Citation:
Envoyé par xleu
sympa l'article
|
Citation:
Envoyé par romain46
|
Je rejoins totalement l'analyse de David Emmett.
Quelque soit l'avenir de Johann, la façon dont il est entré dans le monde du MotoGP appartient désormais à l'Histoire.
Au delà des résultats, dans 10 ans, on se souviendra tous de ses 3 premiers GPs.
Quel rookie a mené les 6 premiers tours de sa carrière en MotoGP sur le sec et sur une moto satellite?
Quel rookie est remonté en quelques tours de la 14ème à la 4ème place pour son 2ème GP, en faisant fumer le pneu arrière, en s'ouvrant des possibilités de dépassements plus rapidement qu'un Rossi de la grande époque?
Quel rookie s'est permis d'attaquer la Légende Vivante de la discipline de façon si osée et si virile dès son 3ème GP?
En 3 Grands Prix, on retrouve des faits marquants forts, analogues à ceux qui ont fait la légende des Biaggi (Suzuka 98), Stoner (chez LCR 2006 puis Ducati 2007), Pedrosa (Jerez 2006), Lorenzo (2008), Marquez (2013) voire Simoncelli (pour sa 2ème saison MotoGP). Un tel condensé est juste indécent quand on le ramène à l'Histoire des pilotes français en 500/MotoGP.
Car nos tricolores n'ont eu qu'un véritable one-shot -ou presque- dans leur carrière (Laconi Valencia voire Phillip Island 1999, OJ Sachsenring 2002 Shanghai 2005, DePuniet/Guintoli Mans 2007).
Et ce vent de fraicheur ne semble pas être uniquement un sentiment chauvin. Et à cet article, j'y ajouterai bien quelques paroles d'un morceau de musique mythique.
"This is a universal language spoken and understood by all. [...] And this is fresh!"