suffisamment chauffer les gommes dans mon tour de sortie. Mais tout à la fin, quand j'ai fait mon meilleur chrono, la piste était dégagée.
Vous avez le 16e temps, vous partez 13e sur la grille: c'est satisfaisant?
Je pense qu'on a fait un bon travail avec le matériel dont nous disposions. Je suis assez satisfait, parce que ces derniers jours furent une sorte de séance d'essais pour l'équipe. Et effectivement, au cours de la nuit, nous avons réussi à beaucoup améliorer la voiture comparé à ce qu'elle était vendredi matin. Il faut continuer dans cette voie. Il ne faut pas oublier que nous avions très peu testé la STR4: j'avais à peine roulé pendant un jour et demi à Barcelone...
Vous manquez de bousculer Lewis Hamilton et passer en Q2, pour moins de 5 centièmes. Une petite déception?
Bien sûr, quand on regarde le résultat net et que l'on pense à ces 49 millièmes, c'est une petite déception. Cela aurait été bien de passer en Q2. Mais au final, cela ne m'aurait fait gagner qu'une seule place sur la grille, donc ce n'est pas si grave...
Quel est votre objectif pour cette première course?
Il ne faut pas se faire d'illusion. Mon but se limite à terminer la course. Après, on verra! En terminant la course, il y a une petite chance de marquer des points, vu le taux d'abandons que l'on constate sur ce circuit. Je suis relax. La pression est retombée, elle reprendra avant la course...

[Norton]

Les Diables s'écroulent face à la Bosnie


Grand moment de solitude pour les Diables et tous leurs supporters suite à cette cuisante défaite face à un adversaire qui semblait à la portée des Belges.

Dzeko n'a pas tardé à ouvrir le score (7'), coupant les jambes des Diables jusqu'en seconde période.

Les Bosniaques ont très bien joué le coup ce soir, faisant preuve de plus de concentration, d'agressivité et de motivation.

Stijnen n'a pas grand chose à se reprocher mais s'est retourné à quatre reprises ce soir.

Les supporters bosniaques ont démontré l'étendue de leur fair-play ce soir, interrompant le match à coups de feux de Bengale alors que lesDiables revenaient dans la partie...

... provoquant une interruption de la rencontre de quelques minutes.

Ce streaker bosniaque aura eu droit à son moment de "gloire".

Dembele avait ravivé la flamme de l'espoir belge quelques minutes après l'heure de jeu.

Comment Vandereycken va-t-il réussir à recoller les morceaux?

7S7 mise à jour Les Diables rouges ont subi un revers très douloureux ce soir à la Cristal Arena, battus 2-4 (mi-temps 0-1) par la Bosnie, suite à un match émaillé d'incidents dûs au "supporters" bosniaques.

Les hommes de Vandereycken trouveront difficilement le sommeil ce soir, étant en grande partie responsables de cette défaite, manquant de concentration dans les moments cruciaux, en fin de match, et ayant été peu convaincants en première période. L'Afrique du Sud s'éloigne pour l'équipe belge, qui compte désormais deux points de retard sur la Bosnie, pointant à la quatrième place du groupe.

Les Diables ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes
Si certains stigmatiseront (comme d'habitude) l'arbitrage parfois tolérant avec les tacles bosniaques, voire inattentif sur la faute de main qui a repoussé le coup franc de Defour à la 49e minute, d'autres souligneront l'attitude déplorable des supporters bosniaques qui, en jetant des feux de Bengale sur la pelouse alors que les Diables revenaient dans le match. Mais les hommes de Vandereycken sont coupables d'inattention, d'immaturité, de passivité ou de manque de concentration sur chacun des quatre buts bosniaques. Autant de points qui résonneront certainement dans les oreilles de Simmons et de ses partenaires dans les jours qui suivent. Car le match de mercredi s'annonce décisif pour l'avenir sud-africain des Diables.

Pourtant les premières secondes de la rencontre s'annonçaient prometteuses. Les Diables mettaient le turbo tout de suite, Dembele obtenant un premier corner dès la première minute de jeu. Mais leurs bonnes intentions vont vite être mises à mal par un but de Dzeko (7'), sur la première occasion bosniaque, leur seule occasion sérieuse en première période. C'est le début d'un calvaire terrible. Les Diables et la Cristal Arena sont sonnés, mais Wesley Sonck hérite d'une superbe occasion à la 14e minute. Malheureusement, son envoi heurte le montant. De Camargo aura également l'occasion de ramener les Diables dans le match, mais sa reprise de la tête (sur un corner donné par Defour) passe peu à côté du cadre.

L'efficacité et le réalisme bosniaques ont fait mouche
Peu avant la demi-heure de jeu, les Diables mettent la pression sur la défense bosniaque, mais celle-ci ne sera pas sérieusement inquiétée, jusqu'à ce que Fellaini se mette en évidence de la tête, obtenant un corner qui ne donnera malheureusement rien. Deux minutes plus tôt, le Belge d'Everton avait écopé d'un carton jaune discutable, sa faute ne méritant pas le bristol, contrairement à plusieurs interventions bosniaques clairement sanctionnables, les deux pieds en avant et décollés du sol. Les Bosniaques n'ont pas la réputation d'être des tendres.

De Camargo ne finira pas la mi-temps, victime d'une blessure, et sera remplacé par Eden Hazard en toute fin de première période. Il ne se passera plus grand-chose avant le retour aux vestiaires, exception faite d'une tentative à distance de Mudingayi, hors cadre à la 40e minute de jeu. Les Diables auraient pu faire preuve de plus de caractère et d'intelligence de jeu pendant ces 45 premières minutes.

L'espoir renaît, ...
Au retour des vestiaires, l'équipe belge fait preuve de volonté et obtient via Dembele un coup franc intéressant dès la 49e minute. Tiré par Defour (qui sera peu après remplacé, on ne sait pourquoi, par Pocognoli), celui-ci sera repoussé par le coude d'un défenseur bosniaque, détail qui échappe à l'arbitre. Face à des Bosniaques très agressifs, la bonne volonté ne suffit pas et Stijnen sauvera même, provisoirement, les meubles à l'heure de jeu en repoussant un tir de Dzeko, suite à un mauvais contrôle de Simmons. Quelques minutes plus tard, toutefois, Dembele égalisait sur un centre de Swerts, bien servi par une belle passse en profondeur de Sonck. L'espoir renaît dans le camp belge.

C'est à ce moment-là, alors que les Diables reviennent dans la partie, que les « supporters » bosniaques, lamentables ce soir, interrompent la rencontre en projetant des feux de Bengale sur le terrain. Le match reprend, mais le rythme que les Belges avaient imprimé se perd, peut-être en même temps que leur concentration. Ne parvenant pas à concrétiser leurs rares demi-occasions, les Belges boivent la tasse à la 76e minute lorsque, sur un coup franc consécutif à une faute inutile de Pocognoli, Jahic redonne l'avantage à ses couleurs, devant une défense belge passive et médusée. La débandade s'annonce déjà.

... pas pour longtemps
La montée de De Sutter à la place de Daems n'y changera rien. À la 81e, devant un public belge incrédule, Swerts discute une décision arbitrale alors que la Bosnie joue rapidement le coup franc pour profiter de la désorganisation défensive tricolore. Bajramovic se retrouve isolé dans le rectangle et hérite du ballon, n'ayant aucune pitié pour Stijnen, qui encaisse un troisième but.

Quatre minutes plus tard, alors que peu de supporters y croyaient encore, Misimovic se joue de Simmons et plante une quatrième rose dans les filets du portier brugeois. Sonck aura beau se faire justice sur penalty suite à une faute commise sur lui par Mravac, la défaite est inéluctable. Eden Hazard fera encore vibrer le cadre bosniaque dans les arrêts de jeu, sans rien changer au désastre.

Les Diables ont perdu le match dans leur tête
Les Diables auront tout perdu dans le dernier quart d'heure. Désorganisés, multipliant les erreurs personnelles, Sonck, Hazard and Co ont vraiment bu le calice jusqu'à la lie. Bien que tout soit encore possible, une force de caractère telle que celle dont ont fait preuve les Espoirs aux Jeux sera indispensable pour remonter une pente très savonneuse. Vandereycken peut remercier la sélection espagnole, qui a battu la Turquie ce soir (1-0), offrant la possibilité, en cas de victoire en Bosnie mercredi et d'une nouvelle défaite de la Turquie face à l'Espagne, de revenir à la deuxième place du groupe.

Le plus dur sera alors de conserver cette deuxième place jusqu'à la fin de l'épreuve qualificative. Sans parler des barrages qui s'en suivraient. Espérons que les retours de Big Dan et Vince the Prince mercredi galvaniseront les troupes et rendront un brin d'espoir à un football national que l'on croyait en train de remonter la pente. Un match à ne pas oublier, ni à reproduire. Sous aucun prétexte.

[Norton]

Adriano et Robinho font la fête avec un transexuel


Fabiana Andrade aurait eu une relation avec Diego Maradona.

Patricia Araujo,le transexuel le plus connu du Brésil.

Au Brésil, des rumeurs ont éclaté au sujet d'une fête entre des joueurs de l'équipe nationale. A quelques heures des rencontres contre Pérou et l'Equateur, les "Européens" et plus précisément Adriano et Robinho ont fait la "fiesta" dans la maison du premier cité, à Barra de Tijuca. Arrivés à 17 heures lundi, ils ont évacué la pression jusqu'aux petites heures de la nuit.

Araujo
Les footballeurs ont fait les choses en grand puisque plusieurs femmes étaient également conviées à cette fête, dont notamment Fabiana Andrade (qui aurait eu une relation avec Diego Maradona) et Veronica Araujo (l'ex d'Adriano). Selon d'autres témoins, Patricia Araujo, le transexuel le plus connu du Brésil, aurait quitté les lieux vers 4 heures du matin.

Entraînement
Mardi matin, Adriano et Robinho étaient attendus avec la "Seleçao" pour le premier entraînement de la semaine. Dans quel état physique étaient-ils? (chds)


Veronica Araujo, l'ancienne compagne d'Adriano.

Super entraînement les brésiliens.............

[Norton]

Pit de Hamilton et Raikkonen, aussi ! Hamilton retourne en piste derrière Hamilton, qui lui claque la porte.

Lu à l'instant sur Eurosport............

Sont nombreux ces hamilton