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KICK-BOXING A

Patrick Kinigamazi: un combat de chef


Image © Christian Bonzon
Patrick Kinigamazi et Gary Hamilton ont offert aux 1500 spectateurs présents un combat très intense

Au terme d'un combat intense et splendide, le Rwandais de Genève a ravi le titre de champion du monde des poids plume version WKN à son pote irlandais Gary Hamilton
Jacques Wullschleger - le 03 mai 2009
Le Matin


Il masse sa mâchoire, douloureuse, opère des mouvements secs pour voir si elle est toujours bien en place. «J'ai pris une tonne d'uppercuts. Gary m'a fait mal.» Dans l'intimité du vestiaire, sobre, Patrick Kinigamazi savoure avec humilité son succès. Sa ceinture mondiale repose sur un petit banc. «En boxe, il a beaucoup progressé. Je le savais plus fort avec les pieds, ça m'a déstabilisé.» L'oeil droit un peu rouge, entamé, le Rwandais de Genève avoue: «Que ce soit en boxe - 11 matches, 11 succès - ou en full, ç'a été le plus dur combat de ma carrière.»
C'était la première fois que Kinigamazi affrontait 12 rounds de deux minutes. «Il a cru que je flancherais, que j'allais lâcher. Gary s'est trompé.» A la 2e reprise, un «balayage» de Hamilton, Irlandais du Nord détrôné, fit tomber son pote de ring et de pub. Sans conséquence. «A un moment donné, l'arbitre nous a séparés et, quand j'ai voulu saluer Gary en lui tendant un gant, il m'a envoyé une droite, ça m'a énervé.» Kinigamazi se lève pour aller saluer une dame. Il bute sur la ceinture, large, tombée du petit banc.
Un 11e round de 2'20''
Dans ce combat intense, sans cadeau, de grande qualité, le Genevois, qui a souvent mené la danse, offensif, bourré d'initiatives mais jamais à l'abri d'un coup définitif, a gagné plus de rounds que son adversaire. «Gary pèse quatre kilos de plus que moi. J'étais prêt à surmonter ce déficit. J'aurais pu encore faire mieux mais je ne voulais pas être dans le rouge trop vite.» Vers le 7e round, une idée, mauvaise, traversa son esprit. «Je voulais lâcher l'affaire, mais on m'a encouragé à ne pas faire le fou. Pourquoi? Parce qu'à chaque fois que je le touchais au foie, qu'est-ce qu'il en a reçu là, il revenait encore plus fort.»
Le 11e round dura 2'20''! Sans doute captivé par la beauté du match, le préposé à la cloche oublia de la secouer. A l'appel de la dernière reprise, l'Irlandais glissa trois mots à son vainqueur. Ce dernier fait appel à sa mémoire. «Il m'a dit: on finit bien.» Quand tout fut terminé, tard - il était déjà dimanche -, Hamilton porta son regard vers des compatriotes dans la salle bondée - plus de 1500 personnes aux anges. Il accomplit un mouvement avec ses mains, puis avec sa tête. Une attitude de regret. Il savait qu'il avait perdu. Le décompte des points? 358 contre 348. Désormais, le patron, c'est Patrick. A 26 ans, Kinigamazi n'a pas fini de faire plaisir au monde.

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Vers un retour?
Jacques Villeneuve pense toujours à la F1

L'ancien champion du monde québécois apprécie la nouvelle réglementation de la FIA. A tel point qu'un retour dans un baquet de Formule 1 me lui déplairait pas.


A 38 ans, Jacques Villeneuve se verrait bien faire son come-back en F1. (Photo: Keystone)


Champion du monde en 1997, Jacques Villeneuve (38 ans) a quitté le milieu de la F1 en 2006, après 163 grands prix disputés pour un total de 11 victoires. Depuis, le pilote canadien s'illustre Outre-Atlantique dans des épreuves de stock cars. Mais les nouvelles règles adoptées par la FIA cette saison plaisent à Jacques Villeneuve au point où il lorgne un retour en Formule 1.
«Les voitures semblent intéressantes à piloter maintenant, ça me donne envie», a-t-il déclaré au site québecois corussports.com. Jacques Villeneuve a également confié «être actuellement en contact avec Ross Brawn», l'un des acquéreurs de l'écurie Honda (ndlr: équipe dans laquelle Villeneuve a évolué entre 1999 et 2003), rebaptisée Brawn GP.
«J'ai encore des contacts dans l'équipe, car ce sont des gens avec qui j'ai travaillé très longtemps. On m'a dit que les nouvelles voitures seraient parfaites pour moi, donc ça me donne le goût», a-t-il ajouté.
A l'époque où le Québécois pilotait au sein de l'écurie BMW Sauber, il avait fait part de son souhait que de nouvelles règles soient instaurées, qui permettraient aux pilotes d'avoir un meilleur contrôle de leur monoplace

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Serena Williams
«Honnêtement, je suis la meilleure du monde»

Serena Williams a beau être numéro deux mondiale, elle reste la meilleure joueuse du monde dans sa tête.


«Nous savons tous qui est la vraie numéro un», a déclaré Williams. (Photo: Keystone)


«Nous savons tous qui est la vraie numéro un», a déclaré Williams à la presse lundi à Rome, où elle dispute son premier tournoi sur terre battue de la saison.
Williams, victorieuse de l'Open d'Australie en début d'année, a perdu la première place mondiale le mois dernier au profit de la Russe Dinara Safina.

«Je suis enthousiasmée pour elle», a déclaré Williams avec un sourire.
«Honnêtement, je suis la meilleure du monde», a ajoute l'Américaine de 27 ans.
Williams, qui a gagné le tournoi de Rome en 2002, débute sa campagne dans l'Open d'Italie par un match contre la Suissesse Patty Schnyder, finaliste de l'épreuve en 2005. Sa soeur Venus est aussi à Rome et doit affronter lundi la Tchèque Lucie Safarova.
Safina, finaliste en 2006, est présente à Rome, en compagnie de la double tenante du titre serbe Jelena Jankovic et de sa compatriote Ana Ivanovic.
Serena Williams a ajouté qu'elle espérait aller jusqu'au bout à Rome, un tournoi de préparation pour Roland-Garros qui débute dans trois semaines.
«Je suis contente d'être là», a déclaré Williams. «Je pense que ce sera une bonne épreuve pour moi.»

[FuryShoei]

Envoyé par Norton

Vers un retour?
Jacques Villeneuve pense toujours à la F1

L'ancien champion du monde québécois apprécie la nouvelle réglementation de la FIA. A tel point qu'un retour dans un baquet de Formule 1 me lui déplairait pas.


A 38 ans, Jacques Villeneuve se verrait bien faire son come-back en F1. (Photo: Keystone)


Champion du monde en 1997, Jacques Villeneuve (38 ans) a quitté le milieu de la F1 en 2006, après 163 grands prix disputés pour un total de 11 victoires. Depuis, le pilote canadien s'illustre Outre-Atlantique dans des épreuves de stock cars. Mais les nouvelles règles adoptées par la FIA cette saison plaisent à Jacques Villeneuve au point où il lorgne un retour en Formule 1.
«Les voitures semblent intéressantes à piloter maintenant, ça me donne envie», a-t-il déclaré au site québecois corussports.com. Jacques Villeneuve a également confié «être actuellement en contact avec Ross Brawn», l'un des acquéreurs de l'écurie Honda (ndlr: équipe dans laquelle Villeneuve a évolué entre 1999 et 2003), rebaptisée Brawn GP.
«J'ai encore des contacts dans l'équipe, car ce sont des gens avec qui j'ai travaillé très longtemps. On m'a dit que les nouvelles voitures seraient parfaites pour moi, donc ça me donne le goût», a-t-il ajouté.
A l'époque où le Québécois pilotait au sein de l'écurie BMW Sauber, il avait fait part de son souhait que de nouvelles règles soient instaurées, qui permettraient aux pilotes d'avoir un meilleur contrôle de leur monoplace

Vu les résultats de son ancienne équipe, je comprends qu'il ait envie de revenir ! D'autant plus que ses projets en Nascar Sprint Cup sont tombés à l'eau, faute de sponsor.

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Envoyé par banditmaniak600

Vu les résultats de son ancienne équipe, je comprends qu'il ait envie de revenir ! D'autant plus que ses projets en Nascar Sprint Cup sont tombés à l'eau, faute de sponsor.

J'aime bien Villeneuve mais je le vois mal en F1 à son âge.......

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voile

Le team Alinghi menacé de prison!


Image © Keystone
Les représentants d'Alinghi doivent se présenter à la Cour d'appel de New York le 14 mai. Ce qu'ils feront, affirment-ils. Faute de quoi ils pourraient être arrêtés. Même Ernesto Bertarelli pourrait être visé, selon le juge américain.
L’interminable conflit judiciaire qui oppose Oracle et Alinghi débouchera-t-il sur la case prison? C’est ce que suggère le quotidien néo-zélandais «New Zealand Herald».
Jean-Guy Python - le 05 mai 2009
Le Matin


Le 29 avril dernier, on apprenait que le syndicat Oracle retournait en justice à New York en raison d’un désaccord sur le calendrier de la prochaine Coupe de l’America. Ce énième litige concerne les dates du duel en multicoques qui doit opposer les Suisses aux Américains pour la 33e «Cup».
Oracle a demandé à une Cour d’appel de New York de bien vouloir confirmer que ce duel devait avoir lieu en février 2010, selon les termes fixés par les juges new-yorkais début avril, et non pas en mai 2010 comme voulu par Alinghi.
Le Golden Gate Yacht Club de San Francisco, représentant d’Oracle, en s’adressant à cette Cour, espère la convaincre d’ordonner aux représentants d’Alinghi d’expliquer les raisons pour lesquelles ils ne se soumettent pas aux décisions du tribunal. Une nouvelle audience est donc prévue le 14 mai prochain à New York. Et c’est là que l’aventure se corse. Selon le quotidien kiwi, l’honorable juge Kornreich aurait clairement stipulé qu’en vertu de la loi 756 et de l’autorité de cette Cour, le but de cette séance est de punir le Defender, Société Nautique de Genève, pour mépris d’une décision de la Cour et le menacer d’une peine pouvant consister en une amende ou un emprisonnement, voire les deux.
Bertarelli est visé
En outre, une adjonction précise que le fait de ne pas se présenter devant la Cour pourrait conduire à l’arrestation immédiate et à l’emprisonnement pour non-respect des décisions de la Cour. Le document précise encore que la sanction pourrait être dirigée contre Ernesto Bertarelli, le skipper Brad Butterworth ou le commodore du club, la Société Nautique de Genève. Du côté des Suisses, on reste calme et on sourit: «A travers la formulation de la Cour, on peut interpréter que ni Ernesto, ni Brad, ni personne ne peuvent plus se rendre aux Etats-Unis. Il n’en est rien. Il faut savoir que les injonctions de la justice américaine sont toujours assez violentes. Nous serons le 14 mai à l’audience pour défendre nos vues», explique le porte-parole d’Alinghi, Paco Latorre. «Nous voulons régler le problème en nous basant sur le Deed of Gift, qui régit l’épreuve. Ce document mentionne clairement que le mois de mai constitue la date la plus avancée possible pour une épreuve organisée dans l’hémisphère Nord, où les deux clubs sont basés.»
De son côté, Oracle n’a toujours pas fourni les «papiers d’identité» du multi avec lequel le team va courir. Il semble donc que le 14 mai, ce sera donnant donnant. La date du duel contre le certificat du bateau américain.

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ligue des champions londres

Manchester intouchable


Image © Keystone
Profitant d'une bourde incroyable du jeune Gibbs, Park (à dr.) ne s'est pas fait prier pour couper les ailes des Gunners dès la 8e minute.
Arsenal - Manchester united 1-3(0-2). Les tenants du titre ont tué le match après onze petites minutes de jeu et se sont logiquement qualifiés pour une nouvelle finale. Arsenal n'aura jamais réussi à développer son jeu
le 05 mai 2009
Le Matin


Manchester United défendra bien son titre le 27 mai à Rome lors de la finale de la Ligue des champions 2009 contre Chelsea ou Barcelone. Les Mancuniens n'ont pas tremblé une seconde à l'Emirates pour assurer leur qualification lors du derby contre Arsenal. Après la victoire 1-0 au match aller, ils ont réglé l'affaire en onze minutes seulement pour s'imposer finalement 3-1.
Titulaire sur le flanc gauche de la défense des Gunners, Kieran Gibbs (19 ans) a été le héros malheureux de cette rencontre. A la 8e minute, il glissait sur un centre en retrait de Ronaldo pour permettre à Park d'ouvrir le score. Trois minutes plus tard, une erreur de sa part à la relance allait provoquer un coup franc aux trente mètres. Malgré la distance, Ronaldo surprenait Almunia sur son premier poteau. A 2-0, la messe était dite. Elle avait à peine commencé.
Le «blanc» d'Almunia
K.-o. debout, les Gunners ont vécu un véritable cauchemar. Malgré le retour de Van Persie et le rythme insufflé par Nasri, ils furent incapables de se procurer une véritable occasion lors de cette première période. La contre-performance du capitaine Fabregas a pesé très lourd. Le spectacle était, ainsi, exclusivement assuré par les Mancuniens. Ils étaient tout près du 3-0 à la 18e avec une frappe de Rooney qu'Almunia détournait du bout des doigts et à la 52e sur un tir de Ronaldo encore repoussé par le gardien. Impérial six jours plus tôt à Old Trafford, le portier espagnol n'effaçait toutefois pas avec ces deux parades son «blanc» sur le 2-0. Une erreur qui a scellé l'issue de cette confrontation.
Après cette élimination sans appel, il est acquis qu'Arsenal connaîtra une quatrième saison de rang sans le moindre titre. Son dernier trophée fut la conquête de la FA Cup en 2005. La priorité accordée à la jeunesse a ses limites. Dans les matches qui comptent, l'inexpérience se paie cash à l'image de la noyade du malheureux Gibbs qu'Arsène Wenger remplaçait d'ailleurs à la mi-temps. A la décharge du manager, on précisera qu'Arshavin ne pouvait pas être aligné en Ligue des champions ce printemps. Or le Russe a vraiment métamorphosé le jeu des Gunners depuis son transfert.
Titulaire pour la première fois cette année en Ligue des champions, Johan Djourou, comme ses coéquipiers, ne gardera pas un souvenir lumineux de cette demi-finale. Le Genevois a livré un bon match même s'il ne fut pas en mesure de suivre Ronaldo sur la rupture du 3-0 à la 61e.
Arbitre controversé du Suisse - République tchèque de l'Euro 2008, Roberto Rosetti a commis la seule fausse note de la soirée pour les Mancuniens. Sa décision de brandir le carton rouge à Fletscher à la 75e pour une faute sur Fabregas dans la surface alors que le score était de 3-0 dénote un certain manque de psychologie.
LA RENCONTRE
Emirates. 60 000 spectateurs.

• Arbitre: M. Rosetti (It).
• Buts: 8e Park 0-1. 11e Ronaldo 0-2. 61e Ronaldo 0-3. 76e Van Persie (penalty) 1-3.
• Arsenal: Almunia; Sagna, Touré, Djourou, Gibbs (46e Eboué); Walcott (63e Bendtner), Fabregas, Song, Nasri; Adebayor, Van Persie (79e Vela).
• Manchester United: Van der Sar; O'Shea, Ferdinand, Vidic, Evra (65e Rafael); Fletcher, Carrick, Anderson (63e Giggs), Park; Ronaldo, Rooney (66e Berbartov).
• Notes: 75e expulsion de Fletscher (foul). Avertissements: 70e Nasri. 81e Adebayor. 86e Eboué.

Ligue des champions
Demi-finale, hier Arsenal - Manchester United 1-3 (0-2) aller: 0-1
Ce soir 20.45 Chelsea - Barcelone
Finale: 27 mai

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Etats-Unis
Un boxeur de 25 ans décède suite à un KO

Le boxeur mexicain Benjamin Flores est décédé mardi à l'âge de 25 ans à Dallas des suites de ses blessures après sa défaite jeudi soir par KO pour le titre vacant des coq de la Fédération nord-américaine.


Flores était hospitalisé à l'hôpital Parkland de Dallas où il a été admis jeudi soir, après avoir été évacué sur une civière à la suite de sa défaite contre l'Américain Al Seeger au 8e round par KO.
Flores (19 victoires et 4 défaites, dont deux par KO) était invaincu depuis deux ans et restait sur cinq victoires de rang.

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Le fils du patron de la F1 Max Mosley retrouvé mort


Max Mosley, le patron de la FIA.
Le fils du président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) Max Mosley, a été retrouvé mort à son domicile londonien, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Alexander Mosley, un économiste de 39 ans, aurait succombé à une surdose de drogue, selon le quotidien The Sun.

Son corps a été découvert dans son appartement de Notting Hill dans l'ouest de Londres mardi en fin d'après-midi, selon plusieurs médias.

"La personne décédée est un homme âgé de près de 40 ans", a déclaré Scotland Yard, se refusant comme à son habitude à confirmer officiellement l'identité du défunt.

"Nous pensons connaître son identité et nous sommes en train d'informer sa famille", a ajouté la police, indiquant qu'une autopsie allait être pratiquée.

La FIA a présenté ses "sincères condoléances à la famille Mosley après la triste nouvelle de la mort d'Alexandre Mosley".

En juillet dernier, Max Mosley, fils de l'ancien dirigeant fasciste britannique Oswald Mosley, avait obtenu plus de 76.000 euros de dommages et intérêts de l'hebdomadaire dominical News of the World, qui l'avait accusé d'avoir participé à une "orgie nazie".

La justice britannique avait estimé que la scène d'ébats sado-masochistes, dont le journal avait diffusé des photos et une video sur son site, ne présentait pas de caractère "nazi".

[Norton]

football

Et à Barça, ça va!


Image © Keystone
Andres Iniesta (à droite) vient d'inscrire, à la 93e minute de la rencontre, le but qui qualifie le FC Barcelone pour la finale de Rome.

Miracle pour les Catalans hier soir à Stamford Bridge. Menés 1-0 dès la 9e minute et réduits à 10 en deuxième mi-temps, ils ont arraché le but de la qualification à la 93e.
le 06 mai 2009
LeMatin.ch & les agences


Ligue des champions
Londres
Chelsea - Barcelone 1-1 (1-0)
Barcelone s'est qualifié in extremis pour la finale de la Ligue des champions, en arrachant le nul 1-1 à Stamford Bridge contre Chelsea (0-0 à l'aller). Menés dès la 9e après un extraordinaire but d'Essien, les Catalans, dominés, ont égalisé dans les arrêts de jeu par Iniesta sur leur premier tir cadré.
Un an après sa terrible déception de Moscou, Chelsea a bu le calice jusqu'à la lie, laissant échapper une possibilité de revanche qui semblait toute proche. Les Londoniens, en supériorité numérique dès la 66e, ont manqué plusieurs occasions de se mettre à l'abri. Mais ils ont aussi été privés d'un penalty qui semblait évident.
Touché au genou samedi contre le Real, Thierry Henry ne figurait pas sur la feuille de match: un coup dur pour le Barça, déjà contraint de se passer de sa charnière centrale Puyol-Marquez.
Les affaires débutaient idéalement pour Chelsea. Sur leur première attaque, les Londoniens marquaient grâce à une phénoménale volée du gauche signée Essien (9e), après un centre de Lampard dévié par Yaya Touré.
Si Barcelone se trouvait le plus souvent en possession du ballon (61% en première mi-temps), les actions les plus tranchantes étaient à mettre au crédit de Chelsea. Drogba se brisait sur Valdes (23e/27e), alors que les Londoniens réclamaient en vain un penalty pour une intervention suspecte d'Alves sur Malouda (25e). Peu après la pause, Valdes sauvait encore face à Drogba, seul face à lui. La tâche des Catalans devenait quasi impossible après la sévère expulsion d'Abidal (66e), qui déséquilibrait très légèrement Anelka qui filait au but. Sur cette action, l'attaquant français tombait bien facilement.
Jusqu'au bout, les actions les plus nettes étaient anglaises. Le score était bien plus proche de passer à 2-0 plutôt qu'à 1-1. Et l'arbitre aurait pu mettre fin à tout suspense en sifflant un penalty qui semblait évident sur une main de Piqué dans sa surface.
Selon un scénario incroyable et bien cruel pour Chelsea, Barcelone revenait de nulle part pour inscrire un but décisif par Iniesta à la 93e.