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Victoire de Simon Gerrans à la 14e étape du Giro


L'Australien Simon Gerrans (Cervélo) a remporté la 14e étape du Tour d'Italie cycliste, samedi, sur les hauteurs de Bologne.

Le Russe Denis Menchov (Rabobank) a conservé le maillot rose de leader au terme de cette étape de 172 kilomètres, sans rien lâcher à son rival italien Danilo Di Luca.

Dans la courte mais sévère ascension menant au sanctuaire de San Luca, Gerrans a distancé ses compagnons d'échappée pour devancer finalement de 12 secondes le Suisse Rubens Bertogliati et de 18 secondes l'Italien Francisco Gavazzi.

Sur ce terrain favorable, Di Luca a tenté de prendre l'avantage sur ses rivaux directs mais il n'a pu décrocher Menchov.

L'Italien a franchi la ligne dans le sillage de son compatriote Franco Pellizotti, à 1 mn 04 sec du vainqueur.

En revanche, l'Américain Levi Leipheimer et l'Italien Ivan Basso, à la peine sur la partie la plus raide, ont lâché 3 secondes à leurs adversaires directs.

Dans une chaleur de four, cette étape longue de 172 kilomètres s'est résumée à une échappée de 14 coureurs (Bonnafond, Cheula, Froome, Kiryienka, Deignan, Gerrans, Visconti, Grivko, Gavazzi, Reda, Bertogliati, Petrov, Muller, Vorgarov) formée dès le 12e kilomètre.

Ce groupe a navigué devant le peloton avec un avantage de l'ordre de quatre minutes, réduit à moins de deux minutes quand les équipiers de Di Luca ont commencé à engager la poursuite à une trentaine de kilomètres de l'arrivée.

Mais l'écart a grandi de nouveau à l'approche de la rampe finale (2,1 km à 9,7 %) que les échappés ont abordé avec une avance d'une minute et demie.

Gerrans, 29 ans, a signé sa première victoire d'étape dans le Giro. L'Australien de Melbourne, qui courait alors pour l'équipe française Crédit Agricole, s'était imposé l'an dernier dans l'étape du Tour de France arrivant dans la station de Pratonevoso (nord-ouest).

Le Britannique Mark Cavendish, qui a préféré se réserver pour le Tour de France après ses trois succès d'étape, et l'Italien Filippo Pozzato, souffrant d'un genou, ont déclaré forfait avant le départ de Campi Bisenzio.

Dimanche, la 15e étape (161 km) relie Forli à Faenza, sur un parcours tracé dans les collines de Romagne avec la dernière difficulté, le Monte Trebbio (6 km à 6,7 %) à 26 kilomètres de l'arrivée.

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Wolfsburg, champion pour la 1ère fois, fait sensation




Wolfsburg a remporté samedi la premier titre de champion d'Allemagne de sa jeune histoire à l'issue de la 34e journée de la saison 2008-09 qu'il a terminée avec deux points d'avance sur le tenant du titre, le Bayern Munich.

Leader depuis la 26e journée du Championnat, le club du centre de l'Allemagne n'a pas tremblé face au Werder Brême, finaliste malheureux de la Coupe de l'UEFA mercredi.

Les "Loups" se sont imposés 5 à 1 en prenant l'avantage dès la 6e minute, puis le Brésilien Grafite, meilleur buteur de Bundesliga, a inscrit un nouveau doublé pour porter son total à 28 buts.

Le Bayern, qui conservait un mince espoir de déborder Wolfsburg, est venu à bout de Stuttgart 2 à 1 et a surtout obtenu son billet pour la Ligue des champions, épilogue heureux d'une piètre saison.

Stuttgart, 3e, disputera le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions, tandis que Berlin et Hambourg, un temps leader tous les deux cette saison, se contenteront de l'Europa League, le nouveau nom de la Coupe de l'UEFA.

Wolfsburg, dont le titre de gloire était jusque-là une finale perdue de Coupe d'Allemagne en 1995, a réalisé l'un des exploits les plus retentissants de l'histoire de la Bundesliga, outrageusement dominée par le Bayern avec 16 titres depuis 1980.

Les "Loups", pensionnaires de D1 seulement depuis 1997, avaient pourtant mal débuté la saison, puisqu'ils pointaient à la 9e place à neuf points de la tête après la phase aller.

Mais l'inconstance du Bayern, qui s'est séparé fin avril de Jürgen Klinsmann, et le redoutable dispositif mis en place par Felix Magath, ont propulsé l'équipe du constructeur automobile Volkswagen au sommet du football allemand avec 15 victoires - dont dix consécutives, égalant le record en Bundesliga -, et deux défaites en 2009.

Le nouveau champion d'Allemagne doit beaucoup au Brésilien Grafite et au Bosniaque Edin Dezko qui ont respectivement inscrit 28 et 26 buts, soit 54 réalisations, nouveau record pour un duo offensif.

La saison prochaine, Wolfsburg découvrira la Ligue des champions sans Magath qui va rejoindre Schalke 04 en juillet, et peut-être Dzeko qui intéresse plusieurs clubs italiens et anglais, ainsi que le Bayern.

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COUPE DE L'AMERICA

Ernesto Bertarelli: «Valence ou n'importe où ailleurs!»


Image © Jean-Guy Python


Cette semaine, on apprenait que le Challenger américain avait l'intention de retourner devant les juges new-yorkais pour une histoire de lieu. Alinghi a riposté avec fermeté et Ernesto Bertarelli s'exprime sur cette histoire sans fin
Jean-Guy Python - le 23 mai 2009Le Matin Dimanche


En guise de préambule, et en résumé, le 14 mai dernier, un juge de la Cour d'appel de New York confirmait que le duel entre Alinghi et Oracle se passerait bien en février 2010. Le choix de l'endroit reste celui du Defender Alinghi. Le jugement confirme qu'Alinghi a le droit de choisir Valence, ou tout autre lieu dans l'hémisphère Nord ou l'hémisphère Sud. De plus, les Américains sont tenus de fournir le certificat du bateau avec lequel ils vont courir... ce qui ne semble pas encore très clair du côté d'Oracle.

Ernesto Bertarelli, n'êtes-vous pas un peu fatigué de toutes ces histoires juridiques autour de la Coupe de l'America?
C'est sûr qu'on préférerait être sur l'eau. Après deux belles victoires, que ce soit à Auckland ou à Valence en particulier, et ce magnifique final avec Team New Zealand, de toute beauté, c'est vraiment dommage ce qui se passe. Ce qui est particulièrement frustrant, c'est de voir la mauvaise foi dans les arguments amenés par l'équipe américaine. Au début, lorsqu'ils ont démarré leur attaque juridique, ils prétendaient le faire pour la défense de tous les Challengers et, aujourd'hui, alors qu'une équipe italienne voudrait se mettre sur les rangs, ils refusent. Ça fait deux ans et demi qu'ils tournent leur veste et, d'avoir en face, des gens qui louvoient et qui sont prêts à aller très loin dans les moyens employés, comme l'espionnage ou les recours systématiques, c'est fatiguant.

En tant qu'homme, que vous inspire l'attitude de l'équipe américaine?
Un énorme égoïsme de leur part. A la fin 2007 on avait tout en main pour repartir avec un événement qui aurait été un succès énorme. Actuellement on serait dans les régates de sélection de la Louis Vuitton. Tout ça a été fichu par terre parce que quelques individus possèdent un égoïsme sans limite. Pour eux la Coupe de l'America c'est uniquement un trophée et rien d'autre. Ils ne voient pas les intérêts de la communauté du sport et de tous les gens qui aiment la voile.
Vous leur en voulez?
Non parce que pour en vouloir a quelqu'un, il faut avoir un attachement quelconque envers cette personne. Je suis très froid face à une réalité très décevante.
La mise à l'eau du multicoque Alinghi de la Coupe, au largede Villeneuve, est toujours prévue pour début Juillet?
Oui et les entraînements auront lieu sur le Léman. Ils vont durer pas mal de temps jusqu'à ce qu'on déplace le bateau à l'endroit de la prochaine Coupe.
Ça sera où, Valence ou Dubaï?
Ça peut-être n'importe où, le juge américain a été très clair. Ça pourrait être Valence ou n'importe où ailleurs.

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GP DE Monaco

La résistance s'organise!


Image © Keystone


Si Jenson Button a signé sa quatrième pole position de la saison, la Ferrari de Kimi Räikkönen en est désormais très proche. Sébastien Buemi onzième
Luc Domenjoz - le 23 mai 2009
Le Matin Dimanche


L'écurie Brawn doit sentir le vent tourner. Après avoir dominé ce début de saison, son avance se réduit à chaque Grand Prix. Si Jenson Button est parvenu, une nouvelle fois, à s'emparer de la pole position, la Ferrari de Kimi Räikkönen a bien failli la lui souffler sous le nez. Pour la première fois de la saison, le Finlandais partira en première ligne, mais cela ne suffisait pas à le satisfaire: «Je ne suis pas très content, j'aurais préféré me qualifier en pole position», bougonnait-il. «C'est bien d'être en première ligne, mais la première place, c'est ce que je vise, surtout sur ce circuit. Et je ne serai heureux que lorsque j'y serai.»
En attendant, Jenson Button, en signant la pole position, s'est offert une option décisive sur la victoire. Car à Monaco, partir devant signifie souvent terminer devant. «C'était un tour réellement à la limite! admet-il. En passant la chicane, j'ai pensé que j'allais finir dans le port... je crois que j'ai réussi à extraire tout ce que je pouvais de la voiture. En tout cas, c'était mon meilleur tour du week-end.»
Pour le leader du championnat du monde, la facilité d'adaptation de sa Brawn BGP001 constitue l'une de ses principales qualités. «Quand nous sommes arrivés ici jeudi, rien ne fonctionnait. L'an dernier, en pareilles circonstances, j'aurais vécu un week-end désastreux. Mais cette voiture répond à toutes nos sollicitations, et nous avons réussi à la faire progresser tout au long du week-end.»

Buemi 11e
De son côté, Sébastien Buemi passait facilement l'étape de Q2, la deuxième séquence de qualifications, mais il échouait à la onzième place, à la porte de la troisième phase.
«C'est bien, mais je suis tout de même un peu déçu, parce que je serais passé en Q3 si je n'avais pas commis une erreur dans le dernier virage, regrette-t-il. Mais il est inutile d'y penser, il vaut mieux se concentrer sur la course. Je vais partir du côté propre de la piste, et avec un réservoir bien rempli, alors que ceux qui me précèdent feront deux arrêts. Notre voiture est nettement plus compétitive qu'en début de saison. Si tout se passe bien, je pourrai marquer un ou deux points.»

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Victoire de Latvala au Rallye de Sardaigne


Le Finlandais Jari-Matti Latvala (Ford Focus) a remporté le rallye de Sardaigne, 6e épreuve du championnat du monde WRC, dimanche à Olbia, devant son compatriote Mikko Hirvonen (Ford Focus), 2e à 29 secondes, et le Français Sébastien Loeb (Citroën C4), 3e à 1 minute 43 secondes.

C'est la première victoire de Ford depuis le doublé au rallye du Japon fin 2008, où Loeb avait été sacré champion du monde pour la 5e fois de sa carrière. C'est aussi la deuxième victoire de Latvala, 24 ans, après la Suède début 2008 et une série de sorties de route début 2009.

Alors que certains s'attendaient à une inversion des positions pour permettre à Hirvonen de marquer deux points de plus, Malcolm Wilson, le patron de Ford en rallyes, et ancien rallyman, a préféré laisser à Latvala la victoire qu'il avait amplement méritée, en menant de bout en bout ce rallye très difficile.

Aux championnats du monde pilotes et constructeurs, Hirvonen et Ford étaient déjà sûrs de revenir sur Loeb et Citroën.

Une enquête des commissaires était en cours dimanche, à la direction de course. Une pénalité ou une sanction risquait d'être infligée à Loeb pour un incident de course remontant à samedi dans l'ES11 où il avait crevé un pneu avant de sa C4.

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Sports
F1: Button s'impose à Monaco

AP | 24.05.2009 | 17:21


Le pilote britannique Jenson Button a remporté dimanche le Grand Prix de Formule 1 de Monaco, signant ainsi son cinquième succès en six courses pour porter à 16 points son avance au classement du championnat du monde.
Après s'être élancé en pole position, le pilote de l'écurie Brawn GP s'est imposé avec 7.6 secondes d'avance sur son équipier Rubens Barrichello.
Le Britannique, qui totalise 51 points au classement du championnat, a réussi à s'imposer après avoir mené du départ à l'arrivée pour la quatrième fois de la saison. Barrichello est deuxième avec 35 points après avoir enregistré sa quatrième deuxième place à Monaco. Sebastian Vettel (Red Bull), qui a été accidenté après 16 tours, est troisième avec 23 points.
"On a Monaco, bébé!", s'est réjoui Button, qui a signé en Principauté la première victoire d'un Britannique depuis Jackie Stewart il y a 36 ans. "Je pense que nous avons prouvé ce week-end que l'ensemble a bien fonctionné et nous avons l'air très fort pour les prochaines courses. C'est une énorme victoire."
Le pilote Ferrari Kimi Räikkönen a offert à la Scuderia son premier podium cette saison en se classant troisième sur le circuit urbain. Son équipier Felipe Massa a terminé quatrième devant la Red Bull de Mark Webber, qui a porté son total de points à 19,5.
"Je ne suis pas content de la 3e place mais pour l'équipe ça reste un bon résultat", a déclaré Räikkönen.
Le champion du monde en titre Lewis Hamilton, vainqueur à Monaco en 2008, a terminé 12e après être parti dernier sur la grille.
L'équipe Brawn GP est devenue la première écurie à s'imposer à Monaco lors de sa première saison en F1 depuis l'équipe Wolf et son pilote Jody Scheckter il y a 32 ans.
Brawn GP occupe la première place du classement constructeurs avec 86 points. Red Bull est deuxième avec 42,5 points devant Toyota, troisième avec 26,5 points.
Button a pris un bon départ et s'est progressivement détaché. Le Britannique, dont le meilleur résultat à Monaco était une deuxième place il y a cinq ans, s'est ensuite contenu de gérer son avance jusqu'à la fin.
"Les 15 derniers tours étaient difficiles parce qu'il est facile de perdre sa concentration. Vous commencez à vous dire: 'Si je continue, je vais gagner à Monaco.' C'est la pire chose à faire. Il fallait vraiment que je me concentre."
Barrichello a dépassé la Ferrari équipée du système KERS de Räikkönen pour prendre la première place après le premier virage et a finalement terminé avec 5.8 secondes d'avance sur le Finlandais.
"Ce n'est pas la première fois que je perds la deuxième place. Ça a l'air assez glissant de ce côté", a déclaré Räikkönen. "Ce n'est pas vraiment agréable car nous étions plus rapides que Rubens mais il n'y avait pas d'occasion de le dépasser."
Barrichello a expliqué qu'un problème de ceinture de sécurité avait modifié sa course.
"J'ai dû commencer à piloter différemment", a dit le Brésilien. "Je suis fier de ce que nous avons réussi aujourd'hui."
Nico Rosberg (Williams) s'est classé sixième devant la Renault de Fernando Alonso et la Toro Rosso de Sébastien Bourdais, qui a pris le dernier point en terminant huitième. AP

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Drame

La fillette de Mike Tyson hospitalisée dans un état critique


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La fillette de 4 ans de Mike Tyson, l'ancien champion du monde américain des lourds, a été hospitalisée dans un état critique à Phoenix (EU). Elle s'est étranglée accidentellement sur un tapis roulant électrique.
le 26 mai 2009Le Matin


La fillette, prénommée Exodus, a été retrouvée au pied de l'appareil par son frère de 7 ans, le cou enserré par une corde. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agit "d'un accident tragique", a déclaré Andy Hill, le porte-parole de la police locale, ajoutant que la fillette était dans un "état critique".
"Elle devait jouer avec cet appareil, un tapis roulant électrique", et il y avait une corde qui pendait sous l'appareil formant une "espèce de noeud coulant", a-t-il précisé.
La mère, qui se trouvait dans la pièce à côté, a tenté en vain de réanimer la fillette.
Mike Tyson, 42 ans le 30 juin, qui ne vit pas dans la maison où s'est produit l'accident, se trouvait à Las Vegas au moment des faits. Il s'est rendu immédiatement à Phoenix.
Un documentaire consacré à la vie de Tyson avait été présenté l'an dernier au Festival de Cannes, dans la section Un Certain Regard.
Réalisé exclusivement du point de vue du boxeur, le documentaire revient sur les différents aspects de sa vie, de son enfance de petit voyou de Brooklyn à sa banqueroute en passant par ses titres de champion du monde et les trois ans de prison purgés pour un viol qu'il nie toujours.

Drôle d'histoire...........

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Finale de la Ligue des champions

Rome: une mobilisation totale


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Cristiano Ronaldo accueilli par un officiel italien sur l'aéroport de Rome. Demain, à Rome, le champion d'Angleterre affrontera le champion d'Espagne. Comment un tel match se prépare-t-il? Réponses depuis les coulisses de Manchester United
Nathalie Ducommun - le 25 mai 2009Le Matin


Du côté des joueurs
Pas de répit pour les joueurs de la première équipe depuis leur dernier match samedi 16 mai contre Arsenal. Dès le lundi, ils ont repris l'entraînement à Carrington. «La préparation physique reste la même que pour n'importe quel autre match», confie un membre du staff qui gère ce centre d'entraînement dernier cri, grand de 10 hectares, comprenant 14 terrains de différentes dimensions. La semaine dernière, à l'exception de jeudi, les joueurs ont investi au minimum 6 heures par jour les terrains et le bâtiment principal où se trouvent gymnase, piscines pour les soins et l'hydrothérapie, salles de massage, salles de cours et le bureau du boss, Sir Alex Ferguson.
L'enjeu: Contrer le redoutable duo barcelonais Iniesta-Xavi
Maintenir la forme physique, garder le mental et surtout, anticiper le danger du jeu adverse. Le milieu de terrain, Michael Carrick, mesure l'ampleur de la tâche: «Xavi et Andres Iniesta sont les vrais moteurs du milieu de terrain et j'ai une énorme admiration pour eux, a-t-il déclaré dimanche au Daily Telegraph. Il y a peu d'équipe au monde qui sait jouer le football que jouent ces deux-là.»
Du côté d'Alex Ferguson et son staff
Au centre d'entraînement de Carrington, le staff habituel a été mobilisé toute la semaine. Le coach et ses sept assistants, les préparateurs physique, le physiothérapeute, les masseurs, la diététicienne... Et même une opticienne qui apprend aux joueurs à exploiter le plus largement possible leur champ de vision sur le terrain. Hier, une équipe légèrement réduite est arrivée à Rome. Dont le responsable des maillots! Car il n'y a pas de sous-métiers à United. «Il s'agit de veiller à ce que chaque joueur ait le bon maillot et survêtement, pour avant le match et après.» Une tâche pas si anodine que cela, car «pour la Ligue des champions, le protocole vestimentaire n'est pas le même qu'en championnat anglais.»
L'enjeu: Maintenir la concentration des joueurs «Avant une rencontre comme celle-ci, a confié Alex Ferguson lorsque nous l'avons rencontré, je dis toujours à mes joueurs: vous jouez pour le match pas pour l'événement. Certains sont très jeunes. Quand ils arrivent en finale contre une grande équipe comme Barcelone, dans un stade comble, devant les caméras du monde entier, ils ont les yeux écarquillés et la tête dans les étoiles. Alors que j'ai besoin de les avoir les deux pieds sur le terrain!» Alors cette machine à rêver pour des milliers de fans n'a de cesse de ramener son équipe sur terre: «Je leur fais faire beaucoup d'analyse vidéo de match. Pour qu'ils n'aient en vue que le terrain et l'adversaire.»
Du côté du directeur général

A la tête du club le plus riche du monde avec celui du Real Madrid, David Gill a aussi son rôle à jouer dans une préparation de finale. «Il est évident que the man in charge (l'homme de la situation, ndlr) pour ce genre d'événement est avant tout Sir Alex Ferguson. C'est lui qui décide tout. Mais je dirige l'entreprise qui met tout en oeuvre pour que les à côtés organisationnels roulent.» La billetterie par exemple. «Nous avons reçu 20 000 billets pour nos fans en début de semaine dernière. Or on pourrait en vendre 120 000! Je vous laisse imaginer le travail, pour organiser la distribution de ces billets et apaiser la frustration des malheureux.»
L'enjeu: Séduire un nouveau sponsor
Lorsque l'équipe gagne, «les bénéfices sont tangibles», explique David Gill. Mais en temps de crise économique, on ne boude pas l'apport financier de nouveaux sponsors. Or le partenaire principal du club, l'assureur AIG (qui survit grâce au sauvetage des Etats-Unis), disparaîtra des maillots en 2010. Quant à son successeur, «rien n'est décidé», affirme David Gill, sans démentir que les interlocuteurs asiatiques, et en particulier indien, ont de séduisants atouts. Avec une victoire à Rome, le directeur général saura sans nul doute faire monter les enchères. Ainsi, il ne contredit pas Sir Alex Ferguson. A la question: du championnat ou de la Ligue des champions, quelle victoire est la plus importante? «La deuxième, nous souriait le boss. Et quand la première est acquise, d'autant plus!»

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Roland-Garros: les favoris rapidement qualifiés pour le deuxième tour
il y a 1 heure
PARIS (AFP) — Peut-être encouragés par les gros nuages de pluie qui ont interrompu les matches pendant deux heures, les favoris ont fait vite mardi à Roland-Garros pour la fin du premier tour.
Le plus rapide a été Novak Djokovic, qui a profité de l'abandon de l'Equatorien Nicolas Lapentti au milieu du deuxième set (6-3, 3-1) dans un match qui lui apporte peu d'enseignements mais un supplément de fraîcheur.
Son deuxième tour contre l'Argentin Brian Dabul ou le qualifié russe Sergiy Stakhovsky devrait lui permettre de continuer en mode économie, ce qui n'est pas du luxe pour le N.4 mondial, parfois fragile sur le plan physique.
Juan Martin Del Potro, cinquième joueur mondial, a également préservé toute son énergie (6-3, 6-3, 6-1) contre un Michaël Llodra diminué par une succession de petits pépins et une récente angine.
Solide sur toutes les surfaces, l'Argentin, qui figure dans la moitié de tableau de Djokovic et Federer, pourrait en embêter plus d'un dans un tournoi où il n'a encore jamais dépassé le deuxième tour.
Il sait que les quatre joueurs qui le précédent au classement possèdent encore une grosse marge mais a assuré qu'il "travaillait à combler ce retard" et qu'il sentait bien son jeu sur la terre battue parisienne.
Gaël Monfils a déjà prouvé qu'il se sentait comme un poisson dans l'eau à la Porte d'Auteuil où il a atteint les demi-finales l'année dernière. Incertain cette année à cause d'un problème au genou, il avait d'abord besoin de se rassurer. Chose faite face au modeste Américain Bobby Reynolds (6-2, 6-3, 6-1) et même mieux que ça.
"J'étais bien mieux que je ne l'imaginais. Cela laisse espérer de bonnes choses", a dit le N.10 mondial, qui n'avait plus joué depuis le 14 avril.
Chez les dames, aucune frayeur non plus. Jelena Jankovic a déroulé face à la Tchèque Petra Cetkovska (6-2, 6-3), tout comme Svetlana Kuznetsova devant la Française Claire Feuerstein (6-1, 6-4).
"L'interruption à la fin du premier set m'a un peu freiné dans mon élan mais j'ai su finir le travail en deux sets donc tout va bien", a déclaré Jankovic.
Résultats des matches de la 3e journée du tournoi de Roland-Garros, disputés mardi:
Simple messieurs (1er tour):
Juan Martin Del Potro (ARG/N.5) bat Michael Llodra (FRA) 6-3, 6-3, 6-1
Marc Gicquel (FRA) bat Rainer Schüttler (GER/N.27) 6-0, 6-0, 6-4
Victor Crivoi (ROM) bat Simon Greul (GER) 6-1, 7-6 (7/1), 6-2
Daniel Gimeno (ESP) bat Evgeny Korolev (RUS) 6-4 (abandon)
Novak Djokovic (SRB/N.4) bat Nicolas Lapentti (ECU) 6-3, 3-1 (abandon)
Gael Monfils (FRA/N.11) bat Bobby Reynolds (USA) 6-2, 6-3, 6-1
Andreas Beck (GER) bat Ivan Navarro (ESP) 7-6 (11/9), 6-4, 6-1
Tommy Robredo (ESP/N.16) bat Adrian Mannarino (FRA) 6-2, 6-1, 6-2
Philipp Kohlschreiber (GER/N.29) bat Bernard Tomic (AUS) 6-1, 6-2, 6-2
Viktor Troicki (SRB) bat Lukasz Kubot (POL) 3-6, 6-3, 6-4, 6-7 (4/7), 6-3
Simple dames (1er tour):
Jelena Jankovic (SRB/N.5) bat Petra Cetkovska (CZE) 6-2, 6-3
Magdalena Rybarikova (SVK) bat Kristina Mladenovic (FRA) 6-1, 2-6, 8-6
Svetlana Kuznetsova (RUS/N.7) bat Claire Feuerstein (FRA) 6-1, 6-4
Galina Voskoboeva (KAZ) bat Sania Mirza (IND) 6-4, 7-6 (7/3)
Melinda Czink (HUN) bat Anastasija Sevastova (LAT) 3-6, 6-4, 6-1
Sybille Bammer (AUT/N.28) bat Nathalie Dechy (FRA) 6-3, 7-6 (7/1)
Petra Martic (CRO) bat Mara Santangelo (ITA) 6-4, 6-2
Aleksandra Wozniak (CAN/N.24) bat Monica Niculescu (ROM) 6-4, 4-6, 6-3

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Football

Finale de la Ligue des champions: invasion de supporters à Rome


Image © Keystone

Les supporters ont envahi les rues de Rome à quelques heures de la finale de la Ligue des champions 2009 entre Manchester et Barcelone. Les forces de l'ordre quadrillent la capitale italienne.
le 27 mai 2009, LeMatin.ch & les agences


Quelque 10 000 policiers, carabiniers, agents municipaux sont depuis mardi mobilisés 24 heures sur 24 quand les tifosi ont commencé à débarquer par charters entiers sous surveillance étroite.
Entre 50 000 - 30 000 Anglais et 20 000 Espagnols - et jusqu'à 70 000 sont attendus en ville pour assister au "match de l'année".
Les polices anglaise et espagnole ont envoyé chacune quinze représentants, certains en civil et d'autres en uniforme, pour coordonner la sécurité avec leurs collègues italiens.
Le préfet de police Giuseppe Caruso a estimé à "quelques petites dizaines" les ultras anglais qui pourraient créer des problèmes.
La crainte principale est cependant liée à des incidents déclenchés par des des tifosi radicaux romains, à l'instar des agressions dont avaient été victimes certains supporteurs anglais à l'occasion du match AS Rome-Manchester United en décembre 2007.
Les autorités italiennes craignent aussi des problèmes aux tourniquets d'entrée du match en raison de la vente de faux billets.
Seuls des incidents mineurs ont été jusqu'à présent signalés. Un supporteur anglais a été légèrement blessé à l'arme blanche mercredi à l'aube dans des circonstances encore non élucidées, a indiqué à l'AFP la préfecture de police de Rome.
"Vers 3h du matin, un supporteur anglais a été légèrement blessé à la cuisse par un coup de couteau, nous ne connaissons pas les circonstances exactes de cet incident, il s'agissait peut-être d'une bagarre, mais nous ne pouvons pas affirmer que cela a un lien avec le match de ce soir", a expliqué un porte-parole de la préfecture.
Deux fans de Manchester United en état d'ébriété ont aussi été interpellés mardi soir "parce qu'ils importunaient les passants", selon la préfecture.
Deux autres Britanniques ont été arrêtés en possession de faux billets de banque, selon un responsable des carabiniers Alessandro Casarza, interrogé mercredi sur Sky TG 24. Il a fait état de deux autres personnes arrêtées pour avoir vendu de faux billets sans préciser leur nationalité.
Mardi, l'agence Ansa avait fait état de l'interpellation d'un Bulgare qui avait arraché des mains à deux jeunes anglais les billets qu'il venait de leur vendre 500 euros pièce.
La présence bruyante des tifosi, parfois enroulés dans leur drapeau national malgré une chaleur accablante, était diversement appréciée par les Romains.
"Quand j'ai voulu rentrer chez moi hier soir, des dizaines de supporteurs anglais bloquaient ma rue, des verres de bière à la main en chantant bruyamment. Mes voisins leur ont jeté des seaux d'eau mais rien n'y a fait, j'ai dû faire un détour pour rentrer chez moi", raconte Maria, une jeune femme enceinte de 5 mois.
La vente d'alcool à emporter est interdite depuis mardi dans les environs du stade et le centre-ville. La consommation le sera également dans les bars à partir de 17h locales mercredi. Cette interdiction n'est toutefois pas toujours respectée.
Les Romains pestent également contre les embouteillages créés par l'événement et une majorité d'entre-eux devaient rentrer tôt pour regarder tranquillement le match à la télévision.
Une dizaine d'ambulances seront en stand-by autour du stade Olympique dans le nord de la ville.

Vais pas rater ce match, vais aller le regarder dans un cercle espagnol à côté de chez moi................ Chaude ambiance