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WIMBLEDON LONDRES

Rafael Nadal: «Je ne pourrai pas jouer cette année»


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Battu hier par Stanislas Wawrinka dans un match exhibition, Rafael Nadal a dû se rendre à l'évidence: il ne sera pas en mesure de défendre son titre sur l'herbe londonienne de Wimbledon
Rafael Nadal a annoncé hier son forfait. Nous avons assisté à sa conférence de presse. Récit
Fabiano Citroni - le 19 juin 2009,
Le Matin



Hier, peu avant 17h, les quelques journalistes présents dans l'enceinte de Wimbledon apprennent que Nadal donnera une conférence de presse deux heures plus tard.
Pour la plupart d'entre eux, l'affaire est entendue: «Il va annoncer son forfait.» Un journaliste relève néanmoins qu'à Roland-Garros, Monfils, longtemps incertain, avait lui aussi convoqué la presse pour annoncer qu'il jouerait. Et si Nadal en faisait de même?
Le suspense, intense, prend fin à 19h12, heure anglaise, c'est-à-dire 20h12 en Suisse.
Nadal entre dans la salle de presse, s'assied, prononce son premier mot avant d'être interrompu par la sonnerie de son portable. Il l'éteint et reprend: «Je ne pourrai pas jouer cette année. J'ai fait tout mon possible, je vais mieux qu'avant, mais pour jouer un tournoi si important, je veux être au top. Ce n'est pas le cas.»
En espagnol
Il est 19h14 à Londres, le numéro un mondial et tenant du titre a dit ce qu'il avait à dire. Calmement. Dignement. Comme à l'accoutumée. Mais cette fois, il a tenu à parler en espagnol pour bien exprimer ce qu'il ressent. Nadal reprend la parole: «Si vous avez des questions, je suis là pour y répondre.»
Et l'Espagnol de rappeler qu'il souffre de tendinites aux genoux et qu'il a décidé de déclarer forfait un peu plus tôt dans la journée après un match test face au Vaudois Stanislas Wawrinka. «Ça a été une des décisions les plus dures à prendre de ma carrière. Mais je n'ai pas le choix. Je ne peux pas être compétitif pendant deux semaines. J'ai mal depuis un certain temps et je le paie au plus mauvais moment: lors de deux des tournois qui me tiennent le plus à coeur. Roland-Garros et Wimbledon.»
Ce n'est pas chronique
Toujours aussi posé, pas résigné, mais lucide, le numéro un mondial poursuit: «Est-ce que j'ai fait des mauvais choix? Est-ce que j'aurais dû faire l'impasse sur le tournoi de Madrid pour me reposer? Peut-être. Mais tu ne sais jamais comment ton corps va réagir. J'ai peut-être commis une erreur, mais on apprend de ses erreurs.»
Un journaliste lève la main: «Les médecins t'ont-ils dit que tu aurais des douleurs aux genoux toute ta vie?» «Pas du tout, répond Nadal, toujours aussi calmement. Ce n'est pas chronique. Mais, cette fois, je ne dois pas bricoler, je dois vraiment me soigner. Je le veux. Pour mieux revenir.»
«Tu risques de perdre ta place de numéro un mondial avec ce forfait», lui rappelle un autre journaliste. «Bien sûr que c'est dur, dit l'Espagnol. Mais le plus dur, c'est de ne pas pouvoir jouer ici. C'est la première fois de ma carrière que j'aurais pu entamer ce tournoi en tant que numéro un mondial. Alors, si je perds ma place, je dois l'accepter. Et me battre pour revenir. Voire pour reprendre ma place de numéro un.»
«Mais que vont dire tes fans? Ils vont être déçus», lance un journaliste. «Oui, ils seront sûrement déçus, mais pas autant que moi», répond Rafa. Un autre journaliste pose la question qui tue: «Maintenant que tu es forfait, qui vois-tu gagner le tournoi?» Nadal pousse un léger soupir puis réfléchit quelques secondes: «Federer est bien placé. Comme toujours. Mais il faut aussi se méfier de Murray et de Djokovic.»
Va-t-il regarder la tv?
Regardera-t-il le tournoi? «Je ne sais pas», avoue l'Espagnol.
Il est 19h31 à Londres. Les journalistes n'ont plus de questions. Nadal, qui une fois de plus a forcé le respect, se lève et s'en va. Pour se soigner. Et mieux revenir, comme il le dit si souvent. «Quand je serai à 100%.»

Dommage

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transfert madrid

Au Real, Cristiano Ronaldo va doubler son salaire!


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A Manchester United, Cristiano Ronaldo ne gagnait «que» 216 500 francs par semaine

Non content d'être déjà le footballeur le plus cher du monde, Cristiano Ronaldo sera aussi le mieux payé. A Madrid, l'ex-joueur de Manchester gagnera l'équivalent de 387 500 francs par... semaine. Une fiche de paie qui ne comprend pas ses contrats publicitaires.
Nicolas Jacquier - le 19 juin 2009
Le Matin


Cristiano Ronaldo est un sacré veinard. En exauçant le voeu de sa maman qui, confiait-elle avant même le transfert mirobolant de son fiston prodigue, «ne voulait pas mourir avant d'avoir vu mon fils revêtir le maillot blanc du Real», l'homme aux pieds d'or est devenu le footballeur le plus cher de la planète. Transféré à la «Maison-Blanche» pour la coquette somme de 142 millions de francs, Ronaldo en profitera pour doubler au passage sa fiche de paie. A Bernabeu, il percevra un salaire de 387 500 francs. Par semaine évidemment. Ce qui fait le prix de l'heure - que Ronaldo s'entraîne, joue, s'amuse, dorme ou ne fasse rien - à... 2306 francs.
Alors même que les négociations salariales ne sont pas closes entre Jorge Mendes, l'agent du joueur, et les dirigeants madrilènes, les médias espagnols estiment déjà que Ronaldo devrait toucher un revenu annuel fixe de 20,15 millions de francs - un nouveau record qui ne comprend bien sûr ni les primes ni surtout les revenus publicitaires liés à l'exploitation de son droit à l'image (sous forme de contrats de sponsoring); des retombées qui, à elles seules, se chiffrent en dizaines de millions.
Un employé devrait bosser pendant... 273 ans
Plus de 20 millions de francs de salaire de base, c'est presque deux fois plus que ce que l'homme touchait à Manchester United. Là-bas, Ronaldo devait se contenter d'empocher 216?500 francs chaque semaine. A Madrid, son salaire va, on l'a compris, prendre l'ascenseur, avec une spectaculaire hausse de... 45%!
Pour le commun des mortels, ces chiffres donnent bien sûr le vertige; quand ils ne suscitent pas le dégoût. Comparé au salaire record de Ronaldo - 1,6 million de francs mensuels -, que représente dans la balance le salaire moyen (fixé en 2006 à 5674 francs par mois) d'un salarié suisse? A titre indicatif, un «travailleur moyen» devrait trimer pendant... 273 ans pour espérer gagner ce que le footballeur perçoit en douze mois!
Zidane bon marché
A l'origine de cette inflation, Florentino Pérez, dont l'entreprise de travaux publics emploie près de 150 000 salariés, n'a cure de toute cette démesure. Classé 397e fortune mondiale avec un patrimoine estimé à 2 milliards de francs, le président du Real Madrid a déjà fait ses comptes. A l'entendre, le transfert du Ballon d'or 2008 sera vite rentabilisé (grâce au merchandising), comme l'avait auparavant été celui de Zinédine Zidane. «A l'époque, Zizou avait été le joueur le plus cher de l'histoire, explique cette semaine Florentino Pérez dans les colonnes de France-Football. Avec le recul, nous nous sommes rendu compte qu'il avait été le moins cher tant les retombées furent grandes...» Ronaldo prendra-t-il le même chemin?
Pour l'heure, le joueur défraie la chronique mondaine avec ses frasques amoureuses. Transféré souvent dans les pages people des quotidiens, Cristiano Ronaldo fait le bonheur des paparazzi. A Madrid, les 80 000 socios de Bernabeu espèrent surtout applaudir les exploits du très riche footballeur...

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TOUR DE SUISSE

Steve Morabito: «J'avais à coeur de bien faire»


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Steve Morabito a tenté sa chance dans la montée de Crans-Montana. Mais les favoris n'étaient jamais bien loin

Pas certain de prendre le départ, cet après-midi, du contre-la-montre, le pro d'Astana s'est rappelé son succès de Loèche-les-Bains en 2006
Laurent Guyot - le 20 juin 2009, 21h40
Le Matin Dimanche


Steve Morabito, comment êtes-vous parvenu à rallier Crans-Montana malgré vos soucis de santé?
Le médecin a trouvé les bons remèdes. (rires) Plus sérieusement, il m'a donné des anti-inflammatoires et de la pommade. Ensuite, je suis parvenu à m'accrocher. Et j'avais à coeur de bien faire avec une arrivée jugée en Valais.
Serez-vous au départ du chrono à Berne?
La question est posée. Je vais en parler avec mon directeur sportif. Je ne souhaite pas vraiment mettre en péril la seconde partie de ma saison.
Avez-vous pu savourer les quelques kilomètres passés en tête?
Bien sûr, je me suis rappelé ma victoire sur le Tour de Suisse 2006. Et surtout j'ai apprécié le soutien du public. Mes supporters étaient aussi venus en masse pour tagger la route. Cela m'a permis de me sublimer et de ressentir des frissons.
N'êtes-vous pas impressionné par la moyenne de 43,173 km/h mesurée sur cette étape?
Le vent a bien aidé dans la plaine. Ensuite, c'était de la pure folie. Je n'ai pas souvenir d'être monté aussi vite en direction de Crans. Nous étions sans cesse entre 25 et 30 km/h.
Fabian Cancellara, va-t-il gagner le Tour de Suisse?
Sauf accident, le maillot jaune sera pour lui. Et au vu de ce qu'il a montré depuis Ruggell, c'est amplement mérité. En tous les cas, je le lui souhaite.

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gp de grande-bretagne

La menace Red Bull


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Exploitant parfaitement sa performante Red Bull, Sebastian Vettel a devancé Rubens Barrichello et son coéquipier Mark Weber

L'écurie appartenant à la marque de boisson veut mettre un terme à la suprématie des Brawn. L'Allemand signe la pole alors que Jenson Button n'a jamais été si mal placé sur la grille
Luc Domenjoz - le 20 juin 2009,
Le Matin Dimanche


Pas de chance pour les quelque 105 000 spectateurs attendus autour du circuit de Silverstone, cet après-midi. L'an dernier, les fans anglais s'étaient déplacés pour assister au triomphe de leur compatriote Lewis Hamilton. Le champion du monde n'ayant aucune chance de s'imposer cette année, le public avait reporté ses espoirs sur Jenson Button, qui a remporté six des sept premiers Grands Prix de la saison. Mais la série risque de s'interrompre cet après-midi, car pour la première fois de la saison, le leader du championnat n'a pas réussi à qualifier sa Brawn Grand Prix dans les cinq premières places. «J'étais en train d'améliorer lorsque mon ingénieur m'a demandé par radio de rentrer au stand», explique Jenson Button. «C'était un peu bizarre, parce que ça m'a coûté quelques places sur la grille.»
Devant, c'est Sebastian Vettel qui partira en pole-position pour la troisième fois de la saison. Un exploit d'autant plus remarquable que la Red Bull est la plus chargée en essence des dix premiers qualifiés. «Je dois dire que notre voiture est fantastique depuis que le week-end a débuté», s'enthousiasme l'Allemand. «Nous n'avons pas rencontré le moindre problème, même avec les nouvelles pièces dont nous disposons ici.»
La pique de Webber
Les Red Bull bénéficient en effet d'un nouvel aileron avant et d'un nouveau capot moteur qui semblent leur apporter un net avantage, ainsi qu'en témoigne la troisième place de Mark Webber. «Et encore, se plaint l'Australien. J'ai été freiné par Kimi (Räikkönen). Je ne sais pas ce qu'il faisait, soit il buvait de la vodka en roulant, il rêvait, ou je ne sais pas... mais il était au ralenti sur la trajectoire au lieu de rester sur le côté.»
Moins chargé en essence que son coéquipier, Mark Webber devra ravitailler avant ce dernier, compromettant ainsi ses chances de victoire. Des chances auxquelles voulait s'accrocher Rubens Barrichello. «Depuis le début du week-end, je répète que je vais gagner ce Grand Prix, affirme le Brésilien. Et je suis ravi d'être qualifié en première ligne, même si les Red Bull seront difficiles à battre.»

Sébastien Buemi en 19e place!
Il n'affichait pas sa bonne humeur habituelle, Sébastien Buemi. Et il y avait de quoi, sa journée d'hier ayant été marquée par une série continue de problèmes sur sa Toro Rosso STR4. «Jusqu'ici, le week-end s'avère très décevant, regrette le Vaudois. Nous avons rencontré de nombreux problèmes et je n'ai pas été en mesure d'enchaîner de tours sans souci lors des essais libres. Ce qui est assez pénalisant au moment d'aborder la qualification. Ici, je n'ai pas pu utiliser le système de changement rapide de rapport sur la boîte, ce qui coûte facilement 3 dixièmes au tour, ce qui représente une différence assez significative sur la grille. C'est dommage, mais c'est la course. Maintenant, il faut attendre de voir ce que nous allons pouvoir faire demain. Mais ça sera une course difficile.»

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CYCLISME

Tour de Suisse: triomphe total pour Cancellara


Image © Keyston
Fabian Cancellara (Saxo Bank) s'est assuré la victoire finale grâce à une démonstration époustouflante lors du contre-la-montre de 38,7 km disputé à Berne. Il a relégué le deuxième, l'Allemand Tony Martin, à 1'27''.
le 21 juin 2009,
LeMatin.ch & les agences


Cancellara est le premier Suisse à remporter la boucle nationale depuis la victoire d'Alex Zülle en 2002. Au classement général final, il précède Martin de 2'02'' et le Tchèque Roman Kreuziger de 2'24''.
Le champion du monde du contre-la-montre n'a laissé planer aucun doute sur sa détermination. Poussé par des milliers de supporters amassés dans les rues de Berne, Cancellara a pris tous les risques dans les virages afin de gagner du temps partout où il le pouvait. Dès le premier temps intermédiaire, le verdict semblait connu puisque le Bernois comptait déjà 28'' d'avance sur Martin. Il n'aura connu que quelques difficultés dans la côté située près de l'arrivée. Avec son vélo spécialement conçu pour les contre-la-montre, il n'a pas toujours su trouver le bon développement et a été rejoint par le Slovaque Peter Velits et Kreuziger qu'il avait doublés quelques hectomètres auparavant.
Ce succès, acquis quelques mois après son triomphe olympique à Pékin, couronne ses nets progrès enregistrés en montagne. Même si les cols ont été souvent escamotés, le Bernois est parvenu à hisser ses 80 kg au sommet de Serfaus et de Crans-Montana avec les meilleurs.
Tour de Suisse. 9e et dernière étape, contre-la-montre autour de Berne, 38,7 km: 1. Fabian Cancellara (S/Saxo Bank) 45'59'' (50,236 km/h). 2. Tony Martin (All) à 1'27''. 3. Thomas Dekker (PB) à 1'42''. 4. Marcus Burghardt (All) à 1'43''. 5. Sylvain Chavanel (Fr) à 1'48''. 6. Cameron Meyer (Aus) à 1'50''. 7. Roman Kreuziger (Tch) à 2'00''. 8. Brian Vanborg (Dan) à 2'02''. 9. Andreas Klöden (All) à 2'09''. 10. Thor Hushovd (No) à 2'14''.
Classement général final: 1. Cancellara 33h05'51''. 2. Martin à 2'02''. 3. Kreuziger à 2'24''. 4. Klöden à 2'50''. 5. Vladimir Karpets (Rus) à 3'18''. 6. Damiano Cunego (It) à 3'23''. 7. Tadej Valjavec (Sln) à 3'45''. 8. Rein Taaramae (Est) à 4'04''. 9. Kim Kirchen (Lux) à 4'04''. 10. Maxime Monfort (Be) à 4'08''.

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formule 1

GP de Grande-Bretagne: Sebastian Vettel impérial


Image © Keystone - Mark Webber/Sebastian Vettel/Rubens Barrichello


L'Allemand a remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone, fêtant le troisième succès de sa carrière. Son coéquipier australien Mark Webber a permis à Red Bull de réaliser le doublé comme en Chine. Le podium a été complété par le vétéran brésilien Rubens Barrichello (Brawn-Mercedes).
le 21 juin 2009,
LeMatin.ch & les agences

Vettel (21 ans) a largement dominé les débats sur le vieux circuit anglais, réalisant le hat trick parfait avec victoire, pole position et record du tour. Le jeune Allemand, qui s'est imposé pour la première fois sur une piste sèche après ses victoires sous la pluie en Italie (2008) et en Chine (2009), a gagné dans un style qui rappelle un certain Michael Schumacher. Vettel a une fois encore largement éclipsé son coéquipier Mark Webber, qui n'a jamais remporté un Grand Prix en 132 départs.
"Gagner sur une piste où un héros comme Nigel Mansell a écrit l'histoire, c'est un rêve absolu", a déclaré le vainqueur. "Ce n'est jamais facile de gagner un Grand Prix de formule 1. Il faut toujours faire attention, lors des ravitaillements ou quand on double. La clé était de prendre un bon départ et de creuser l'écart dès les premiers tours", a expliqué le jeune pilote allemand, qui fêtera vendredi son 22e anniversaire.
Une seconde au tour
Le suspense n'a pas duré longtemps devant les plus de 100 000 spectateurs massés à Silverstone. Vettel, qui avait pourtant embarqué davantage d'essence que Barrichello et Webber, a creusé un impressionnant écart lors de son premier relais, prenant en moyenne une seconde au tour à ses poursuivants. Parti en troisième position derrière Barrichello, Webber a pu le dépasser au 21e tour lors du premier ravitaillement d'une épreuve pauvre en émotions.
Vainqueur de six des sept premiers Grands Prix, Jenson Button (Brawn-Mercedes) a cette fois dû se contenter d'une course anonyme. Devant son public, le leader du championnat du monde s'est classé 6e, soit son moins bon résultat de la saison. Mais Button reste largement en tête du championnat, avec 23 points d'avance sur Barrichello et 25 sur Vettel. La lutte pour le titre ne peut plus concerner d'autres pilotes que ce trio.
Buemi loin derrière
Quant au Suisse Sébastien Buemi, il a amené sa peu compétitive Toro Rosso-Ferrari à la 18e place. Le Vaudois ne pouvait guère prétendre à mieux dans une course marquée par deux abandons seulement, ceux de son coéquipier Sébastien Bourdais et du Finlandais Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes), qui se sont accrochés.
Qualifié en 20e et dernière position, Buemi ne pouvait pas faire de miracle au volant d'une monoplace dépassée. La petite équipe italienne attend avec impatience le Grand Prix de Hongrie (26 juillet), durant lequel des améliorations techniques devraient lui permettre d'enfin mieux figurer.
"La course a été très difficile. Je me suis vraiment battu pour rester dans le rythme. La voiture était spécialement difficile à conduire en pneus usés", a indiqué Sébastien Buemi. Le Suisse n'a pas caché s'attendre à un autre week-end mitigé dans trois semaines au Nürburgring.
Ferrari en progrès
A la peine depuis le début de la saison, Ferrari a semblé en progrès dans la verte Albion. Grâce à une bonne stratégie, Felipe Massa, 11e seulement sur la grille, s'est hissé à la 4e place juste devant la Williams-Toyota de Nico Rosberg. Quant à Kimi Raikkonen, il s'est emparé du point de la 8e place.
Par contre, une fois encore, les McLaren-Mercedes, les BMW-Sauber et les Renault ont sombré. Aucun de leurs pilotes n'a pu inscrire de point. Les champions du monde Fernando Alonso (2005 et 2006) et Lewis Hamilton (2008) ont même concédé un tour à Vettel à la mi-course...

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Coupe des Confédérations

L'italie? Non, les Etats-Unis!


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Sèchement battus par le Brésil, les champions du monde laissent leur place en demi-finale à une surprenante équipe américaine
le 21 juin 2009, 23h04
LeMatin.ch & les agences



Le tournoi a tourné au désastre pour l'Italie. Trois jours après sa défaite contre l'Egypte, le champion du monde en titre a été balayé par le Brésil à Pretoria. Battue 3-0, l'Italie abandonne la deuxième place du groupe B aux Etats-Unis, qui se sont imposés 3-0 devant l'Egypte. Les demi-finales opposeront donc mercredi l'Espagne aux Etats-Unis et jeudi le Brésil à l'Afrique du Sud.
Marcello Lippi et ses joueurs ont vécu un véritable cauchemar devant le Brésil. Après avoir été sauvé à deux reprises par ses montants, Buffon s'est incliné trois fois en l'espace de huit minutes juste avant la pause. La Squadra azzurra n'avait plus encaissé trois goals en première mi-temps depuis un match contre la Yougoslavie en... 1957. A l'image du capitaine Cannavaro, coupable sur l'ouverture du score à la 37e de Luis Fabiano, les défenseurs italiens ont été dépassés par la vivacité adverse. Luis Fabiano doublait la mise à la 43e au terme d'une rupture somptueuse menée par Kaka et Robinho. Sur le 3-0, ce même Luis Fabiano, l'attaquant du FC Séville, provoquait sur un nouveau contre l'autogoal de Dossena.

Essam el-Hadary a précipité l'échec des siens devant les Etats-Unis. Le portier du FC Sion, si brillant contre l'Italie, endosse une lourde part de responsabilité sur l'ouverture du score de Davies à la 21e. Face à des Pharaons amorphes et privés de leur meilleur élément, Zidan, les Américains doublaient la mise par Bradley à la 63e avant d'aller chercher une qualification miraculeuse par Dempsey à la 71e. Mais affronter l'Espagne, le champion d'Europe aux quinze victoires de rang, est-ce un cadeau?



Le point
coupe des confédérations
Groupe A
Tour préliminaire. Samedi. 3e et dernière journée. A Bloemfontein: Espagne - Afrique du Sud 2-0 (0-0). A Johannesburg: Irak - Nouvelle-Zélande 0-0. Classement (3 matches): 1. Espagne 9 (8-0). 2. Afrique du Sud 4 (2-2). 3. Irak 2 (0-1). 4. Nouvelle- Zélande 1 (0-7). Espagne et Afrique du Sud qualifiés pour les demi-finales.
Groupe B
Tour préliminaire. Hier. 3e et dernière journée. A Pretoria: Brésil - Italie 3-0 (3-0). A Rustenburg: Etats-Unis - Egypte 3-0 (1-0). Classement final (3 matches): 1. Brésil 9 (10-3). 2. Etats-Unis 3 (4-6). 3. Italie 3 (3-5). 4. Egypte 3 (4-7).
Ordre des demi-finales
Mercredi 24 juin à Bloemfontein (20.30): Espagne - Etats-Unis. Jeudi 25 juin à Johannesburg (20.30): Brésil - Afrique du Sud.
Finale le dimanche 28 juin à Johannesburg.

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Natation: combinaisons en polyuréthane autorisées


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Frédérick Bousquet en combinaison Jaked 01 et Alain Bernard avec la X-Glide Arena, lors des championnats de France à Montpellier, le 23 avril 2009
La Fédération internationale de natation (Fina) a autorisé le port des combinaisons entièrement polyuréthane, dont la fameuse Jaked 01, qui crée la polémique depuis plusieurs mois, a-t-elle annoncé lundi en publiant une nouvelle liste de combinaisons homologuées.
le 22 juin 2009,
LeMatin.ch & les agences


Cette liste sera en vigueur durant toute l'année 2009 et appliquée lors des Championnats du monde à Rome (26 juillet-2 août).
La Jaked 01, recalée lors de la publication de la première liste le 19 mai, a été présentée de nouveau devant la Fina sans avoir été modifiée et a cette fois obtenu l'aval de la Fédération.
Sa principale concurrente, le modèle X-Glide d'Arena, recalée elle aussi le 19 mai, a été soumise de nouveau à la Fina après avoir été modifiée (deux bandelettes de tissu ont été apposées pour ne plus être en 100% polyuréthane). Ce modèle retouché a été approuvé.
Le 19 mai, la Fina avait demandé aux équipementiers de revoir 136 modèles - entièrement en polyuréthane - en raison de leur effet supposé de "air-trapping" (apparition de bulles d'air) qui favorisait la flottabilité et donc la performance.
Pour justifier sa décision de réintégrer les modèles entièrement en polyuréthane, la Fina a argué qu'en l'état actuel des choses, il était complexe d'établir un test pour vérifier le air-trapping.
A la suite de la publication de la liste du 19 mai, la firme Jaked, partenaire officiel de la Fédération italienne qui organise les Mondiaux, avait argumenté auprès de la Fina que le air-trapping ne pouvait être pris en compte que sur un vêtement étiré, donc porté. Or, la Fina a effectué ses tests sur des combinaisons non portés.
La Jaked 01, portée notamment par l'Italienne Federica Pellegrini et le Français Frédérick Bousquet lorsqu'ils ont battu des records du monde, est un modèle entièrement en polyuréthane, une matière imperméable qui favorise la flottabilité
Le 1er janvier 2010, une nouvelle réglementation entrera en vigueur avec, a priori, l'interdiction du "tout polyuréthane".

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Tennis

Federer passe le premier tour


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Pour la sixième année consécutive, Roger Federer (no 2) a eu l'honneur de gagner le premier match disputé sur le court central de Wimbledon. Le Bâlois s'est imposé 7-5 6-3 6-2 devant le Taïwanais Yen-Hsun Lu (ATP 65) pour se qualifier pour le deuxième tour.
le 22 juin 2009,
LeMatin.ch


Pour la sixième année consécutive, Roger Federer (no 2) a eu l'honneur de gagner le premier match disputé sur le court central de Wimbledon. Le Bâlois s'est imposé 7-5 6-3 6-2 devant le Taïwanais Yen-Hsun Lu (ATP 65) pour se qualifier pour le deuxième tour.
Entré sur le court dans un nouveau costume blanc qui en jetait, Roger Federer n'a pas été vraiment inquiété dans ce match même s'il fut le premier joueur à céder son service. Mené 3-2, il pouvait recoller tout de suite au score avant de gagner ce premier set sur deux erreurs directes de Lu à 6-5 30-30.
Au deuxième set, Roger Federer signait cette fois le premier break pour mener 3-0. A 4-2, il écartait ensuite deux balles de break. Ce fut la dernière ouverture pour Lu qui devait céder à deux reprises sa mise en jeu dans la troisième manche.
Mercredi, Roger Federer affrontera Guillermo Garcia-Lopez (ATP 42). Demi-finaliste la semaine dernière à Eastbourne, l'Espagnol sera un adversaire sans doute plus résolu que Lu. Mais les deux matches qui l'ont opposé par le passé au Bâlois avaient tourné court, 6-2 6-0 en 2006 à Bâle et 6-3 6-2 l'an dernier à Indian Wells.

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VOILE

Le «monstre» bientôt prêt


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Le catamaran géant d'Alinghi sera mis à l'eau début juillet. En attendant, quelques indices pour savoir à quoi il va ressembler
Jean-Guy Python - le 22 juin 2009,
Le Matin



«Il sera trois fois plus grand et quatre fois plus rapide que le voilier avec lequel nous avons remporté la Coupe de l'America en 2007 à Valence.» C'est Ernesto Bertarelli lui-même qui l'affirme et qui rajoute avec une pointe de fierté: «Nous nous entraînerons dessus pour la première fois sur le lac Léman mi-juillet, ce sera une magnifique occasion pour nos supporters d'admirer le bateau. Ces entraînements vont durer pas mal de temps jusqu'à ce qu'on déplace le bateau à l'endroit de la prochaine Coupe.»
Bon, tout ça, c'est très bien. Mais à quoi ressemblera le multicoque des Suisses qui sera aligné contre le trimaran géant d'Oracle? Certainement un peu au dessin que nous vous présentons aujourd'hui, mais pas tout à fait quand même.
Folie des grandeurs
Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il mesurera en tout cas 27 mètres de long, voire un peu plus. Que son mât approchera les 50 mètres et qu'il est presque certain qu'il s'agira d'un catamaran, donc deux flotteurs, avec une coque centrale (qui ne touche pas l'eau) pour renforcer la structure. Un peu comme sur les Décision 35 du Léman.
Il se pourrait qu'il soit encore plus long. Selon le Deed of Gift (règlement de la Coupe), le bateau peut dépasser 90 pieds (27 mètres), il peut donc mesurer jusqu'à 115 pieds (35 mètres). Mais, dans ce cas, il doit avoir deux mâts. Le deuxième mât à l'arrière ne pourrait être qu'un petit mât de planche à voile pour éviter d'alourdir trop la structure. Sachant que plus le bateau est long, plus il est rapide, il est fort probable que les Suisses aient construit un multi qui dépasse 90 pieds.
De plus, il semblerait que le team suisse ait plutôt construit un bateau de petit temps. Ce qui accréditerait la thèse du choix de Dubaï pour février 2010. Les Américains avec un trimaran pratiquement carré de 90 pieds par 90 pieds tablent, eux, sur des conditions un peu plus musclées.
La réponse à ce suspense insoutenable début juillet au large de Villeneuve.