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L'équipe de Suisse des moins de 17 ans écrase la Colombie 4-0 et jouera la finale du Mondial!


12.11.2009 18:01


La belle histoire de l'équipe de Suisse M17 se poursuit, et va jusqu'en finale du Mondial au Nigeria! Ben Khalifa et ses coéquipiers joueront en effet pour le titre suprême après leur facile succès en 1/2 contre la Colombie (4-0). La Suisse a bénéficié d'un penalty et d'un carton rouge colombien dès la 13e pour prendre un départ idéal dans cette 1ère demi-finale. Réduits à 10, les Sud-Américains n'ont ensuite rien pu face à la déferlante helvétique. Championne d'Europe 02 chez les... M17, la Suisse aura l'occasion de fêter un 1er sacre mondial dimanche (19h, tsr2) contre l'Espagne ou le Nigeria.

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Extra

4-0 : les Rougets sont en finale !


Image © Keystone


Pour la première fois de l’histoire du football suisse, une sélection helvétique disputera une finale à l’échelon planétaire. A Lagos (Nigeria), la Suisse a largement battu la Colombie en demi-finale de la Coupe du monde des moins de 17 ans. Le score : 4-0 (mi-temps 2-0) !
Renaud Tschoumy - le 12 novembre 2009, 16h55
Le Matin


Le tournant du match est survenu à la 12e minute : le défenseur colombien Arias a en effet été expulsé pour avoir retenu un tir de Nassim Ben Khalifa de la main. Le même Ben Khalifa transformait le penalty, avant d’offrir le 2-0 à son camarade de club Haris Seferovic (36e).
En deuxième mi-temps, la Suisse n’a pas tardé à se mettre définitivement à l’abri, Bruno Martignoni inscrivant le 3-0 à la 50e minute. Ricardo Rodrigues classait définitivement l’affaire à la 68e.
Dimanche (coup d’envoi à 19 h), la Suisse affrontera en finale le vainqueur de la deuxième demi-finale, qui mettra aux prises l’Espagne au Nigeria.J'y crois pasSuper les jeunes................

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L'Irlande n'a pas peur des Bleus

Vendredi, 13 novembre 2009
Présentation du match par Aidan Fitzmaurice de Dublin
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Liam Brady est aujourd'hui l'un des membres du staff technique de l'Irlande (©sportsfile)
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La République d'Irlande affiche peut-être son barrage de Coupe du Monde de la FIFA contre la France comme le match des extrêmes, mais le milieu Glenn Whelan ne se laisse pas impressionner, à l'heure où les deux équipes préparent la première manche à Croke Park, samedi.
Sans comparaison
Raymond Domenech a fait appel à certains des plus grands clubs européens pour composer son groupe France, alors qu'un tiers des joueurs irlandais évoluent en dehors de l'élite du football anglais. Le gouffre qui sépare les deux nations est résumé par l'UEFA Champions League de cette saison, 50 joueurs sélectionnables pour la France ayant honoré la phase de groupes d'une compétition dans laquelle John O'Shea, du Manchester United FC est le seul représentant irlandais.
Invincibilité
Quoi qu'il en soit, il y a de la confiance dans le camp qui reçoit, l'équipe de Giovanni Trapattoni sortant invaincue de ses éliminatoires dans le Groupe 8. L'effet de surprise pourrait également jouer en faveur de l'outsider. "Nous sommes assez honnêtes pour reconnaître qu'ils ont de plus grands noms que nous", a déclaré le milieu du Stoke City FC Glenn Whelan à uefa.com. "Les supporteurs irlandais connaissent tous Henry et Anelka, alors que les supporteurs français ne connaissent peut-être pas tous les gars de notre groupe. Mais cela ne nous fait rien - ça reste un match à onze contre onze. Les Français ont dans leurs rangs quelques-unes des grandes stars du football mondial, mais ils restent des êtres humains qu'il est possible de battre. Si la France écrasait le monde entier, elle se serait déjà qualifiée."
"Esprit d'équipe"
Le manager assistant Liam Brady, qui a marqué son premier but international officiel lors d'une victoire 1-0 contre la France en éliminatoires de la Coupe du Monde 1978, partage cet avis. "La France a quelques joueurs très talentueux, mais le simple fait qu'ils aient du talent ne signifie pas que nous les craignons", a déclaré l'ex-capitaine de l'Eire, 53 ans, qui avait conduit l'Irlande à une victoire 3-2 contre Les Bleus à Dublin lors des éliminatoires pour la phase finale de 1982. "Il y a de la confiance et de la motivation dans le camp irlandais, maintenant qu'on peut envisager la qualification. Notre esprit d'équipe est très fort et cela s'est vu sur le terrain. Les joueurs savent ce qu'ils ont à faire et s'ils s'en tiennent à notre schéma de jeu, nous pouvons aller à la Coupe du Monde."
Ambiance
Domenech répète que la France, deuxième du Groupe 7, a bien fait ses devoirs : il n'y aura aucune suffisance. "Nous connaissons leurs qualités", a-t-il déclaré. "C'est avant tout une équipe composée de quelques excellentes individualités évoluant dans de grandes équipes. En plus de cela, elle a une âme qui en fait un adversaire encore plus difficile. Nous nous souvenons les avoir joués lors des précédents éliminatoires pour la Coupe du Monde. Dans ces matches, il y avait autant d'ambiance sur le terrain qu'à l'extérieur." Abou Diaby, qui a contracté une blessure au mollet le week-end dernier, est très incertain, de même que son compère du milieu Jérémy Toulalan (adducteurs) et plus récemment d'André-Pierre Gignac, le meilleur attaquant français, touché à l'netraînement à un tibia. Trapattoni dispose au choix de Liam Lawrence, Stephen Hunt et Aiden McGeady sur l'aile droite, alors que Damien Duff, du Fulham FC, devrait logiquement occuper le flanc opposé. La double confrontation s'achève à Paris le 18 novembre.

©uefa.com 1998-2009. Tous droits réservés.

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Tennis - Masters Paris-Bercy

12/11/2009 - 12:06 Nadal pour Tsonga




Reuters

Tsonga a sorti Simon, touché au genou, (6-2, 6-3) et jouera Nadal en quarts. La défaite de Verdasco devant Cilic fait que JWT peut aller au Masters en cas de victoire. Benneteau, héros la veille face à Federer, a perdu devant Monfils. Murray et Davydenko sont out. Soderling et Del Potro passent.
M1000 PARIS-BERCY - Huitièmes de finale
Rafael Nadal (ESP, 2) bat Tommy Robredo (ESP, 14) 6-3, 3-6, 7-5.
Prochain adversaire : Tsonga.
Rafael Nadal, émacié, marqué par l'effort, est toujours vivant dans le tableau. C'est un petit exploit pour le N.2 mondial qui a traversé ses deux premiers matches à Bercy comme on gagnerait les qualifications d'un Masters d'Espagne. Après avoir sauvé cinq balles de match face à l'Espanol Nicolas Almagro, il a résisté au meilleur Tommy Robredo possible. Après 3h20 de jeu la veille, Nadal a ajouté 2h20 jeudi à son compteur. Son adversaire a souvent gagné les duels très toniques en fond de court, mais Nadal a su conquérir le filet pour ne pas finir en victime.
Pour la sixième fois de sa carrière, Robredo s'incline devant le joueur qui aura mis une grande partie de sa carrière dans l'ombre. C'était aussi la sixième rencontre entre les deux joueurs. Tommy n'a pourtant jamais été aussi près de battre "Rafa". C'est lui qui a provoqué la "bagarre" de fond de court, c'est lui a cherché le coup qui fait mal. Nadal, gêné par la rapidité de la surface, et visiblement moins explosif physiquement, a contrôlé la partie dans sa largeur avant de tanguer pendant deux sets. Avec 30 fautes directes, ce qui est inhabituel pour lui, il a été constamment en danger. Robredo et lui ont d'ailleurs des statistiques similaires. Robredo a un peu mieux servi, mais Nadal a mieux retourné et a su mettre la pression sur son compatriote.
A 3-6, 6-3, 5-4, service à suivre, Robredo n'avance pas dans le court comme il l'avait si bien fait pendant deux sets. Nadal en profite et fait basculer le match. Emacié, marqué par l'effort mais avecun grand sourire, Nadal se dirige vers une confrontation passionnante, contre Jo-Wilfried Tsonga. Le Français sera plus à l'aise sur la surface, soutenu par le public, mais ses propres poignets sont douloureux (il a déclaré forfait en double pour préserver). Avec la fatigue et le relâchement, on pourrait assister à une rencontre imprévisible, comme tous les matches de Nadal en ce moment...

Gaël Monfils (FRA, 15) bat Julien Benneteau (FRA) 6-4, 6-3.
Prochain adversaire : Cilic.
Julien Benneteau aurait dû se méfier: être "sur un nuage", en indoor... C'est louche. Héroïque et vainqueur la veille face à un bon Roger Federer, Benneteau a subi la loi d'un bon Gaël Monfils ce jeudi à Bercy. Il lui a manqué un brin de fraîcheur pour poursuivre sa route dans le tableau et ne pas redescendre brutalement du sommet de sa carrière atteint contre le N.1 mondial. Les intentions étaient là, mais pas l'intensité. Contre un Monfils sans grandes ressources physiques mais totalement relâché, blaguant avec l'arbitre à l'occasion, Benneteau a subi un sacré contre-coup. Pendant neuf jeux, Julien a semblé trouver son rythme dans l'échange. A 4-5, il a pris de plein fouet deux accélérations de Monfils, bien décidé à ne pas se laisser engluer. Destabilisé, Benneteau n'a pas pu réagir. Breaké, il perd le premier set et une partie de ses moyens. "C'est sûr que j'avais un peu moins d'influx qu'hier. Mais même si j'en avais eu autant, je ne sais pas si j'aurais pu gagner car (Monfils) a été très solide. Il a très bien servi (16 aces) et quand il est comme ça, il fait partie des meilleurs", a commenté Benneteau, 49e mondial. "Ce qui est dur en tennis, c'est qu'on n'a pas le temps de savourer. Il faut tout de suite se mettre dedans", a-t-il souligné.
Dès le début de la seconde manche, il se retrouve distancé. C'est pourtant lui qui avait obtenu la première balle de break dans ce match à 2-2. Sur l'ensemble du match, il en a d'ailleurs eu 6. Pour 6 grosses premières balles de Monfils. Aces ou services gagnants. Pas de regret à avoir ? Pas de regret, Julien a convenu à la sortie du court, qu'il était tombé sur un joueur trop "solide pour lui". Ce Benneteau était encore trop dans les nuages de son exploit pour puiser son énergie aussi profondément que la veille. Monfils, qui avait affiché sa grande fatigue à grands renforts de déclarations mercredi, était très incisif pendant ce match. Avec une telle fatigue, il peut aller loin ! "Il ne faut pas tirer de conclusion trop vite, relativise-t-il. Ça n'a pas été un match très physique, a prévenu le Parisien. Mais bon, c'est un peu moi ça. Je me suis levé du bon pied et j'ai rassemblé mon énergie. J'étais favori et je voulais montrer que j'étais le meilleur".
Marin Cilic (CRO, 12) bat Fernando Verdasco (ESP, 7) 3-6, 6-3, 6-4
Prochain adversaire : Monfils.
La défaite de Fernando Verdasco n'est pas anodine à Bercy: elle permet à Nikolay Davydenko de se qualifier pour le Masters de Lodnres le jour même de sa défaite face à Robin Soderling, et elle permet à Söderling lui-même, à Fernando Gonzalez et Jo-WIlfried Tsonga de rester dans la course au dernier ticket. Verdasco doit attendre les résultats de ces trois joueurs pour connaître sa fin de saison. Si Gonzalez ou Soderling vont en finale, Verdasco sera remplaçant à Londres. Si Tsonga gagne le tournoi aussi.
Jo-Wilfried Tsonga (FRA) bat Gilles Simon (FRA) 6-2, 6-2.
Prochain adversaire : Robredo ou Nadal.
C'était le choc entre les deux meilleurs joueurs français de ces deux dernières saisons, cela n'a été qu'une parodie de match entre un joueur blessé, Gilles Simon, et un tenant du titre appliqué, Jo-Wilfried Tsonga. Depuis (trop) longtemps, le genou de Gilles Simon tiraille le joueur et rend sa situation bancale. Le joueur a joué une partie de l'année en serrant les dents, et l'autre en attendant que ça passe. Après plusieurs semaines sans douleurs trop handicapantes, le natif de Nice, qui a passé son enfance à Fontenay-sous-Bois, pas très loin de Bercy, a gagné un titre (Bangkok), joué une demi-finale (Lyon) et deux quarts (Shanghai, Valence). Réussir au POPB, c'est un rêve de gosse pour Simon. Malheureusement, dès son premier match, (victoire contre Ivan Ljubicic), il a ressenti une forte douleur au genou sur un retour.
Avant même son match contre Tsonga, il savait que la gravité de sa blessure pouvait même l'empêcher de participer à l'Open d'Australie en 2010 ! Alors Simon a joué pour ne pas terminer sa saison sur une fausse note, mais il ne pouvait visiblement pas plier la jambe correctement. Sur les enchaînements rapides vers le filet, il a pu faire illusion, le reste de la partie ne pouvait échapper à un Tsonga serein, motivé et appliqué. L'an dernier, JWT avait réussi un parcours flamboyant ne réussissant une série de très gros matches. Cette année, son tableau est plus ouvert : Robredo ou un Nadal très laborieux se présentent à lui en quarts.
Juan Martin Del Potro (ARG, 5) bat Fernando Gonzalez (CHI, 10) 6-7 (8/10), 7-6 (10/8), ab.
Prochain adversaire : Stepanek.
Le match le plus étrange du tournoi : Juan Martin Del Potro, touché aux abdominaux, était apathique, uniquement secoué par quelques éclairs au service et en coup droit. Fernando Gonzalez frappait très fort, plutôt bien, mais malgré sept balles de match dans le seconde set, il n'a pas réussi à conclure. Touché au genou gauche, le Chilien a préféré abrégé le match d'un abandon surprenant car son adversaire ne semblait pas capable de courir... Gonzalez était en course pour le Masters de Londres.
Novak Djokovic (SER, 3) bat Arnaud Clément (FRA, Q) 6-2, 6-2.
Prochain adversaire : Söderling.
Robin Soderling (SUE, 9) bat Nikolay Davydenko (RUS, 6) 6-3, 3-6, 6-4
Radek Stepanek (RTC, 13) bat Andy Murray (GBR, 4) 1-6, 6-3, 6-4
Prochain adversaire : Del Potro.
Après avoir terminé son précédent match la veille à près de 02h00 du matin contre l'Américain James Blake, Andy Murray a cédé en trois sets jeudi contre Radek Stepanek. Absent pendant six semaines à cause d'une blessure à un poignet, Murray avait remporté dès son retour la semaine dernière à Valence son sixième titre de la saison, soit plus que tout autre joueur sur le circuit. : "Ce n'est pas la préparation parfaite, mais on essaie quand même de faire le maximum. Cela n'a pas été suffisant", a expliqué l'Ecossais, 4e mondial. "J'aurais signé pour jouer sept matches et pour en gagner six avant le Masters", a dit le Britannique de 22 ans, déjà qualifié pour le grand rendez-vous de clôture programmé à Londres du 22 au 29 novembre. Stepanek, tête de série N.13, s'était révélé en 2004 à Paris-Bercy en atteignant la finale. Agé de 30 ans, il affrontera en quart de finale le vainqueur du match entre l'Argentin Juan Martin Del Potro et le Chilien Fernando Gonzalez.
Eurosport - Julien CARRASCO avec AFP

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Rugby : défi sud-africain pour la France, session de rattrapage à Cardiff

PARIS | Le XV de France passe un véritable test face à l'Afrique du Sud, le champion du monde en titre qui débute sa tournée automnale vendredi à Toulouse, tandis que le pays de Galles, battu samedi dernier par la Nouvelle-Zélande, dispose d'une session de rattrapage contre les Samoa.


© AFP | Les Springboks avant leur l'entraînement le 12 novembre à Toulouse


AFP | 13.11.2009 | 07:30


Les Sud-Africains, souverains dans le Tri-Nations, effectuent une première escale en France où ils ne se sont plus imposés depuis 1997. Le XV de France est le dernier trophée de chasse manquant aux Springboks depuis leur titre mondial de 2007.
Mais la France aborde sous pression ce premier test-match automnal. Après deux années décevantes dans le Tournoi des six nations, ils ont ramené une victoire historique de Nouvelle-Zélande (27-22) en juin dernier qu'il leur incombe de confirmer sans attendre sur leur sol.
De son côté, le pays de Galles affronte les Samoa, futur adversaire de la France le 21 novembre composée majoritairement de joueurs évoluant en France et en Angleterre. Les Gallois disposent d'une belle occasion de se relancer après leur défaite logique (21-19) contre la Nouvelle-Zélande samedi dernier.
Samedi, les All Blacks rempliront le stade San Siro de Milan pour affronter l'Italie sans leur ouvreur vedette Dan Carter, suspendu une semaine pour un plaquage dangereux à Cardiff. L'Angleterre, battue sans gloire (9-18) par l'Australie, devra impérativement l'emporter à Twickenham contre une équipe d'Argentine privée de nombreux cadres (Hernandez, Leguizamon, Contepomi).
Dimanche, l'Australie aborde sa deuxième étape dans sa tentative de Grand Chelem dans les îles Britanniques, la première depuis 1984, après s'être rassurée en Angleterre. Le capitaine australien Rocky Elsom retrouvera Dublin après un épisode d'une saison avec la province dublinoise du Leinster couronnée par un titre de champion d'Europe en mai dernier.
Les joueurs du XV de France ont quitté jeudi le Centre national (CNR) de Marcoussis (Essonne) pour Toulouse et ont participé à un dernier entraînement à huis-clos au Stadium.
Les Français ont quitté le CNR en début de matinée pour l'aéroport d'Orly. Après un vol d'environ une heure et quart, ils ont pris leurs quartiers dans leur hôtel près du golf de Seilh, situé à l'exterieur de la Ville rose.
En fin d'après-midi, les buteurs Julien Dupuy, Damien Traille, François Trinh-Duc et Morgan Parra se sont rendus les premiers au Stadium pour s'exercer une heure durant devant les perches.
Leurs partenaires les ont rejoints vers 18h00 pour le traditionnel entraînement du capitaine disputé à huis-clos, une première sous l'ère Lièvremont.
Un réveil musculaire est prévu vendredi en fin de matinée. Après le déjeuner et une après-midi de repos, les joueurs auront droit à une collation avant leur départ pour le Stadium, prévu à 18h00.
Le coup d'envoi de la rencontre est prévu à 20h45. La température devrait avoisiner les 15 degrés, avec un vent de 30 km/h.
Le programme des test-matches du week-end (en heures françaises):
Vendredi:
(20h30) Pays de Galles - Samoa, à Cardiff
(20h45) France - Afrique du Sud, à Toulouse
Samedi:
(15h00) Italie - Nouvelle-Zélande, à Milan
(15h30) Angleterre - Argentine, à Twickenham
(15h30) Ecosse - Fidji, à Edimbourg
Dimanche:
(16h00) Irlande - Australie, à Dublin

Ben bonne chance Texas.........

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COUPE DU MONDE

Bus des joueurs algériens caillassé: match au Caire maintenu?

Image © YOUTUBE
L'un des joueurs algériens blessés à la tête suite au caillassage de leur bus.

Après le caillassage du bus des footballeurs de l'équipe d'Algérie, le match contre l'Egypte est placé sous haute surveillance. La FIFA a demandé que "toutes les mesures de sécurité soient prises". VIDÉO
le 13 novembre 2009,
LeMatin.ch & les agences


La Fédération internationale (FIFA) a demandé vendredi à la Fédération égyptienne que "toutes les mesures de sécurité soient prises" pour que le match Egypte-Algérie puisse avoir lieu, samedi en qualifications au Mondial-2010, après le caillassage du bus de l’Algérie.
"Nous avons réitéré auprès de la Fédération égyptienne la demande que toutes les mesures de sécurité soient prises pour que ce match puisse avoir lieu", a dit un porte-parole de la FIFA.
Le bus transportant les joueurs de l’équipe d’Algérie a été attaqué jeudi à coups de pierres peu après leur arrivée au Caire, entre l’aéroport et l’hôtel. Deux ministres algériens ont fait état de blessés parmi l’équipe, ce qu’ont nié des sources policières égyptiennes.
Un représentant de la FIFA présent au Caire a confirmé que «trois joueurs» de l'équipe d'Algérie avaient été «blessés» jeudi lors de l'attaque de son bus à jets de pierre. «Nous avons constaté que trois joueurs avaient été blessés: Kaled Lemmouchia au cuir chevelu, Rafik Halliche au-dessus de l'oeil, à l'arcade sourcilière, et Rafik Saïfi au bras», a détaillé Walter Gagg, confirmant les déclarations de la veille du ministre algérien de la Jeunesse et des Sports Hachemi Djiar. Walter Gagg a été chargé de rédiger le rapport officiel par la FIFA.
«L'entraîneur des gardiens a été commotionné», a ajouté M. Gagg, qui a constaté que le bus de l'équipe algérienne était «en très mauvais état, avec des vitres cassés, et sur le plancher des bris de verre et des taches de sang». «On ne peut pas parler de blessés superficiels, a estimé le représentant de la FIFA sur place. Avec les points du suture, il faut voir si ces joueurs peuvent jouer de la tête. Le médecin de l'équipe nationale doit encore se prononcer».

Du n'importe quoi, grave.

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Mondial M17: le capitaine nigérian aurait 25 ans

football | La tension monte au Nigeria, à l'approche de la finale entre le pays hôte et la Suisse. Selon une source, le capitaine de la sélection nigériane, Fortune Chukwudi, serait âgé d'au moins... 25 ans.


© KEYSTONE | Le doute plane sur l'âge de plusieurs joueurs nigérians.


ATS | 13.11.2009 |

La polémique est partie des déclarations d'Adokie Amiesimaka, ex-international de la sélection des Super Eagles (l'équipe A du Nigeria), puis président et entraîneur pendant plusieurs années du club des Sharks de la ville de Port Harcourt. Ce juriste de bonne réputation a affirmé récemment dans la presse que Fortune Chukwudi faisait partie de l'équipe réserve de ses Sharks en 2002, et qu'il était alors âgé de 18 ans.
Si cela est exact, il en aurait donc 25 aujourd'hui. Ces propos semblent corroborés par une photo du joueur parvenue par mail à divers journalistes nigérians. On y voit, sur la dernière rangée d'une photo d'équipe, ledit joueur en 2002. Pour pouvoir être aligné aujourd'hui avec les M17, il n'aurait pas dû avoir plus de 11 ans à l'époque de ce cliché en 2002. Or, les traits du joueur, à la physionomie développée, ne laissent guère de doute: il est très probablement bien plus âgé.
Scanner du poignet
Pour répondre aux accusations de manipulation de l'âge des joueurs de sélections de jeunes qui ressurgissent de façon récurrente et pas seulement en Afrique, la FIFA a développé un procédé par IRM (imagerie par résonance magnétique) qui permet de déterminer l'âge en fonction d'une analyse du poignet. Les scanners de cette articulation seraient susceptibles de fournir avec un taux de fiabilité très élevé les indications sur l'âge réel des personnes concernées.
Des tests ont été effectués ces dernières années sur un échantillon de 500 jeunes de 14 à 19 ans sur les cinq continents et comparés avec les données de joueurs de sélections M17. Or, les scientifiques ont été étonnés de constater que chez 35 % des footballeurs, les poignets étaient beaucoup plus développés que chez les personnes tests de la population «normale». A moins de considérer que les footballeurs croissent plus vite que les autres jeunes, il est permis d'en conclure à de vastes tricheries
Après un de ces tests IRM, la Fédération nigériane a récemment remplacé 15 de ses joueurs en camp d'entraînement avant cette Coupe du monde M17. Elle espérait ainsi couper court aux rumeurs et suspicions.
Précédents
Certains se rappellent la Coupe d monde M20 en 1989, lors de laquelle le Nigéria s'était incliné en finale devant le Portugal de Luis Figo. Le pays avait fêté son équipe avec enthousiasme, avant de connaître la honte: le Nigeria a été disqualifié pour avoir semble-t-il largement triché sur l'âge de trois de ses joueurs. Parmi les exemples de manipulations qui ont émaillé l'histoire du football de ce pays figure le cas de Philip Osondu, qui fut membre du cadre des Super Eagles en 1980... sept ans avant d'être sélectionné avec les M17 pour la Coupe du monde, où il devint roi des buteurs!
De grands noms comme Taribo West, Nwankwo Kanu ou Jay Jay Okocha n'échappent pas aux soupçons. Ils ont tous été des piliers de leurs équipes en 1re division nigériane avant de devenir champions du monde avec les jeunes ou champions olympiques. Une pratique veut que les joueurs nigérians aient en réalité deux âges différents: leur âge réel et leur âge de footballeur, dans un pays où les registres de naissance ne sont pas toujours tenus avec la plus grande exactitude.
Certains Nigérians traitent aujourd'hui Amesiamaka de traître à la patrie pour ses déclarations, mais d'autres, des médias notamment, mettent ouvertement le sujet sur le tapis. La FIFA a fait preuve de retenue jusqu'à présent. Quatre joueurs de chaque équipe ont été testés lors de cette Coupe du monde M17, et le comité d'organisation se réunira ce samedi pour débattre du sujet. Le responsable médias de la FIFA, Wolfgang Resch, n'a pas été en mesure de dire si Fortune Chukwudi a fait partie des joueurs nigérians testés.

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vendredi 13 novembre 2009
Voile - Jacques Vabre : BT déclenche sa balise de détresse


BT © Th.Martinez Sea and Co

A environ 10:20 GMT ce matin, BT a déclenché sa balise de détresse après avoir constaté des dégâts majeurs au terme d'une nuit particulièrement difficile en raison des conditions de mer déchaînées et des rafales à 60 nœuds. Les navigateurs sont en contact régulier avec Jean Maurel, directeur de course de la Transat Jacques Vabre.

Le roof de BT est arraché et les hommes font état d’un monocoque rempli d’eau aux deux tiers. Le MRCC coordonne les opérations avec la Direction de course et l'équipe technique de BT, de manière à assurer le sauvetage des skippers.

Ces derniers ont préparé tout le matériel de sécurité (tps et radeau de survie) et attendent les secours, sachant que des cargos et une ressource aéronautique sont dans le périmètre.

Le MRCC Falmouth a confirmé que le RCC des Açores venait d'envoyer un hélicoptère et un navire de la Marine sur zone, tout en diffusant une alerte par satellite à tous les navires susceptibles de porter assistance.

BT est actuellement 210 milles au Nord des Açores, par 42 10º N - 27 50º W.

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Rugby : "Si on veut être champions du monde, il faut battre l'Afrique du Sud"

LE MONDE | 13.11.09 | 17h22 • Mis à jour le 13.11.09




AFP/FRANCK FIFE
Thierry Dusautoir à l'entraînement avent la confrontation contre les Boks.
Au moment où le XV de France s'apprête à disputer trois test-matches, contre l'Afrique du Sud, vendredi 13 novembre, à Toulouse, puis contre Samoa et la Nouvelle-Zélande, le président de la Fédération française de rugby, Pierre Camou, livre sa feuille de route


Quel but fixez-vous à l'équipe de France ?
J'attends la victoire. Je ne vois pas comment on peut penser à la prochaine Coupe du monde (en 2011, en Nouvelle-Zélande), si on ne se met pas en tête la victoire. Il ne s'agit pas de savoir si on est sur le bon chemin. Etre sur le chemin, c'est d'abord gagner, parce que moralement ça rend plus fort.
Vous imposez donc une obligation de résultat ?
Si on parle d'obligation, on parle également de sanction, et je ne me situe pas dans ce cadre-là. Je parle d'objectif de victoire. Si on veut être champions du monde, il faut battre l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande. Je crois que les joueurs français ont toutes les capacités pour l'être. Cela ne se passe pas seulement dans les cuisses, mais beaucoup dans la tête. Il faut avoir cette volonté de tendre l'arc au maximum pour être champions, avoir la volonté absolue de la victoire.
Ne craignez-vous pas de leur mettre trop de pression ?
Je n'ai jamais essayé de mettre la pression à qui que ce soit, ni aux joueurs ni aux entraîneurs. Je tiens simplement à dire les choses qui se disent dans toutes les organisations sportives. Qu'on soit en deuxième division ou en quatrième série, quand on est sur le pré, c'est pour la victoire. On n'est pas dans le spectacle, on est dans la compétition sportive.
Aviez-vous participé au choix des trois entraîneurs actuels ?
Avec Bernard Lapasset (l'ancien président), j'ai choisi Marc Lièvremont. J'ai toujours défendu ce dernier, ainsi que Didier Retière et Emile Ntamack, et je continuerai. Ce qui ne veut pas dire que je serai en permanence d'accord sur tous les discours. Marc m'énerve parfois, lorsqu'il voit surtout l'aspect négatif des choses, et je le lui dis. Je veux que l'on tire vers le haut.
Le choix d'un trio n'est pas anodin par rapport au précédent entraîneur, Bernard Laporte...
A un moment donné, il faut des respirations différentes. Marc est maintenant la personne idoine pour construire une aventure. Je ne dirais pas que c'est en rupture, mais cela donne un peu de fraîcheur et des points de vue différents par rapport à ce qui a été la force de l'habitude pendant huit ans. Cela marque aussi la volonté que l'équipe reprenne la première place, et qu'une forte personnalité n'occulte plus le groupe, même si cela pouvait être involontaire.
Intervenez-vous dans la sélection des joueurs ?
Il y a longtemps qu'on m'a expliqué mon seuil d'incompétence sur le sujet. Mais je donne mon point de vue sur la responsabilité de porter le maillot de l'équipe France. Et là, je peux mettre mon veto. Mais cela n'a rien à voir avec la qualité sportive des uns ou des autres. Ce groupe doit être composé de gens qui gravissent l'Himalaya ensemble. Pour y parvenir, il faut souffrir ensemble, s'aimer ensemble, construire ensemble. L'équipe de France est un club, pas seulement l'addition de sélections.
Le calendrier français est-il surchargé ?
La France est le seul pays à faire onze matches alors que les autres en font beaucoup plus. Construire ensemble, cela veut dire aussi construire en tenant compte des intérêts de l'autre. Un club comme le Stade toulousain, qui fournit beaucoup de joueurs internationaux, qui ont souvent été découverts grâce aux filières de la fédération, et qui est la référence ultime en terme de qualité, doit assumer sa responsabilité : une équipe de France brillante nourrit les clubs, et inversement.
Pensez-vous qu'il y ait un effritement des valeurs du rugby ?
Je n'en suis pas certain, même si certaines journées du Top 14 ont été compliquées. Ce qui m'inquiète davantage est de voir des éducateurs, des entraîneurs ou des managers appeler le public à la rescousse parce que l'arbitre aurait fait une erreur, pour les exciter contre cet arbitre. C'est aller chercher les instincts les plus bas, ce qui est inacceptable. C'est la grandeur du sport que d'accepter l'erreur et parfois l'injustice.
Des mesures sont-elles envisageables ?
Nous étudions avec la Ligue la mise en place d'une commission de déontologie dont nous devons définir finement les contours. Mais il y a quand même sur le terrain des arbitres et des directeurs sportifs qui doivent faire leur travail à fond et ne pas hésiter, au prétexte qu'il y a des intérêts commerciaux, à respecter les fondamentaux. Si l'on veut des mesures efficaces et qui ne cèdent pas à l'émotionnel, il faut construire cela de façon sereine. Nous ne sommes pas dans la morale mais dans le droit qui ne sont pas obligatoirement la même chose.
Par ailleurs, nous avons un ensemble de publics nouveaux et les anciens supporteurs, de tradition, ont le devoir de les éduquer à ce sport dont la première image de marque est le respect de l'arbitre et de l'adversaire.
Les investissements de plus en plus importants qu'effectuent les partenaires des clubs ou de la Fédération représentent-ils un danger ?
Le banquier que je suis n'a rien contre l'argent mais je suis absolument contre si c'est l'argent ou le partenaire qui décide. L'argent ne doit être qu'un moyen de mettre en place. La Fédération et la Ligue devons être très vigilants par rapport aux différences de valeur marchande et aux intérêts financiers des équipes.
N'y a-t-il pas un risque de détournement des valeurs du rugby lorsque certaines entreprises les utilisent ?
Je ne crois pas que les valeurs soient détournées. Que les entreprises se réclament de ces valeurs n'est pas un problème mais il faut voir les façons dont on les décline. Sont-elles un acquis ou un travail permanent ? Certaines entreprises qui nous sont partenaires connaissent des difficultés humaines de construction. Il faut avoir le courage de se remettre en question mais je ne me permettrai pas de leur donner des leçons.
Cette problématique me touche vraiment. Je viens de créer un direction au sein de la Fédération qui a pour appellation "valorisation des ressources humaines" dont le but est d'amener chacun, bénévole, salarié ou autre, à se retrouver pour construire un projet commun en plaçant la solidarité au centre des préoccupations, dans le respect des uns et des autres et de leurs compétences. Les entreprises se posent les mêmes questions. Notre expérience et nos valeurs peuvent peut-être les aider.
Les joueurs de rugby se doivent-ils d'être exemplaires ?
Ils ont à être eux, dans le respect de l'autre sur le terrain ou en dehors. On demande souvent au sport ce que la société n'est pas capable de faire. Est-ce au sport de le faire, ou à l'ensemble de la société ? Le sport ne doit pas être le paravent des erreurs de la société.
Est-ce une nécessité de chanter "La Marseillaise" ?
Le public du rugby est sans doute celui qui la chante le mieux. Mais, au-delà de l'hymne national, La Marseillaise est un chant de ralliement qui donne un sentiment d'appartenance. C'est un fait, pas forcément un choix. Les nations britanniques, eux, ont des chants de ralliement différents de leur hymne national.
Eric Besson a lancé un débat sur l'identité nationale. Le rugby peut-il y contribuer ?
La force de ce sport est qu'il est l'identité française par excellence : une France ni uniforme ni raboteuse, mais enrichie de l'apport de la différence de l'autre. A l'opposé de l'intégration, qui veut dire que chacun est pareil, ce sport est construit sur un ensemble d'histoires, d'accents et de racines que l'on ne doit pas oublier. Le sport a un rôle de socialisation, celui d'apprendre les règles de la République, celles du respect. Je crois aux clubs citoyens, acteurs de la cité.

Propos recueillis par Jean-Louis Aragon

[Norton]

Tennis - Masters Paris-Bercy

13/11/2009 - 16:20 Nadal recadre Tsonga




Eurosport

Rafael Nadal a fait chuter le tenant du titre Jo-Wilfried Tsonga en quart de finale à Bercy (7-5, 7-5). Cette défaite élimine Tsonga de la course au Masters de Londres pour lequel Verdasco est définitivement qualifié. Auparavant, Djokovic a sorti Söderling 6-4, 1-6, 6-3. A suivre : Monfils-Cilic.
M1000 Paris-Bercy, quarts de finale :
Rafael Nadal (ESP, 2) bat Jo-Wilfried Tsonga (FRA, 8) 7-5, 7-5
Prochain adversaire : Djokovic.
Rafael Nadal est plus solide que le mur de Berlin. La défense du N.2 mondial, un peu plus affûté que lors de ses deux premières rencontres dans le POPB, a résisté aux coups de boutoir (coup droits et services) de Jo-Wilfried Tsonga, pour se qualifier pour les demi-finales. C'est la deuxième fois qu'il atteint ce niveau près sa finale en 2007. Pour Tsonga, qui perd un titre acquis après un parcours flamboyant en 2008, c'est le retour à un sentiment qui aura dominé sa saison : la frustration. Deuxième remplaçant pour le Masters de Londres, derrière Robin Söderling, le Français ne sait pas encore s'il se rendra dans la capitale londonienne. Nadal, que l'on sent encore fragile physiquement, retrouve par moments ce qui a rendu son tennis irrésistible l'an passé. Il s'évertue surtout à en conserver les fondations : la défense et le contre.
Un schéma de jeu qui fait mal
Toni Nadal et son neveu avait pris un malin plaisir à faire de Tsonga le "favori" de cette rencontre, et de rajouter que les conditions ne favorisaient pas le Majorquin. Surface trop lente, court en indoor ou pas, Nadal, déjà finaliste en 2007, savait parfaitement comment organiser son tennis : jouer le revers de Tsonga dès que possible et plus généralement pousser ce dernier à courir derrière son coup droit. Tant que le leader du tennis français a su sortir de ce cadre de jeu, il a tenu Nadal en respect et il a même surclassé. Le problème, c'est qu'au jeu de casse-briques, il lui a manqué un peu de poids en revers pour ouvrir définitivement les brèches.
Au premier set, Tsonga a eu cinq balles de break. Dès le premier jeu (deux) puis trois à 3-2 (0/40). Nadal a très bien servi sur la plupart de ces balles de break, mais il restera un échange sur lequel Tsonga pourra nourrir des regrets : A 15/40, Tsonga monte sur un excellent coup droit côté revers, mais sur sa volée de revers, il tente un contre-pied. Nadal le lobe astucieusement. Il n'aura plus d'autres occasions aussi nettes. Dans la seconde manche, il n'aura d'ailleurs qu'une seule balle de break de plus.
Tsonga s'est progressivement épuisé à tourner autour de son revers. En service et en coup droit, JWT c'est Cassius Clay. En revers, face à des joueurs du calibre de Nadal, c'est trop souvent "Bisounours". Nadal, sans être exceptionnel, a calmement imposé le schéma de jeu : jouer revers et surprendre le Français si nécessaire en montant au filet sur son propre engagement. Quand Tsonga a eu l'énergie de frapper ses coups droits très loin côté revers, Nadal a fait le dos rond. Dès que le jeu de jambes n'a plus été aussi précis, l'Espagnol a pris le match à son compte. Pour la quatrième fois en cinq rencontres, Nadal prend le meilleur sur le Français.

Novak Djokovic (SER, 3) bat Robin Söderling (SUE, 9) 6-4, 1-6, 6-3.
Prochain adversaire : Tsonga ou Nadal.