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BARCELONE - MANCHESTER UNITED 2-0 (1-0)

La juste consécration du Barça


Image © Keyston
Dans l'arène romaine, le champion d'Espagne n'a pas laissé de place à son pendant anglais. Le club catalan termine sa saison sur un triplé, chose jamais réalisée en Espagne. Manchester United s'incline pour la première fois en blanc...
Renaud Tschoumy - le 27 mai 2009, 22h43
Le Matin



Il y avait des signes avant-coureurs. Le réalisme anglais, le fait que Manchester United avait remporté chacune de ses trois finales de la Ligue (ou Coupe) des champions, le fait aussi que le club anglais n'avait jamais perdu la moindre finale - nationale ou internationale - lorsqu'il évoluait en blanc.
De tout cela, les joueurs de Barcelone n'en avaient cure. Ils sortaient d'une saison exceptionnelle (doublé Liga-Coupe du Roi), ils voulaient mettre la cerise sur le gâteau en remportant leur troisième Ligue des champions. Signant au passage un triplé historique, jamais réalisé en Espagne, et nouveau pied de nez au Real Madrid après le 6-2 de Bernabeu il y a quelques semaines.
Et ils l'ont fait, les Catalans! Ponctuant logiquement une saison qui les a vus enthousiasmer les amoureux du foot. Même les supporters de Manchester en étaient babas... et reconnaissants!
Occasions pour Ronaldo
Ce Barça-là n'a rien volé hier. On s'attendait à ce que les demis défensifs anglais étouffent la créativité des Iniesta, Xavi ou Messi? On n'a vu que ceux-ci. Largement supérieurs à leurs contradicteurs. Et malgré le bon départ de Manchester United (trois occasions pour Ronaldo dans les dix premières minutes), le match a été définitivement plié dès lorsque Eto'o, muet en championnat depuis plusieurs semaines, a débloqué le score après cette première (et seule) période mancunienne du match.
Pep Guardiola puissance six
Après? On a assisté à la maîtrise du meilleur team d'Europe. Voire de la planète. L'entraîneur barcelonais, Pep Guardiola, n'avait-il pas dit à la veille de la rencontre que son Barcelone allait «essayer de battre la meilleure équipe du monde»? Elle l'a fait, son équipe! Et Guardiola est devenu au passage le sixième homme de l'histoire - après Miguel Muñoz, Giovanni Trapattoni, Johann Cruyff, Carlo Ancelotti et Frank Rijkaard - à avoir remporté la Coupe aux longues oreilles à la fois comme joueur et comme entraîneur.
Barcelone champion d'Europe? Cela s'inscrit dans la plus pure des logiques, dans la mesure où le club «blaugrana» nous a tous fait rêver depuis le début de cette édition 2008-2009 de la Ligue des champions. On pourra toujours épiloguer sur l'occasion qui s'est présentée à Ronaldo à la 72e minute, juste après le 2-0, et que Valdés a annihilée. Mais le fait de souligner que ce fut le seul arrêt du gardien du Barça se suffit à lui-même.
Barcelone champion? Ce n'est rien d'autre qu'une juste consécration.

























LA RENCONTRE

Stadio Olimpico, Rome. 72 608 spectateurs (à guichets fermés). Arbitre: M. Busacca (Sui).
Buts:
10e Eto’o 1-0. Première offensive catalane. Iniesta percute et démarque le Camerounais qui, après avoir éliminé Vidic d’un crochet, trompe de près un Van der Sar peu à son affaire en la circonstance.
70e Messi 2-0. Ferguson vient de lancer Berbatov dans le bain, mais c’est Barça qui contre. Le centre de Xavi est parfait, le coup de tête de l’Argentin ne l’est pas moins. Van der Sar impuissant.
Barcelone: Valdés; Puyol, Touré, Piqué, Sylvinho; Xavi, Busquets, Iniesta (92e Pedro Rodriguez); Messi, Eto’o, Henry (71e Keita). Entraîneur: Guardiola.
Manchester United: Van der Sar; O’Shea, Ferdinand, Vidic, Evra; Anderson (46e Tevez), Carrick, Giggs (75e Scholes); Park (66e Berbatov), Ronaldo, Rooney. Entraîneur: Ferguson.
Notes: Barcelone joue sans Abidal, Alves (suspendus) ni Marques (blessé). Manchester United sans Fletcher (suspendu). Coup franc de Xavi sur le poteau (53e).
Avertissements: 16e Piqué (faute sur Ronaldo), 78e Ronaldo (faute sur Puyol), 80e Scholes (tacle appuyé sur Busquets), 93e Vidic (faute sur Messi).
Coups de coin: 3-7 (3-2).

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Roland-Garros

Leyton Hewitt peut battre Rafael Nadal


Image © Keystone

Rafael Nadal retrouve une vieille connaissance ce vendredi au troisième tour de Roland-Garros. L'Australien reste l'un des rares joueurs du circuit à avoir un bilan équilibré avec le No1 mondial (4-4).
le 29 mai 2009, LeMatin.ch & les agences


A 28 ans, Hewitt tente un "come back" après avoir manqué les trois derniers mois de la saison 2008 à cause d'une opération de la hanche. Tombé à la 92e place en mars, l'Australien a obtenu un premier résultat intéressant le mois suivant à Houston, où il a remporté son premier tournoi depuis plus de deux ans, sur une terre battue verte assez différente de celle utilisée en Europe.
Si ses coups de contreur ne sont plus aussi tranchants que lorsqu'il était N.1 mondial (2001), le joueur d'Adelaïde n'a rien perdu de sa combativité. Il l'a montré au premier tour en remontant de 2 sets à 0 face au géant croate Ivo Karlovic.
A suivre aussi le duel entre deux outsiders, le Russe Nikolay Davydenko et le Suisse Stanislas Wawrinka, et le match entre le Britannique Andy Murray et le Serbe Janko Tipsarevic, potentiellement dangereux pour le N.3 mondial.

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Cristiano Ronaldo s'en prend à Sir Alex Ferguson





C'est peut-être la goutte qui fera déborder le vase. Entre rumeurs de départ et démentis, Cristiano Ronaldo, encore frustré d'avoir perdu la Ligue des Champions contre le Barça, s'en est pris directement à la tactique de Sir Alex Ferguson.

"Pas quoi faire"
"Le coach ne m'a rien dit avant le match. Je ne savais pas ce que je devais faire sur le terrain. Je vais probablement jouer comme avant-centre", a déclaré amèrement Cristiano Ronaldo.

"J'ai besoin de vacances"
Autre sujet incontournable quand on parle de Cristiano Ronaldo: son avenir. Le Real Madrid est prêt à mettre 57 millions pour attirer CR7 dans ses filets. "On verra bien. Mon avenir, c'est maintenant l'équipe nationale. On doit tout faire pour gagner et rester dans la course pour la qualification en coupe du Monde. J'ai besoin de vacances. Je suis très fatigué."

Entretemps, le Lusitanien a été élu l'homme le plus sexy de la planète par Gay Times. Pas besoin de vous faire un dessin! (chds)

Rien la grosse tête MACHIN.............

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Enfin un pape suisse


FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS ROME

Busacca, le pape de... l'arbitrage!


Image © Keysto
Le Tessinois a été impérial mercredi. Au lendemain de la finale Barcelone - Manchester United, qu'il a dirigée de main de maître, il s'est confié devant la fontaine de Trevi
Renaud Tschoumy - le 28 mai 2009Le Matin


Catholique pratiquant, Massimo Busacca a vécu son jour de gloire mercredi. Désigné pour diriger la finale de la Ligue des champions Barcelone - Manchester United (2-0), il a aussi été reçu par le pape Benoît XVI le jour de la finale, en fin de matinée.
Il a de surcroît parfaitement dirigé cette «Finalissima», prenant les décisions qui s'imposaient quand il le fallait, mais n'oubliant jamais l'esprit du jeu. Hier matin, il est venu en famille devant la fontaine de Trevi. C'est là que «Le Matin» a rencontré le pape de l'arbitrage, en parfait anonyme au milieu de la foule de touristes.
Massimo, on va commencer par vous dire bravo...
Merci. Tout le monde ne l'a pas fait. Par exemple, la télé alémanique m'a appelé pour avoir une interview, mais je n'ai reçu aucun compliment au téléphone.
Etes-vous soulagé de vous en être si bien sorti?
Je vis comme dans un rêve depuis trois jours. Mercredi soir, il m'est même arrivé de me dire sur la pelouse: «Mais qu'est-ce que tu fais là, te rends-tu compte de ta situation?» C'était incroyable. J'ai pris ces trois jours romains comme trois jours de fête. De fête sérieuse, parce que je devais préparer mon match, mais de fête quand même.
Cela fait quoi d'être entre Messi et Ronaldo, devant plus de 100 millions de téléspectateurs?
Plus de 100 millions? Oh là là, je ne le savais pas! Voyez-vous, c'est aussi pour cela que cette finale s'est bien passé pour moi. J'avais une grosse pression sur les épaules, mais c'était une pression positive. J'étais serein. Et quand vous me parlez de Messi et de Ronaldo, je vous réponds que j'ai d'emblée senti un grand respect entre tous les joueurs. Vous savez, ce sont eux, les meilleurs joueurs du monde, qui font une grande finale. Pas l'arbitre.
Qu'avez-vous ressenti en matière d'émotions?
Je retiens le coup d'envoi. Un moment incroyable au niveau de l'adrénaline. Après, tu es dans ton bocal. Tu ne penses à rien, sinon à prendre les justes décisions. Mais après dix minutes de jeu, je savais que j'avais gagné ma partie.
Vous êtes très croyant. En quoi votre visite chez le pape Benoît XVI vous a-t-elle aidé?
Etre à Rome, aller au Vatican, c'était quelque chose de très spécial. Emotionnellement, c'était très, très fort. Et ça nous a donné, à mes juges de touche et moi, la juste motivation.
On vous a vu aussi parler avec Silvio Berlusconi avant d'aller chercher votre récompense sur le podium...
Il m'a félicité pour mon match et m'a dit qu'il n'avait pas décelé la moindre erreur dans mon arbitrage. Il était content pour moi, pour le sport aussi. Il m'a dit: «Le football a gagné!»
Et Michel Platini, président de l'UEFA, que vous a-t-il dit?
(Rires.) Il m'a juste dit: «C'était facile, hein?» Sur le moment, je lui ai répondu: «Oui, c'est vrai.» Mais ce genre de phrases, on ne peut les dire qu'après le match. A dix minutes du coup d'envoi, je ne pouvais pas être sûr que ce serait le cas. (Courte pause.) Vous savez, je suis là, avec vous, devant la fontaine de Trevi. Personne ne me reconnaît, alors qu'il y a des supporters des deux équipes partout autour du moi. Ça, c'est la plus belle des récompenses. Cela veut dire qu'on n'a pas vu l'arbitre. Donc qu'il a réussi son match.
Massimo Busacca a vécu des moments de rêve mercredi. Le soir sur le terrain en arbitrant Puyol, Busquets, Eto'o et Ronaldo. Plus tôt dans la journée, il avait rencontré Benoît XVI. Hier, il a visité la fontaine de Trevi en touriste anonyme. EPA/Daniel Dal Zennaro - AP/L'Osservatore Romano

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Triste........


La snowboardeuse Karine Ruby décède en tombant dans une crevasse

CHAMONIX | La championne olympique est tombée dans une crevasse vendredi en fin de matinée, alors qu'elle pratiquait l'alpinisme.


© EPA | Karine Ruby, championne de snowboard.


Marie Prieur | 29.05.2009 |


La championne olympique savoyarde Karine Ruby est décédée en fin de matinée, vendredi à 31 ans. Accompagnée de deux hommes, elle arpentait le glacier du Géant à une altitude de 3300m, à Chamonix, quand sa cordée est tombée dans une crevasse. Le drame s'est produit à 11h50. Lors de cette chute de 20m, deux des trois alpinistes, Karine Ruby et un homme de 38 ans, ont perdu la vie. Le troisième, âgé de 27 ans est gravement blessé et a été héliporté aux HUG. Envoyés sur place, les secouristes du peloton de gendarmerie de haute montagne de Chamonix ont rapatrié le blessé ainsi que les deux corps.

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«Je m'amuse au côté de ma femme»

30 mai 2009 - CHRISTOPHE SPAHR - Aucun commentaire
SEBASTIEN LOEBLe quintuple champion du monde français ouvre les spéciales du Rallye du Chablais. Le citoyen vaudois est ici presque chez lui.
«Mes temps? Oui, je les ai analysés.» Et alors? «C'est correct...» Sébastien Loeb sourit. Lui qui ouvre les spéciales du Rallye du Chablais, dans la voiture «0», n'est pas ici pour disserter sur ses chronos. Ni pour écraser la concurrence. Il sait qu'il a été rapide, qu'il est évidemment compétitif quand bien même il n'a pas eu le temps de reconnaître les spéciales, qu'il n'a pas davantage effectué de réglages sur sa voiture, une Citroën S1600. Mais l'essentiel, pour lui, est ailleurs. «Je suis ici pour m'amuser et pour me faire plaisir au côté de ma femme», poursuit-il. «Les temps? Ça m'est complètement égal.»
A ses côtés, Séverine Loeb acquiesce. Durant deux jours, c'est elle qui lit les notes à son mari, elle qui joue la navigatrice en lieu et place de Daniel Elena, son fidèle copilote. Tous deux, d'ailleurs, se prêtent volontiers au jeu. Entre les flashes des photographes, qui leur collent aux basques, les caméras et les micros, le couple s'affiche sans se départir de sa bonne humeur. Quant au public, il en a aussi pour son compte. Une photo par-ci, une signature par-là, chacun, ou presque, repart avec un souvenir.
«J'apprécie les routes de la région»

SéBASTIEN LOEB
Sébastien Loeb est presque ici chez lui. Depuis quelques années, il vit à Bougy-Villars, un «bled» qui domine le lac Léman, tout près de Rolle. Un village, surtout, où le quintuple champion du monde vit quasiment dans l'anonymat. «En course, ça ne me gêne pas d'être reconnu. C'est le métier. A la maison, par contre, j'aime être tranquille. Et ici, les gens ne sont pas trop envahissants.» La Suisse? «J'habite chez vous depuis quelques années et franchement, je m'y sens bien. Aujourd'hui, je cours quasiment à domicile.»
L'Alsacien, recordman des victoires en rallye - 52 succès -, corecordman des titres mondiaux - il dépassera probablement Kankkunen et Mäkinen à la fin de l'année -, a pris l'habitude de disputer un rallye par année en toute décontraction. Et cette fois, c'est le Chablais qui en profite. «C'est une histoire d'amitié avec Eric Jordan (ndlr: le patron du Rallye du Chablais) et une opportunité qui s'est présentée dans mon calendrier. Malheureusement, mon agenda ne me permettait pas d'effectuer suffisamment de reconnaissance. Je me contente donc d'ouvrir les spéciales. C'est sympa. J'apprécie beaucoup les routes de la région.»
De toute l'évidence, à considérer le public qui n'avait d'yeux que pour lui, les spectateurs le lui rendent bien. «Pour m'être rendu sur le parcours, je dois reconnaître que l'engouement est particulier», témoigne Eric Jordan, président du comité d'organisation. «De notre côté, on ne réalise pas encore tout à fait. Sébastien Loeb ici, c'est un peu fou. Il nous faudra quelques semaines pour vraiment prendre conscience qu'il a répondu à notre invitation. Il y a des centaines de rallyes, au monde, qui rêvent de l'avoir. Et cette année, c'est à nous qu'il fait cet honneur.»
«Il prend son rôle très au sérieux»

ERIC JORDAN,
PATRON DU RALLYE DU CHABLAIS
Certes, l'opération a un certain coût: 50 000 francs, entre la location de la voiture, l'assistance et l'hébergement. Mais elle aura probablement des retombées. «C'est difficile de chiffrer», poursuit le patron du Rallye. «Je ne m'attends pas à ce qu'on m'appelle spontanément lundi. On ne peut pas non plus utiliser son image n'importe comment. Mais il est certain que sa présence va profiter à la renommée de notre épreuve, qu'elle pourrait sensibiliser les partenaires et les autorités politiques.»
Quant au public, il a d'ores et déjà mordu à l'hameçon. «Heureusement, en Suisse, il n'est pas agressif. D'ailleurs, Sébastien Loeb n'a pas demandé la moindre mesure particulière. Les limites, c'est nous qui les fixons afin de lui assurer un minimum de tranquillité. Sinon, il n'a pas formulé le moindre caprice. Il n'en est pas moins professionnel à 100%. Il se prête magnifiquement au jeu, prend son rôle très au sérieux, nous signale tout ce qui peut être amélioré. En plus, il n'hésite pas à se mêler aux autres pilotes.»
Du pain bénit, vraiment. «Mais attention», prévient Eric Jordan pour conclure. «Sébastien Loeb, c'est un cadeau du ciel pour nous. En même temps, on ne doit pas perdre de vue que l'on organise une manche du championnat de Suisse...»
La réalité vient de le rattraper.

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"Gasquet n'a pas consommé de cocaïne"





Le N.1 mondial Rafael Nadal est persuadé que Richard Gasquet, contrôlé positif à la cocaïne, est innocent et apporte son "soutien total" au joueur français, a-t-il déclaré vendredi en marge de sa qualification pour les huitièmes de finale de Roland-Garros.

"J'en ai parlé avec lui la semaine dernière. Je suis persuadé qu'il n'a rien pris, qu'il n'a pas consommé de cocaïne. C'est un bon ami à moi, je le connais bien, c'est impossible", a déclaré l'Espagnol.

"Aujourd'hui, quand vous sortez en soirée, tout peut arriver. Vous pouvez embrasser une fille qui a pris de la cocaïne et voilà... ça peut détruire une carrière et une réputation. Je le soutiens à 100% et je le lui ai dit au téléphone", a ajouté Nadal, âgé comme Gasquet de 22 ans.

Gasquet a été contrôlé positif à la cocaïne au tournoi de Miami en mars et a été suspendu à titre provisoire par la Fédération internationale de tennis. Le Français, qui entend prouver son innocence, risque jusqu'à deux ans de suspension ferme. (afp/cb)

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Victoire de Philippe Gilbert au Giro à la veille de l'arrivée


Philippe Gilbert (Silence-Lotto) a offert samedi à la Belgique son premier succès dans le 92e Tour d'Italie cycliste. Il a remporté la 20e étape du Giro, longue de 203 km entre Naples et Anagni.

Gilbert, qui signe son premier succès de l'année et le 25e de sa carrière, a attaqué juste avant le dernier kilomètre et s'est imposé avec 2 secondes d'avance sur le Français Thomas Voeckler.

L'Italien Stefano Garzelli a pris la 3e place à 7 secondes.
Le Russe Denis Menchov (Rabobank) a conservé le maillot rose de leader avec 20 secondes d'avance sur l'Italien Danilo Di Luca, à la veille de l'arrivée de la 21e et dernière étape, un contre-la-montre de 15,3 km à Rome.

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Chelsea bat Everton et remporte sa cinquième Cup





Les Londoniens de Chelsea ont remporté samedi la 5e Coupe d'Angleterre de leur histoire en battant logiquement Everton 2 à 1 en finale, samedi à Wembley.

L'équipe de Guus Hiddink a surmonté un départ catastrophique, marqué par un but du Français Louis Saha après 25 secondes servi par le Diable Rouge Marouane Fellaini, grâce à une égalisation de la tête de Didier Drogba (21e) et une frappe du gauche inspirée de Frank Lampard (72e).

Cette Coupe d'Angleterre est le premier trophée remporté par Chelsea depuis le départ de Jose Mourinho en septembre 2007. Le précédent était déjà la Coupe d'Angleterre, gagnée en 2007 pour l'inauguration du nouveau Wembley aux dépens de Manchester United (1-0).

Cinquième du Championnat qui vient de s'achever, Everton n'était plus apparu à ce niveau de la compétition depuis sa victoire en 1995.

A Londres (Wembley): Chelsea - Everton 2 - 1 (mi-temps: 1-1)
Chelsea: Cech - Bosingwa, Terry, Alex, A. Cole - Essien (Ballack, 62e), Mikel, Lampard - Anelka, Drogba, Malouda
Entraîneur: Guus Hiddink (P-B)
Everton: Howard - Hibbert (Jacobsen, 46e), Lescott, Yobo, Baines - Osman (Gosling, 83e), P. Neville, Cahill, Pienaar - Fellaini, Saha (Vaughan, 77e)
Entraîneur: David Moyes.

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Roger Federer élimine Paul-Henri Mathieu

ROLAND-GARROS | Federer affrontera en huitième de finale l’Allemand Tommy Haas.


© KESYTONE | Roger Federer


SI | 30.05.2009 |


Roger Federer (no 2) a dû une nouvelle fois s'employer à Roland-Garros. Difficile vainqueur de José Acasuso (ATP 45) au 2e tour jeudi, le Bâlois a lâché son deuxième set de la quinzaine samedi. Vainqueur 4-6 6-1 6-4 6-4 de Paul-Henri Mathieu (no 32), il se mesurera lundi en 8e de finale à Tommy Haas (ATP 63).
Federer s'est tout de même montré plus convaincant que face à Acasuso. Il a su élever considérablement son niveau de jeu après un premier set dans lequel il manquait cinq balles de break et cédait son engagement sur la première occasion dont bénéficiait son adversaire. Plus agressif, il survolait les débats dans la deuxième manche puis signait le seul break de la troisième à 4-4.
Le Bâlois, qui a pu s'appuyer sur une première balle efficace (14 aces), devait s'y reprendre à deux fois dans le quatrième set pour vaincre la résistance de Paul-Henri Mathieu. Il laissait l'Alsacien revenir de 0-2 à 2-2, et forçait la décision à 3-3 à la relance grâce à un passing de revers gagnant. Il ne lâchait alors plus son os, concluant la partie sur une attaque de coup droit gagnante après 2h46' de jeu.
L'homme aux treize trophées du Grand Chelem affrontera Tommy Haas pour la onzième fois, mais la première sur terre battue et la première depuis le printemps 2007. Il s'est imposé à huit reprises face à l'Allemand de 31 ans. Les deux hommes auraient dû se mesurer deux fois de plus, mais Haas avait déclaré forfait avant leur 8e de finale prévu à Wimbledon en 2007 puis avant leur quart de finale programmé l'an dernier à Indian Wells.
Tommy Haas, dont la saison est à nouveau perturbée par des blessures, dispute simplement son troisième tournoi de l'année sur terre battue après Houston - où il avait atteint les quarts de finale - et Madrid - où il s'était extrait des qualifications avant de passer un tour dans le tableau final. En battant Jérémy Chardy (ATP 39) 7-5 6-3 4-6 6-4 samedi, le médaillé d'argent des JO de Sydney 2000 a égalé sa meilleure performance absolue à la Porte d'Auteuil, établie en 2002, année où il se hissait jusqu'à la 2e place mondiale.