Toutes New sportives autres que la moto

[nono_le_robot]

BENZEMA va le ridiculisé et puis les espagnol vont vite l'adopter en tant que successeur du grand zidane!

c'est Ronaldo qui va tirer la tronche de se faire voler la vedette

[Norton]

VOILE

«Alinghi 5» plane au large de Gênes


Image © Jean-Guy Python
Hier à Gênes, «Alinghi 5» a quitté le port à 6 heures, histoire de profiter des forts vents matinaux.
En place depuis le 7 août dernier, l'équipe suisse de la prochaine Coupe de l'America poursuit ses entraînements au large de la côte ligurienne. Les fortes brises matinales comblent le maxicatamaran d'Ernesto Bertarelli, qui trouve son premier sponsor, les montres Hublot.
Jean-Guy Python - le 25 août 2009
Le Matin


Coupe de L'America
Gênes
«Ce bateau figurera dans les livres d'histoire, c'est fabuleux!» Nouveau sponsor du team suisse, Jean-Claude Biver n'en peut plus. Il rit, se passionne, ne tient plus en place, saute d'un bord à l'autre du yacht duquel il observe les évolutions du monstre.
Les marins génois du XVe siècle, les aventuriers du Nouveau-Monde peuvent sans autre se retourner dans leur tombe. Un bateau vole au large de leur cité de découvreurs. Il dompte le vent, la vague et plane à grande vitesse, à l'endroit même où Christophe Colomb partait vers l'inconnu en 1492.
Dans la chaleur et la moiteur du rivage de Ligurie, les hommes d'Ernesto Bertarelli travaillent d'arrache-pied à la mise au point de leur oiseau de carbone. Alternant les séances de condition physique et les mises au point techniques, ils sortent de plus en plus tôt afin de profiter des meilleures brises.
20 noeuds sur un patin
Hier aux environs de 14 heures, Brad Butterworth, skipper d'«Alinghi 5», était fatigué. Et pour cause: l'équipage est parti en mer sur le coup des 6 heures. Un régime matinal fort bien récompensé par des pointes à 20 noeuds, le tout sur un patin.
Plus tard, la brise thermique a un peu calé, générant un misérable 4 noeuds de vent. Une météo qui n'empêchait pas le catamaran de filer à 15 noeuds (28 kilomètres à l'heure) tout en se frayant un chemin parmi les porte-conteneurs et les vraquiers, et saluant au passage Jean-Claude Biver, PDG des montres Hublot, qui commentait la performance depuis le pont du yacht «Haida».
«Alinghi 5» est un bateau fabuleux, c'est l'incarnation même du savoir-faire suisse. Il mérite l'appellation «fabriqué en Suisse». Les Suisses, et j'en fais partie, ont manifesté un immense soutien pour l'équipe et énormément d'enthousiasme. Je suis particulièrement fier que Hublot soit la première entreprise à devenir l'un des principaux sponsors de cette formidable aventure et je suis ravi de pouvoir aider la Suisse à remporter une nouvelle fois l'America's Cup, cette fois contre les Américains.»
Fidèle à la «tradition», le team Oracle, comme à chaque fois que les Suisses s'entraînent, avait délégué son couple d'espions. A bord d'un immense Zodiac, une blonde météorologue américaine analysait tous les changements de direction et les empannages des Suisses. Comme au Bouveret.

[Norton]

cyclisme

Tom Boonen: une amende pour sa prise de cocaïne


Image © Keystone


Le cycliste belge s'est vu proposer par la justice "une transaction de 1000 euros" afin d'éviter un renvoi devant le tribunal correctionnel à la suite de sa deuxième infraction en matière de prise de cocaïne.
le 26 août 2009,
Le Matin


Si Boonen, qui avait été contrôlé positif à la cocaïne le 25 avril dernier, accepte la transaction, le dossier sera clos.
"Nous considérons Boonen comme un utilisateur de drogue comme un autre, pas comme le célèbre sportif qui doit être sanctionné (pour l'exemple)", a commenté le parquet de Turnhout, cité par le journal Het Nieuwsblad.
Il y a un an, Boonen avait été impliqué dans un premier dossier de consommation de cocaïne. La justice lui avait alors accordé une suspension du prononcé, soit une déclaration de culpabilité sans peine.

[Norton]

Federer et Murray têtes de série 1 et 2 à l'US Open

Tennis | Le dernier Grand Chelem de l'année débutera lundi à Flushing Meadows.


© KEYSTONE | Roger Federer et Andy Murray.


SI/AFP | 26.08.2009 |


Roger Federer et l'Ecossais Andy Murray ont été logiquement désignés têtes de série 1 et 2 de l'US Open, dernière levée du Grand Chelem de l'année qui débutera lundi à Flushing Meadows. Le Bâlois, numéro un mondial, est le tenant du trophée et à la recherche d'un 16e tournoi du Grand Chelem.
Derrière Murray, l'Espagnol Rafael Nadal, ancien numéro 1 mondial, sera tête de série numéro 3, suivi du Serbe Novak Djokovic et de l'Américain Andy Roddick, finaliste 2008 et vainqueur en 2003.
Chez les dames, la logique a aussi été respectée avec la Russe Dinara Safina en tête de série numéro 1 et l'Américaine Serena Williams, tenante du titre, en numéro 2. Suivent Venus Williams, la Russe Elena Dementieva, championne olympique de Pékin, et la Serbe Jelena Jankovic, finaliste 2008.
Enfin, la Russe Maria Sharapova, finaliste à Toronto dimanche après avoir passé près de neuf mois à récupérer d'une opération à une épaule, sera tête de série numéro 29. Le tirage au sort des tableaux est prévu jeudi.

[Slimdean]

FOOT :

Le match, hier soir, entre célébrités et pilotes de Formule 1, à Verviers...
à trois jours du grand prix de Francorchamps............

Et en vedette: Michael Schumacher,

Notre journaliste Sebastien Boulanger a asssisté à la rencontre :


http://dl.free.fr/oU6uaWtAe

[Norton]

Meeting de Zurich

Bolt veut s'essayer au saut en longueur


Image © Keystone
Usain Bolt
Usain Bolt entend s'essayer au saut en longueur. Devant la presse à Zurich, le triple champion du monde de sprint jamaïcain s'est dit favorable à cette idée, lancée récemment par le recordman du monde de la spécialité Mike Powell (8m95), qui a proposé de l'aider à devenir le premier homme au-delà des 9m. Bolt semble bien plus tenté par cette perspective que par celle de tâter du 400 m.
le 27 août 2009,
LeMatin.ch & les agences


Usain Bolt entend s'essayer au saut en longueur. Devant la presse à Zurich, le triple champion du monde de sprint jamaïcain s'est dit favorable à cette idée, lancée récemment par le recordman du monde de la spécialité Mike Powell (8m95), qui a proposé de l'aider à devenir le premier homme au-delà des 9m. Bolt semble bien plus tenté par cette perspective que par celle de tâter du 400 m.
Usain Bolt: "Je suis quand même un peu fatigué. Mais je ferai encore une fois de mon mieux. Je prévois ensuite encore trois courses, et la saison sera finie."
Q: L'idée a été émise que vous puissiez vous essayer au saut en longueur. Qu'en pensez-vous ?
UB: "C'est sûr, avant la fin de la carrière, je vais me mettre à la longueur. Je pense que je serais bon dans cette discipline. D'ailleurs, j'en ai tâté régulièrement quand j'étais au lycée. Mais je ne sais pas quand je vais m'y lancer sérieusement. Il faut que j'en parle avec mon coach."
UB: "Le triple saut serait trop risqué pour mes genoux, ça leur ferait subir beaucoup de pression."

[Norton]

US Open New York

Matricule 1364 pour Federer


Image © Keystone
En conférence de presse hier à New York, Roger Federer ne semblait pas trop inquiet avant de jouer son 1er tour.
Roger Federer entamera l'épreuve du Grand Chelem contre un Américain de 18 ans, Devin Britton. Cet inconnu, qui mesure 193 cm, n'a pas gagné un seul match cette année
le 27 août 2009,
Le Matin


Roger Federer entamera la défense de son titre de l'US Open face à un parfait inconnu, l'invité américain Devin Britton, 18 ans et 1364e du classement ATP! Stanislas Wawrinka (No 19) se mesurera à Nicolas Lapentti (Equ/163), alors que le choc du 1er tour mettra aux prises Nadal (3) et Gasquet (46).
Roger Federer ne devrait guère trembler jusqu'en demi-finales. L'homme aux 15 titres de Grand Chelem n'est pas en danger, tant au 1er tour face à Britton, qui n'a pas gagné le moindre match en 2009, qu'au 2e face à Simon Greul (64) ou à un qualifié. Il pourrait ensuite retrouver son souffre-douleur Hewitt (31), Robredo (14) ou Blake (21) puis Söderling (12) ou Davydenko (8). Djokovic (4) ou Roddick (5) devraient se dresser sur sa route en demi-finales.
Sorti d'entrée à Cincinnati la semaine dernière, Stanislas Wawrinka doit, quant à lui, espérer pouvoir défier Murray (2) en 8es de finale pour une revanche de Wimbledon. Avant, le Vaudois devra sans doute venir à bout de Cilic (16) au 3e tour.
Bon pour Bacsinszky
Rafael Nadal devra, pour sa part, s'employer pour se hisser dans le dernier carré: le Majorquin pourrait retrouver Monfils (11) au 4e tour puis Tsonga (7) en quarts.
Patty Schnyder (19) démarrera son tournoi face à la Tchèque Lucie Safarova (47), Timea Bacsinszky (70) affrontera une joueuse issue des qualifications, et Stefanie Vögele (77) affrontera l'Italienne Alberta Brianti (85).

Programme
1er tour des suisses à l'US Open
Simple messieurs: Federer (S/1) - Britton (EU) Wawrinka (S/19) - Lapentti (Equ).
Simple dames: Schnyder (S/19) - Safarova (Tch) Vögele (S) - Brianti (It), Bacsinszky (S) - qualifiée.

[Norton]

Real, l’OM et Milan pour Zurich

FOOTBALL | Ligue des champions: à Monaco, le tirage au sort a désigné des adversaires prestigieux pour le FCZ.


© EPA | Au Forum Grimaldi, Lionel Messi – en compagnie de David Taylor le secrétaire général de l’UEFA – a tiré des adversaires huppés et redoutables pour le FCZ de Bernard Challandes.


SPORTINFORMATION | 28.08.2009 | 00:03


Le FC Zurich voulait goûter au plus haut niveau du football européen, il va être servi. Le champion de Suisse est tombé dans le groupe C de la Ligue des champions aux côtés de l’AC Milan, du Real Madrid et de l’Olympique de Marseille. Une poule qui, si elle ne laisse aux Zurichois que peu d’espoirs de qualification, est au moins attractive à souhaits.
Lionel Messi n’a pas fait les choses à moitié. Désigné meilleur attaquant de l’année par un jury d’experts et, de ce fait, préposé au tirage au sort des formations du quatrième chapeau, l’Argentin du FC Barcelone a offert au FCZ un somptueux cadeau. La troupe de Bernard Challandes peut se réjouir pour sa première participation à la Ligue des champions, puisqu’elle affrontera des adversaires prestigieux tous lauréats au moins une fois du trophée et évoluera dans des stades magnifiques animés d’une folle passion réputée dans le monde entier.
Des «Galactiques» très attendus
Ainsi, le pensionnaire du Letzigrund retrouvera sur sa route l’AC Milan, son tombeur l’an dernier au 1er tour de la Coupe de l’UEFA. Malgré un effectif vieillissant et qui a perdu son âme Paolo Maldini (retraite) et son génie Kaka (parti au Real Madrid), les expérimentés Lombards restent redoutables dans ce genre d’exercice, où ils se sont imposés sept fois.
La meilleure nouvelle pour le public helvétique demeure la venue du Real Madrid «Galactique 2e génération», emmené par sa pléiade de stars tels Kaka, Cristiano Ronaldo ou encore Benzema. Le club merengue, recordman des victoires dans la compétition (9) offrira à n’en pas douter un spectacle auquel la Suisse n’a que très peu l’occasion d’assister.
Equipe à forte connotation francophone, le FCZ des Challandes, Hassli, Leoni, Margairaz, Alphonse et autre Rochat sera heureux de rencontrer l’Olympique de Marseille, seule formation de l’Hexagone à avoir soulevé la fameuse «coupe aux grandes oreilles». Le bilan comptable permet de rapidement cerner l’ampleur de la tâche des Zurichois: à eux trois, leurs adversaires totalisent 17 Ligues des champions (ou Coupes d’Europe des clubs champions).
Choc prometteur entre l’Inter et le Barça
Tenant du trophée, le FC Barcelone n’a pas hérité d’un tirage facile. Dans le groupe F, les Catalans affronteront en effet l’Inter Milan et deux équipes de l’Est, soit Dynamo Kiev et les Russes de Rubin Kazan.
La double confrontation entre le Barça et l’Inter de Jose Mourinho vaudra son pesant d’or. Elle permettra de savoureuses retrouvailles pour Samuel Eto’o et Zlatan Ibrahimovic, qui ont échangé leur maillot entre ces deux clubs durant l’été.
Le groupe A, qui réunit trois ténors (Bayern Munich, Juventus, Bordeaux), promet également de belles empoignades. Finaliste malheureux en mai à Rome, Manchester United a eu un tirage favorable. Les Red Devils affronteront Wolfsburg, CSKA Moscou et Besiktas Istanbul.

Ben.......Bonne chance

[Norton]

L'INTERVIEW

Bernard Challandes: «Maintenant, nous sommes les vrais nains»


Image © MICHEL PERRET


Homme de passion et de conviction, Bernard Challandes vit à travers les émotions que génère la course du ballon. Au moment où son FC Zurich décroche le jackpot européen, le Neuchâtelois garde les pieds sur terre
Nicolas Jacquier - le 27 août 2009
Le Matin


Bernard Challandes, qu'est-ce que ça fait d'être en Ligue des champions? Depuis mardi, êtes-vous un entraîneur, un homme différent?
Non, mais je me rends mieux compte combien la pression était énorme. Aussi ai-je vécu comme une libération et non une joie ce qui s'est passé. Je l'ai ressenti comme un devoir, une tâche à remplir, un examen tant personne ne nous aurait sans doute pardonné un échec. Si on s'était planté, on aurait été considéré comme les cons de la nation.
Comment abordez-vous ce qui vous attend?
Aujourd'hui, c'est une chance, mais je sais que cette chance peut se transformer demain en calvaire, peut-être en vrai cauchemar. Lorsque j'étais consultant au micro de la TSR, je me souviens d'avoir plaint un soir Christian Gross alors que son FC Bâle était mené 4-0 devant Barcelone sans voir le ballon. L'un dans l'autre pourtant, ce n'est nullement un aboutissement. Je ne suis pas arrivé jusqu'en Ligue des champions pour être seulement content d'y être. Je ne suis pas Pierre de Coubertin! On verra dans quelle mesure notre approche du football va pouvoir nous permettre de rivaliser ou non avec des équipes plus fortes que nous. Pour espérer régater, Zurich devra élever son niveau de jeu. C'est comme partout. Dans les grands clubs, on joue de mieux en mieux au ballon. Et, sur une piste, Bolt va toujours plus vite...

Voici un mois, rien n'était pourtant gagné après l'incroyable défaite concédée à domicile contre Maribor. Ce soir-là, vous souvenez-vous de ce que vous vous étiez dit?
Il y avait de quoi se faire du souci, non? Je m'en suis donc fait. Très vite, cependant, j'ai été convaincu qu'on n'allait pas en rester là.
Le fait que «Blick» a, à ce moment-là, comparé Zurich à une équipe de nains vous a-t-il aidé?

Peut-être. Ça m'a donné quelques arguments durant mes théories. La réalité impose de s'apercevoir que c'est maintenant qu'on est les vrais nains de l'Europe. On va vivre avec Blanche-Neige contre trois adversaires qui sont eux de terribles géants! (Rires.) Et on ne peut que grandir à travers l'expérience qui nous attend.
Beaucoup ont salué la réforme de Michel Platini, qui, en protégeant les champions des petits pays, a certainement facilité l'accès de certaines équipes aux poules, dont la vôtre. Partagez-vous cette interprétation?

Non, parce que ça me gonfle d'entendre et de lire partout ça. Mais on s'en fout de savoir contre qui on s'est qualifié! C'est typiquement helvétique que de vouloir réduire la portée de l'exploit d'une équipe suisse! Au lieu de crier cocorico, on préfère être rabat-joie. Pourquoi dire merci au président Platini? Ce qu'on a fait, il fallait le faire, même si je suis le premier conscient qu'on n'a pas éliminé des champions d'Europe.
Parmi tous les SMS que vous avez reçus, lequel vous a le plus marqué?
Un joueur de Saint-Imier que j'avais entraîné à mes débuts m'a félicité pour le chemin parcouru. De Saint-Imier à la Ligue des champions, c'est vrai que c'est pas mal!
A considérer ce long chemin, de quoi êtes-vous le plus fier?
D'avoir pu rester sur ce chemin sans renier ma philosophie et mes principes. Ce que je n'ai pas pu réaliser comme joueur, je l'ai effectué en tant qu'entraîneur.
Titre de champion, oscar du meilleur entraîneur suisse de l'année, billet pour la Ligue des champions... Pour un coach catalogué comme «un formateur qui n'a jamais rien gagné» lors de votre arrivée à Zurich, vous vous débrouillez plutôt bien...
C'est très réducteur. On aime coller des étiquettes aux gens. C'est vrai que j'avais un peu celle d'un loser... A cet égard, le titre de champion a comblé un vide. Ce qui m'arrive récompense une certaine forme de persévérance et de prise de risques. En quittant la fédération, je me suis remis en jeu.
Grand amateur de sauternes, vous vous étiez promis d'ouvrir une bouteille de Château d'Yquem après le titre...
C'est fait. Je l'ai bue avec un bon foie gras. On ne m'a pas offert une deuxième bouteille depuis mardi, je vais l'acheter avec ma prime!
Pour vous, que représente le temps d'un match?

C'est un condensé de la vie, un combat qu'il faut gagner pour survivre. C'est existentiel. Au début de ma carrière, il fallait gagner pour bouffer, nourrir la famille et payer la maison (...). Un match, c'est aussi une répétition d'échecs si l'on songe que 95% des actions échouent. Sans oublier le partage. La solidarité, c'est onze individualités composant entre eux, avec les remplaçants, une petite entreprise familiale qui doit obtenir des résultats.

Chaque fois que vous vous asseyez sur le banc, avez-vous l'impression de remettre votre vie en jeu?
Oui, même un peu trop parfois! Je n'arrive pas à prendre du recul sur moi-même. Je suis trop dedans. Je n'arrive pas à prendre le foot pour ce qu'il est, un simple jeu. Peut-être parce que c'est autre chose. Au lieu d'être cool et détaché, je me bouffe. Je vis chaque instant comme si c'était le dernier moment de ma vie. C'est ce que je suis qui m'a rendu comme ça. Je souffre d'être ainsi fait. J'aurais besoin d'une psychothérapie pour comprendre comment je fonctionne. J'ai l'impression que je fais tout ce que je ne suis pas.
Vous êtes extraordinairement vivant et démonstratif le long de la ligne. N'avez-vous jamais peur d'y laisser votre santé et d'être emporté un jour par vos émotions?
C'est le risque. Ma femme, mes proches ont cette crainte. Mourir sur le banc en voyant Zurich marquer un but en Ligue des champions... Parce que je suis un grand sensible, je vis au travers de mes émotions. La sensibilité, il faut la voir, la comprendre, l'anticiper parfois. Et il y a ceux qui ne la voient jamais.
20 millions de francs, soit la somme minimale que Zurich va toucher, c'est beaucoup d'argent. Personnellement, vous en feriez quoi?
A mon âge, je les partagerais. Les laisser dans une banque pour les faire fructifier n'aurait aucun sens. J'apprécie de pouvoir faire plaisir à ceux que j'aime.
Après GC, Bâle et Thoune, Zurich sera la quatrième équipe du pays placée sous les feux de la gloire...
Le fait de ne pas avoir de chance en est déjà une en soi. On a reçu un beau cadeau. Même si le Real Madrid aligne sa deuxième équipe, il évolue sur une autre planète. Faisons en sorte de rester ce que l'on est, sans se considérer autrement. Voilà pour la théorie...Que des gros morceaux

[Norton]

Oups vous dire le tirage de ce groupe

Zurich - Réal-Madrid - Ac Milan - Marseiiiiillllle