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Caster Semenya a subi un test de féminité sans le savoir








L'entraîneur de l'équipe nationale sud-africaine d'athlétisme Wilfred Daniels a démissionné en invoquant le "traitement révoltant" dont a été victime la championne du monde du 800 m Caster Semenya au sein de sa fédération, ont rapporté lundi les médias locaux.

Il a affirmé que la jeune athlète de 18 ans, suspectée d'être hermaphrodite, avait été testée en Afrique du Sud avant les championnats du monde de Berlin pour mettre fin à toute polémique sur son identité sexuelle, sans qu'elle soit informée du but des tests subis.

"Nous n'avons pas agi de façon convenable envers Caster. Le traitement de cette affaire a été atroce", a-t-il déclaré au quotidien The Star. M. Daniels a estimé que la Fédération sud-africaine d'athlétisme (ASA) et la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) ont toutes deux "semé la pagaille".

"Caster a été mise dans la position peu enviable où elle a dû endurer ce qu'elle a enduré parce que nous ne l'avons pas suffisamment informée, nous ne lui avons pas expliqué ce qui pouvait l'attendre à Berlin", a-t-il ajouté. "Avant son départ pour Berlin, on a demandé à Caster de se rendre dans une clinique de Pretoria pour subir des tests, mais on ne lui a pas expliqué correctement de quoi il s'agissait", a déclaré l'entraîneur à la radio privée 702.

"On lui a dit que c'était un test d'urine et de sang. Selon une source à laquelle j'ai parlé, il s'agissait d'une sorte de vérification de son identité sexuelle", a-t-il poursuivi. En août, l'ASA avait affirmé que la championne n'avait jamais été testée avant la décision de l'IAAF de diligenter un comité d'experts pour enquêter sur le genre de la jeune femme.

Sous le choc de cette polémique, Caster Semenya avait failli ne pas
aller chercher sa médaille d'or le 19 août, lorsqu'elle a remporté la finale du 800 m en 1:55.45, avec cinq mètres et plus de deux secondes d'avance sur la Kenyane Janeth Jepkosgei et la Britannique Jennifer Meadows.

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Veloso remporte la 9e étape du Tour d'Espagne, Valverde nouveau leader


L'Espagnol Gustavo César Veloso (Galicia) a remporté lundi la 9e étape du Tour d'Espagne cycliste, disputée lundi sur 188,8 km entre Alcoy et Xorret del Cati. La victoire s'est jouée dans la dernière difficulté de la journée, parmi un groupe de 7 coureurs, dont Stijn Devolder, échappé depuis le début d'étape.

Veloso a devançé de 21 secondes l'Italien Marco Marzano, les seuls
deux coureurs de l'échappée à résister dans les derniers kilomètres au retour des leaders du classement général. L'Espagnol Alessandro Valverde (Caisse d'Epargne) s'est classé 3ème au sprint et a profité des bonifications pour détrôner de son maillot or l'Australien Cadel Evans (Silence-Lotto), 6ème lundi à 41 secondes.

Au général, Valverde compte 7 secondes d'avance sur Evans et 36 sur le Néerlandais Robert Gesink.

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Les Citroën pénalisées, Hirvonen vainqueur en Australie


Le classement final du rallye d'Australie a été modifié dimanche par la direction de course, les trois Citroën C4 de Sébastien Loeb, vainqueur, Dani Sordo, 3e, et Sébastien Ogier, 4e, étant pénalisées et Mikko Hirvonen (Ford Focus) déclaré vainqueur.

Les trois Citroën ont été pénalisées d'une minute chacune pour les mêmes raisons, une attache de barre anti-roulis non conforme qui, selon les commissaires techniques de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), procurait un avantage dans le comportement de la voiture.

Cette décision des commissaires, après examen approfondi de la C4 de Loeb, permet à Hirvonen de remporter son 4e rallye d'affilée cette saison, après la Grèce, la Pologne et la Finlande, et d'augmenter de deux points son avance sur Loeb au classement général pilotes du championnat du monde, à deux manches de la fin de saison.

En 2007, lors de la dernière saison de Marcus Grönholm chez Ford en rallye, une pénalité similaire, pour non-conformité des vitres latérales avait abouti au déclassement de Grönholm et Hirvonen, respectivement 2e et 3e du rallye du Portugal derrière Loeb.

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Equipe de France
«Coach, on s'ennuie pendant vos entraînements»

A deux jours du face à face contre la Serbie, la bonne entente entre Raymond Domenech et les joueurs de l'équipe de France ne semblait plus que de façade lundi.


Le dialogue semble toujours aussi difficile entre les Bleus et leur sélectionneur. (Photo: AFP)


Selon «Le Parisien», le capitaine des Bleus Thierry Henry a en effet pris la parole vendredi pour faire part au sélectionneur des doléances du groupe.
Selon le quotidien, qui cite des témoins de la scène, Raymond Domenech, alors qu'il demandait à ses joueurs beaucoup plus d'implication et d'envie pour le dernier entraînement avant la réception de la Roumanie, s'est vu remettre à sa place par un Thierry Henry piqué au vif.
«Coach, nous aussi on a quelque chose à vous dire. Là, je parle au nom du groupe. Nous aussi, on reste sur notre faim. On s'ennuie pendant vos entraînements», a avancé le meilleur buteur tricolore en exercice (49 buts), selon «Le Parisien».
Dernier champion du monde présent dans le groupe tricolore en attendant l'éventuel retour de Patrick Vieira, Thierry Henry s'est ensuite lâché. «Cela fait douze ans que je suis en équipe de France, jamais je n'ai été dans cette situation. On ne sait pas comment jouer, où se situer, comment s'organiser. On ne sait pas quoi faire. On n'a aucun style, aucune idée directrice, aucune identité. Ça ne va pas», a poursuivi le Barcelonnais, toujours selon le quotidien.
Le capitaine tricolore aura, en tout cas, prochainement l'occasion de s'exprimer publiquement sur le sujet. Il doit participer, mardi, à la conférence de presse précédant le match de qualification à la Coupe du monde 2010 contre la Serbie, mercredi soir à Belgrade.
Après le décevant match nul 1-1 face à la Roumanie, les Tricolores devront gagner s'ils veulent conserver -au moins d'un point de vue mathématique- un infime espoir de s'emparer de la première place du groupe 7 synonyme de qualification directe pour l'Afrique du Sud.
En attendant mercredi, les propos attribués à Thierry Henry ont relancé le débat sur le maintien de Raymond Domenech. Champion du monde en 1998, Christophe Dugarry a ainsi pointé le manque d'ambition collective de l'équipe de France, imputable, selon lui, à son sélectionneur.
«Je crois surtout que le véritable problème avec Raymond Domenech c'est qu'il n'a apporté aucun style de jeu à l'équipe de France», a déclaré Dugarry sur France-Info. «Quand on voit les joueurs qui composent cette équipe, on voit très bien que c'est une somme d'individualités capables de faire la différence à tout moment, mais qu'elle ne repose pas sur un collectif et des forces vives».
De son côté, Raymond Domenech a évoqué lundi l'«ambiance exceptionnelle» au sein du groupe France. «L'ambiance est super», a-t-il assuré dans une vidéo mise en ligne sur le site Internet de la FFF. «Ce qu'on vit ces jours-là, avec les discussions, les débats, les à-côtés de la vie du football qu'on arrive à créer, met une ambiance exceptionnelle (...) Quand j'ai vu ce que j'ai vu samedi, je pense que personne ne peut douter que dans ce groupe-là, il y a une âme et une vraie envie».
Lundi, la Fédération Française de Football (FFF) n'a apporté aucun commentaire ou démenti officiels aux informations du «Parisien». Domenech ne semble toutefois nullement menacé. Dimanche soir, Jean-Pierre Escalettes, le président de la FFF, a affirmé sur l'antenne de RTL que le sélectionneur resterait en place «quel que soit le scénario en Serbie». Reconduit après le fiasco de l'Euro 2008, le contrat du patron des Bleus court jusqu'à la Coupe du monde 2010.

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Tennis

Nadal prend ses précautions

Est-ce une simple précaution pour préserver ses abdominaux ? Rafael Nadal, futur adversaire de Gaël Monfils en huitièmes de finale, s'est entraîné ce lundi pendant une heure, mais il n'a pas smashé ni servi.


Rafael Nadal soigné aux abdominaux lors de son match contre Almagro.(REUT)

Comment vont les abdominaux de Rafael Nadal ? Après la venue du soigneur lors de son match contre Nicolas Almagro, la question devient pressante. Sa non-réponse lors de sa conférence de presse ravive d'autant plus les interrogations sur son état de santé avant d'affronter Gaël Monfils en huitièmes de finale : «Je suis un peu fatigué de parler de mes blessures. Je suis ici pour essayer de faire de mon mieux tous les jours.»

Dimanche, il a donc fait de son mieux et lundi à 12h25, il s'entraîne sous le regard protecteur de son oncle Toni et avec Jo-Wilfried Tsonga face au junior Julien Obry, Fernando Verdasco ou John Isner comme voisins. Tee-shirt blanc et casquette, il salue gentiment ses fans avant d'aller taper la balle sur le dernier court. Les admirateurs se glissent entre les arbres pour regarder au travers de la bâche. Les journalistes guettent la moindre grimace de douleur ou le moindre signe positif. Alors ? Pendant une heure, il enchaîne coup droit, revers et volée. Mais les smashs et les services ne sont pas au programme... Un signe ? Sûrement. Une simple précaution ? Peut-être. Comme toujours, il prend le temps de signer des dizaines d'autographes avant de rentrer aux vestiaires.

Accompagné par son entraîneur Roger Rasheed, Gaël Monfils, son futur adversaire, prend le relais sur le court. Il arrive ballon au pied et avec le numéro 15 écrit à la main dans le dos. Dans sa bulle, il ne veut pas se préoccuper de la blessure ou non du 3e mondial. «Quand Rafa entre sur le terrain, il est toujours à 100% en Grand Chelem et il ne pensera pas une seule seconde à ses abdos, annonce le 13e mondial. Je n'y pense même pas. Je vais faire mon match.» A la fin de son entraînement, il dispute dans la bonne humeur un petit tennis-ballon. Tranquille.

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Liuzzi remplace Fisichella chez Force India


L'Italien Vitantonio Liuzzi, pilote d'essais de l'écurie, conduira une Force India à partir du Grand Prix d'Italie dimanche à Monza, en remplacement de son compatriote Giancarlo Fisichella, parti chez Ferrari, a indiqué l'écurie lundi.

Pilote d'essais chez Force India depuis le début de la saison 2008, Liuzzi, 28 ans, a disputé 39 Grand Prix, le dernier au Brésil en 2007 au volant d'une Toro Rosso.

Giancarlo Fisichella a rejoint le 3 septembre Ferrari. Il pilotera pour la Scuderia jusqu'à la fin de saison, en remplacement du Brésilien Felipe Massa, gravement blessé lors du Grand Prix de Hongrie fin juillet.(

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sports
Dragan Stojkovic. « La France va souffrir au Marakana »

Ancienne idole de l’Étoile Rouge de Belgrade et de Marseille, Dragan Stojkovic promet le pire aux Bleus mercredi. Entretien exclusif.
On l’avait laissé dans son costume de président de la Fédération serbe de football (de juillet 2001 à 2005), puis du club phare en Serbie, l’Étoile Rouge de Belgrade (2005-2007). Quelques années après, à l’autre bout de la ligne et du monde, on retrouve Dragan Stojkovic dans un survêtement d’entraîneur au Japon ! C’est en direct d’Osaka, club de Nagoya (dont il a pris les rênes il y a deux ans), que « Pixie » a bien voulu nous livrer son pronostic sur le match capital de mercredi.
Dragan, avez-vous regardé le match de l’équipe de France contre la Roumanie ?
Dragan Stojkovic. Non, car avec le décalage horaire (+ 7 heures par rapport à Paris), la rencontre se déroulait en pleine nuit ici au Japon. Mais je viens de découvrir les images et les buts à l’instant (interview réalisée à l’heure de Téléfoot - NDLR). On peut dire que les Français ont fait un très bon match pour… la Serbie !
Ce résultat vous a-t-il surpris ?
Dragan Stojkovic. Non pas vraiment. Depuis quelque temps, la France a du mal à s’exprimer chez elle à la maison. Il y a peut-être trop de pression au Stade de France et les joueurs peinent à se libérer. De ce que j’ai pu lire ou voir, les Français me semblent plus à l’aise à l’extérieur.
Justement mercredi, ils jouent à l’extérieur, à Belgrade. Au Marakana, un vrai chaudron que vous connaissez par coeur…
Dragan Stojkovic. Oui, c’est un stade superbe, très chaud avec un public incroyable, passionné ! C’est le stade de l’Étoile Rouge de Belgrade, mon club de coeur. L’équipe de France va souffrir au Marakana, croyez-moi ! Je pense que les joueurs de Domenech ne réalisent pas bien l’accueil qu’ils vont recevoir ! En Serbie, tout le monde parle de ce match depuis près d’un mois. Pour le pays, c’est un match quasi historique. C’est la première fois depuis que le pays est indépendant que l’on a une chance de nous qualifier directement pour une phase finale de Coupe du monde. Nous sommes en très bonne position et notre première place au classement est méritée.
Quels sont les points forts de « votre » sélection ?
Dragan Stojkovic. Nous en sommes à cinq victoires consécutives en 2009, dont une victoire référence en Roumanie. L’équipe est en pleine confiance et en pleine réussite. On est très forts sur les balles arrêtées comme vous avez pu le constater… Mais au-delà de ces considérations, l’équipe joue maintenant de manière collective. Avant, il y a un an encore, c’était l’addition de talents individuels. Aujourd’hui, la Serbie (treizième au classement FIFA, la France est dixième - NDLR) est solide et solidaire et l’équipe nationale est devenue populaire. Elle possède une nouvelle force, un nouveau pouvoir. Elle peut battre l’équipe de France mercredi. Ce match c’est du 50-50 mais la Serbie va tout faire pour battre la France devant son public et prendre une énorme option pour la qualification.
Entretien réalisé par Olivier Schwob

Voili - voilà bonne nuit les petits.................

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Us Open

Federer est toujours plus dangereux

Image © Keystone

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• Dossiers
• US Open 2009

Après avoir été peut-être inspiré par la présence dans la tribune d'honneur de la sublime Nicole Kidman, Roger Federer a lancé un signal clair à l'opposition lors de son huitième de finale de l'US Open contre Tommy Robredo (no 14): il joue de mieux en mieux.
le 08 septembre 2009, 14h55
LeMatin.ch & les agences
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Le quintuple tenant du titre s'est imposé 7-5 6-2 6-2 pour battre une neuvième fois en neuf rencontres le Catalan. "Il était capital de réussir le premier break. Robredo était très solide au début, lâche Roger Federer. A 5-5, il s'agit de faire le bon choix au bon moment. C'est le moment-clé du set. Je crois que je m'en sors souvent à mon avantage".
Streit subjugué
Venu en voisin avant d'entamer samedi au Canada le camp d'entraînement des New York Islanders, Mark Streit fut lui aussi subjugué par la maîtrise de Roger Federer. "Il est incroyable. Ce match m'a fait comprendre pourquoi il est si fort", lançait le Bernois.
Les deux hommes, qui ne s'étaient jamais rencontrés, ont fait connaissance après le match dans les couloirs du Billie Jean King National Tennis Center. Roger Federer n'ignore rien de la carrière de Streit. "Je la suis à distance sur internet, lâche-t-il. Elle est vraiment exemplaire. Le hockey est un sport que j'adore. Malheureusement, je ne patine pas assez bien pour le pratiquer vraiment. Je ne sais pas freiner..."
Soderling acte III
Ce n'est donc heureusement pas sur une patinoire que Robin Soderling (no 12) le défiera mercredi mais sur le Arthur Ashe Stadium où il n'a plus connu la défaite depuis un huitième de finale en 2003 contre David Nalbandian. Roger Federer retrouvera pour la troisième fois cette année le Suédois dans un tournoi du Grabd Chelem après la finale de Paris et le huitième de Londres.
"Soderling démontre que son parcours à Roland-Garros n'était pas le fruit du hasard, relève Roger Federer. Même si je l'ai battu onze fois en onze matches, je m'attends à une rencontre difficile. Il est un joueur très dangereux d'autant plus qu'il connaît la période la plus faste de sa carrière".
Malgré la prudence - légitime - qu'il témoigne avant ce quart de finale, tous les feux sont au vert pour l'homme aux quinze titres du Grand Chelem. Son tennis est en place et il est dans une forme physique éblouissante dans ce dernier tiers de la saison où bien d'autres tirent la langue.
Plus agressif encore
La fluidité de son jeu et un calendrier adapté expliquent en partie pourquoi Roger Federer possède toujours une telle fraîcheur. "Mais il y aussi tout le travail en amont, glisse-t-il. Stretching et massage figurent tous les jours à mon programme". Les douleurs dorsales qui l'avaient handicapé en début d'année et qui ne lui permettaient pas de donner sa pleine mesure au service ne sont plus un souci.
En retrouvant l'intégralité de ses moyens, Roger Federer a ajusté quelque peu son jeu. Son but est de le rendre plus agressif encore quand il affronte les tous meilleurs. "Face à eux, il convient de ne pas leur laisser le temps de s'organiser, lance-t-il. C'est pourquoi je dois jouer de manière très offensive". Même si Robredo n'est pas de la trempe d'un Murray ou d'un Nadal, la démonstration apportée lors de ce huitième de finale fut éclatante.

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automobilisme

Formule 1: Massa veut que la sécurité des voitures soit améliorée


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Le pilote brésilien, en convalescence après avoir été gravement blessé à la tête aux essais du GP de Hongrie le 25 juillet, a déclaré qu'il souhaitait s'entretenir avec les acteurs de la F1 afin d'améliorer la sécurité des voitures.
le 08 septembre 2009,
LeMatin.ch & les agences


"Quand je reviendrai (à la compétition), c'est quelque chose dont je veux m'entretenir avec Charles Whiting (directeur des courses), la FIA (la Fédération internationale) et les pilotes parce qu'il faut que nous travaillions ensemble", a-t-il déclaré, dans une interview au quotidien britannique The Guardian.
"Il faut que nous cherchions des améliorations. Je ne dis pas qu'il faut recouvrir complètement (le cockpit). Mais il y a peut-être d'autres choses que nous pouvons faire pour empêcher une roue de taper la tête", a-t-il ajouté, en allusion au décès le 19 juillet d'un pilote de Formule 2 de 18 ans, Henry Surtees, atteint à la tête en course par un pneu.
Lors des essais du GP de Hongrie, Massa avait, lui, été heurté à plus de 250 km/h au niveau du casque par un morceau de ressort de la monoplace de son compatriote Rubens Barrichello (Brawn GP), qui le précédait, avant de s'encastrer dans un mur de pneus à 190 km/h.
Opéré d'une fracture du crâne, il avait été placé deux jours dans un coma artificiel.
Le pilote de 28 ans poursuit actuellement sa convalescence afin de pouvoir reprendre la compétition, si possible la saison prochaine.
"Actuellement, je vais bien. Il me faut encore me faire opérer pour refermer un os de ma tête qu'ils (les chirurgiens) ont dû retirer parce qu'il était complètement abîmé", a-t-il expliqué.
Ensuite, "je vais aller en Europe pour faire du simulateur et conduire un peu sur des karts et je saurai ensuite si je suis à 100%", a-t-il ajouté.

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football

Qualifications Coupe du monde 2010: l'Argentine au pied du mur


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L'Argentine de Diego Maradona, balayée (3-1) à domicile par le Brésil samedi, doit réussir un exploit mercredi au Paraguay, sous peine d'hypothéquer sérieusement ses chances de qualification pour le Mondial.
le 08 septembre 2009,
LeMatin.ch & les agences


Incroyable mais vrai: l'équipe du candidat au ballon d'or Lionel Messi pourrait être virtuellement éliminée de la Coupe du monde à deux journées de la fin de la campagne de qualification, si elle s'incline à Asunción.
Les doubles champions du monde, qui occupent la quatrième et dernière place qualificative directement pour l'Afrique du Sud, ne comptent en effet que deux points d'avance sur la Colombie (5e) et l'Equateur (6e), qui se déplacent respectivement en Uruguay (7e) et Bolivie (9e).
Or, l'Argentine a le déplacement le plus difficile, sur la pelouse du Paraguay, leader de la poule jusqu'à la 12e journée et vainqueur de six de ses sept matches disputées jusqu'ici à domicile (pour une défaite face au Chili).
En plus, l'équipe "guarani", qui compte cinq points d'avance sur les Argentins, validerait son billet pour le Mondial en cas de succès, tout comme le Chili (2e), s'il va battre un Brésil déjà qualifié et diminué par les blessures (Robinho) et suspensions (Kaka, Luis Fabiano, Lucio, Ramires).
Mais les Paraguayens devront très probablement composer sans leur gardien et capitaine Justo Villar, touché à une épaule à l'entraînement lundi.
Maradona compte sur un sursaut d'orgueil de son équipe
"Perdre contre le Brésil fait toujours mal, mais il ne faut pas baisser les bras. Nous devons continuer à travailler et aller au Paraguay pour aller chercher les trois points", a déclaré samedi l'apprenti sélectionneur, au bilan négatif en qualifications (deux victoires, trois défaites).
Pour cela, il devrait profondément remanier son équipe: Aguëro, Milito et Palermo sont en balance pour remplacer Tevez, forfait en attaque, tandis que la charnière centrale Dominguez-Otamendi est sur la sellette après la déroute contre le Brésil.
L'Argentine, qui vient d'encaisser 13 buts en cinq matches, a besoin de retrouver une défense solide, mais aussi un Messi à la hauteur de ses performances avec Barcelone.