Les nuages nectar neigent au vent du Nord, Le soleil sucre l'espace de miel et d'or, La forêt serpent, sacrifie ses feuilles sang, Et les fleurs étouffent le soupir des amants.
Allongé sur l'herbe odorante qui bruisse, Les corps d'amour, s'enlacent et s'entrecuissent. Les lèvres humides de rosée perle, s'effleurent, Baisers timides de deux enfants qui ont peur.
Oubliant pour un instant les jeux interdits, Les vieux gamins, s'échangent leur paradis. Des ailes poussent au bout de la main caresse, Souriants, les anges blonds sacrent leur tendresse.
Devant dieu et caché des hommes sans foi, Ils se promettent fidélité par trois fois. Trois phrases magiques, qu'ils offrent à ce jour, Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai toujours…
A U X C A B I N E T S
Malgré l'humour et la vertu
Il faut ici montrer son cul
Malgré la haine et la fierté
Il faut ici se défroquer
Malgré l'amour et la tendresse
Il faut ici montrer ses fesses.
Poussez ! poussez ! les constipés
Le temps ici n'est pas compté
Venez ! venez ! foules empressées
Soulager là votre diarrhée
Car en ces lieux souvent chéris
Même le papier y est fourni.
Soit qu'on y pète, soit qu'on y rote
Tout est permis au sein des chiottes
Mais ? graine de vérole ou de morpion
N'oubliez pas d'vous laver l'fion
De ces WC tant usités
Préservez donc l'intégrité.
Rendons gloire à nos vespasiennes
De faïence ou de porcelaine !
Que l'on soit riche ou bien fauché
Jamais de classe dans les WC
Pines de smicards ou de richards
Venez tous voir mon urinoir !
Qu'ils s'appellent chiottes, goguenots, waters
Tout l'monde y pose son derrière
On les dit turcs ou bien tinettes
Tout est une question de cuvette
Quand celles-ci se trouvent bouchées
Nous voilà tous bien emmerdés.
Entrez, entrez aux cabinets
Nous raconter vos p'tits secrets
Savoir péter c'est tout un art
Pour ne pas chier dans son falzar.
Si cet écrit vous semble idiot
Torchez-vous-en vite au plus tôt
Si au contraire il peut vous plaire
Affichez-le dans vos waters !!!