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"Qu'ils me la sucent"

L’Argentine est scandalisée par le dérapage de Maradona


Image © KEYSTONE
Dans un sondage diffusé sur le site internet de La Nacion, 79% des lecteurs estiment que la Fédération argentine (AFA) devrait limoger Maradona.

La diatribe du sélectionneur de l’Argentine Diego Maradona contre la presse après le succès en Uruguay (1-0), ponctuée de nombreuses insultes, a provoqué une polémique jeudi dans son pays et même occulté la qualification de la sélection albiceleste au Mondial-2010.
le 16 octobre 2009,
LeMatin.ch & les agences


"Ceci est pour ceux qui n’ont pas cru en cette équipe et qui m’ont traité comme un moins que rien. Aujourd’hui, nous sommes au Mondial, sans l’aide de personne et avec tous les honneurs. A ceux qui n’ont pas cru en nous, je demande pardon aux dames, qu’ils me la sucent (sic) et continuent à me sucer!", a déclaré Maradona, répétant à plusieurs reprises cette expression.
Pendant toute la conférence de presse, le sélectionneur de 48 ans, provocateur né, s’en est pris sans ménagement aux journalistes qui l’ont dénigré depuis la déroute en Bolivie (6-1) début avril. Les critiques ont redoublé après une série de trois défaites contre l’Equateur, le Brésil et le Paraguay, qui avait compromis les chances de qualification de l’Argentine, avant ses deux derniers matches.


"Un festival de rancoeur", a estimé La Nacion. Le quotidien évoque un "Maradona dévoré par la colère", par un "surplus de tension qui a fini par exploser, sous la forme de sorties vindicatives contre les journalistes".
"Provocateur, insolent. La pire version d’une personnalité qui n’arrive pas à trouver un équilibre. Ces grossièretés vont faire le tour du monde, décuplant la honte. La sélection continue à aller à vau-l’eau", ajoute La Nacion.

En boucle
Les déclarations outrancières de Maradona ont fait la "une" de tous les journaux en Argentine et sont reprises en boucle par les radios et les chaînes d’information en continu. Sur internet, des t-shirts "qu’ils continuent à me sucer", signés Maradona, sont déjà en vente.
"Celui qui ne pleure pas (de joie) ne tète pas", ironise le quotidien sportif Olé, l’un des premiers visés par les propos de Maradona, avec en fond une photo de l’entraîneur en larmes dans les bras du manageur de l’équipe d’Argentine, Carlos Bilardo, après le succès.
Le journal fait allusion à l’expression populaire "el que no llora, no mama", tirée du célèbre tango "Cambalache", qui fait référence à la base aux bébés pleurant pour obtenir le sein de leur mère.
Maradona, dont le bilan est mitigé après un an à la tête de la sélection (4 défaites, 4 victoires), a "explosé et renforcé les interrogations concernant l’avenir", estime Clarin, le plus gros tirage du pays.
"Le soir même où il a atteint son objectif, au lieu de se relaxer et de savourer, il s’est défoulé en livrant un discours agressif et de mauvais goût", ajoute le quotidien.

"Cas très particulier"
Le président de la fédération argentine Julio Grondona a toutefois, jeudi, tenu à tempérer la polémique. "Le cas de Maradona est très particulier car je ne crois pas qu’il y a beaucoup de journalistes sportifs qui puissent dire 'Maradona ne me fait pas vivre'", a-t-il expliqué. "Ceci ne justifie pas les coups de sang qui surviennent sur le moment et font dire des choses dont on se repentit après", a-t-il ajouté.
Grondona a également assuré que Maradona garderait les rênes de la sélection. "Je ne pense pas changer, ce qui ne nous empêche pas, Diego comme nous tous, de pouvoir améliorer des choses. Il ne fait aucun doute qu’il y a des choses à régler", a-t-il admis.
Maradona avait entretenu le doute mercredi concernant son avenir en déclarant qu’il devait encore en discuter avec Grondona, alors que les contrats de ses adjoints arrivent à échéance le 4 novembre.
Cette polémique a en tout cas déjà sérieusement écorné son image.

Fait fort le Diego...........................

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Tennis, ATP, Shanghai, Quarts de finale
Simon la tête haute.

Gilles Simon aura tout tenté face à Novak Djokovic (Reuters)

Au terme d’un fantastique bras de fer de près de 2h30, Gilles Simon a fini par céder face à Novak Djokovic en quarts de finale de Shanghai. Mais certaines défaites valent presque des victoires…
par Cédric Callier, le 16-10-2009

Depuis la mi-août, Novak Djokovic ne perd plus. Ou plus précisément, «Nole» ne perd plus contre un joueur autre que Roger Federer. Ainsi, sur ses 18 derniers matches sur le circuit, le Serbe comptait 16 succès et seulement 2 défaites, à chaque fois contre le numéro 1 mondial (demi-finale de l’US Open et finale à Cincinnati). Autant dire que la mission qui attendait Gilles Simon ce vendredi en quarts de finale à Shanghai s’annonçait pour le moins compliquée. Surtout que Djokovic ne connaissait pas de retard à l’allumage. Après avoir remporté aisément son service, le futur troisième mondial breakait ainsi d’entrée au terme d’un jeu acharné, long de dix minutes (0-2). Pourtant, loin de se désunir, le Français réagissait immédiatement. D’abord vainement en loupant une balle de débreak sur le jeu suivant (0-3). Puis avec plus de réussite lorsqu’il parvenait à recoller en débordant du fond du court son adversaire (2-3). Las, le Niçois payait cette débauche d’énergie pour revenir et Djokovic reprenait la direction des opérations avec un nouveau break (2-4). Et cette fois, le Belgradois ne laissait pas l’ombre d’une chance au Tricolore de refaire son retard avec deux derniers jeux de service parfaitement maîtrisés pour remporter la première manche (3/6).
Simon saute sur l’occasion
De compliquée, la mission de Simon devenait alors presque impossible, surtout vu la frustration qui semblait l’envahir. Et pourtant, profitant d’une légère baisse d’intensité du côté serbe, le Français redressait la tête et prenait pour la première fois la tête lors de ce match (1-0). Tant et si bien que, les fautes s’accumulant pour Djokovic (19 dans cette seule deuxième manche !), le Niçois réussissait à prendre le service adverse en passant résolument à l’offensive (3-1). Un avantage qu’il faisait fructifier dans la douleur d’un coup droit gagnant supersonique suivi d’un ace (4-1) absolument nécessaires face au réveil du Belgradois qui se mettait à multiplier les amorties. Avec toutefois un pourcentage de réussite contrasté. La preuve, Simon portait l’estocade dans ce deuxième set en remportant une seconde fois le service du Serbe, coupable d’une horrible double-faute sur la 3e balle de set du Français (6/2). Malheureusement, d’entrée de dernière manche, le Tricolore perdait son engagement après un nouveau jeu marathon, où il était revenu de 0-40 pour finalement céder sur la quatrième opportunité de «Nole» (0-1).
Une valse de breaks
Débutait alors une improbable valse de breaks qui n’était pas loin de rendre fou un Djokovic qui en détruisait sa raquette lorsque Simon débreakait pour la seconde fois consécutive (2-2). Sauf que le Serbe parvenait à se calmer pour interrompre cette série et se détacher (2-4), avec au passage quelques points fantastiques où la défense de Djokovic faisait des merveilles. Mais Simon, d’une pugnacité remarquable, refusait de céder et tenait la dragée (très) haute à son adversaire. Néanmoins, le courage ne suffit pas toujours et le Serbe réalisait le double-break au terme d’un énième jeu à rallonge (2-5). Avant d’en finir, impitoyable, sur son service (6/3 2/6 6/2). Une issue cruelle pour le Français…
Résultats des quarts de finale :
Davydenko (Rus, 6) - Stepanek (Rtc, 13) 6/1 4/6 6/1
Lopez (Esp) - Soderling (Suè, 9 ) 7/6 6/3
Djokovic (Srb, 2) - Simon (Fra, 8) 6/3 2/6 6/2
Le classement de la Race :
1. Federer (Sui) 9855 points (qualifié)
2. Nadal (Esp) 8425 points (qualifié)
3. Djokovic (Ser) 6410 points (qualifié)
4. Murray (GB) 6040 points (qualifié)
5. Del Potro (Arg) 5815 points (qualifié)
6. Roddick (EU) 4365 points
7. Verdasco (Esp) 3065 points
8. Soderling (Suè) 2820 points
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9. Davydenko (Rus) 2810 points
10. Gonzalez (Chi) 2780 points
11. Tsonga (Fra) 2640 points
12. Cilic (Cro) 2205 points
13. Simon (Fra) 2105 points
14. Stepanek (Rtc) 2095 points
15. Robredo (Esp) 2040 points
16. Monfils (Fra) 1975 points

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derapage

Maradona persiste et signe après sa diatribe contre la presse


Image © Keystone

L'entraîneur de l'Argentine, Diego Maradona, a déclaré vendredi qu'il n'avait pas l'intention de s'excuser pour sa diatribe contre les journalistes, qui a déclenché un scandale dans son pays et poussé la Fédération internationale à ouvrir une procédure disciplinaire. VIDEO.
le 16 octobre 2009,
LeMatin.ch & les agences


"Je n'ai pas à m'excuser, j'ai juste voulu me défouler sur ceux qui avaient parlé et dit beaucoup de choses. Cela na va pas plus loin que ça", a-t-il déclaré jeudi soir vers minuit à la Radio Continental, au sujet des propos qu'il a tenus mercredi soir après la victoire en Uruguay (1-0), synonyme de qualification pour le Mondial-2010.
"A ceux qui n'ont pas cru en nous, je demande pardon aux dames, qu'ils me la sucent (sic) et continuent à me sucer !", avait déclaré Maradona, répétant à plusieurs reprises cette expression.
"Je ne vais pas faire marche arrière. Chacun sait ce qu'il dit. Il me semble que beaucoup de journalistes souhaitaient que la sélection ne se qualifie pas pour le Mondial", a ajouté jeudi soir l'ancien capitaine de l'équipe championne du monde 1986.
"Ceux qui ont parlé savent très bien que leur comportement était anti-argentin et ça, je ne le pardonne pas. La participation de l'Argentine au Mondial fait aussi leurs affaires. Si nous ne nous étions pas qualifiés, dix journalistes seulement auraient fait le déplacement. Maintenant, il va y en avoir un paquet", a-t-il encore ajouté.
La Fédération internationale de football (Fifa) a annoncé vendredi l'ouverture d'une procédure disciplinaire contre Diego Maradona.
"Nous n'avons pas d'autre choix que d'ouvrir une procédure disciplinaire contre le sélectionneur argentin Diego Maradona", a affirmé le président de la Fifa, Joseph Blatter, au Caire où il doit assister à la finale du Mondial des moins de 20 ans entre le Brésil et le Ghana, en soirée.
Selon Joseph Blatter, les propos de Maradona seront étudiés par la Commission disciplinaire de la Fifa (Fédération internationale de football). "Selon l'article 58.a, quiconque porte atteinte à la dignité d'une autre personne par ses actes ou ses paroles doit être sanctionné", a précisé le président de la Fifa en ajoutant qu'il ne ferait aucun commentaire

[Texas Terror]

C'est clair,trop fort le diego quand meme sur ce coup,fallait oser...

[Norton]

Buemi deuxième des premiers essais

GRAND PRIX | Sébastien Buemi n'a été devancé que par Fernando Alonso lors de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix du Brésil. A Interlagos, le Vaudois, 13e du premier exercice, a surpris en dominant les principaux favoris.


© KEYSTONE | Buemi s'est bien repris après une sortie de piste lors la 1ère séance.


si/mor | 16.10.2009 | 21:57


Il n'a manqué que 0''043 à Sébastien Buemi pour s'imposer lors de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix du Brésil de Formule 1. A Interlagos, seul l'Espagnol Fernando Alonso (Renault) s'est montré plus rapide que l'Aiglon.
Des soucis lors des premiers essais
Le Vaudois a piloté avec la rage au ventre après sa mésaventure subie lors de la séance du matin. Buemi avait envoyé sa monoplace dans les pneus, lui causant des dégâts conséquents au niveau du train arrière. Il pourrait avoir une chance de rentrer dans les points dimanche, exploit qu'il n'a plus réédité depuis 12 courses. Le Genevois Romain Grosjean, qui court sous licence française, n'a pour sa part pris que le 11e rang.
Les trois candidats au titre de champion du monde Button (85 points), Barrichello (71) et Vettel (69) se sont respectivement classés 5e, 3e et 7e. Un homme peut mettre tout le monde d'accord dès ce week-end, l'Anglais Jenson Button. Si le pilote de l'écurie Brawn GP termine troisième ou mieux, il fêtera au Brésil son premier titre mondial en F1.
La météo incertaine
Les deux écuries encore en lice pour la victoire au championnat du monde des pilotes restent persuadées que la météo sera l'ultime juge pour l'attribution du titre cette saison. Tant Brawn GP que Red Bull corroborent les dires des météorologues sur place, tout est envisageable au niveau météorologique ce week-end sur la côte brésilienne.

[Norton]

Rafa Nadal profite de l'abandon de Ljubicic






Le Serbe a peté les plombs au début de la troisième manche. Sa raquette n'a pas survécu.


Rafael Nadal s'est hissé en demi-finales du tournoi de Shanghaï en profitant de l'abandon du Croate Ljubicic, blessé au genou. Après avoir concédé la première manche, l'Espagnol s'est repris dans le deuxième set. A 3-5 en sa défaveur, le Croate a demandé un temps-mort médical, avant de jeter l'éponge quelques minutes plus tard. Nadal défiera son compatriote et ami Feliciano Lopez, tombeur de Soderling, en demi-finale.

Gilles Simon a été battu vendredi en quarts de finale du tournoi de Shanghaï par le Serbe Novak Djokovic, vainqueur du Français en trois sets 6-3, 2-6, 6-2. La surprise est venue de Feliciano Lopez. L'Espagnol a écarté en deux manches Robin Soderling 7-6 6-3. Davydenko a obtenu son ticket pour le dernier carré en s'imposant en trois manches contre le Tchèque Radek Stepanek.

Simple messieurs
Quarts de finale:
Feliciano Lopez (Esp) bat Robin Soderling (Suè/N.9) 7-6 (7/4), 6-3
Nikolay Davydenko (Rus/N.6) bat Radek Stepanek (Tch/N.13) 6-1, 4-6, 6-1
Novak Djokovic (Ser/N.2) bat Gilles Simon (Fra/N.8) 6-3, 2-6, 6-2
Rafael Nadal (Esp/N.1) bat Ivan Ljubicic (Cro) 3-6, 6-3 et abandon

Programme des demi-finales de samedi:
Rafael Nadal (Esp/N.1) - Feliciano Lopez (Esp)
Nikolay Davydenko (Rus/N.6) - Novak Djokovic (Ser/N.2)

Double messieurs
Quarts de finale:
Julian Knowle/Jurgen Melzer (Aut) battent
Dick Norman/Wesley Moodie (BEL/AfS/N.5) 4-6, 7-6 (8/6), 10-6










16/10/09

[Norton]

Spécial Texas Terror...............
La Coupe d'Europe de rugby à Bruxelles en décembre


Le Stade Français affrontera la province irlandaise de l'Ulster à Bruxelles le samedi 19 décembre, dans le cadre de la 4e journée de la Coupe d'Europe de rugby, a indiqué le président du club parisien, Max Guazzini.

Le coup d'envoi de la rencontre sera donné à 16h45 au stade Roi Baudouin, a-t-on précisé de même source.

[Norton]

Rugby - Coupe d'Europe

16/10/2009 - 13:51 Perpignan se rachète




AFP

En s'imposant 29-13 sur leur terrain face à Northampton, les Perpignanais ont pris provisoirement la tête de la poule 1 et se sont rattrapés après leur faux pas à Trévise. Un bémol pourtant : ils n'ont pas réussi à décrocher le point de bonus offensif malgré leur domination durant la rencontre.
Le constat
"C’est dans ce genre de situations que nous sortons nos plus gros matchs". Nicolas Mas avait prévenu. Humiliés après leur défaite à Trévise le week-end dernier (8-9), les champions de France avaient à cœur de se rattraper. Ils y étaient obligés de toute façon pour garder un petit espoir de qualification en quart de finale. La réaction d’orgueil attendue est intervenue. Dominateurs, les Perpignanais ont immédiatement pris le pas sur leurs coriaces adversaires bien qu’ils n’aient pas rendu une copie exempte de tout reproche. Grâce à cette nette victoire, ils prennent provisoirement la première place de la poule 1.
Le joueur
Santiago Bonorino ne va pas oublier de sitôt sa confrontation avec Perry Freshwater. Le pilier gauche de Perpignan a nettement dominé son adversaire direct en mêlée fermée. Devant l'impressionnante domination du pack catalan dans l'exercice, Nigel Owens a accordé un essai de pénalité à la 20e minute, portant le score à 10-0. Acteur décisif de la première période, l'Anglais de l'Usap est malheureusement devenu l'homme malheureux de la seconde. Touché à l'avant-bras droit, il a en effet dû quitter ses partenaires à la 56e minute. Les difficultés ont alors commencé pour la mêlée catalane. Tout sauf un hasard.
L’essai
Les Catalans ont offert à leur public un essai magnifique juste avant la mi-temps (39e). Une action superbe, de 60 mètres initiée par un petit coup de pied par-dessus de Nicolas Laharrague dans ses quarante mètres. Maxime Mermoz, auteur d’un match une nouvelle fois remarquable, récupère la balle du bout des doigts. Il avance et sert parfaitement David Marty, arrivé à hauteur. Ce dernier perce plein axe et va marquer entre les poteaux. Un essai transformé qui permet à l’Usap de faire le break et de mener 20-8 à la pause.
Le tournant
Au retour des vestiaires, les Perpignanais, portés par un premier acte convaincant et un vent puissant, s'en vont quérir le point de bonus offensif. Ils occupent immédiatement le camp adverse et enchaînent les séquences dans les vingt-deux anglais. Sur un regroupement au centre du terrain, Durand allonge sa passe, Pérez décale Tuilagi en position d'ailier pour le troisième essai catalan... Mais la passe du flanker est signalée en-avant. Tant pis. Les Perpignanais insistent encore et toujours, mais la défense inversée de Northampton va contrecarrer leurs plans. Les Saints récupèrent la balle, Foden embrase la défense catalane et Mujati conclut cette action de quatre-vingt mètres. Et voilà Northampton revenu à portée (20-13). Résultat : au lieu de chercher le bonus offensif, l'Usap va chercher à assurer sa victoire et chaque équipe aura finalement inscrit deux essais. Dommage, l'occasion semblait si belle à la mi-temps

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Cyclisme - Tour de Lombardie

16/10/2009 - 15:38 La quatrième de Cunego ?




AFP

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• VIDEO : La carte du Tour 2010

Damiano Cunego, le "petit prince" du cyclisme italien, part en quête d'une quatrième victoire, samedi dans la dernière classique de la saison, le Tour de Lombardie, dont le parcours enchanteur relie sur 242 kilomètres Varèse à Côme dans le nord de l'Italie.
Vainqueur en 2004 puis en 2007 et 2008, Cunego occupe seul le rang de favori d'une course prestigieuse, délaissée malheureusement par la plupart des têtes d'affiche du peloton. Certains ont mis prématurément un terme à leur activité, notamment les trois premiers du Tour de France (Contador, A. Schleck, Armstrong). D'autres ont dû aussi renoncer sous la contrainte, d'une blessure (F. Schleck) ou d'une suspension sur le territoire italien (Valverde). En revanche, la 103e édition de la classique des feuilles mortes est honorée par la présence du champion du monde Cadel Evans, venu en voisin de son domicile suisse.
L'Australien a tenu à prolonger sa saison jusqu'à la Lombardie, une course au parcours accidenté qu'il a déjà terminée en bonne position (4e en 2004, 6e en 2007). Dans son équipe Silence, Evans côtoie un autre candidat à la victoire, le Belge Philippe Gilbert, en pleine euphorie. Le Wallon, qui a gagné trois courses en huit jours (Coppa Sabatini, Paris-Tours, Tour du Piémont), s'estime en mesure de jouer pour la première fois un rôle majeur dans l'épreuve lombarde. "C'est beaucoup plus dur que le Tour du Piémont mais quand on est en grande condition...", estime Gilbert en rappelant qu'il s'est classé quatrième cette saison de deux classiques éprouvantes, l'Amstel Gold Race et Liège-Bastogne-Liège.
L'appétit de Vinokourov
La cohabitation avec Evans, dit-il, ne devrait pas poser problème: "Si je peux gagner, je le ferai. Si je me rends compte que je suis trop court, je travaillerai pour lui. Nous sommes tous deux des professionnels." Pour le puncheur belge, la difficulté consiste à passer en bonne position le Ghisallo, la dure montée menant au sanctuaire du cyclisme et au musée qui lui est dédié, puis le Civiglio, dont le sommet est situé à 15 kilomètres de la ligne avant une descente très technique vers Côme. Le final, avec la petite côte de San Fermo della Battaglia dans les 8 derniers kilomètres, est taillée pour lui comme pour d'autres attaquants (Garzelli, Visconti, Kolobnev, Wegmann, Moreno, Hoogerland, Brajkovic) s'ils n'ont pas été distancés par les grimpeurs (Gesink, Basso, Fuglsang).
"Mais, pour moi, l'homme à battre s'appelle Cunego", souligne Gilbert qui n'oublie pas de citer parmi les "six-sept favoris" le Kazakh Alexandre Vinokourov, à l'appétit aiguisé après sa suspension de deux ans pour dopage. Cunego a beau connaître le parcours (inchangé par rapport à 2008), il a pris soin d'effectuer mercredi une reconnaissance des 150 kilomètres avec ses deux lieutenants (Marzano, Santambrogio). S'il s'imposait pour la quatrième fois dans la lumière tamisée par les rousseurs automnales du lac de Côme, il égalerait la performance du "campionissimo" Alfredo Binda, la référence de l'avant-guerre. A un succès du détenteur du record des victoires, le grand Fausto Coppi

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Rallye-WRC-GB

L'expérience de Loeb sera la clé


Olivier Quesnel estime que Sébastien Loeb ne craindra rien ni personne en Grande-Bretagne. L'expérience de cinq titres de champion joue en sa faveur.(DR)

A l'orée du rallye de Grande-Bretagne, Olivier Quesnel s'en fait moins pour ses troupes qu'avant le rallye de Catalogne. Lors du dernier rendez-vous de la saison, Sébastien Loeb (Citroën) jouera la victoire pour écarter du titre Mikko Hirvonen (Ford Focus), actuellement 1 point devant lui. Selon le directeur de Citroën-Sports, l'expérience du quintuple champion du monde sera décisive.

Quesnel : Loeb «ne craint rien ni personne»

«Depuis deux ans, Mikko a démontré qu'il s'avait tenir son cap. La pression ne l'impressionne pas, c'est un autre ''Iceman'' ! Son handicap, c'est de n'avoir jamais été champion du monde. Avec cinq titres consécutifs et 53 victoires mondiales, Sébastien est habitué à ce genre d'enjeu. Il ne craint rien ni personne ! a assuré Quesnel qui note que son pilote alsacien s'élancera derrière le Finlandais vendredi à Cardiff. Dans ces conditions, je pense qu'il vaut mieux être chasseur que chassé. Mikko devra choisir entre l'attaque dès le premier mètre ou une période d'observation. Seb pourra s'adapter en fonction...»

«La victoire ne se jouera pas nécessairement entre Seb et Mikko.» (OLIVIER QUESNEL)

Quesnel a ajouté qu'au vu de la physionomie de cette fin de saison, il ne serait pas étonné de voir un autre pilote remporter l'épreuve, devant les rivaux Loeb-Hirvonen. Il pourrait même s'agir du coéquipier de Loeb, Dani Sordo. L'Espagnol qui a fini 2e en Catalogne sera en effet libre de mener sa propre course : «Dani ne sera pas le seul pilote à pouvoir disputer ce rallye sans contrainte. Sébastien Ogier, Petter Solberg ou Jari-Matti Latvala ont eux aussi très envie de gagner ! Je pense même que la victoire ne se jouera pas nécessairement entre Seb et Mikko. Le pays de Galles n'est peut être pas le terrain de prédilection de Dani, mais il est capable d'y faire de grandes choses. Souvenez-vous de l'an passé : dans les 30 km de Resolfen, il avait devancé de 18''5 son plus proche poursuivant ! S'il parvient à s'imposer, ce sera un énorme déclic et il pourra ensuite viser la victoire sur tous les terrains.» Réponse dans une semaine.