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33e Coupe de l'America: débouté, Alinghi propose l'Australie


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Le défenseur suisse de la Coupe de l'America a proposé d'organiser son duel en multicoques contre les Américains d'Oracle en Australie en février 2010 . Après le rejet de son recours par une Cour de justice américaine, Alinghi ne pouvait plus organiser la Coupe à Ras-al-Khaimah aux Emirats Arabe Unis.
le 05 novembre 2009,
LeMatin.ch & les agences



La côte Est de l'Australie devrait ainsi convenir aux Américains d'Oracle. Ces derniers avaient rappelé que le Deed of Gift, document décrivant les règles de l'épreuves, n'autorisait un duel en février que dans l'hémisphère sud ou sur le site de Valence (Esp). La ville espagnol ne disposant pas d'un régime de brise thermique en février, Bertarelli et les siens se sont ainsi rabattus sur le Pacifique.

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Kokubo survole


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Dans un décor de carte postale, Kazuhiro Kokubo s'est fait vraiment plaisir.

Le Japonais s'est nettement imposé. Le Suisse Haller (5e) n'a pas pu confirmer sa performance des qualifications.
Si - le 05 novembre 2009,
Le Matin



Les Suisses n'ont pas pu s'offrir un podium pour «leur» manche de Coupe du monde de half-pipe. Christian Haller et Rolf Feldmann ont néanmoins pris place dans le top 8 à Saas Fee.
Christian Haller n'a pas réussi à confirmer sa performance des qualifications de la veille, où il avait réalisé le meilleur score. Le Grison de 20 ans chutait dans la première manche avant d'obtenir 41,1 points. Ce total, acquis avec cinq figures seulement présentées dans son deuxième «run», lui permet de signer son troisième meilleur résultat en Coupe du monde.
«Hitch» confirme, si besoin était, qu'il sera l'un des principaux candidats à un ticket olympique lors des sélections internes prévues à Laax en décembre et à Davos en janvier.
Déjà vainqueur en Valais en 2005, Kazuhiro Kokubo a survolé les débats sous un soleil éclatant. Le leader de la Coupe du monde réalisait un remarquable premier «run», qui lui valait 46,1 points. Personne ne parvenait à approcher ce total, le deuxième - le Français Mathieu Crepel - échouant à plus de 2 points.
La Suisse n'était en revanche pas représentée dans la finale dames, réservée aux six meilleures. Huitième des qualifications disputées le matin, Ursina Haller échouait à deux points d'une place en finale. La victoire revenait à l'Australienne Torah Bright (22 ans).

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Stève Ravussin: «On est chauds!»


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Stève Ravussin, Cammas et l'équipage de «Groupama 3» repartent à la conquête du monde. Objectif, moins de 50 jours!
Jean-Guy Python - le 05 novembre 2009,
Le Matin


Trophée Jules-Verne
Brest
Ils sont partis. C'est hier à 16 h 50 que «Groupama 3», avec à son bord le navigateur vaudois Stève Ravussin, a franchi la ligne de départ virtuelle, située devant le phare du Créac'h, sur l'île d'Ouessant. Le maxi-trimaran de 31,50 m s'est élancé à la conquête du Trophée Jules-Verne, record du tour du monde à la voile.
Ce record est détenu depuis le 16 mars 2005 par Bruno Peyron, à bord du catamaran géant «Orange II», en 50 jours, 16 heures, 20 minutes et 4 secondes (moyenne: 17,89 noeuds). Cammas avait échoué lors de sa première tentative après que son trimaran «Groupama 3» s'était retourné (sur rupture du flotteur bâbord) au large de la Nouvelle-Zélande, en février 2008.

Un des trois barreurs
Stève Ravussin est l'un des trois barreurs et chefs de quart de «Groupama 3», avec Franck Cammas et Fred LePeutrec. Le reste de l'équipe se compose de Thomas Coville (recordman de l'Atlantique en solitaire), Bruno Jeanjean (champion du monde de match racing), Loïc Le Mignon, Ronan Le Goff, Jacques Caraës, Lionel Lemonchois, vainqueur en titre de la Route du Rhum, et Stan Honey, navigateur américain, vainqueur de la Volvo Ocean Race.
Les choses sérieuses ont commencé à peine le goulet de Brest franchi. Les chasseurs de records n'ont pas eu beaucoup de temps pour s'amariner. Une météo musclée les attendait au large. 30 noeuds de vent et des creux de 7 mètres, ça vous prépare les estomacs à toutes les turpitudes. Ce qui n'avait pas l'air d'effrayer Stève Ravussin: «Avec l'état de la mer sur la ligne de départ, la première nuit sera la plus dure. La traversée du golfe de Gascogne, ça sera sportif. Mais on est tous supermotivés. On est chauds bouillants.»
Son frère, yvan, attend...
Le navigateur d'Epalinges a passé la soirée précédant le départ avec son frère, Yvan, qui est en stand-by à Brest pour le même record avec «Banque Populaire». Mais Pascal Bidégorry, le skipper basque, et Yvan Ravussin ne sont pas encore prêts et visent une autre fenêtre météo à partir du 20 novembre.
Pour Stève, les opportunités météo qui s'ouvrent à «Groupama 3» sont maintenant parfaites: «Trouver des fenêtres météo, ce n'est déjà pas facile. Là, on a une excellente prévision jusqu'à l'équateur. L'enchaînement avec les alizés est favorable, ce qui pourrait nous faire naviguer en des temps records. Et après l'équateur, plus bas, c'est pas mal non plus.»

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football

Frei, buteur déterminant


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Même sans Marco Streller à ses côtés, Alexander Frei a mis le feu dans la défense bulgare.

Grâce à deux buts de son attaquant, le FC Bâle s'est défait du CSKA Sofia. Les Rhénans ont maintenant la qualification à portée de crampons.
le 05 novembre 2009, 23h25
LeMatin.ch & les agences


Europa league
Bâle
Bâle - CSKA Sofia
3-1(2-0)
Bâle peut remercier Alexander Frei. Auteur d'un nouveau doublé lors de la victoire de son club face au CSKA Sofia 3-1, l'attaquant international permet aux Rhénans d'entrevoir sereinement la suite du chemin en Europa League, où une place en 16es de finale leur tend les bras.
Discrets et brouillons durant la première demi-heure, les protégés de Thorsten Fink ont d'abord profité d'un coup de chance. Un tir de Gelabert était dévié hors de portée du portier bulgare Chavdarov par la hanche de Benjamin Huggel, donnant aux hôtes un avantage qu'ils ne méritaient pas vraiment.
Ensuite, les Bâlois ont profité de la forme étincelante du capitaine de l'équipe de Suisse. Bousculé dans la surface, Frei se faisait justice lui-même avant de signer le 3-1 grâce à un amorti diabolique et un sang-froid dévastateur.
Même sans Streller
Alexander Frei avait déjà signé un doublé à Sofia (2-0), où il avait profité de la présence à ses côtés de Marco Streller. Hier soir, l'entraîneur allemand avait décidé de ménager Streller en vue de la venue de Neuchâtel Xamax lundi en championnat. Même sans l'apport important de son binôme dans le jeu aérien, Frei, en renard des surfaces, a su faire basculer définitivement le match du côté bâlois.
«Nous n'avons pas assez joué vers l'avant durant les 25 premières minutes, avouait Thorsten Fink au terme de la rencontre. Nous n'avons pas mis de pression sur notre adversaire. Mais mon équipe possède actuellement les qualités pour serrer les dents et marquer des buts même lors des moments difficiles. Je suis évidemment satisfait du résultat. Nous nous trouvons ainsi dans une bonne situation pour nous qualifier», analysait encore le mentor rhénan.
Bulgares faibles
Même si les hommes de Luboslav Penev ont montré des qualités techniques indéniables - le but de Yanchev était superbe -, leurs errements défensifs ne leur ont pas permis de jouer la gagne. Les six joueurs suspendus pour leurs frasques nocturnes ont indéniablement manqué au CSKA, qui voit définitivement la porte des 16es de finale se refermer.
Les Bâlois confortent leur première place dans le groupe E en profitant de la victoire de la Roma sur Fulham (2-1). Les Rhénans, à deux matches du terme de la phase de poule, comptent désormais deux points d'avance sur les Italiens, qu'ils rencontreront le 3 décembre à Rome. Fulham est troisième à quatre points de Bâle. Le dernier match verra les Alémaniques recevoir le Fulham de Roy Hodgson.

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tennis

Ils prennent exemple sur les grands


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Dans le sillage de Roger Federer et de Stanislas Wawrinka, les deux amis Marco Chiudinelli et Michael Lammer font leur chemin. Hier, ils se sont affrontés en 8e de finale. Avantage au Bâlois.
Gaëlle Cajeux - le 05 novembre 2009, 23h20
Le Matin


Davidoff Swiss Indoors
Bâle

Plus habitués à évoluer dans l'ombre de Roger Federer et de Stanislas Wawrinka, Marco Chiudinelli (ATP 73) et Michael Lammer (ATP 167) goûtent désormais leur petite part de lumière. Hier, les deux amis ont ouvert la quatrième journée des Swiss Indoors de Bâle, opposés qu'ils étaient en 8e de finale. «Je me réjouis qu'on se retrouve pour ce second tour. Désormais, notre titre en double à Gstaad cet été, le temps passé ensemble au centre national de Bienne, les chambres d'hôtel partagées en voyage, tout ça est loin derrière. Finalement, il ne s'agit plus pour nous d'un match dans un tournoi challenger, mais de décrocher une qualification pour les quarts de finale à Bâle. Ce qui est un grand succès dans une carrière», écrivait Chiudi dans la Basler Zeitung. Et ce duel 100% helvétique a tourné en sa faveur.
Le Bâlois a battu le Zurichois 2-6 6-3 6-3, respectant ainsi la logique du classement ATP. Même si la pression a failli en décider autrement. «Je n'avais pas un bon sentiment avant le match, avouait Marco Chiudinelli. J'ai pris beaucoup de mauvaises décisions, trop risqué quand il ne fallait pas.» D'où la perte du premier set. «Ensuite, il s'est contenté de me faire jouer et j'ai pu reprendre le dessus.» Pour s'offrir son premier quart de final aux Swiss Indoors. Réjouissant, donc. Pour Michael Lammer également. Même s'il s'avouait «très déçu» quelques minutes après sa défaite - «J'ai très bien commencé le match et puis j'ai perdu le break au troisième set. Un peu de malchance. Mais, surtout, Chiudi s'est montré très agressif et méritait de gagner» -, Michi l'a assuré: «Dans quelques jours, je serai content de mon tournoi.»
Chacun à son niveau, les deux compères signent de bons résultats. Qui se voient. «J'ai obtenu mon record de journalistes en conférence de presse, se réjouissait Chiudi dans l'une de ses chroniques. C'est beau d'avoir enfin l'occasion de donner des infos à mon sujet. Car avant on ne m'interrogeait qu'au sujet de mon ami Roger Federer.» Comment vit-on l'éternelle position de «vient-après». «Rog' et Stan sont deux joueurs exceptionnels. Donc c'est normal que l'on parle d'eux, estime Michael Lammer. Tant mieux, c'est bien pour tout le monde, car on parle du tennis. Et leur exemple est très encourageant.»
Coach de l'équipe de Suisse de Coupe Davis, Séverin Lüthi ajoute: «Ça peut parfois être dur pour «les numéros trois, quatre ou cinq». Ils peuvent penser: «Mince, je m'entraîne autant que les meilleurs, mais mes efforts ne sont pas reconnus.» Mais, en fait, c'est bien pour eux qu'il y ait Roger et Stan. Ils montrent ce que les Suisses sont capables de faire. C'est une motivation, une inspiration pour ceux qui sont derrière. Ils font leur chemin en profitant de cet élan.» Sur cette lancée, Michael Lammer aimerait «pourquoi pas, entrer dans les 100 l'année prochaine».
Marco Chiudinelli, lui, se rapproche de la 60e place mondiale. Et sera aujourd'hui opposé au Français Richard Gasquet, à l'affiche des quarts de finale. Comme Roger Federer et Stanislas Wawrinka.

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Du jamais vu: trois Suisses en quarts de finale!

Tennis | Les Swiss Indoors n’auraient pas pu espérer meilleures affiches pour leurs quarts de finale de vendredi.


© EPA | Stanislas Wawrinka. A nous deux, Novak Djokovic!


olb | 05.11.2009 | 22:50


Avec les numéros un et trois mondiaux (Federer, Djokovic), l’étoile montante Marin Cilic (No 13) et un total de trois Suisses, avec Marco Chiudinelli et Stanislas Wawrinka qui accompagnent le maître Roger.
A 14 heures, Radek Stepanek ouvrira les feux face à Marin Cilic, suivi (16 h) par Stanislas Wawrinka face à Novak Djokovic puis (18 h) Richard Gasquet contre Marco Chiudinelli et finalement (dès 20 h) Roger Federer face au Russe Evgeny Korolev.
Djokovic: 6-0 6-0!
Novak Djokovic a frappé très fort. Pour la première fois de sa carrière, il a infligé un cruel 6-0 6-0 au Tchèque Jan Hernych (ATP 59). A Bâle, une seule claque pareille avait été répertoriée (1977). «C’est le sport», a lâché Djokovic…
Prochain rival sur la route du Serbe: Stanislas Wawrinka, qui, fidèle à son habitude, n’a pas choisi le chemin le plus aisé pour se qualifier face au Finlandais Jarkko Nieminen (ATP 122). Supérieur et dictant le jeu, le Vaudois a néanmoins alterné le bon et le moins bon pour l’emporter 7-5 2-6 6-1. La mission s’annonce délicate pour Stan. Mais il n’aura rien à perdre face à «Nole», qui a remporté leurs cinq derniers duels.
Dans le duel suisse, tendu à l’extrême, Marco Chiudinelli le Bâlois (ATP 73) a raté son envol face à Michael Lammer (ATP 167) le Zurichois, avant de se ressaisir et s’imposer logiquement (2-6 6-3 6-3). «Je n’ai pas l’habitude de me retrouver favori à ce stade de la compétition dans un pareil tournoi», s’excusait presque «Chiudi». Réussira-t-il l’exploit face à Richard Gasquet, contre lequel il a une revanche à prendre, après une défaite en quatre sets à l’US Open 2006?

[Texas Terror]

Rugby - Top 14

06/11/2009 - 11:10La 12e journée en bref




AFP

• Infos liées :
• L'Usap garde le cap
• 12e journée: Résultats
• Top 14: Classement
• La prochaine journée

LES CHIFFRES CLES



Meilleure attaque: Stade français (319 points)
Meilleure défense: Toulouse (154 points)
Meilleur réalisateur: Brock James (Clermont) - 125 points
Meilleur buteur: Brock James (Clermont) - 125 points
Meilleur marqueur: N.Nalaga (Clermont), B.Fall (Bayonne), M.Gasnier (Stade français) - 5 essais






Perpignan a mis à profit la 12e journée pour conforter sa place de leader, ses deux poursuivants, Castres et Clermont, s'étant neutralisés. Toulouse, large vainqueur de Bourgoin, est le nouveau dauphin de l'Usap. Mais ce 12e acte a aussi été marqué par le coup de gueule de Jacques Delmas.
EN HAUSSE :
Montpellier
Après sa victoire contre Clermont et son succès à Albi (le premier à l'extérieur depuis plus d'un an), Montpellier voulait poursuivre cette série naissante devant son public d'Yves-du-Manoir. Mission accomplie pour les Héraultais sobres et solides face à Montauban. Vainqueurs 19-0 (jamais ils l'avaient fini un match sans prendre le moindre point ces quatre dernières années), ils ont donc signé un troisième succès consécutif. Un petit évènement, puisqu'il faut remonter au mois de juin 2008 pour trouver trace d'une telle série. Relégables au soir de la 9e journée, les coéquipiers de Fulgence Ouedraogo pointent désormais au 9e rang, et comptent huit points d'avance sur le premier relégable. Bref, Montpellier respire enfin.
EN BAISSE :
Bayonne
Pour la deuxième semaine consécutive, c'est l'Aviron qui récolte le bonnet d'âne du Top 14. Si les Basques ont bien réagi à Brive pour prendre un bonus défensif face à un concurrent direct, ils n'en ont pas moins concédé leur neuvième défaite de la saison après douze journées, la cinquième consécutive. Depuis leur retour dans l'élite en 2004, c'est la seconde fois seulement qu'ils connaissent une telle série. Bayonne est toujours relégable et compte désormais quatre points de retard sur la 12e place occupée par Bourgoin. La mise en retrait de Richard Dourthe du secteur sportif ne paie toujours pas ses fruits après deux rencontres. Si la trêve internationale peut permettre aux Basques de se changer les idées, elle doit surtout servir à mobiliser les troupes en vue d'une lutte pour le maintien.
LE JOUEUR :
Julien Bonnaire (Clermont)
À l’issue de son match colossal face aux Castrais, nous sommes en droit de nous poser une question: comment Julien Bonnaire a-t-il pu échapper à la première liste établie par Marc Lièvremont pour les tests de l’automne? Et comment peut-on délibérément se priver d’un tel joueur? La blessure d’Antoine Burban, aussi triste soit elle, a aujourd’hui rendu à Bonnaire une place au sein du groupe des trente Bleus. Et au vu de sa prestation à Pierre-Antoine, ce simple retour des choses répond à une logique implacable: excellent en touche, où il contra à trois reprises l’alignement tarnais, Julien Bonnaire se fit remarquer par une activité en défense hallucinante et une présence dans le jeu au sol énorme. Si l’ASMCA a réalisé à Castres le gros coup de cette 12e journée, elle le doit donc beaucoup à l’ancienne idole du stade Pierre-Rajon…
L'ESSAI :
Cédric Heymans (Toulouse)
Le deuxième des cinq essais toulousains face à Bourgoin est l'archétype d'une réalisation des Rouge et Noir. Un mouvement d'envergure où le soutien dispute la vedette à la passe dans une séquence interminable. On est à la demi-heure de jeu quand Byron Kelleher, dans son camp, résiste de manière à offrir le ballon à Grégory Lamboley. Le troisième ligne perce plein-champ. On pense alors qu'il peut aller au bout mais il est repris. S'en suit alors une succession de passes dont une dernière de Jean-Baptiste Elissalde pour Cédric Heymans, lancé comme une fusée, qui va à l'essai.
LA STAT :
348
Petite devinette: quelle est la seule équipe à ne pas avoir inscrit le moindre essai lors des quatre dernières journées? Albi? Raté. Bayonne? Vous n'y êtes pas. Il s'agit du Castres Olympique, pourtant bien installé sur le podium du championnat depuis de nombreuses semaines. Mais les Tarnais ne savent plus marquer. Face à Toulon, Bayonne, Perpignan et pour finir Clermont ce jeudi, le CO a inscrit tous ses points au pied. Malgré cette incroyable anémie offensive qui dure maintenant depuis 348 minutes (il faut remonter à la 52e minute de son déplacement victorieux à Albi le 29 septembre), Castres parvient à se maintenir sur les sommets du Top 14 puisque sur ces quatre derniers matches, il a obtenu deux victoires et un nul pour une seule défaite, et encore celle-ci, à Perpignan, fut-elle bonifiée.
LA DECLA :
Jacques Delmas (entraîneur du Stade Français)
"Il y a un arbitre, il fait son métier ou il ne le fait pas. Il y a une règle plaqueur-plaqué, si on ne tient pas compte de ce que fait le plaqueur... Vous voulez que je demande à mes joueurs de prendre des initiatives ? Albi joue avec ses moyens, tant mieux, on va continuer à remplir les stades. Ils jouent avec leur moyens, qu'on les arbitre aussi. Et vous (les journalistes, ndlr), écrivez-le, plutôt que d'écrire des conneries." Voilà, Jacques, c'est écrit...


12ème journée
USA Perpignan25 - 9RC Toulon
Castres Olympique9 - 9Clermont Auvergne
Stade Toulousain41 - 3CS Bourgoin-Jallieu
Montpellier HRC19 - 0Montauban
CA Brive-Corrèze19 - 14Aviron Bayonnais
Stade Français23 - 18SCA Albi

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SWISS INDOORS BÂLE

La grande désillusion pour Wawrinka


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Stanislas Wawrinka est passé à deux points du bonheur lors de son quart de finale contre le No 3 mondial, Novak Djokovic. Rageant!

Le Vaudois est passé à deux doigts de l'exploit face à Djokovic. Il s'est finalement incliné après une bataille de plus de deux heures
Gaëlle Cajeux - le 06 novembre 2009, 23h13
Le Matin



«Stan you can!» Le public y croyait. Stanislas Wawrinka aussi. Jusqu'à cette maudite balle, à la fin du tie-break dans le deuxième set, qui au lieu de lui offrir le point du match s'est transformée en balle de set pour Novak Djokovic. Le No 3 mondial n'allait pas se faire prier pour égaliser à un partout. Face au Vaudois qui a «lâché», selon ses termes, ne restait plus alors au Serbe qu'à dérouler dans le troisième set. Verdict après 2h18: 6-3 6-7 2-6. Cruel pour Stan Wawrinka qui ne rééditera donc pas lors de ces Swiss Indoors sa performance de 2006. Lorsqu'il avait atteint les demi-finales.
Le numéro 2 helvétique, qui avoue «avoir pas mal de pression» quand il joue à Bâle, devant son public, est pourtant entré sur le court très confiant et conquérant hier après-midi. Confirmant ce qu'il annonçait jeudi soir: «Je connais bien Novak, en plus on s'est entraînés ensemble cette semaine. Il l'a prouvé, c'est un grand joueur. Je sais que ça va être un match très difficile. Mais je vais donner tout ce que je peux.» Bien dans ses baskets et dans son jeu, Stan enchaînait ses plus beaux coups. Comme ce merveilleux passing de revers le long de la ligne au huitième jeu, qui lui a permis de faire le break et de s'offrir le premier set.
Un Djokovic moyen
De l'autre côté du filet, Novak Djokovic est apparu étonnamment mou, fatigué. «Je ne me sentais pas tellement bien. Mes jambes étaient lentes. Je n'avais pas de bonnes réactions sur les retours, a-t-il expliqué. Mais, surtout, Stan jouait bien. J'étais conscient de ses qualités, je savais qu'il allait me mettre sous pression. Son service était extrêmement bon et il a réussi à me breaker.» Au terme d'un second set très serré, Stanislas Wawrinka a frôlé l'exploit. Failli parvenir à accrocher un 3e top 10 - après Roger Federer et Andy Roddick - à son palmarès. Failli, mais malheureusement pas réussi. «C'est vrai, je suis passé très près de la victoire. J'ai fait mon jeu dans le premier set, ensuite j'ai commis quelques erreurs que j'aurais dû éviter. Et lui a su élever le niveau de son jeu. Ce n'est pas pour rien qu'il est No 3 mondial», a souligné le Vaudois. Le vainqueur estimait pour sa part avoir été «chanceux de contre-breaker» dans le deuxième set. «C'était une question d'un ou deux points. J'ai réussi à garder mes nerfs et le fait de remporter le tie-break a tout changé.»
«Déçu, mais pas abattu» après sa défaite, Stan Wawrinka a surtout voulu retenir son «bon niveau de jeu», à quelques jours du tournoi de Paris-Bercy. Après quoi il prévoit de prendre «un bon repos», pour revenir «avec une grosse motivation, car je vois que mon jeu est vraiment présent», début 2010. Il devrait s'aligner à Shanghai, à Sydney, puis à Melbourne.
Quant à Novak Djokovic, son aventure bâloise se poursuit aujourd'hui. Avec une demi-finale contre le Tchèque Radek Stepanek.


Les petits ramasseurs de Bâle devenus grands
Un duel 100% bâlois... à Bâle: c'est une affiche de rêve qui devient réalité grâce à Roger Federer et Marco Chiudinelli. Les deux enfants de Münschenstein ont facilement passé leurs quarts de finale respectifs et se retrouveront cet après-midi face à face en demi-finale des Davidoff Swiss Indoors. Un joli clin d'oeil de l'histoire pour ces amis d'enfance, qui jouaient ensemble les ramasseurs de balles à la St. Jakobshalle. Ils avaient 12 ans.
Aujourd'hui, à 28 ans, Rog'et Chiudi vont donc vivre un moment très particulier. «Ce n'est pas souvent que l'on joue contre un tel ami», remarque le numéro un mondial, qui a bouclé sa rencontre contre le Russe Evgeny Korolev en moins d'une heure, sur le score sans appel de 6-3, 6-2.
«Je ne suis pas encore tendu ou nerveux. Mais, face à Roger, j'espère pouvoir jouer libéré», glisse quant à lui Marco Chiudinelli. Pour qui ce match sonne comme une consécration. Parti du 605e rang mondial en début d'année, il a réalisé une remarquable saison, entrant enfin dans le top 100, après des années de galère dues à des blessures. Et à la faveur de sa victoire (6-1 6-3) d'hier sur le Français Richard Gasquet (ATP 57) - diminué par une tendinite à une épaule - Chiudi devrait s'approcher de la 50e place la semaine prochaine. Ce succès offre également à Marco Chiudinelli
sa première demi-finale sur le circuit ATP. Et, cerise sur le gâteau, sa victoire combinée à la défaite de Korolev lui permet d'intégrer directement le tableau du tournoi de Paris-Bercy, sans passer par la case qualifications. Largement de quoi décrocher le titre de «Come-back Player de l'année», pour lequel l'ATP l'a nominé.




En sets
Bâle. Davidoff Swiss Indoors. (1 755 000 euros/indoor).
Quarts de finale: Federer (S/1) bat Korolev (Rus) 6-3 6-2. Djokovic (Ser/2) bat Wawrinka (S/6) 3-6 7- 6 (7/5) 6-2. Chiudinelli (S) bat Gasquet (Fr) 6-1 6-3. Stepanek (Tch/6) bat Cilic (Cro/4) 4-6 6-3 6-3.
Le programme d'aujourd'hui
12 h 30: Nestor/Zimonjic - Kas/Troicki. 14 h 30: Stepanek -Djokovic, suivi de Federer - Chiudinelli, suivi de Melo/Sa - vainqueur Brunstrom/Rojer - Bryan/Bryan.

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LE DÉCODAGE

Ils vont «jouer bille en tête»


Image © Michel Perret
Voir encadré en bas de l'article pour les légendes
De mercredi à dimanche prochain se disputera à Lausanne, au Palais de Beaulieu, le championnat du monde de billard 3 bandes. 48 joueurs seront en lice. Dont trois Suisses
Jacques Wullschleger - le 06 novembre 2009,
Le Matin



HISTORIQUE
Origine Venu du fond des siècles, le billard se jouait à même le sol. Son apparition sur une table, pour des raisons pratiques, date du XVe siècle. Louis IX, Richelieu, Marie Stuart, Napoléon, voire Goethe, notamment, y ont joué. kLe billard fut d'abord pratiqué en France, en Angleterre et en Italie. Ici, le 2 janvier 1909, naît la Fédération de Suisse de billard. Son développement la conduit a faire partie de l'Association suisse des sports.

LE JEU Le billard à 3 bandes est une discipline du billard français appelé aussi billard carambole.
LE POINT Un point est comptabilisé chaque fois qu'un joueur touche ou carambole les 2 autres billes avec la sienne. A une condition-clé: que sa bille soit au moins 3 fois en contact avec des bandes avant de toucher la 3e bille. Le joueur a 50 secondes pour exécuter le point. Si, sur le tapis, la situation est compliquée, le joueur peut demander un time out. Il est alors ajouté 50 secondes au temps qui lui est imparti pour jouer.
SET Une partie se joue au meilleur des 5 sets. Un set égale 15 points. Un match peut donc durer longtemps.
QUALIFICATION 48 joueurs seront à Lausanne. Ils sont répartis en 16 groupes de 3 joueurs.
Chaque vainqueur de groupe se retrouvera dans le tableau final, composé du coup de 16 joueurs. La suite se fera par élimination directe.
Trois Suisses seront au départ: René Hendriksen (Zurich), Jan Niederlander (photo, Genève) et Xavier Gretillat (Lausanne)
LE PROGRAMME
Éliminatoires Les phases qualificatives auront lieu du mercredi 11 novembre au vendredi 13 novembre. Les heures: 11h, 14h, 17h et 20h.
Phase suivante Samedi 14 novembre, place au 8es de finale à 11h et à 14h. Le même jour, il y aura les quarts de finale dès 19h30.
Finale Dimanche 15 novembre à 10h30 auront lieu les demi-finales. La finale, elle, se disputera à 14h30. Présence à cette occasion de l'ancien judoka Sergei Aschwanden, parrain de ce championnat.


1 Billes
Le billard à 3 bandes se joue avec trois billes de 61,5 mm chacune. Elles ne sont plus en ivoire depuis un demi-siècle au moins; mais en résine. Aux Mondiaux, la blanche et la rouge (dite carambole) portent des points de couleur permettant de visualiser les effets.
2 Queue
Il s'agit d'une sorte de crosse en bois (parfois d'un autre matériau). Elle est droite, légèrement conique. Elle peut être d'un seul tenant ou en 2 parties. Le fût est la partie la plus large, tenue par la main du joueur. La flèche est la partie la plus fine.
3 Craie
Une rondelle (de cuir) appelée «procédé» est collée sur la partie la plus fine de la queue. Elle rentre en contact avec la bille. La craie, inventée par John Carr, permet au «procédé» de ne pas glisser sur la bille.
4 Table sans poche ou trou
Sa dimension au plan international: 3,14m x 1,72m (extérieur). La surface de jeu? 2,80m x 1,40m. La table est recouverte d'un drap ou tapis tendu (bleu aux CM), chauffé pour enlever l'humidité de l'air.

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SWISS INDOORS

Federer - Djokovic: place au combat des chefs


Image © Keystone
Roger Federer a été impressionné par le début de match de Marco Chiudinelli
La demi-finale entre le No 1 mondial et son pote Marco Chiudinelli a été accrochée
Gaëlle Cajeux - le 07 novembre 2009,
Le Matin Dimanche



Roger Federer - Novak Djokovic. Le N° 1 mondial face au N° 3. Rien que ça! Les Davidoff Swiss Indoors de Bâle auront droit cet après-midi à une finale de luxe, digne d'un Grand Chelem. Une seconde journée événement après le duel 100% bâlois d'hier, qui a fait vibrer quelque 9200 spectateurs.
Marco Chiudinelli (ATP 73), véritable révélation de cette année, avait le redoutable honneur de défier, pour sa première demi-finale sur le circuit ATP, son pote et monarque absolu du tennis, Roger Federer. Et il n'a pas tremblé. «Contrairement à mon début de match contre Michael Lammer, où j'étais très tendu, face à Roger j'ai fait un très bon premier jeu de service, analysait Chiudi. Du coup, après j'étais dans le match à fond. J'ai très très bien joué.» Pour preuve les trois balles de break qu'il s'est offertes pour mener 5-3, puis cette balle de set dans le tie-break. «Contre n'importe quel autre joueur, ce que j'ai fait sur ce point m'aurait permis de le marquer et de gagner le premier set...»
Bon départ de Chiudinelli
Oui mais voila, Maître Roger a alors sorti un fabuleux passing de revers, «mon plus beau coup de la partie», dira-t-il après la douche. En soulignant: «C'est impressionnant comme Marco a commencé ce match. Il a super bien servi, ensuite il a bien varié. Donc ça a rendu les choses difficiles. J'ai eu vraiment chaud avant de gagner ce set.»
Mené 1 à 0, Marco Chiudinelli est alors redescendu de son nuage. Pour s'incliner finalement 7-6 (9-7) 6-3 devant son pote Roger. L'un vaincu, l'autre vainqueur, les deux enfants de Münschenstein se sont donné une franche accolade. Emotion dans le public bâlois, standing ovation. Pour chacun, l'heure était à la fête. «Je réalise une année incroyable, finir autour de la 50e place mondiale, c'est extraordinaire pour moi», souriait Chiudi.
Tandis que Federer se disait «tout content que cette semaine se passe tellement bien» et pensait déjà à sa quatorzième confrontation avec Novak Djokovic - le Bâlois mène 9 victoires à 4. «J'espère vraiment faire un bon match. La bataille s'annonce difficile et je vais essayer d'être agressif.» Tombeur du Tchèque Radek Stepanek (6-7, 7-5, 6-2) - une victoire miracle puisqu'il a sauvé trois balles de match - Novak Djokovic a reconnu que Roger partait favori pour cette finale, «en plus le public sera derrière lui, c'est bien normal, mais je ferai de mon mieux...»



En sets
Bâle. Davidoff Swiss Indoors (1 755 000 euros)
Hier
Demi-finales: Federer (S/1) bat Chiudinelli (S) 7-6 (9/7) 6-3. Djokovic (Ser/2) bat Stepanek (Tch/5) 6-7 (4/7) 7-5 6-2.
Aujourd'hui
15.00 Finale: Federer - Djokovic