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[fazer72]

Envoyé par Norton

Faut dire si cela vous ennuie.........

j'dirai plutôt que çà fait bien plaisir

[Norton]

Envoyé par fazer72

j'dirai plutôt que çà fait bien plaisir

Merci Fazer........ Je le souhaite aussi.

[Norton]

Swiss Indoors de Bâle: Federer confirme sa présence

Berne | Roger Federer a confirmé sa présence aux Swiss Indoors de Bâle, dont il est le triple tenant du titre. Le Bâlois, qui n'a pas joué depuis le barrage de Coupe Davis remporté à Gênes (18-20 septembre), sera en lice dès le lundi 2 novembre dans sa ville.

Roger Federer a confirmé sa présence aux Swiss Indoors de Bâle, dont il est le triple tenant du titre. Le Bâlois, qui n'a pas joué depuis le barrage de Coupe Davis remporté à Gênes (18-20 septembre), sera en lice dès le lundi 2 novembre dans sa ville.
"J'ai repris l'entraînement ces derniers jours, et n'ai ressenti aucune douleur à la cuisse. Je me sens mieux et me réjouis de jouer à domicile", explique le numéro un mondial, qui devrait ensuite s'aligner à Paris-Bercy avant de disputer le Masters de Londres.

[Norton]

Jean Todt est le nouveau président de la FIA


7S7 mise à jour Le Français Jean Todt, ancien directeur de Peugeot sport et de la Scuderia Ferrari (formule 1), a été élu vendredi président de la Fédération internationale de l'automobile, en remplacement de Max Mosley, a annoncé la FIA vendredi à Paris. Jean Todt, 63 ans, a été élu face à l'ancien pilote de rallye, le Finlandais Ari Vatanen, lors de l'Assemblée générale de la FIA.

Le Britannique Max Mosley, président de la FIA depuis 1993, avait contribué durant ses quatre mandats à la sécurisation du sport automobile. Sa position avait été affaiblie en 2008 par un scandale lié à sa vie privée. Né le 25 février 1946 à Pierrefort (Cantal), Jean Todt avait commencé sa carrière en rallye, discipline dans laquelle il fut vice-champion du monde en 1981 en tant que co-pilote de Guy Fréquelin.

Patron de Peugeot sports (1982-1993), il participa activement à la conquête de quatre titres mondiaux des rallyes (2 pilotes, 2 constructeurs), avant de rejoindre l'écurie Ferrari en formule 1. Sous sa direction, la Scuderia cumula 98 victoires en Grand Prix et 13 titres mondiaux (6 pilotes, 7 constructeurs), en s'appuyant notamment sur la domination de Michaël Schumacher

C'était couru d'avance.............. Bon choix, que mon avis.

[Norton]

Loeb a pris l'avantage

Gilles Festor (Sport24.com)
23/10/2009 | Mise à jour : 17:07 | Ajouter à ma sélection

Sébastien Loeb a tout de suite attaqué Mikko Hirvonen au Pays de Galles Crédits photo : DPPI
A l'issue de la première étape, Sébastien Loeb dispose de 5''3 d'avance sur Mikko Hirvonen en tête du Rallye de Grande-Bretagne. Mais le Français devra ouvrir la piste sous la pluie samedi.

«J'ai été beaucoup plus lent dans cette spéciale. Je n'ai pas réussi à trouver d'adhérence et j'ai été victime de sous-virage. Mais je tenais absolument à terminer en tête pour être le premier sur la route samedi.» Quelques secondes après en avoir terminé avec la 6e et dernière spéciale de la première étape, Sébastien Loeb ne dissimule pas son soulagement. Et on le comprend. Impérial dans la matinée, le Français a vécu une deuxième partie de journée beaucoup plus compliquée que la première sur un terrain devenu extrêmement glissant. Conséquence de ce revirement de situation, son avance est passée de 8''9 après trois spéciales à 5''3 avant le départ de la deuxième étape samedi.
«Sébastien vole»
Tout avait pourtant très bien commencé pour le Français qui avait choisi d'attaquer d'entrée Mikko Hirvonen finalement pas si handicapé que ça par le balayage des pistes boueuses. Trois temps scratch de suite (ES1, ES2 et ES3) avaient permis au Français de repousser le pilote Ford assez loin avant le regroupement au parc d'assistance. Le leader du championnat avait même pris un petit coup sur le coin de la tête à ce moment là : «Sébastien vole... Je vais encore essayer... Mon retard ne dépend pas de ma position de premier sur la route.»

Hirvonen réagit
Heureusement pour lui, sur les tronçons déjà empruntés quelques heures auparavant, la Focus a montré un tout autre visage. Dans la très longue ES4, le Scandinave reprenait 4''0 à Loeb avant que celui-ci ne réagisse dans le court chrono suivant (ES5). Le dernier mot revenant au leader du championnat dans l'ES6, enlevée avec 1''1 d'avance sur l'Alsacien. Celui-ci saura samedi matin si sa stratégie de course consistant à s'emparer de la première place dès le premier jour de course sera payante ou non. Car «Seb» héritera du balayage alors que les pluies (absentes ce vendredi) et le vent devraient s'inviter tout au long de la journée.
Sordo et Solberg
Derrière le coude à coude franco-finlandais, Dani Sordo et Petter Solberg se sont offert une magnifique passe d'armes pour le gain du podium. Le Norvégien, quadruple vainqueur du RAC, a finalement viré en tête pour des poussières (1''9 entre les deux hommes). Sébastien Ogier n'a pu se joindre à la mêlée malgré une belle régularité dans le Top 5 (5e à 1'23''6). Pas plus que Jari-Matti Latvala, victime d'une touchette dès l'ES1 et contraint de couvrir la majeure partie des spéciales sans freins avant et une transmission avant gauche faussée. Il laisse seul Hirvonen se dépatouiller avec quatre Citroën C4 à ses trousses.
Le classement de l'ES 1 :
1. Loeb (Fra, Citroën) 18'30''2
2. Hirvonen (Fin, Ford) +1''7
3. Sordo (Esp, Citroën) +13''1
4. P. Solberg (Nor, Citroën) +13''9
5. Ogier (Fra, Citroën) +37''9
Le classement de l'ES 2 :
1. Loeb (Fra, Citroën) 3'23''7
2. Hirvonen (Fin, Ford) +1''2
3. P. Solberg (Nor, Citroën) +1''4
4. Sordo (Esp, Citroën) +3''0
5. Ogier (Fra, Citroën) +4''3
Le classement de l'ES 3 :
1. Loeb (Fra, Citroën) 15'29''3
2. Hirvonen (Fin, Ford) +6''0
3. Sordo (Esp, Citroën) +5''6
4. P. Solberg (Nor, Citroën) +15''8
5. Ogier (Fra, Citroën) +27''8
Le classement de l'ES 4 :
1. Hirvonen (Fin, Ford) 18'49''8
2. Loeb (Fra, Citroën) +4''9
3. P. Solberg (Nor, Citroën) +7''3
4. Sordo (Esp, Citroën) +8''8
5. Ogier (Fra, Citroën) +18''5
Le classement de l'ES 5 :
1. Loeb (Fra, Citroën) 3'24''1
2. P. Solberg (Nor, Citroën) +1''9
3. Hirvonen (Fin, Ford) +2''4
4. Ogier (Fra, Citroën) +3''6
5. Sordo (Esp, Citroën) +4''3
Le classement de l'ES 6 :
1. Hirvonen (Fin, Ford) 15'39''0
2. Loeb (Fra, Citroën) +1''1
3. P. Solberg (Nor, Citroën) +6''2
4. Sordo (Esp, Citroën) +6''8
5. H. Solberg (Nor, Citroën) +29''0
Le classement général :
1. Loeb (Fra, Citroën) 1h15'22''1
2. Hirvonen (Fin, Ford) +5''3
3. P. Solberg (Nor, Citroën) +40''5
4. Sordo (Esp, Citroën) +41''6
5. Ogier (Fra, Citroën) +2'41''3
Va être chaudddddddddddddddddddddddddd......

[danlos]

Envoyé par Norton

Loeb a pris l'avantage


Va être chaudddddddddddddddddddddddddd......

ouaip une fin de saison avec du suspense, c'est bien de voir un championnat se jouer à la dernière course sans stratégie d'équipe, là celui qui gagne est champion du monde, c'est le meilleur sur ce rallye qui sera champion. En espérant que ce soit Loeb car il n'a pas eu de chance cette année avec tout ces abandons.
5 secondes d'écart après la première journée, c'est vraiment chaud entre les 2, espérons que l'expérience de Loeb paiera

[Norton]

Envoyé par danlos

ouaip une fin de saison avec du suspense, c'est bien de voir un championnat se jouer à la dernière course sans stratégie d'équipe, là celui qui gagne est champion du monde, c'est le meilleur sur ce rallye qui sera champion. En espérant que ce soit Loeb car il n'a pas eu de chance cette année avec tout ces abandons.
5 secondes d'écart après la première journée, c'est vraiment chaud entre les 2, espérons que l'expérience de Loeb paiera

Je souhaite loeb (une préférance) mais là c'est vraiment intéressant........ Ca va tabasser à plus....................

[Norton]

Rallye de Grande-Bretagne : Loeb prend une option sur le titre






AFP/CARL DE SOUZA
Sébastien Loeb (à droite) et Daniel Elena, le 23 octobre.
Sébastien Loeb est en tête du Rallye de Grande-Bretagne, vendredi 23 octobre, au terme de la première journée de cette épreuve qui doit permettre de désigner le champion du monde. Lui qui ne comptait au départ de la course qu'un point de retard sur le leader du classement général, Mikko Hirvonen, a donc repris l'avantage sur son adversaire, mais doit confirmer jusqu'à dimanche.


Vendredi soir, le pilote Citroën a une avance de 5 secondes et 3 dixièmes sur le Finlandais. Le pilote alsacien s'est imposé dans 4 des 6 premières spéciales disputées à travers les forêts galloises, par temps humide et brumeux. Derrière, le trou est fait sur les autres pilotes, relégués par Loeb à plus de 40 secondes.
Autre avantage pour le Français, Hirvonen ne peut déjà plus compter sur l'aide de son coéquipier Jari-Matti Latvala, handicapé par des soucis mécaniques. Mais avec sa courte avance, Loeb devra rester concentré jusqu'au bout. Le calcul est simple : le Français doit finir mieux classé qu'Hirvonen pour s'assurer un 6e titre consécutif

Je vais serrerHop Loeb.............

[Norton]

POIDS LOURDS WBC

Le combat entre Klitschko et Johnson a déjà commencé


Image © Keystone
Kevin Johnson (à dr.), 22 victoires dont 9 par k.-o., défie Vitali Klitschko, quintuple champion du monde poids lourds (38 victoires dont 37 par k.-o.)

Réunis à Berne, où ils s'affronteront pour le titre mondial le 12 décembre, Vitali Klitschko et Kevin Johnson ont lancé les hostilités
Gaëlle Cajeux - le 23 octobre 2009,
Le Matin



Costume foncé, chemise blanche, regard franc; arrivée très classe de Vitali Klitschko peu après 14 h. Du haut de ses 2,02 m, aussi calme qu'il est violent sur un ring, le boxeur ukrainien de 38 ans en impose. Sa ceinture de champion du monde poids lourds également.
Costume foncé, chemise blanche, lunettes de soleil sur le nez; Kevin Johnson, 30 ans, apparaît quelques instants après. L'Américain (1,91 m) roule des épaules, tendance bling-bling avec ses brillants à l'oreille et sa grosse montre.
Opposition de style parfaite quand le champion en titre et son challenger s'installent dans le lounge VIP de la PostFinance Arena de Berne. Les deux hommes sont réunis pour la présentation de leur combat pour le titre mondial du 12 décembre. Et les organisateurs, le groupe Klitschko Management, ont tout prévu pour faire monter la pression. Au micro, chacun salue et remercie l'immense Vitali Klitschcko. Pas un mot pour Kevin Johnson. Dont les mâchoires se resserrent encore lorsqu'il doit affronter les images cinglantes des victoires de l'Ukrainien, diffusées sur plusieurs écrans TV. L'Américain finit par tourner la tête. Son manager le prend par l'épaule.
Le sermon de Johnson
Mais il en faut plus pour mettre Johnson k.-o. La parole lui est donnée. Il en use avec efficacité, en commençant par remercier Dieu. Puis: «Je ne me suis pas lancé dans ce sport pour l'argent. Je l'ai fait pour devenir champion. Et je le serai. J'ai la boxe la plus artistique du circuit. Je suis le plus rapide. Personne ne peut me battre.» Klitschko écoute, sourit. Johnson se tourne vers lui, son sermon s'intensifie, rythmé comme un slam. «Personne dans l'histoire ne prendra le dessus sur moi. Je m'entraîne depuis si longtemps, si fort. Peu importe qui est en face de moi. Je suis intouchable. J'ai battu vingt-deux personnes en n'utilisant qu'une main. Avec ces deux poings, c'est facile, je serai champion du monde. Et je le serai avant la fin de l'année. Voilà. Joyeux Noël et bonne année!»
La réponse de Vitali Klitschko est tout aussi claire. Mais, là encore, le style diffère. D'abord un petit mot pour l'assistance. «Je suis déjà venu en Suisse, à Saint-Moritz, pour le mariage de Boris Becker et je suis ravi de revenir.» Avant de passer aux choses sérieuses, les yeux dans les verres teintés de son challenger. «Kevin, tu es bon, je sais que ce combat ne sera pas simple. Mais tu n'as jamais affronté quelqu'un comme moi et je te promets que je ferai de mon mieux pour défendre mon titre. Tu deviendras champion du monde, mais pas le 12 décembre. J'ai vu ton regard, tu as confiance en toi. Mais moi aussi je crois en moi. Nous verrons bien qui est le meilleur...»
PostFinance Arena. Berne, le 12 décembre. Billetterie ouverte lundi sur www.ticketcorner.com.


Et si Yves Studer boxait malgré tout le 12 décembre à l'Arena?
Le CP Berne est le partenaire, en Suisse, de Klitschko Management Group. Pour Marcel Wisler, chef du marketing du club de hockey, le Fribourgeois Yves Studer, champion d'Europe des poids moyens EE (pays hors Union) - EBU, ne défendra pas son titre contre Andrey Salahutdinov (Biélorusse), le 12 décembre (voir «Le Matin» du 22 octobre). «C'était en pourparlers avec, notamment, le manager d'Yves, Daniel Hartmann. Mais ce dernier, après quatre jours, a quitté les discussions», raconte Marcel Wisler. Pourquoi? «Il s'est dit que nous avons refusé de prendre en charge le budget de ce combat européen (67 000 francs). Il ne s'agit pas d'un problème d'argent. La chaîne de télé allemande RTL n'a pas voulu de ce championnat d'Europe, car Yves Studer, pour les dirigeants de cette station, n'est pas assez connu.»
Représentant de la Fédération de Suisse (boxe pro) et superviseur à la World Boxing Council, Peter Stucki tient un autre discours. On lui fait part de celui de Marcel Wisler. «Dans cette affaire, il y a un malentendu. Des discussions vont encore avoir lieu. Il dit que Studer (qui s'entraîne à Berne) ne boxera pas à l'Arena le 12 décembre. Mais ce n'est pas encore certain. Si je peux aider à inverser la tendance, je le ferai.»
Si le Fribourgeois n'est pas à l'Arena le 12, il sera au Kursaal de Berne le 26 pour y défendre sa couronne. Et ça, c'est sûr.
Jacques Wullschleger

[Norton]

dopage

La menace plane sur la génération EPO


Image ©
La mort, à 34 ans, de Frank Vandenbroucke a choqué le monde sportif la semaine passée. Elle s’ajoute à la longue liste des athlètes décédés jeunes, après des contacts et des habitudes de consommation de substances dopantes en tout genre

Troubles cardiaques, toxicomanie et fins tragiques: les morts précoces et suspectes de sportifs des années 1990 se succèdent et inquiètent
Gaëlle Cajeux - le 23 octobre 2009,
Le Matin



Retrouvé mort dans une chambre d'hôtel après une nuit de débauche. Victime d'une embolie pulmonaire bilatérale. A seulement 34 ans. La fin tragique, la semaine dernière, du cycliste belge Frank Vandenbroucke reflète une vie qui le fut tout autant. Passé pro à 19 ans, celui qui était présenté comme le successeur d'Eddy Merckx a remporté son plus beau succès en 1999, Liège-Bastogne-Liège. Mais sans pouvoir confirmer. La suite fut alors une véritable descente aux enfers. Faite de dopage, d'alcool, de drogue et de tentatives de suicide.
Mais la mort du Wallon vient également s'inscrire sur la liste déjà longue des décès prématurés de sportifs. Des cas bien souvent suspectés d'être la conséquence dramatique, plus ou moins directe, de la consommation de produits dopants. Car outre le fait d'améliorer les performances physiques, le dopage présente aussi et surtout un risque pour la santé. Comme le confirme le Dr Jean-Pierre de Mondenard. «L'homme a des barrières physiologiques. Or ces substances poussent à aller dans les zones rouges et l'organisme s'épuise. Donc le dopage peut tuer, c'est sûr! Mais pas forcément au moment de sa consommation. La durée de vie des athlètes qui se dopent est donc une loterie. Certains, peut-être plus fragiles physiquement ou mentalement, meurent jeunes. D'autres vivent beaucoup plus longtemps.»
Effets de l'epo méconnus
Et après celles des amphétamines puis des stéroïdes anabolisants, c'est aujourd'hui la «génération EPO» - dont faisaient notamment partie Vandenbroucke et Marco Pantani - qui vit sous cette menace.
«L'exagération que le sport a connue dans les années 1990, où l'on multipliait la dose thérapeutique des substances par cinq, par dix, voire plus; cet excès de dopage a fait des dégâts, a tué», rappelle Martial Saugy, directeur du Laboratoire suisse d'analyse du dopage de Lausanne (LAD). Et au médecin du sport Jean-Pierre de Mondenard d'expliquer: «Il y a eu toute une série de décès (dans le peloton professionnel, dans la course d'orientation suédoise,...) car les gens utilisaient l'EPO sans la maîtriser. Ils ignoraient que ça épaississait le sang et mouraient de thromboses à la suite d'un effort. On a toujours besoin de 25-30 ans pour bien connaître un produit - dans les années 1960, les médecins prescrivaient des anabolisants en pensant que c'était comme des vitamines! - il faudra du temps pour évaluer la réalité des effets collatéraux de l'EPO.»
Le fameux «pot belge»
Martial Saugy l'avoue: «Pour l'heure, on ne sait pas ce que va devenir la «génération EPO». Cette substance seule ne peut pas expliquer le phénomène du dopage qui mène à la toxicomanie, souligne le chercheur. Vandenbroucke, par exemple, utilisait d'autres substances, le fameux pot belge. Un mélange de produits, (héroïne, cocaïne, amphétamines,...) qui conduisent l'athlète à l'accoutumance. Et cet état de toxicomanie peut entraîner la dépression, puis ce genre de décès tragiques.»
Pour les spécialistes, le danger viendrait donc moins de la substance elle-même que d'une certaine attitude. «A l'orée des années 2000, une génération de sportifs a ancré dans son esprit qu'il n'y avait pas de performances possibles sans dopage. Du moins au haut niveau, remarque Martial Saugy. Il y a donc eu une intensification des habitudes dopantes. Et la découverte d'une méthode de dépistage a poussé les sportifs à prendre d'autres produits. Ils sont revenus à des «choses classiques». De plus en plus de petites doses prises par mélanges (une polymédication). Ce qui crée une forme d'habitude et entraîne l'addiction.» Habitués à la consommation de produits dopants, certains athlètes auraient ainsi glissé vers des produits stupéfiants. «Mais tous ne tombent pas dans ces excès, tient à souligner le directeur du LAD. La majorité s'en sort bien.»
Cures de dopage
Reste que, même si les produits sont «mieux» utilisés, les doses plus mesurées, «les conséquences du dopage sont aujourd'hui plus à craindre», affirme Jean-Pierre de Mondenard. «Avant, il s'agissait de dopage ponctuel - on prenait une substance juste avant la course - mais depuis les années 1980 les sportifs font «des cures», c'est du dopage annuel. La consommation est plus forte et l'impact sur l'organisme plus conséquent.» En étudiant les dossiers médicaux des participants au Tour de France depuis 1947, le médecin du sport a d'ailleurs établi que pour les coureurs, le risque de décès par accidents cardiovasculaires avant 45 ans est cinq fois supérieur à la moyenne de la population européenne. Le spécialiste du dopage conclut: «C'est vraiment la relation entre l'utilisation de produits et l'effort à haute dose qui est très dangereux.»


Les grandes périodes du dopage
Années 1950-60
Les amphétamines (psychotropes aux effets psychostimulant et anorexigène). «A long terme, ces substances créent une accoutumance, explique Martial Saugy, directeur du LAD. Et comme elles incitent à faire des efforts extrêmes, à pousser les limites de la fatigue très loin, cela induit un impact important sur le vieillissement de l'organisme. Ce risque de décrépitude générale peut mener au décès.
Années 1970-80
Les transfusions sanguines et les stéroïdes anabolisants (dérivés de l'hormone mâle).
«Des excès de consommation d'anabolisants hypertrophient la musculature et les organes internes ne suivent plus. Ils créent des problèmes physiologiques qui vont jusqu'au cancer du foie. Ils ont également des effets sur l'humeur, l'agressivité.» On parle même de la rage des stéroïdes.
Fin des années 1980
«L'industrie pharmaceutique crée par biotechnologie l' hormone de croissance et l'EPO (l'érythropoïétine, qui stimule la production de globules rouges).
Années 1990
«Les transfusions sanguines régressent en faveur de l'utilisation de l'EPO (surtout dans les disciplines de fond), plus pratique et désormais accessible sur le marché. L'effet visible de l'EPO est l'augmentation de la viscosité du sang qui peut amener à des thromboses. Mais à long terme, ses effets restent un point d'interrogation. Nous n'avons pas encore assez de recul pour voir ce qui peut se passer. On a longuement pensé à un cancer du sang ou à des problèmes de moelle osseuse. Mais ce ne sont que des spéculations.»
Années 2000
«J'ai l'impression que le sport n'est pas tellement sorti des méthodes de dopage classiques (EPO, hormones de croissance, transfusion sanguine). Seulement, de nouvelles générations de ces substances sont apparues et, surtout, il s'agit désormais de traitements polymédicamenteux pris dans des doses beaucoup mieux mesurées qu'avant, qui permettent de passer entre les gouttes lors des contrôles.»






Trop de sportifs morts prématurément
1896 Le Gallois Arthur Linton (24 ans) décède après Bordeaux-Paris, apparemment victime d'un mélange à base de morphine.
1957 Un jeune cycliste amateur trouve la mort après avoir avalé une potion mal dosée en arsenic.
1960 Le Danois Knud Enemark Jensen meurt à 24 ans d'une consommation excessive de Ronicol (amphétamine) après les 100 km aux JO de Rome.
1967 A 36 ans, le Britannique Tom Simpson s'écroule durant le Tour de France, terrassé sous l'effet combiné des amphétamines et de la chaleur.
1987 L'heptatlonienne allemande Birgit Dressel décède à 27 ans d'une surdose de médicaments.
1990 La Fédération néerlandaise de cyclisme ouvre une enquête après les morts par arrêt cardiaque de 7 de ses coureurs, dont Bert Oosterbosch (32 ans) et Connie Meijer (25 ans).
1998 La sprinteuse américaine Florence Griffith-Joyner décède à 38 ans d'une attaque cérébrale.
2001 Le fondeur kényan Richard Chelimo meurt à 29 ans d'un cancer du cerveau.
2002 Atteint de sclérose latérale amyotropique (SLA), le footballeur italien Gianluca Signorini disparaît à 42 ans. Selon le juge Raffaele Guariniello, plus de 30 footballeurs sont morts de cette même maladie.
2003 Le cycliste espagnol José Maria Jimenez (32 ans) est terrassé par un infarctus alors qu'il est hospitalisé dans une clinique psychiatrique.
2003 L'Italien Denis Zanette (33 ans) est victime d'une crise cardiaque chez son dentiste.
2003 Fabrice Salanson (23 ans) décède d'une hypertrophie cardiaque pendant son sommeil.
2004 Déjà atteint de troubles du comportement, le coureur hollandais Michael Zanoli (35 ans) succombe à une défaillance cardiaque.
2004 Après diverses affaires de dopage, l'Italien Marco Pantani (36 ans) meurt des suites d'une surdose de cocaïne.
2005 La volleyeuse Geneviève Labrie décède d'une surdose de stéroïdes.