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Tennis

Federer invité surprise à Monte-Carlo


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Roger Federer disputera finalement l'Open de Monte-Carlo qui débutera ce dimanche et dont il fut le finaliste des trois dernières éditions face à Rafael Nadal. Le Bâlois a accepté la wild-card que lui ont offert les organisateurs de la Principauté.
le 09 avril 2009
LeMatin.ch & les agences


Roger Federer disputera finalement l'Open de Monte-Carlo qui débutera ce dimanche et dont il fut le finaliste des trois dernières éditions face à Rafael Nadal. Le Bâlois a accepté la wild-card que lui ont offert les organisateurs de la Principauté.
Initialement, Roger Federer avait prévu d'entamer sa saison sur terre battue le mois prochain lors des Internationaux d'Italie de Rome. Il a revu ses plans, sans doute en raison de la défaite presque mortifiante concédée la semaine dernière à Miami face à Novak Djokovic.
La présence de Roger Federer acquise, l'Open de Monte-Carlo pourra compter sur la participation de neuf des dix meilleurs joueurs mondiaux. Seul l'Américain Andy Roddick manquera à l'appel.

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Coupe de l'UEFA: Suisses battus, Français en échec

Berne | Les Suisses n'ont pas été à la fête lors des quarts de finale aller de la Coupe de l'UEFA. Alors que Gökhan Inler et l'Udinese ont été battus 3-1 à Brême par le Werder, Gelson Fernandes n'a joué que quelques minutes lors de la défaite 3-1 de Manchester City à Hambourg.




ats | 09.04.2009 |


Les Suisses n'ont pas été à la fête lors des quarts de finale aller de la Coupe de l'UEFA. Alors que Gökhan Inler et l'Udinese ont été battus 3-1 à Brême par le Werder, Gelson Fernandes n'a joué que quelques minutes lors de la défaite 3-1 de Manchester City à Hambourg.
Le Paris St-Germain et l'Olympique de Marseille, qui pourraient se rencontrer en demi-finale en cas de qualification, n'ont pas brillé. Le PSG a en effet été tenu en échec 0-0 à domicile par le Dynamo Kiev, tandis que l'OM a perdu 2-0 sur la pelouse du Shakhtar Donetsk. Avantage donc aux Ukrainiens dans cette double confrontation.
Pris à défaut par un Diego retrouvé, auteur d'un doublé, l'Udinese aura toutes les peines du monde à renverser la vapeur dans le Frioul. Inler a joué 84 minutes, soit bien plus que son compère de l'entre-jeu de l'équipe de Suisse Gelson Fernandes.
L'ancien récupérateur du FC Sion a assisté du banc au très bon départ des Citizens, qui ont ouvert le score à la 1re minute par Ireland. Mais le HSV a répliqué huit minutes plus tard par Mathijsen, avant de prendre l'avantage, sur un penalty de Trochowski et une réussite de Guerrero. Ce n'est qu'à 3-1 que Fernandes est entré en jeu, à la 83e, à la place de Wright-Philips.
Coupe de l'UEFA. Quarts de finale aller: Shakhtar Donetsk -Marseille 2-0. Paris St-Germain - Dynamo Kiev 0-0. Hambourg -Manchester City (avec Fernandes dès la 83e) 3-1. Werder Brême -Udinese (avec Inler jusqu'à la 84e) 3-1.

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Cyclisme

Paris - Roubaix: Cancellara ne se fait pas d'illusion


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Le Suisse avait remporté la course en 2006.

Traînant derrière lui un début de saison perturbé par une chute et une angine, Fabian Cancellara ne fait pas véritablement partie des favoris du 107e Paris - Roubaix, "sa" course. Dimanche, le vainqueur 2006 devra certainement laisser la vedette à d'autres coureurs.
le 10 avril 2009
Le Matin


"Je ne me fais pas d'illusion, lâche Cancellara. D'autres coureurs sont dans de meilleures dispositions." Le Bernois ne veut pas se risquer à un pronostic sur sa performance, même s'il perçoit quelques signaux positifs. "Il est réjouissant de voir que je me suis senti de mieux en mieux durant le Tour des Flandres, sur les portions pavées et quand le temps était élevé."

Changement de matériel

Son bris de chaîne - le premier de sa carrière - à 70 km de l'arrivée du "Ronde" n'a fait qu'accroître sa motivation, explique le spécialiste du contre-la-montre. Pourtant, Cancellara n'avait aucune envie de se livrer à un entraînement spécial lundi, au sortir du Tour des Flandres. "Un jour de repos reste un jour de repos !", argumente-t-il
Le Bernois a toutefois voulu compenser son déficit de bornes mercredi, après Gand - Wevelgem, en s'exerçant en bord de mer. Le mauvais temps l'en a dissuadé. S'il pense être en phase de forme ascendante, le double médaillé olympique 2008 espère ne plus connaître d'ennuis mécaniques. C'est que Cancellara évolue cette saison avec un nouveau matériel de vélos et de chaussures - Specialized -, puisque son ancienne marque - Cervélo - ne fournit plus que sa propre équipe professionnelle.
Or, la mécanique revêt une importance particulière à Paris - Roubaix, un tracé extrêmement éprouvant pour les cyclistes et les machines et où la moindre casse fait perdre énormément de temps à cause de l'étroitesse des routes empruntées (27 secteurs pavés pour un total de 52,9 km). Bonne nouvelle pour le peloton, les prévisions météorologiques parlent d'un temps sec.

Dans le coeur
Malgré les conditions particulières de l'Enfer du Nord, Cancellara n'a pas suivi de préparation spécifique. "Les pavés restent les pavés ! J'en ai parcouru quelques portions avant la course, sinon je m'entraîne derrière une moto. Le plus important est que mes jambes amassent les kilomètres."
Car, même s'il ne veut pas trop s'avancer, Cancellara nourrit un certain espoir au moment d'aborder une course qu'il porte dans son coeur. Vainqueur flamboyant en 2006, le Bernois avait été battu sur le fil par Tom Boonen l'an dernier et s'était classé quatrième en 2004 et huitième en 2005.
Le sprinter belge sera d'ailleurs un sérieux outsider au cours d'une épreuve qu'il a remportée deux fois. Avec 52 victoires, les coureurs du Plat Pays sont souvent les plus en vue. En ce sens, il faudra également surveiller de près Stijn Devolder (double vainqueur du Tour des Flandres) et Leif Hoste.
Au rayon des favoris figurent aussi le Néerlandais Martijn Maaskant, l'Italien Filippo Pozzato ainsi que les Allemands Heinrich Haussler et Marcus Burghardt. Pour Cancellara, l'homme à battre s'appelle Juan Antonio Flecha. L'Espagnol, malgré la malchance et les pannes vécues durant le Ronde, a laissé une très forte impression. Il a fini troisième de la "dur des dures" en 2005 et deuxième en 2007. Il serait le premier Ibère à triompher sur le mythique vélodrome.

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Armstrong s'attend au pire

Dans une longue vidéo diffusée sur le site de sa fondation, Lance Armstrong est revenu sur le différent qui l'oppose à l'AFLD. L'Américain, qui pourrait faire l'objet d'une procédure et d'une sanction disciplinaire, estime qu'on veut sa peau. Il s'attend à être privé du prochain Tour de France.

Lance Armstrong est-il résigné? Dans une vidéo de cinq minutes enregistrée à Aspen et diffusée vendredi soir sur le site de sa fondation, Livestrong, l'Américain dit s'attendre à être banni du prochain Tour de France. "Il y a de fortes chances pour qu'ils m'empêchent de courir le Tour", a confié le recordman des victoires sur la Grande Boucle. "Ils" désignent l'Agence Française de Lutte contre le Dopage, qui a le Texan dans le collimateur. L'AFLD a établi un rapport pour une infraction aux règles antidopage survenue lors du test effectué le 17 mars dernier au domicile de Lance Armstrong, dans le Sud de la France.

Le test s'est révélé négatif, mais l'AFLD reproche à l'Américain, pourtant prévenu "de manière réitérée par le préleveur " selon les termes de l'agence, de ne pas avoir respecté l'obligation de demeurer sous l'observation directe et permanente de la personne chargée du contrôle à compter de sa notification, lorsqu'un médecin est venu prélever urine, sang et cheveux. Pendant 20 minutes, Armstrong s'est en effet éclipsé pour se doucher. Précisions qu'il rentrait de l'entraînement. Selon Pierre Bordry, président de l'AFLD, le comportement du coureur était tel que le préleveur en a fait un rapport, transmis le 30 mars à l'UCI. De son côté, L.A. fait part de son étonnement. "Tout s'est passé normalement , assure-t-il. A la fin du test, sur son rapport, il y avait une case pour signifier si quelque chose d'anormal s'était produit pendant le contrôle et s'il avait des remarques à faire. Là, il a écrit "non". Maintenant, quelques semaines plus tard, j'apprends qu'il y a un problème et que l'AFLD veut ouvrir une procédure disciplinaire. C'est malheureux."

"C'est leur pays, leur loi et leur décision"

Rien de bien nouveau finalement dans le ciel de la guerre froide entre les instances françaises et Armstrong, lequel s'estime à demi-mots persécuté. "C'est une longue histoire entre eux et moi. J'imagine que mon comeback n'a pas fait plaisir à beaucoup de gens en France." Le champion d'Austin s'est défendu d'avoir voulu se soustraire au contrôle. "Je revenais simplement d'une journée d'entraînement, je n'étais pas sûr de qui était ce Français à ma porte. En 20 ans, je n'ai jamais vu un contrôleur venir seul. Il y a toujours une autre personne, à titre de témoin. Mais dès que l'UCI m'a confirmé qu'il était bien autorisé à réaliser un contrôle, je l'ai laissé prendre tous les échantillons qu'il réclamait", explique Armstrong, qui était en compagnie ce 17 mars de Johan Bruyneel, le responsable de l'équipe Astana. "Nous lui avons demandé si je pouvais rentrer à l'intérieur prendre une douche, le temps de passer ces coups de fil de vérification, et il a dit que ça allait", ajoute-t-il.

Sourde au mode de défense du coureur, l'AFLD doit maintenant décider si elle entame ou non une procédure disciplinaire. La responsabilité de juger le dossier lui revient puisqu'il s'agit d'un contrôle hors compétition qu'elle a diligenté. Si oui, Armstrong sera convoqué pour s'expliquer devant l'AFLD. Et si la tentative de faire faux bond au préleveur est reconnue, l'Américain risque une sanction. Sans que l'on sache vraiment s'il bluffe ou non, Armstrong assure donc s'attendre à être privé de la grand messe de juillet. Comme si les dés étaient jetés. Et pipés. "Ce qui se passe est très triste, regrette-t-il. Le Tour est une course que j'aime profondément, où j'ai envie de courir et d'être compétitif pour remporter la victoire ou aider Alberto à l'obtenir. Je suis revenu pour le cyclisme et plus important encore, pour promouvoir la lutte contre le cancer. Je souhaitais le faire en France. Si ce n'est pas possible, ce n'est pas possible. C'est leur évènement, leur pays, leur loi et leur décision."

Le sort de Lance Armstrong est entre les mains de l'AFLD. La situation dont rêvait sans doute l'instance hexagonale. Mais si l'Américain joue gros, c'est aussi le cas de l'Agence antidopage. En privant L.A. du Tour, elle ne manquerait pas de le victimiser. Nul doute que l'argumentation du Texan trouverait quelque écho. Pourquoi serait-il privé du Tour? Pas pour un contrôle positif, ni même pour s'être soustrait à un contrôle, puisque, comme l'a rappelé vendredi Pat McQuaid, le président de l'UCI, "le contrôle a bien été effectué." Non, Armstrong serait banni pour avoir pris une douche. Voilà ce que l'histoire pourrait retenir. Pour l'AFLD, on ne serait pas loin d'une victoire à la Pyrrhus. Dans cette drôle d'histoire, un peu pathétique à vrai dire, il n'y aurait dès lors que des perdants. Est-ce vraiment souhaitable?

EDIT : 1000ème message !!!!!!!!!!!!!

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Masquarade

Pas net l'Amstrong à mon avis comme beaucoup de sportifs malheureusement

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paris-roubaix

Fabian Cancellara: «Je rêve de cet Enfer!»


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Spartacus lèvera-t-il le poing à Roubaix comme en 2006? Réponse aujourd'hui sur les pavés

Eternel amoureux des pavés de la plus dure des classiques printanières, le Bernois (28 ans) veut conjurer un mauvais sort tenace
Laurent Guyot - le 11 avril 2009
Le Matin Dimanche


«Je ne peux rien vous dire d'autre. C'est la faute à pas de chance car je me sens bien.» Fabian Cancellara calme d'emblée le jeu. Assailli par tous les représentants des médias mais aussi par des chasseurs d'autographes, le citoyen d'Ittigen apparaît, effectivement, à des lieues de cette image de fantôme relayée par les agences. Souriant et détendu au pied du podium protocolaire érigé sur la place... pavée du Palais royal de Compiègne, le coureur de Saxo Bank balaie les interrogations suscitées par ses abandons successifs à Tirreno-Adriatico, à la Semaine lombarde et aussi au Tour des Flandres.
Accompagné par la poisse
«J'ai perdu deux bonnes semaines sur ma feuille de route en raison de ma chute et de ma blessure sous l'omoplate droite. Un problème familial? C'est que je me suis rendu à l'enterrement d'une de mes tantes. Ensuite, c'est la poisse qui m'a accompagné. Au Tour des Flandres d'abord où ma chaîne a cédé dans le Koppenberg. Mercredi lors de Gand - Wevelgem, j'étais dans l'échappée matinale avec le futur vainqueur (le Norvégien Boasson Hagen). J'ai d'abord crevé avant de devoir changer de vélo et de crever une seconde fois.»
Pour gagner à Roubaix après 259 km dont quelque 52,9 km de pavés, Fabian Cancellara connaît la recette. «Il faudra être à 100% de ses moyens. Or je me sens mieux tous les jours. Et je rêve de cet Enfer comme après ma première participation en 2003. Je dispose de l'expérience et surtout de ce flair indispensable à sentir cette course.»
«Encore faim de succès»
Après une reconnaissance de 160 km, effectuée jeudi, et une dernière sortie, hier matin, derrière voiture de deux heures, Spartacus demeure optimiste. «Je regarde toujours devant moi. Ce qui s'est passé en 2008 ne m'intéresse plus. Ma musette est pleine de victoires et de grands souvenirs. Et je ne souhaite que la remplir un peu plus. J'ai encore faim de succès.»
Déjà six Paris-Roubaix
2003 (abandon) Fabian Cancellara, néophyte chez Fassa Bortolo, abandonne au deuxième ravitaillement. «La saison prochaine, j'entrerai en tête sur le vélodrome», dit-il à ses coéquipiers. Il a 22 ans et ses idées. «Sur une classique, je viens une première fois pour voir et j'y reviens pour y jouer un rôle en vue».

2004 (4e) Le Bernois tient parole. Premier sur l'anneau de Roubaix, il se retrouve chocolat au sprint face à ses camarades d'échappée, à savoir Backstedt, Hammond et Hoffmann. «Cet endroit est magique. Un jour, je veux finir seul ici», affirme-t-il.

2005 (8e à 3'49 de Boonen) La malchance accable le coureur de la Fassa Bortolo lors de l'échappée décisive. Stoppé par un incident mécanique, il voit filer Boonen, Flecha et Hincapie. «Je reviendrai pour gagner», déclare-t-il.

2006 (1er) Sous les couleurs de la CSC, le citoyen d'Ittigen, près de 84 ans après Henri Suter, offre à la Suisse son second succès dans la Reine des classiques avec une victoire en solitaire à Roubaix. Il a tenu ses promesses grâce à un démarrage irrésistible dès l'entrée du Carrefour de l'Arbre.

2007 (19e à 2'38 d'O'Grady) Marqué de trop près par ses rivaux, le Bernois donne carte blanche à son coéquipier Stuart O' Grady pour partir en contre. «C'est aussi beau de gagner en équipe», se réjouit-il.

2008 (2e) A 34 km du but, Cancellara accélère et emmène Boonen et Ballan dans son sillage. «J'ai bien tenté de les décrocher et Tom était trop fort dans ce sprint», avoue le double champion du monde de chrono perclus de crampes.

[Margotte]

Envoyé par Norton

Masquarade

Pas net l'Amstrong à mon avis comme beaucoup de sportifs malheureusement

+10 000 !!
faut pitètre arrêter de nous prendre pour des couillons !

[Norton]

Cyclisme

Paris-Roubaix: troisième victoire de Boonen


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Tom Boonen (Quick Step) a remporté pour la troisième fois Paris-Roubaix, la "reine des classiques" marquée par une série de chutes. Le Belge a battu d'une quarantaine de secondes l'Italien Filippo Pozzato à l'arrivée sur le vélodrome, au terme des 259 kilomètres.
le 12 avril 2009
LeMatin.ch & les agences


Tom Boonen (Quick Step) a remporté pour la troisième fois Paris-Roubaix, la "reine des classiques" marquée par une série de chutes. Le Belge a battu d'une quarantaine de secondes l'Italien Filippo Pozzato à l'arrivée sur le vélodrome, au terme des 259 kilomètres.
Pour la troisième place, à plus d'une minute, le Norvégien Thor Hushovd a réglé au sprint les Belges Leif Hoste et Johan Vansummeren. L'Espagnol Juan Antonio Flecha s'est assuré la sixième place avant que l'Allemand Heinrich Haussler précède le Français Sylvain Chavanel, huitième et premier Français dans cette 107e édition boueuse mais épargnée par la pluie.
Boonen est sorti seul en tête du dernier secteur pavé difficile, le carrefour de l'Arbre à 15 kilomètres de l'arrivée qui a provoqué la perte de Flecha et de Hoste, puis de Hushovd, tous retardés sur chutes. Pozzato a réussi à éviter la première chute (Flecha, Hoste) mais a perdu le contact avec le coureur de la Quick Step qu'il surveillait jusque-là de très près. Dans ce secteur envahi par une foule immense, Hushovd, qui peinait à suivre Boonen, a heurté une barrière et s'est retrouvé à terre.
Le Belge de 28 ans a ainsi enlevé son troisième succès après ceux de 2005 et de 2008. Il a apporté à l'équipe de Patrick Lefevere sa dixième victoire à Roubaix depuis 1995, la 53e d'un coureur belge dans la grande classique française.
Pas au meilleur de sa forme, Fabian Cancellara s'est dévoué pour son coéquipier Matti Breschel et a été distancé à 25 km du but. Le coureur de la CSC a finalement été classé 49e à plus de six mintues, tandis que son compatriote et meilleur Suisse Grégory Rast a pris le 33e rang.

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Petacchi dans un fauteuil

Alessandro Petacchi (LPR) a signé mercredi la première victoire italienne depuis huit ans dans le Grand Prix de l'Escaut. Le Spezian a remporté haut la main le sprint final, marqué par une chute spectaculaire ayant notamment impliqué l'Australien Robbie McEwen (Katusha).

Alessandro Petacchi n'avait jamais gagné en Belgique. A 35 ans, le Spezian a réparé à cette anomalie en triomphant aisément à l'arrivée du GP de l'Escaut, signant à cette occasion son sixième succès de la saison. "Aux 200 mètres, j'ai produit mon effort, j'ai bien giclé. J'avais perdu pas mal de coéquipiers pendant la course, notamment Ongarato, mais je suis vraiment content de mon sprint" , a analysé le vainqueur du jour dans l'aire d'arrivée. D'un déroulement convenu, cette semi-classique n'a pas fait mentir le pronostic qui la voyait s'achever comme à l'accoutumée par un emballage massif.

Un quatuor de courageux a eu beau tenté sa chance, il était écrit que cette 97e édition de l'épreuve belge devait se terminer au sprint. Composé du coéquipier de Lorenzo Bernucci (LPR), coéquipier de Petacchi, du Russe Pavel Brutt (Katusha), du Néerlandais Matthé Pronk (Vacansoleil) et de l'Américain Jeff Louder (BMC Racing), l'échappée du jour a compté plus de six minutes d'avance sur le peloton mais celui-ci conduit par les coureurs de la Quick Step et de Silence-Lotto n'a jamais relâché sa vigilance. Dans le final, le Néerlandais Servais Knaven (Milram) attaquait à son tour en costaud en compagnie du Britannique Roger Hammond (Cervelo) mais à nouveau le gros de la troupe revenait.

Boonen pas dans le coup

Dans l'ultime ligne droite, le numéro d'équilibriste des sprinters était perturbé par un accrochage entre l'Australien Robbie McEwen (Katusha) et le Belge Greg Van Avermaet (Silence-Lotto), trop avide d'effacer le mauvais début de saison de son équipe. "J'ai touché la roue arrière de Petacchi et j'ai perdu l'équilibre ", a raconté le Belge. Tandis que les deux hommes s'écroulaient sur la chaussée, laissant le champ libre à Petacchi, les hommes et les mécaniques s'entassaient dans leur sillage, tombant à leur tour à la chaîne tel un château de carte.

Parmi les nombreux coureurs victimes de cette chute, on notait notamment Wouter Weylandt (Quick Step) tandis que son coéquipier Tom Boonen, pas dans le coup, ne sera sans doute pas faché de clore une première partie de saison éprouvante. "Maintenant, il reste une bonne vingtaine de jours avant le départ du Giro, mon prochain objectif", concluait Petacchi la tête déjà ailleurs.

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Commotion pour McEwen

Pas de côte fracturée, ni de poumon perforé pour Robbie McEwen (Photo Reuters). Le sprinter de la formation Katusha, qui avait lourdement chuté mercredi à l'arrivée du GP de l'Escaut en compagnie de Tom Boonen, souffre d'une commotion cérébrale. «La clavicule et le bassin sont intacts», a précisé l'Australien au site Internet de la télévision belge Sporza. Avant de poursuivre : «J'ai aussi une grosse bosse sur la tête. Mon casque s'est cassé en quatre. Je suis vraiment chanceux. Il faudra sans doute encore attendre quelques jours avant de retourner sur la route.» Sa participation au prochain Tour d'Italie, qui se déroulera du 9 au 23 mai, n'est donc pas remise en cause.

En revanche, Tom Boonen, le sprinteur belge vainqueur de Paris-Roubaix dimanche, craint une fracture du pied droit. Il sera fixé jeudi : il doit passer des examens médicaux dans la journée.

Dommage pour mon sprinter préféré !